Chroniques Autrichiennes 1664-1669
L'empereur Karl ayant rejeté l'utimatum néerlando-polonais, ceux-ci passèrent à l'attaque rapidement.
Le corridor de Dant....Lübeck était indéfendable, car il est pris en étau entre la Hollande et la Pologne. Si bien qu'Autrichiens et Vénitiens attendent patiemment les attaquants en basse saxe, en hesse et le long du Rhin. Ceux-ci ne tardent pas à montrer le bout de leur nez, et entament plusieurs sièges aux f'rontières directes (Hannovre, Anhalt, Meissen).
Mais à notre grande surprise, le roi de Suède déclara la guerre aux assaillants, car il lui déplaisait que Lubeck ne passe en de si vilaines mains. Grâce lui soit rendue.
Au coeur de l'Empire, à Vienne et en bohème, Autrichiens et Polonais se tiennent en respect. Aucun des deux camps n'ose prendre l'initiative, de peur de perdre ces précieux cavaliers dont l'usage est désormais restreint.
Au nord ouest, les armées du Doge ne ménagent pas leurs efforts et harcèlent littéralement les hollandais. Quand cela est possible, un contigent autrichien se porte en renfort. Cela vaudra d'ailleurs la perte de l'empereur Karl, lui-même, emporté par un boulet hollandais.
En Saxe, les premiers affrontements avec les troupes Polonaises sont effroyables. Les pertes sont grandes... Visblement, les généraux polonais, aguérris los de la campagne des Ming, n'ont rien à envier à leurs homologues hollandais. La guerre sera dure...
L'empereur MAthias, frère de Karl IV, assène des discours de motivations aux troupes : il faut tenir! coûte que coûte !! De très nombreuses batailles firent rage, les pertes furent difficilement compensées, mais elles le furent. Les renforts vinrent et les sièges ennemis mis à mal. L'élite des cavaliers hollandais et Polonais eut finalement du mal à se démultiplier, et la tenacité du Doge et de l'Empereur finit par payer. A hannovre le siège fut levé, et l'armée hollandaise mise en déroute fut inlassablement poursuivie par les Vénitiens.
Les Polonais ne pouvaient plus compter sur le soutien de leur allié, et ils durent à leur tour abandonner les sièges, et finalement reculer. Le front se disloquait :
Véntiens et Autrichiens lancaient donc l'offensive et se permettaient des incursions en territoire ennemi. La victoire semblait subitement possible, car ni hollandais, ni Polonais ne semblaient en mesure de renverser la vapeur.
L'Empereur fut sollicité par le Stadhouder de Hollande. Ce dernier, visiblement de son propre chef et sans consulter le roi de Pologne, lui demanda quelles étaient les demandes Autrichiennes pour la paix. L'empereur prit le temps de lui répondre...
Mais pendant ce temps, la Pologne jouait son "va-tout" et lancait ses dernières forces à l'assaut de Vienne

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L'empereur apprenant la nouvelle, furieux, cessa immédiatement les pourparlers, et retourna sur le champ de bataille constater les dégats...et ils étaient graves. Vienne était assiégée et l'armée exsangue et démoralisée ne put la délivrer avant qu'elle ne tombe.
Après une réorganisation de plusieurs mois, et l'arrivée de frais renforts Vénitiens, l'attauqe de libération de Vienne fut lancée, et fut couronnée de succès, mettant fin aux derniers espoirs de victoire des Néerlando-Polonais.
CEs derniers acceptèrent la paix clémente de l'Empereur qui ne réclama que la province saxonne de Magdebourg (Altmark), et des indemnités de guerre à Venise et à la courageuse Suède.
Missives diplomatiques :
Hollande-Pologne : L'empereur sait reconnaître ceux qui se battent bravement et avec honneur. Assurément, vous faites partie de ces gens.
Venise : cher allié, nous espérons très sincèrement pouvoir un jour vous être aussi précieux que vous nous le fûtes, en cette occasion.
Suède : assurément votre intervention était une grande surprise. Elle n'en reste pas moins gage d'un grand courage. L'empereur est aujourd'hui votre débiteur.