Discussion: AAR GPO5 le VRAI
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Vieux 02/09/2007, 13h23
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La position diplomatique française durent les années 1550-1561



Depuis la fin de sa dernière guerre contre l'Espagne, le Portugal et la Pologne, le royaume de France vivait des jours de paix. Toutefois, notre bon roi savait pertinement que la paix ne dure que le temps que se forge les novuelles ambitions. Il ne fallait donc pas se reposer sur le confort de la paix et perpétuer la tradition française d'une intense diplomatie pérenne. Auréolé de sa gloire récente suite à la libération de Jerusalem, le roi de France se senti le devoir de trouver des issues pacifiques aux problèmes de ce monde. Il s'attela d'abord à celui générateur de multiples conflits depuis 80 ans : la colonisation.

En effet, chaque pays avait sa propre politique et philosophie coloniale. L'Angleterre et la France misait sur un développement lent mais sur, l'Espagne et le Portugal avait choisi une voie opposée. Les nouveaux coloniaux, quant à eux, s'étaient contentés des restes et/ou avaient usé de la force pour aggrandir leur zone d'influence. Les deux anciens adversaires de la guerre de Cent Ans maudissaient le recours à une pratique dite de coloriage qui n'avait que pour conséquence d'attiser les envies et les rancoeurs. Les nouveaux coloniaux, principales victimes de ces coloriages par la diminution des espaces libres, portèrent crédit aux dénonciations franco-anglaise et embrassèrent leurs idéeaux.

L'autre problème colonial consistait à une pratique que l'on ne peut vraiment pas qualifier de chrétienne et qui reposait sur le péché de convoitise : le financement de révoltes autochtones dans de jeunes colonies. Ce problème fut rencontré par deux royaumes : l'Angleterre et Venise. Très vite leur soupçons portèrent sur le royaume du Portugal. Il semblerait, suite aux dernières révélations, que cela soit exact mais la prudence est de mise dans cette affaire. Quoiqu'il en soit, cette méthode attisa la rancoeur des anglo-vénitiens face aux Portugais, déjà champion du coloriage de carte depuis que l'Espagne s'était rangée, il y a quelques années, à l'idée d'une modération coloniale.

C'est ainsi qu'en 1556, le roi de France contacta les différentes cours des royaumes coloniaux pour trouver une issue pacifique et chrétienne à ces problèmes. A la table vinrent les envoyés du roi d'Angleterre, d'Espagne, de Venise, du Portugal. Le roi de Pologne dépêcha également un ambassadeur pour se tenir au courant des décisions qui seraient prises. Très vite, les participants purent se rendre compte de la tâche colossale qui les attendaient, notamment devant les ressentiments anglais et la faible volonté de modération portugaise.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est en Espagne que la France trouva son meilleur soutien pour mettre cette assemblée sur la voie du succès. Dans un trop rare esprit de sagesse, le roi d'Espagne comprit qu'il y avait tout intérêt à s'entendre. C'était une carte de la paix de l'Europe que nous jouions. L'échec fut à la hauteur des espoirs de paix.

Face à l'empressement anglais, à l'intransigeance portugaise, l'influence hispano-française ne put rien. Et c'est ainsi, avec un profond dépit, que le roi de France appris que l'Angleterre et Venise venaient de déclarer la guerre au Portugal. L'assemblée avait vécu et avait échoué.

Il nous fallut très vite savoir ce qu'il convenait de faire. Il n'était pas question pour nous d'entrer en guerre contre le Portugal, même si nous récusons sa politique coloniale, eu égard à notre volonté pacificatrice récente. La meilleure solution restait la neutralité sans cacher que nous n'étions pas défavorable à une issue qui permettrait une redistribution des terres. Dans le même temps, l'Espagne sembla hésiter quelque peu. Elle suivit après quelques jours de réflexion son allié agressée.

La France ne pouvait tolérer cela. Nous n'avions aucune envie de faire la guerre à l'Espagne, nos griefs respectifs ayant été soldés lors de la dernière guerre. Mais nous ne pouvions laisser faire la première puissance du monde. Elle aurait déséquilibrer incontestablement le conflit en faveur du Portugal. Victorieux, celui-ci n'aurait jamais eu raison de mettre fin à sa politique coloniale et de choisir la voie de la modération. D'autre part, nous savions l'Espagne dans les mêmes dispositions que nous à cet égard, aussi seul la loyauté envers son allié pouvait la guider mais sans avoir la conviction du coeur.

Contraint, le roi de France dù faire pression sur l'Espagne pour l'inciter à rester en dehors du conflit et l'obliger à signer une paix blanche immédiate avec Venise et Angleterre. Celui-ci s'y résolut sans manquer de demander l'indulgence des adversaires du Portugal et leur modération pour pouvoir construire un avenir de paix.



Diplomatie :

- Cher Empereur, nous avons été informé de la teneur de votre récente déclaration. Croyez bien que le fléau qui se répand en Europe nous préoccupe autant que vous. Malheureusement, et malgré nos actes en Jérusalem, Dieu ne semble toujours pas vouloir nous accorder son pardon. Il refuse de stopper l'hérésie sur nos terres et ne nous offre pas les moyens d'y faire face (30 de rois pourris en administration). Nous prions le Seigneur intensément pour laver nos fautes.

- Aux anciens participants de l'assemblée des Coloniaux, la France maintient sa position vis à vis des deux problèmes exposés lors de cette assemblée. Elle demeure également dans un soutien neutre vis à vis de l'Angleterre et de Venise et demande à l'Espagne d'en faire autant vis à vis du Portugal. Néanmoins, nous faisons savoir à tous que la France défend l'Angleterre et Venise parce qu'ils se sont placés comme défenseurs d'un partage colonial. Dans cette optique, la volonté de redistribution des colonies portugaises non développées est comprise et c'est en cela que nous les soutenons.

- Au roi de Pologne, nous nous réjouissons à l'idée que vous puissiez comprendre quelle folie guida vos aieux lorsque vous nous fîtes la guerre. L'ironie du sort vous a montré que vos anciens amis dispendaient plus généreusement leur or à l'Empereur qu'à vous. Nous continuerons à ignorer la Pologne sur la scène internationale. Ce n'est pas nous qui avons fait la guerre à l'autre par le passé. Ce n'est donc certainement pas à la France de faire le premier pas et le premier geste.

- Au roi D'Espagne, votre intervention malheureuse contre le Sultan peut porter préjudice à notre accord avec ce dernier sur la souveraineté de Jerusalem. Nous ne saurions tolérer que vous mettiez à nouveau en péril le tombeau du Christ par vos aventures exotiques.

- A toutes les cours du monde, la France fait savoir qu'elle vend son monopole sur le centre de commerce de la capitale.
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VIVE LA FRANCE !!!
VIVE L'OM !!!
VIVE LE ROI DES rois !!!

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