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Vieux 23/08/2007, 18h15
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
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II. Une impression de déjà vu



Trawnus, comme auparavant, retourne à Rome et obtient à nouveau la Vème légion. En effet, si Trawnus semblait en meilleure posture pour négocier cette fois, le Sénat n'admettait pas que l'on réduise l'effectif à disposition de l'autre consul. En effet Granpiedus est sorti vainqueur de l'attaque de la cité de Corfinium, mais même si les pertes étaient relativements faibles, le consul ne disposait plus que du 2/3 des hommes qu'il avait avant la bataille contre Pyrrhus, et cela alors que la campagne débute à peine.
Bref le Sénat n'allait pas affaiblir sa force armée ainsi. En contrepartie Trawnus se vit promettre une autre légion dans quelques années, le temps que Rome assainisse ses finances. Finances qui par ailleurs ont bien moins souffert cette fois-ci !


Pour en revenir à la cité de Corfinium, sa prise fut des plus hardues, une bataille longue et un adversaire ne lâchant rien. Le combat dans les rues fut sanglante, et se terminera sur le forum où quelques soldats adverses vont résister longtemps, très longtemps alors qu'ils sont encerclés et submergés par le nombre. Mais il en faudra plus pour ôter la victoire à Rome !
Fort de sa victoire, le consul se rue sur Tarente.








A la tête de sa légion, Trawnus se dirige à nouveau vers le sud, et assiège Paestum. Mais cette fois il ne fera pas la même erreur, hors de question pour lui de prendre pour second un militaire né, cette fois-ci il est bien déterminé à diriger lui-même les troupes et récolter seul les lauriers.



Sous la houlette de Leazus, le Sénat autorise une expédition en méditerranée. Bien que sous couvert diplomatique et commercial, cette expédition aura avant tout un but militaire. Les meilleurs carthographes romains en feront partis. Le triérarque Cnaeus Julianus Kraerus prendra la tête de cette aventure qui prendra de longues années à n'en pas douter. Espérons qu'il ne rencontre que peu d'adversaires sur sa voie, il ne dispose qu'une poignée de frêles navires de commerce armés à la hâte.

D'ailleurs on parle bien peu du préteur Leazus resté à Rome. Etant le seul détenteur de l'Imperium dans notre bonne cité, il jouit d'un pouvoir important, et son avis est écouté de tous (en même temps c'est lui le chef hein ). Petit à petit, dans l'ombre certes, il tisse des rapports privilégiés au Sénat et a su s'imposer contrairement à son homologue Splinterus tombé dans l'oubli. Les consuls devront faire attention à ce personnage qui pourrait bien tirer son épingle du jeu à l'avenir (encore un qui a profité de la nouvelle partie pour gagner en statistiques ).


Peu de temps après est recu au Sénat un diplomate grec de Tarente, cité qui s'apprête à être assiégée par Granpiedus. Les grecs n'ont ni plus ni moins le culot que de demander un cessez-le-feu dès qu'ils sentent le vent tourner ! Le diplomate repartira bredouille sous les huées des sénateurs romains excédés, ceux qui ont eu l'audace de se dresser un jour contre Rome devront le regretter !




Peu après c'est la ville de Paestum qui se rend aux troupes de Trawnus qui attendaient patiemment devant la cité, ils n'avaient pas assez d'hommes pour donner l'assaut. Bien que le combat fut long, et que les troupes étaient frigorifiés à attendre devant la cité sous la neige, le consul l'emporta assez facilement.





Fort de cette victoire le consul se dirige désormais en toute hâte vers Croton. Il réussit là à devancer son homologue alors qu'il avait échoué autrefois devant Rhegium.

Pendant ce temps, Granpiedus, longtemps enlisé devant Tarente, vit la ville lui céder. En effet la garnison de Tarente était faible, et un assaut aurait pu facilement donner raison aux romains... mais les soldats rechignaient à cette tâche alors que d'imposants éléphants n'attendaient que leur venue de l'autre côté des murs. C'est ainsi que le consul était obligé de faire le siège de la ville et attendre que les éléphants sortent eux-mêmes ! Et pourquoi pas espérer que certains d'entre eux soient morts de faim, voire même aient servis de repas à des soldats affamés.
Mais il n'en fut rien, la faible garnison de la ville fit sa sortie, et les éléphants étaient tous là, prêts à foncer sur les romains.

La victoire ne pouvait nous échapper du fait de l'écrasante supériorité numérique, mais les évènements donnèrent raisons aux soldats qui refusèrent l'assaut : les éléphants firent des dommages considérables, les pertes furent collossales. Les soldats grecs ne furent que peu de morts dans nos rangs comparés aux éléphants.
Alors que l'on alignait 4 romains pour un grec, nous avons fait l'exploit de perdre plus d'hommes que les grecs eux-mêmes en avaient !




Il ne reste à Granpiedus guère plus de la moitié des hommes qu'il avait la bataille de Corfinium contre Pyrrhus, résigné il retourna à Rome afin de compléter ses légions désormais bien mal en point. Cela permettra à Trawnus de gagner du temps dans le siège de Croton, et de démontrer qu'avec quatre fois moins d'hommes il parvient à réaliser lui aussi de grandes choses !
Mais la gloire de Granpiedus n'en sera que peu affectée, après tout il a sauvé Rome et châtié ses ennemis !
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
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