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Vieux 15/03/2008, 11h58
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Souvenir de la bataille des cotes d'Ecosse.


Le temps était des plus exécrables, les bourrasques de vent tourbillonner autour de nos vaisseaux. La pluie si fine, fouetté nos visages et s’imbiber dans nos vêtements. Face à la tempête qui les prenaient, les lourds galions tanguaient de tout leur poids.

Partout autour de moi, les hommes malgré la peur face au déchainement des éléments, était excité de rattraper la flotte anglaise et d’en finir une bonne fois pour toute ! Cela faisait déjà plusieurs heures que la flotte d’Albion était en vue, à chaque minutes grâce à nos talents de manœuvrier et de notre grand amiral, nous les rattrapions. Chaque homme sur le pont du Christiana se préparait à la bataille étourdissante qui allaient bientôt faire rage, un grand silence régnait, du fait du vent qui empêcher toute communication mais principalement de notre peur face à la mort qui allait prendre un grand nombre d’entre nous.

Maintenant nous entendons le début de la bataille au loin, les bruits de canon et les faibles flashs que nous voyons parfois au loin, nous font frémir, alors que nous serons bientôt sur notre cible.

Je faisais partit du groupe d’abordage, j’avais été recruté dans un petit port norvégien à coté de Steig en Halogaland, parti pour découvrir autre chose que les fjords enneigés et les forêts de cette région, partir vers un peu d’action, mais aujourd’hui je regrettais d’avoir quitter la paix de mon village, pour se déchainement de fureur. Maintenant le pont était empli de bruits, les artilleurs chargé leur pièce, pendant que moi et les soixante autres hommes du groupe d’abordage se préparaient, groupe hétéroclite, armé, de sabre, de hache, portant armure, bouclier, chacun selon ses moyens.

Alors que les 2 navires se mettait face à face, un bruit terrible s’empara de tout le vaisseau, prêt d’une cinquantaine de pièces d’artillerie s’ébranlait dans un duel assourdissant. Les boulets s’écrasant sur les coques, dans un bruit indescriptible.

Sur le pont, un spectacle de mort des plus sinistres, les balles d’arquebuse et les boulets frappaient sans discernement, faisant tomber bon nombre des marins des deux cotés, même si de l’autre coté comme je le vis après cette bataille avait fait de bien pire dégât. Les cadavres s'amoncelait, recouvrant le pont de sang, recouvrant nos vêtements, nos visages.

L’odeur du souffre, et du sang remplissait l’air, un brouillard de poudre entourait les deux vaisseaux, les cris des blessés et des ordres innombrables brulaient mes oreilles.

Les deux navires étaient maintenant cotes à cotes, les crochets d’abordage amarrant fermement le navire britannique à nous, ma mission allait pouvoir commencer, nous nous jetâmes à bord, frappant ses hommes que nous ne connaissions pas, qui ne nous avaient rien fait de personnel, nous les frappions malgré leur regard apeuré comme les notre. Ces regards poursuivent un homme à jamais, heureux sont les artilleurs et les arquebusiers, qui ne voient pas les visages de leurs victimes, quand le coup porte, la dernière expression sur le visage hébété de l’ennemie.

Durant cette bataille prêt de cinq marins britannique périrent de ma main, tout leur visage jusqu'à aujourd’hui me poursuive, on a beau se répéter que nous n’avions pas le choix, cela est ainsi.


A la fin de la bataille les survivants anglais furent laissés dans des chaloupes pour retourner sur les cotes proches d’Ecosse, le navire anglais trop endommagé par le duel d’artillerie fut sabordé, avant de rejoindre les Orcades pour gouté au repos et au délice de la terre ferme.

Mais malgrès cela, ce carnage grâce à nous, la paix règne entre nous, notre devoir n’a pas apporté que la mort, mais la sérénité et la libération de nos frères réformés des iles britannique. En esperant que cela dure pour l'éternité en souvenir, a tout les morts de cette bataille, dont nous célébrons chaque années la mémoire.



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L'homme n'est pas fait pour travailler, la preuve c'est que cela le fatigue. ( Voltaire )

On dit qu'il y a trois millions de personnes qui veulent du travail. C'est pas vrai, de l'argent leur suffirait. ( Coluche )

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