Chroniques Autrichiennes 1576 - 1631
C'est une période de troubles qui commença lorsque l'empereur Mathias reçut 2 émissaires ibériques (1 portugais, 1 espagnol), littéralement affolés et désemparés.
Ils expliquèrent leur tourment à l'empereur : 3 guerres consécutives face à une organisation de 4 pays (Angleterre, Frise, France, Venise) qui les attaquèrent à tour de rôle.
Ils nous conjugérent de nous ranger à leurs côtés afin de marquer un coup d'arrêt.
L'empereur était embarrassé : il n'avait, à regret, que peu de rapports avec l'angleterre.
Avec la France, les convergences d'opinion étaient largement majoritaires, et le voisinage
était paisible. Avec Venise et Frise, l'empereur était en traité (Düsseldorf et Genes).
Il nous était donc difficile de prendre ouvertement parti, qui plus pour nous facher avec des
pays non-hostiles ou co-signataires d'un traité.
Néanmoins, afin de signaler que cette politique de guerre et d'agressions successives devait prendre fin un jour ou l'autre, l'empereur promit un soutien, moyennant subsides. Mieux, il alla même jusqu'en Pologne, le seul pays ennemi à cette heure, pour enterrer provisoirement la hache de guerre et rallier les hussards à la cause. Cette alliance (Espagne, Pologne, Autriche, Portugal) était, dans notre esprit, provisoire (le roi de
Pologne et l'Empereur Mathias étant bien décidés à en reprendre leur joutes à l'issue de cette affaire).
La conquète de Malacca par Venise fit office de détonateur. La Pologne attaqua immédiatement, et toute l'europe s'embrasa d'un seul coup. ALors que les troupes polonaises faisaient leur entrée en territoire Frison, inexpliquablement elles rebroussèrent chemin et commencèrent à ravager le nord de l'Autriche.
Quelle mouche venait de les piquer ? L'on apprit plus tard, que pendant la trève décidée à l'occasion de la commémoration du centième CTD frison(l'on parle d'une semaine...) des émissaires Français prirent la VPGV (Voiture à Porteurs Grande Vitesse) ou peut-être la CGV (Caravelle Grande Vitesse) pour retourner la Pologne contre ses récents et provisoires alliés.
Belle performance...
La suite a été moultes fois contée : le bon sultan intervint pour rétablir l'équilibre rompu par le basculement polonais, et l'alliance des justes finit par triompher, malgré la témérité des soldats anglais, auteurs d'une percée foudroyante dans les alpes suisses et la plaine du pô.
La période qui suivit, fut délicate pour l'Autriche. Les alliances nouvellement formées perdurèrent plus que ce qui était souhaité, et l'Empereur, entouré d'ennemis, n'avait pas grande marge de manoeuvre.
CE qui devait arriver, arriva.. malgré son renforcement militaire, Autriche fut sauvagement attaqué en 1620 par Frise et surtout Venise, qui à elle seule dénombrait 175 000 hommes, c'est à dire plus de soldats que l'Autriche, pourtant au maximum de ses possibilités militaires (161 000 hommes)...
Dans un jeu de cartes, très pratiqué à Vienne, il est sage et prudent de "se coucher" quand on sait qu'on est battu. Après à peine 2 mois de guerre, l'Empereur accepta donc la paix, cédant NASSAU et Hesse à Frise, libérant la Savoie de sa protection, la laissant ainsi se faire dépecer quelques mois plus tard, par une république Sérénissime, insatiable.
Biensur, dans les diverses cours europééenes, le concensus était de rigueur. Tout ceci n'était que légitime. Les "erreurs" diplomatiques de l'Empereur étaient la cause de sa perte.
les armées surdimensionnées par rapport au potentiel effectif ne sont qu'une réponse à la hauteur de sa trahison...
Les alliances qui perdurent, c'est de sa faute... (qu'avait-il besoin de s'enticher des ibériques?)
Le retournement polonais, c'est lui...
D'ailleurs on murmure que Sodome et Gomorre, Adam et Eve, c'était déjà lui...
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on peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas...
En France, on n'a ni pétrole, ni idées. Mais on a des taxes... 
Dernière modification par vince ; 13/11/2007 à 13h11.
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