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Vieux 12/09/2007, 21h37
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
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VII. Un ennemi infatigable



-242


Après sa brillante victoire, et après avoir débarassé les environs de Segestica des fuyards potentiellements dangereux, Coelius longe la côte pour rejoindre plus loin Salona.


L'armée de Coelius s'est beaucoup amoindrie depuis le début de sa campagne, entre les pertes, les morts par le froid et quelques citoyens-soldats indisciplinés. Le prodictateur a dû réorganiser ses légions et regrouper les hommes : Coelius dispose désormais plus que de deux légions presque complètes contre quatre au début de sa campagne.
Il attend impatiemment les trois légions de renforts menées par Ricus, mais celles-ci n'arriveront jamais : Ricus ayant eu des échos si favorables à Coelius qu'il estime que celui-ci n'a pas de besoin préssant de renforts. Si bien qu'il va combattre les nouvelles incursions gauloises à Jenuensis qui n'en finissent jamais. Ce détour ne fera pas perdre plus que quelques mois à Ricus. Mais voilà que l'improbable survient : les illyriens franchissent les Alpes au nord avec d'imposantes armées et assiègent Patavium puis Bononia. L'ennemi que l'on pensait au bord de la rupture semble avoir encore beaucoup de ressources !


Pour le moment Coelius semble bien s'en sortir avec ses deux légions, il remporte encore de brillantes victoires et capture Salona au bord de l'Adriaticum. Le pillage est encore plus profitable qu'il ne l'était à Segestica, Coelius est en train d'amasser une fortune considérable. De cette fortune, une part est encore envoyée à Rome, il devient de plus en plus apprécié du peuple, certains pensent même qu'il va réussir à effacer Trawnus.






Printemps -241


Coelius épuisé après de si nombreuses batailles ne dispose plus que d'une seule légion : il décide de rentrer en Italie. Mais alerté par ses éclaireurs qu'une armée ennemie en profite pour faire route vers Salona, il rebrousse chemin et repousse les illyriens. Conscient qu'une menace planera toujours sur ses récentes conquêtes il tente le tout pour le tout en se dirigeant vers la capitale ennemie et mettre fin à toute vélléité illyrienne, espérant que la cité ne soit pas imprenable.



Pendant ce temps en Italie la situation est encore plus délicate : Patavium est rapidement tombée aux mains de l'ennemi et Bononia était assiégée par une importante armée illyrienne. Ricus, bien que cela n'était pas son domaine, fut contraint de se battre en infériorité numérique importante.




Secondé par des officiers compétents il finira par repousser l'ennemi et se présentera à son tour devant Patavium.


Coelius apprenant qu'il ne recevra pas de renfort de sitôt décide de lever 2 nouvelles légions pour combler ses pertes. Cela coûte cher, mais l'argent qu'il a amassé lors de sa campagne couvre largement ces dépenses.



Coelius presse ses troupes devant la capitale ennemie, Delmatia (se sont pas foulés pour le nom ), et en fait le siège.
Mais l'ennemi voyant bien que les romains sont peu nombreux, tente une sortie.




Combat très éttonant que celui-ci : les illyriens ne font preuve d'aucune combativité, comme s'ils avaient déjà baissé les bras alors que la victoire était à leur portée !

Coelius en profite pour remporter là une victoire décisive, tout du moins le croit-il. En prenant la capitale adverse les romains sont certains d'en avoir fini avec les illyriens, qui ne forment plus que quelques poches de résistances. Les maigres soldats restants acclament Coelius imperator pour la seconde fois pour féliciter de la fin de campagne victorieuse !





Coelius profite de cette fin de campagne pour effectuer son plus grand pillage, le voilà désormais de loin l'homme le plus riche de Rome !
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
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