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Vieux 05/09/2007, 20h52
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
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I. Une période troublée



Printemps -258.


Trawnus, alors à l'apogée de sa gloire obtient du Sénat la possibilité de lever deux nouvelles légions. Un homme de son rang devrait avoir 4 légions sous ses ordres, et non deux minuscules. Sont ainsi recréees les IIIème et IVème légions tombées avec Granpiedus.

Mais à peine les festivités du triomphe achevées une grave nouvelle parvint au Sénat : une imposante armée gauloise surgie de nulle part traverse nos frontières et s'approche de la cité d'Arretium.
Les celtes empêtrés dans une guerre contre les Illyriens qui leur ont déjà conquis le nord du Pô, cherchent certainement à mettre la main sur les richesses des cités romaines non défendues au nord.






Pendant ce temps Curtisus embarque dans le port de Messine pour rejoindre Ostie, sans se douter de la menace qui plane sur le nord de la République. Curtisus ne reviendra qu'avec 3 légions, il a dû laisser la VIème sous le commandement de Leazus pour l'aider à calmer les siciliens récalcitrants à la domination romaine. Mais une légion pour toute l'île semble ne pas suffire, aussitôt Curtisus ayant quitté le port de Messine des désordres secouent l'île, surtout sa partie occidentale.
La mission de Leazus ne sera pas aussi reposante qu'il ne le pensait.








Hiver -258/-257



Après avoir tenté maintes manoeuvres pour l'éviter, rien n'est venu à bout de la détermination de ces celtes que Rome redoute tant depuis si longtemps : Arretium est assiégée !






Il va falloir ouvrir les yeux et comprendre l'évidence : Rome est à nouveau en guerre et doit combattre ces redoutables guerriers du nord.
Trawnus ne pourra pas profiter du calme tel qu'il le souhaitait, et le voilà reparti sous la clameur du Sénat et de la foule vers le nord avec sa VIIème et VIIIème légion face à un ennemi deux fois supérieur en nombre...
La IIIème et IVème légion ne sont pas encore prêtes au combat, le recrutement au champ de Mars n'étant pas encore achevé. Et on ne peut guère espérer l'aide de Curtisus encore à mi-chemin entre Rome et la Sicile.

L'hiver est également particulièrement vigoureux cette année, et Trawnus ne parvient pas à avancer aussi vite qu'à l'accoutumée. Arretium n'a qu'une faible défense et ne pourra pas tenir bien longtemps face aux barbares qui l'assiège et le temps presse.
La chance de Rome face aux barbares réside dans le fait qu'ils sont en guerre contre les Illyriens, et qui plus est en très mauvaise posture. Ainsi si Rome parvient à éliminer ces soldats qui foulent nos terres, il y a peu de chance que d'autres ne reviennent venger leurs morts de sitôt.




Printemps -257



La situation devient explosive en Sicile, les faibles troupes de Leazus disséminées un peu partout dans l'île ont du mal à contenir le vent de révolte qui anime les anciennes cités puniques.
C'est la partie occidentale de l'île, celle qui fut le plus longtemps sous le joug carthaginois, qui est le plus difficilement contrôlable. C'est dans les cités de Lilybaeum et d'Agrigento que sont postées la quasi totalité de la légion sous le commandement du propréteur.
Mais cela ne suffira pas, la situation devient véritablement incontrôlable à Agrigento où la population s'en prend à tous les signes de l'occupation romaine. La garnison romaine ne pouvant faire face au nombre reste cloîtrée dans sa caserne. Et c'est dans la nuit, dépités, que les romains quittent la cité. Agrigento n'est plus sous contrôle romain ! Les troupes se réunissent à quelques milles à l'extérieur de la cité, attendant le propréteur et d'éventuels renforts pour revenir et rétablir le calme dans la cité. Mais le mal est fait : le bruit qu'Agrigento n'ait pu être contrôlée par les troupes romaines va se répandre sur l'île, et trouvera certainement un écho favorable à Lilybaeum où la situation empire de jour en jour...
Fort heureusement la partie orientale de la Sicile semble plus calme, et notamment Messine, un havre de paix, à tel point que l'on pourrait penser que Rome fut toujours présente ici. Espérons que les nouvelles venant d'Agrigento ne vont pas stimuler ses habitants.







Au même moment au nord Trawnus approche de la cité menacée. Et contrairement à ce que tout romain aurait pu prétendre les celtes craignaient nos soldats ! Preuve s'il en est qu'ils ont tout simplement décidés de quitter le territoire de la République avant que Trawnus ne les rejoigne...
Il semblerait que si Rome ait été traumatisée par les gaulois de Brennus, la situation rappellerait également de mauvais souvenirs aux celtes voyant peut-être en Trawnus un nouveau Camille arrivant in extremis pour sauver la cité.
Quoi qu'il en soit Trawnus ne se privera pas d'envoyer des éclaireurs répandre la nouvelle à Rome, soulageant ainsi la population qui ira jusqu'à railler la couardise de ces gaulois autrefois terrifiants devenus désormais terrifiés.

Mais on se gardera bien de dire que cette retraite ne serait peut-être que temporaire dans le but de revenir plus forts et plus nombreux... en effet des rumeurs arrivants à Rome indiquent que les celtes et les Illyriens soient désormais en paix... qui sait ce qu'ils réservent à Rome...
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
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