Bon, je m'y colle pour répondre à Chazam
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Envoyé par Chazam
Le savoir vivre se doit d'être avant tout l'apanage de celui qui fournit le service, pas du client. Quand on parle de touristes, ce sont des clients, et les français si fiers de leurs vieilles pierres et de leur gastronomie sont des fournisseurs de services...
Le client (bref, celui qui apporte l'argent) est roi.  C'est une règle élémentaire quand on veut réussir à faire de l'argent et fidéliser le-dit client.
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Tu as tout à fait raison. Mais ne travaillant pas dans le tourisme, tu m'excuseras d'être exaspéré par un type qui t'interpelle par le "hey, where is Notre Dame ?". Le mec, il pourrait au moins dire Bonjour, ou Good afternoon, ça ne le tuerait pas.
Au choix, il a bongiorno, Goedendag, Ionapot Vanok, Dobrie Den, Guten Tag, buenos Dias, Bom Dia. Voilà, ça ne coute pas cher et c'est dans n'importe quel guide de voyage (même Lonely Planet).
Me rappelant avoir été touriste dans un pays anglo saxon (que je ne citerai pas par charité), j'ai le souvenir d'une voiture de loc en panne et moi, téléphonant du bord de la route pour obtenir l'assistance et m'attirant comme réponse "learn to speak english please" de la part de l'opérateur qui parlait excessivement vite (avec un p.... d'accent cockney, mince je l'ai dit

) parce que j'avais osé lui demander de répéter.
Et là, tu te sent vraiment le client privilégié et accueilli à bras ouvert car tu viens faire tourner leur économie.
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Envoyé par Chazam
Non, ce n'est plus possible en pratique. Va convaincre les scientifiques du monde entier d'apprendre en plus le Russe, le Mandarin, le Japonais, l'Espagnol ou l'Italien pour que tout le monde puisse suivre un banal congrés international tel qu'il se fait aujourd'hui... avoir UNE langue internationale (j'aurais préféré une langue plus équitable genre l'espéranto, mais bon, on fait avec ce qu'on a  ) fait gagner du temps, donc de l'argent. Et il n'y a pas de place aux idées romantiques dans les relations internationales, de quelque ordre qu'elle soient.
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Ayant eu le plaisir de participer à quelques réunions internationales à La Haye et Bruxelles, je te confirme que l'anglais est bien la langue commune. Redoutable avantage car les anglais n'étant pas perfides pour rien, il faut parfois bien maitriser leur langue pour saisir la subtilité qu'ils ont glissé dans leur demande de modification en séance de la version du texte qui a servi à la préparation de la réunion.
Après qu'ils ont cherché à m'entuber (merci le faux ami

) sur ma première réunion, j'ai systèmatiquement demandé le traducteur ensuite (et nous étions 4 à l'avoir, l'allemand, l'espagnol, l'italien et moi).
Tout ça pour dire qu'on a le droit de ne pas être doué pour les langues étrangères, on a le droit de ne pas vouloir apprendre des langues car on n'en a pas l'utilité dans son travail et que l'on passe ses vacances dans des pays francophones.
MAIS, quand tu fais la démarche d'aller dans une région ou la langue parlée n'est pas la tienne, c'est le minimum du savoir vivre et de la politesse que d'apprendre quelques mots et une phrase d'introduction, et cela est valable à Paris, Anvers, Budapest et n'importe où dans le monde (même à Londres

).
Pour en revenir à Chabal, je sens plus le gars qui en a bavé pour comprendre ce que lui disaient les journalistes lors de sa première année en Angleterre et qui a voulu avoir une (petite) revanche.