Afficher un message
  #7  
Vieux 20/09/2007, 19h34
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
Publiciste, du côté lumineux du droit
 
Date d'inscription: août 2005
Localisation: Nice
Messages: 9 048
Par défaut

II. La réaction macédonienne





Printemps -237


Avec la prise de l'Illyrie et des conquêtes à venir en Epire pour éliminer définitivement les illyriens, les macédoniens se sentent menacés avec cette poussée romaine vers l'est. Ils n'attendront pas plus et vont prendre les devants en envoyant une imposante armée assiéger Delmatia.

Ricus qui se dirigeait alors vers l'Epire pour combattre un ennemi faible est désormais obligé de faire face à une armée deux fois plus imposante et bien organisée.








Malgré le nombre de l'ennemi nos légions n'étaient guères impressionnées : elles avaient déjà vécu des situations similaires, et puis nos soldats sont très biens équipés et expérimentés.
Un dialogue entre Ricus et un de ses tribuns militaires restera célèbre :
- Consul ! L'ennemi semble au moins deux fois plus nombreux que nous !
- Et vous pensez que ces barbares savent compter ?



L'ennemi se replie sur une des nombreuses petites collines que compte la région et laisse le soin à Ricus d'attaquer.
Le lieu de la bataille est très étrange, un énorme rocher se situe en plein milieu du champ comme s'il était resté là, oublié des dieux. Ce rocher est là à double tranchant : d'un côté il nous permet de couvrir une plus vaste étandue en placant des unités de part et d'autre, mais de l'autre côté chacune des deux armées serait isolée de l'autre.
Ricus décide de placer ses armées à gauche du rocher tandis que la faible garnison de Delmatia serait à sa droite. Pari risqué, mais peut-être moins risqué que de scinder toutes ses forces en deux.




Alors que Ricus avancait vers des lignes macédoniennes hérissées de gigantesques sarisses, l'ennemi avait clairement identifié le point faible de nos forces : la garnison esseulée à la droite de l'énorme rocher.
Les macédoniens vont employer d'énormes efforts sur ces troupes qui se retrouveront rapidement encerclées puis totalement anéanties.




Pendant que les macédoniens achèvent le dernier romain de la garnison de Delmatia, Ricus arrive enfin au contact de l'ennemi.
Si la bataille n'avait pas réellement encore une issue certaine, revoir tous les macédoniens revenir sur notre flanc droit semblait mettre à mal nos chances de victoire.





Pour éviter une débâcle la cavalerie contourne l'armée ennemie par la gauche pour les prendre par derrière. Les phalanges très bien organisées contre une attaque frontale ne pouvaient pas grand chose contre une charge de cavalerie dans le dos.
Très rapidement l'ennemi subit énormément de pertes avec ces charges répétées et finit par lâcher petit à petit notre flanc gauche.





Ricus en profite alors pour rabattre le flanc gauche et ainsi faire face à l'ennemi fonce sur nous.




La manoeuvre opérée, les macédoniens arrêtent leur avancée, et bien que la bataille tourne à notre avantage, rien n'était fait. Ils décident de se replier en ordre après avoir subi de lourdes pertes sur leur propre flanc droit.
Ricus les laisse retraiter, contre l'avis de ses officiers qui regrettent sa trop grande clémence alors qu'une victoire totale était à notre portée. Les macédoniens se replient certes affaiblis dans leurs terres, mais Rome est dorénavant en guerre contre eux, et ils ne feront que se renforcer...



Malgré la victoire, les légions de Ricus ont elles-mêmes subi des pertes importantes alors qu'il commence la conquête de l'Epire, voulant ainsi mettre fin aux derniers espoirs illyriens. Il sera aidé pour les ravitaillements de plus en plus difficiles par le navarque Akmarus, vieillissant, mais toujours aussi victorieux sur les flots avec un équipage désormais hautement expérimenté.
__________________
Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
Réponse avec citation