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Vieux 18/08/2007, 12h23
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
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I. Rome aux prises avec les difficultés économiques







La République a certes bien grandi ces dernières décennies, mais même si nos soldats sont des citoyens se pourvoyants eux-mêmes leur équipement, maintenir tant de légions mobilisées coûte extremement cher. Pour ne rien arranger le préteur Splinterus, certain de la victoire de Pyrrhus, a réussi à mobiliser malgré tout une légion supplémentaire, ce qui ne manquera pas de coûter cher à Rome qui dispose désormais de 5 légions.


Trop cher pour les sénateurs, ceux-ci ne manqueraient pas de protester et de demander la démobilisation de cette dernière légion à la prochaine convocation.
Ils furent en effet convoqués, mais tout n'allait pas se dérouler ainsi...

Le consul Granpiedus a retiré énormément de gloire de la défaite de Pyrrhus, et le voilà qui se lance dans le siège de la cité qu'il a forcé Pyrrhus à abandonner... Corfinium est assiégée.
Trawnus quant à lui ne trouve pas cela à son goût, non seulement il n'a récolté aucun honneur dans cette bataille, mais en plus il ne risque plus d'en récolter en restant avec Granpiedus. La décision est prise : dans la nuit Trawnus quitte le camp en direction de Rome en vue de convoquer le Sénat.

Arrivé à Rome, quelle ne fut pas sa déception que de voir la plèbe encensser à chaque rue le consul Granpiedus... certains n'hésitants pas à franchir le pas et à l'appeller le sauveur de Rome... Rien, il n'y a absolument rien qui relate la charge héroïque de Trawnus, rien d'ettonant après tout quand on sait que cette charge se fit loin des légions occupés contre les hoplites.

Toujours est-il que Trawnus savait exactement ce qu'il souhaitait et comment l'obtenir. Devant le Sénat il demandera le contrôle de 2 des 4 légions de la république, ceci afin d'accroître plus rapidement la main mise de Rome sur le sud de la péninsule et ainsi mettre fin à la crise économique. Idée séduisante, et le Sénat savait que cela permettrait de renflouer le Trésor qui en avait bien besoin, le danger militaire quant à lui restant minime du fait du manque de cohésion entre les cités grecques. Mais le danger militaire minime et la réputation de Granpiedus, sur le point de faire tomber Corfinium, joueront en défaveur de Trawnus... celui-ci ignorait l'existance de cette fameuse cinquième légion...
De ce fait le Sénat accorde le contrôle de cette légion au consul et lui permet de mener les opérations que bons lui semble dans le sud de l'Italie, après tout devant la faible menace militaire une légion lui sera bien suffisante !

Alors qu'il ne souhaitait que partager un peu de la gloire de Granpiedus, Trawnus se retrouva finalement pris à son propre jeu et n'aura qu'une maigre légion sous ses ordres... autant dire que les sièges et batailles à venir seront ardus...
Il prendra néanmoins sous son aile l'un des jeunes romains les plus prometteurs de son temps : Luca Mamilius Curtisus. Il semble être promis à un grand avenir, excellent sur le champ de bataille il deviendra forcément un homme politique puissant.

Quant au consul Granpiedus, lui aussi prendra un jeune romain en tant que second : Asinius Domitius Hoaxus. De la même génération que Curtisus, et même s'il semble moins bon militaire, son avenir peut-être tout aussi intéressant... mais cela dépendra surtout des succès militaires à venir !








Alors que Trawnus est en route pour le sud, un nouveau coup lui est porté par Granpiedus : Corfinium est tombée !






Voilà qui va encore augmenter considérablement le prestige de Granpiedus... non pas tant que la ville soit tombée, même si cela reste un bel exploit, mais parce que la prise de la ville signifie l'amélioration de l'économie romaine !
Certes le Trésor est encore vide, et la république a même dû lourdement s'endetter, mais désormais on peut voir l'avenir avec sérennité, la tendance s'inverse. Un nouveau territoire et des milliers d'esclaves en plus : que pouvait-on espérer de mieux ?
Il faudra néanmoins encore des années avant que Rome n'entreprenne à nouveau des travaux publics...



En attendant, et pour la plus grande gloire de Rome, Granpiedus continue sa marche vers le sud et fonce directement sur la cité qui est la cause de tous nos soucis : Tarente. La prise de cette cité serait également d'une grande valeur pour le prestige du consul, et Trawnus le sait, enragé à l'idée de s'être encore fait doubler. Il se rabat alors sur Paestum, ville d'importance bien moindre, mais qui sait, c'est peut-être le début de grandes conquêtes ?!

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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung

Dernière modification par Akmar Nibelung ; 18/08/2007 à 12h34.
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