Portugal 1475-1483
A Lisbonne, les affaires prospèrent, même si de nombreux marchands portugais viennent constamment se plaindre qu’il est impossible de faire du commerce dans notre propre capitale, la concurrence y étant trop forte.
Pas un seul marchand portugais à Lisbonne
Il y a quelques royaumes particulièrement retords, comme le Mecklembourg ou la Bourgogne, qui étouffent depuis de nombreuses années les marchés européens.
Mais en l’an de grâce 1475, des affaires plus critiques occupent les esprits : la guerre éclate dans la péninsule ibérique !
La France n’hésite pas à plonger son pays dans l’instabilité, à –3, pour pouvoir frapper l’Aragon, mais pour quelle raison ?
L’année qui suit, tout va très vite, et je reçois des missives alertées, qui demandent l’envoi immédiat de troupes portugaises sur le front castillan ! Il doit s’agir d’une erreur, elle doit être destinée aux autrichiens cette lettre, car notre royaume est fait d’explorateurs et de marchands, pas de militaires. Nous n’avons aucune vue sur l’Europe, c’est d’ailleurs pourquoi nous jouissons d’une réputation immaculée…
Erreur de casting... le Portugal n'est pas une puissance militaire en 1475
Pourtant, c’est bien à nous que la Castille fait appel. Un conseil de guerre se réunit dans le plus grand secret, pendant 3 longues semaines, afin de décider si oui ou non le Portugal peut se permettre de rentrer en guerre.
Après d’infinies tergiversations nous décidons de rester neutre. La stabilité perdue, l’argent engagé dans l’emploi de mercenaires pour palier à notre manque de manpower pourrait être envisageable en ces temps de crise, mais 2 éléments suffiront à clore le dossier. Le premier, c’est d’avoir une flotte forte sans quoi nous sommes sans défense, et le deuxième est que l’ennemi était trop bien préparé, et le Portugal ne possède pas les moyens pour réagir vite.
Il est donc décidé de construire une immense flotte d’ici 20 années, afin de protéger nos biens.
En 1476, nous quittons à contre-cœur l’alliance qui nous unissait aux anglais, et dès 1477, la France obtient ce qu’elle désirait vraiment : un passage terrestre pour aller de la France à la Castille. Autrement dit, les choses sérieuses commencent.
La France n'a pas hésité à mettre son royaume à -3 en stab pour avoir ces 2 territoires
1478, la France et ses alliés entre en Castille sans que rien ne semble pouvoir les arrêter. Pendant ce temps, à la cour, c’est le drame : Corté-Réal et ses +12% de colonisation meurt, emportant avec lui toute une époque glorieuse, peut-être à jamais la meilleure, en ce qui concerne l’expansion coloniale.
C'est vrais ça, que veut la France ?
En 1480, la guerre s’intensifie à l’est, et de nombreux réfugiés dont les villages ont été ravagés affluent à nos frontières. Nous ne pouvons ni les contenir, ni les accueillir, ils sont trop nombreux, et déjà les effets se font ressentir à Lisbonne ; avec, en mars 1481, une première apparition de PESTE ! Même les meilleurs conseillers à la cour sont touchés, et tombent comme des mouches.
C'est pas beau à voir ce qui se passe à côté de chez moi
La guerre à nos portes, ça devait arriver...
Bientôt la guerre se termine, la Castille perd un grand nombre de territoires des Amériques, mais concerne l’essentiel de sa richesse, ses terres amérindiennes. Pendant que nous envoyons des troupes réprimer les révoltes aztèques de notre cousin, c’est la guerre contre l’Aragon qui le maintient encore en guerre. Il n’est pas question que la France ou un autre royaume profite une nouvelle fois de cette situation…
Mes troupes font la police chez les azteques
Pendant ce temps, dans une île lointaine de l’océan indien, Dinis de Tavares, jeune prodige de l’école militaire, profite avec son équipage du climat paradisiaque ainsi que des faveurs de charmantes donzelles mauriciennes au lieu d’aller explorer…
Voilà ce que peut donner 99% de tradition navale
Tavares a bien mérité un peu de repos auprès de ces charmantes autochtones...
L'Europe en 1483, de la castagne un peu partout
Dernière modification par ciirse ; 17/07/2007 à 19h23.
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