Il y a beaucoup de choses intéressantes dans ce que tu dis, mais ces problèmes se situent dans un contexte plus général (dans nos sociétés de (sur)consommation)) qu'on appelle parfois la "malbouffe".
Tu considères l'alimentation sous l'angle de l'environnement, ce en quoi tu es "militant" (puisque cela oriente ta réflexion), mais il existe d'autres points de vue, par exemple celui de l'être humain, du mangeur, du consommateur quoi, qui a plus ou moins de ressources et/ou de connaissances en nutrition.
Nous disposons de moyens de transport, de conservation et de connaissances en hygiène trés supérieures à autrefois (disons jusqu'à la fin du XIXème siècle) et à ce qui existe dans d'autres régions du monde. Nos aliments, tout saturés de produits chimiques et de saloperies qu'ils soient, sont probablement moins dangereux que ce qu'on mangeait il y a quelques siècles : en d'autres termes, si tu pouvais manger disons le repas de Louis XIV, tu te choperais vraisemblablement le même genre de "
tourista" que tu attrapes en voyageant. Et pourtant cette alimentation était parfaitement "bio", cultivée sans aucun produits chimique.
Je pense que l'africain qui meurt de faim dans le Sahel se soucie peu de savoir s'il y a de l'insecticide ou des OGM dans son alimentation.
Mais je suis effaré de l'ignorance (à moins que ce ne soit de l'inconscience) de mes contemporains, et particulièrement des jeunes, en ce qui concerne la nutrition. Quand nous parlons d'obésité et de maladies cardio-vasculaires, c'est là qu'il faut trouver la cause principale.