A la France : concernant l'affaire des colonies brûlées, vous aurez noté que les services espagnols ont des soupçons et non des accusations définitives contre vous : à partir du moment ou ni le Portugal ni l'Espagne ne sont en cause, nous aimerions bien savoir qui est à l'origine de ces forfaits.
Si la France nous donne sa parole, devant Dieu et l'Eglise qu'elle n'est pour rien dans cette affaire, alors nous la croirons, et nous ferons nos excuses bien humblement.
A Venise : aucune espèce d'excuse ne sera faite à une nation de marchands sans scrupules qui n'est autre qu'une nation de couards et de lâche profitant des disputes passées entre France et Espagne pour se goinfrer de colonies.
D'ailleurs si la France n'est pour rien dans les révoltes indigènes, peut être y êtes vous plus impliqué qu'on ne le pensait : allant brûler des colonies anglaises et simulant des révoltes chez vous, tout en accusant le Portugal que vous aviez en vue (vous nous aviez d'ailleurs dit que vous cherchiez à vous agrandir en annexant des terres portugaises avant la guerre). De cette façon vous ameniez dans votre folie le sage royaume anglais.
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