Chroniques vénitiennes
La conquète de la Sicile
Alors que la France venait de rompre ses liens de vassalité avec l'Aragon par quelques sombres maneuvres pour s'engager dans une guerre contre son ancien vassal afin de récupérer le Roussillon, la République de Venise préparait ses plans pour obtenir quelques territoires dans le sud de l'Italie. En effet cete zone était la seule encore libre de l'influence française, et était pour Venise une zone extrèmement importante afin de renforcer notre ridicule armée de terre à l'époque encore moins fournie en hommes que le Portugal.
Nous attendions pour intervenir sur ces terres, alors aragonaises, que le Roi de France en finisse avec le Roussillon, afin que tous puissent voir que la République n'attaque jamais aucune nation dans le dos.
Seulement, une fois la paix faite entre Paris et Barcelone, la Castille, sans doute inquiète injustement de nos plans, attaqua immédiatement l'Aragon afin de forcer la création de l'unité espagne par la force. Nous ne reviendrons pas sur cette affaire castillo-aragonaise, puisque Venise reconnait tout à fait la légitimé de la future nation espagnole sur l'est de l'Ibérie. En revanche, il ne pouvait pas être accepté pour nous que l'Espagne mette un pied en Italie, comme jadis la Castille avait refusé que nous mettions le pied au Maroc.
Or, l'Aragon venait de façon étrange de se créer un royaume vassal sur toute l'italie du Sud ainsi que la Sicile. En abandonnant ainsi le contrôle directe sur ses terres, tous pourront considérer qu'il s'agissait d'une reconnaisse de fait par l'Aragon des prétentions vénitiennes. Nous laissant ainsi assumer le contrôle sur ces terres, pendant que les troupes aragonaises se battraient en Ibérie.
La guerre fut relativement rapide et une bonne partie des terres furent offertes à Venise par Naples.
La colonisation des Antilles.
Après ces évènements s'ensuivit une période sombre d'instabilité pour Venise pendant environ 10 ans où des révoltes religieuses, des chutes répétées de stabilité, une épidémie de Peste débutante à Rhodes (jugulée fort heureusement par notre expérience acquise lors de la récente peste française).
Puis la république sortie la tête de l'eau pour se lancer à la conquète des Antilles, décourtes depuis fort longtemps, mais ne pouvant pas encore être colonisé jusqu'alors par la faute de navires non-adaptés. C'est ainsi 2 comptoirs vénitiens qui se sont déjà ouverts.
Diplomatie
Nous nous inquiétons des guerres de religion qui commencent à secouer l'Europe. Nous condamnons l'agression Kalmarienne sur la Grande-Bretagne la forçant à changer de religion officielle par la force.
Nous irons même plus loin en craignant que ne se développe au nord une puissance maritime terrifiante pouvant rivaliser avec nous. En effet, Kalmar, favorisé honteusement par la géographie de sa région, est loin de toute puissance étrangère à ses frontières, et peut donc tranquillement imposer sa loi aux autres nations commerçantes d'Europe. La menace de guerre que Kalmar nous a envoyés suite à un embargo temporaire contre elle en est la preuve.
Si d'autres nations commerciales se sentent menacé par l'hégémonie commerciale et maritime Kalmarienne, qu'elles nous contactent pour que nous puissions discuter de ce problème.
Il a en outre été décidé par le Grand Conseil et le Sénat de dépenser dès maintenant des sommes colossales dans le domaine naval afin de rattraper le retard que nous avons sur Kalmar. Suite aux victoires sur la Castille et l'Angleterre, en effet, le domaine maritime avait été temporairement négligé au profit de la colonisation. Les grandes victoires apportent toujours leur lot de dangers, et se reposer sur ses lauriers en est le principal.
Dernier motif d'inquiétude, il est pour nous celui de l' "alliance protestante" qui réunit à l'heure actuelle l'Angleterre, la France, et Kalmar (soit les 3 nations les plus riches du monde).
Nous ne doutons pas qu'il existe entre ces nations une certaine amitié, certe pas encore une alliance officielle, comme les capitales protestantes l'ont dit, mais ce rapprochement est dangereux à terme pour l'Europe si il continue sur la même voie. Déjà les mers sont entre les mains des kalmariens et de leur vassal anglais.
Venise n'a pas d'autre choix que de se rapprocher de l'Empereur, dernière grande puissance catholique d'Europe, tant que l'Espagne n'est pas crée. Nous nous sentons en effet menacé de toute part : par la france en Italie qui peut si elle souhaite nous écraser en quelques jours si nous lui déplaisons, et par les flottes protestantes sur les mers qui nous menacent de plus en plus clairement. Tout comme l'Empereur le danger est partout pour nous.
Nous ne ferons de langue de bois : les relations entre Venise et l'Autriche, ainsi que les relations entre Venise et la Castille ne sont pas excellentes, mais au lieu de nous battre pour savoir qui à raison ou non, nous devons absolument trouver un terran d'entente, sinon quoi la chrétient divisée comme elle est verra de sombres jours se dessiner devant elle.
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