
29/03/2008, 21h47
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Posteur Intergalactique
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Histoire de Venise (p. 2)
La guerre franco-impériale et la victoire de l’Empereur
Nous avons déjà dit que Venise avait choisi le camp autrichien dans la guerre contre la France. Nous fûmes en cela encouragé par l’Espagne qui se montra fort virulente contre son ancien allié kalmarien et contre la France. En réalité nous nous demandons si cette insistance de l’Espagne pour que nous aidions l’Empereur n’était pas là pour lui faire gagner du temps afin de mener sa guerre d’annexion contre les Incas… surtout que l’Espagne n’envoya pas un sous à l’Empereur d’après nos informations. Contrairement à Venise qui se saigna littéralement, et qui envoya des centaines de milliers de ducats à Vienne pour soutenir l’effort impérial. Enfin, l’Espagne peut être éclairera t’elle ce point ? Nos impressions qui ne sont que des impressions sont peut-être fausses.
Contrairement à Madrid, strictement aucune nouvelle ne vint de Londres pour donner ne serait qu’une semblant de position envers cette guerre.
Mais revenons à la guerre : Venise n’y prit pas part directement, mais elle envoya des sommes folles à l’Empereur qui ainsi put en profiter pour recruter ; et qui à l’aide de ses formidables généraux écoeura définitivement la France et Kalmar par de formidables batailles ou les forces coalisées furent complètement anéanties par dizaines de milliers.
L’Empereur une fois la victoire acquise fit briser le lien de vassalité entre Modène et la France ainsi qu’envers d’autres vassaux en Allemagne. Venise avait choisi le bon camp dans cette guerre alors qu’au début du conflit, tout indiquait que la France en sortirait vainqueur.
En récompense, l’Empereur permit à Venise de régulariser diplomatiquement les liens avec la Toscane qui fut annexé à la République. Nous promîmes alors à l’Empereur de nous limiter à cela et nous tinrent parole.
L’affaire dalmate
L’Empire ottoman nous avait envoyé il y’a plusieurs années, au début du conflit franco-autrichien un ultimatum concernant la Dalmatie : céder la à la Bosnie notre vassal, ou ce sera la guerre… Fort embêté, nous allâmes chercher un soutien russe qui nous disait être solidaire mais totalement non préparé à entrer en guerre. Devant aider l’Empereur, nous décidâmes donc de sacrifier cette province pour obtenir la paix à l’est.
Mais suite à de subtiles manœuvres diplomatiques, nous réussîmes à faire trainer les choses en longueur : nous étions prêts à signer l’accord contre une compensation financière, alors que l’Empire ottoman voulait nous convaincre d’accepter Chypre, île russe en échange, ce que nous refusions.
Au final, un conflit éclata entre le sultan et le tsar des mois plus tard pour une question territoriale en Crimée. Conflit que le sultan gagna et s’accapara deux provinces au détriment du russe. Imaginons donc seulement un instant ce que serait devenu cet empire ottoman si l’Empereur et Venise n’avaient pas combattus ensemble il y’a 150 ans pour limiter l’appétit féroce du sultan. Si cela n’avait pas été fait, nous serions tous en Europe à payer tribut pour Istanbul… Sans compter qu’au sud, l’Empire ottoman peut compter sur un vassal mamelouk à ses ordres.
La Dalmatie ne fut pas cédée à la Bosnie donc.
La guerre napolitano-vénitienne … auquelle vient s’adjoindre l’éternel profiteur sans gloire kalmarien.
Nous sommes au début du XVIIe siècle et voilà que Naples nous déclare la guerre ! Nous mîmes le siège devant Naples et prîmes la ville, nous contentant d’une vassalisation, alors qu’une annexion pure et simple aurait pu être possible.
Mais voilà kalmar étant allié à Naples en secret ne tarda pas à envoyer 50 navires de guerre mettre le siège devant Cuba alors que notre flotte en était à peine à la moitié de son programme de reconstruction…
Diplomatie
Nous proposons ceci à Kalmar : si vous vous dites pacifique, alors nous pouvons libérer Naples de sa vassalité, et signer paix blanche avec vous de cette manière tout sera revenue à la situation antérieure. Rappelons en effet que nous n’avons pas déclaré la guerre à Naples. L’Empereur nous le pensons sera entièrement d’accord avec cette proposition qui convient parfaitement avec notre accord en Italie.
A l’Empereur : gloire à vos armées qui sont invincibles. Un arbitre impérial européen nous semble ce qu’il y’a de mieux. Nous vous demandons humblement de soutenir notre proposition de paix blanche avec Kalmar comme explicité ci-dessus.
A la France : quand donc cesserez-vous cette hostilité perpétuelle avec Venise qui n’est que la résultante de vos propres actions ? Vous souhaitiez jouer sur tous les tableaux, ce qui était une erreur, et nous espérons qu’elle ne se reproduira pas. Regardez l’exemple de Venise qui consciente de ses faiblesses en terrestre ne se lance pas dans des actions guerrières inconsidérées en Italie.
Vous affirmez vouloir maintenant vous concentrer sur la colonisation, c’est entièrement votre droit, mais prenez bien garde : vous ne pourrez jamais remporter une guerre coloniale contre des nations telles que l’Angleterre, Kalmar ou l’Espagne, c’est totalement impossible. Surtout que votre empire mexicain en fait saliver certains dont nous tairons le nom.
N’abandonnez pas le domaine terrestre, l’Europe a besoin d’un 2e arbitre avec l’Autriche sinon tout sera déséquilibré. La France perdrait absolument tout si elle choisissait la voie de la mer uniquement. Mais peut être que ça n’est pas votre intention ?
A l’Angleterre : nous regrettons votre manque d’implication en Europe, vous contentant d’entasser les richesses en Amérique du nord. Gageons que l’accord en cours de négociation puisse apaiser définitivement les petites tensions coloniales entre nous et que, rassuré, vous puissiez ainsi vous impliquer davantage en Europe.
A l’Espagne : maintenant que vous vous êtes brillamment assuré du contrôle des mines d’or Incas, gonflant considérablement vos revenus, vous êtes entré dans le club fermé des très grandes puissances dont nous ne faisons pas parti. Nous espérons que jouerez un rôle déterminant en Europe et qu’enfin l’union catholique que nous appelons de nos vœux puisse vous intéresser.
Au sultan : qu’en est il de la question dalmate ?
Au Mamelouk : le sultan d’Istanbul vient de nous informer qu’il était interdit de vous envoyer une quelconque lettre diplomatique du fait de votre situation de vassalité envers lui. La diplomatie vous est interdite et relève de la sublime porte d’après lui.
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