1510 - 1527 : LES ANNEES DIFFICILES
A l'instar du royaume de Castille, l'Empire Ottoman était aussi frappé par le mauvais sort. A un point que certains prirent peur et crièrent dans les rues qu'Allah nous avait abandonné. Pour les plus censés, Allah n'avait rien à voir là-dedans. Cela ressemblait plus à des manoeuvres du vil Danton (nom turc de Satan).
Toujours est-il qu'entre le 31 janvier et le 1er février 1510, la folie s'empara du prince de Candar. Ce duché, vassal de l'Empire Ottoman depuis 1473, qui n'avait jamais failli et était considéré comme le 1er des vassaux de l'Empire, se braqua soudainement et subitement contre l'envoyé du Sultan. Ce dernier offrait quelques kilos d'or afin de récompenser la fidélité de son vassal. La réponse fut l'arrêt unilatéral de la vassalisation du Candar

. Mais ....!??? Mais......
Comme un bonheur n'arrive jamais seul, le choc que provoqua cette nouvelle entraîna d'importants troubles intérieurs (-1 en stab). Et quelques mois plus tard, c'était le sultan qui mourrait. On dit qu'il ne s'était jamais remis du scandale de Candar. D'autant plus que ce duché avait depuis annexé Ak Koyunlu, un royaume ami des ottomans. Le pire fut l'arrivée sur le trône d'un homme qui, bien qu'héritier légitime, n'avait aucune des qualités nécessaires à un souverain pour gouverner. C'était probablement le plus grand malheur qu'avait connu l'empire depuis longtemps. ce nouveau coup dur provoqua une nouvelle période de forte instabilité (-1 en stab).
Ainsi, en quelques mois, l'Empire qui semblait prendre encore son envol en décembre 1509 donnait plus l'impression d'entrer dans uen difficile phase de récession.
Ayant connaissance de nos difficultés, nos ennemis voulurent en profiter. C'est ainsi que la Pologne osa nous déclarer la guerre, espérant probablement pouvoir remporter une victoire facile. Heureusement pour l'empire, le sultan pouvait compter sur d'habiles conseillers qui surent lui prodiguer des paroles sages. L'Empire devait frapper fort et montrer sa force à tous pour calmer l'ardeur nouvelle de ses ennemis. Après plusieurs mois de campagne, la Pologne se résignait à signer la paix et se soumettait à nos volontés. C'est ainsi qu'elle devenait notre vassal.
Presque dans le même temps, la Russie qui venait d'acquérir une puissance nouvelle décida qu'elle avait déjà attendu trop longtemps depuis sa dernière prise de poids. Voyant la situation, elle se jetta avec plein de courage contre la lithuanie que nos armées avaient déjà battu à plusieurs reprises. Or, comble du destin, notre défunt sultan avait eu l'intelligence de placer sous la protection musulmane les royaumes que revendiquaient la Russie ogresse. En effet, personne dans notre empire ne reconnaissait les revendications russes.
c'est ainsi que l'Empire Ottoman qui était encore en train de négocier avec la Pologne, et donc encore en guerre avec la Lithuanie, se retrouva en guerre contre la russie aux côtés......de la Lithuanie. La situation pour le moins bizarre empêcha nos armées de s'assurer les points défensifs essentiels en Lithuanie, d'autant plus que certaines étaient encore occupées en Pologne. La russie ne laissa pas passer cette occasion de prendre un avantage.
Nous nous retrouvions alors dans la peau de celui qui doit d'abord attaquer pour repousser l'ennemi....en terres étrangères. Nous subissions ainsi une forte usure néfaste à nos troupes et nous devions partir à l'assaut d'un ennemi plus nombreux que nous. Malgré plusieurs tentatives et quelques grandes victoires, le sultan dû se rendre à l'évidence : les événements ne nous étaient pas favorables (situation géographique, usure des effectifs, infériorité numérique, absence de chefs, lassitude de guerre combinée pologne-russie).
Les plénipotentiaires ottomans rencontrèrent ceux russes. La russie accepta l'offre de paix ottomane et la Lithuanie perdit 4 grandes provinces.
Sombre sont nos jours....nous attendons le sauveur.