Discussion: AAR GPO5 le VRAI
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Vieux 09/07/2007, 12h26
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Franconaute
 
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Histoire de France (1466 - 1474)

Cinq ans ! Cinq longues années s'écoulèrent avant que le jeune roi, Louis XI, monte sur le trône. La peur avait été grande dans le royaume de que le prince souffre souffre du même mal que son gand-père et que son père. En effet, le souvenir de la folie de Charles VI était encore bien présent dans les esprit, encore plus les malheurs que cela avait permis. Aussi, lorsque le roi Charles VII, après seulement quelques mois de règne, connu le même mal, le peuple redouta le pire. Beaucoup pensèrent que Dieu ne faisait que punir le royaume pour ses péchés. Viscéralement attaché à leur souverain, la maladie du roi ne pouvait qu'augurer une horizon noire à la France. Les Français ne furent sans doute jamais aussi pratiquant et aussi inquiet de leur avenir.

C'est pourquoi l'arrivée du jeune roi Louis XI était tant attendu. Pendant toute son enfance il n'avait montré aucun signe de ce fléau qui semble s'acharner sur la dynastie royale. Son grand-père, Charles VI, n'avait eu sa première crise qu'à 24 ans ; son père a 19 ans. Personne n'était donc rassuré qu'en, à l'âge de 13 ans, Louis XI était couronné en 1470. C'est avec une certaine anxiété latente que le peuple suive la vie de leur roi. Priant chaque jour que Dieu fait pour que le Seigneur accorde son pardon au royaume et épargne leur roi. Depuis ce jour quatre année se sont écoulées sans la moindre alerte.

Le jeune Louis apprend au fur et à mesure son métier de roi. Conseillé par le sage comte de Luynes, déjà au service de la monarchie au temps de Charles VII, il s'efforce de gommer les dernières années où l'absence d'une autorité souveraine s'est faite sentir. C'est dans cet esprit que le roi, en 1470, somme son oncle le duc de Bourgogne de s'acquitter de ses erreurs et de relâcher les ducs, barons et comtes emprisonnés en les restituant dans leur honneur et dans leurs biens. Pour réponse, le duc s'enferma dans ses terres et leva des troupes.

Le jeune roi allait très vite apprendre ce qu'était l'art de la guerre mais aussi combien son issue est aléatoire et peut être périlleuse. Se pensant fort de son armée de 25000 hommes à pieds et 20000 cavaliers, Louis XI entra en guerre contre la Bourgogne, alliée à la Lorraine, la Cologne et Trêves. Dans les premiers temps, la déesse Guerre semblait avoir fait de la cause française la sienne. Très vite la Lorraine fut acculé à une paix blanche, le roi n'avait aucun grief contre ce seigneur. Déjà les terres françaises bourguignonnes étaient tombées sous la contrôle des armées françaises et la Picardie, Valenciennes et l'Artois étaient en état de siège.
Hélas, les armées royales s'épuisaient petit à petit alors que celle de l'ennemi ne faisait que gonfler et revenir toujours plus forte en homme. Surtout, le commandement bourguignon était sans commune mesure meilleur que celui français. De fait, ils multiplièrent les exploits en infériorité numérique, là où les troupes françaises à deux contre un perdaient une fois sur deux.
Très vite, plus de 50000 soldats bourguignons faisaient face aux armées royales. Le roi entreprit alors un important effort qui greva lourdement l'économie du royaume (+2 en infla). Pendant que 10000 hommes à pieds étaient démobilisés ou regroupés avec d'autres pour reformer des corps entier, 10000 cavaliers supplémentaires furent levés et équipés aux frais du roi (on avait en effet dû faire appel aux jeunes nobliaux ayant fait leurs armes mais n'ayant les moyens de se payer l'équipement du chevalier).
Rien n'y fit inexorablement, progressivement, le commandement bourguignon redressait la situation. Déjà la Champagne et Caux étaient tombés, les armées royales ne faisant plus que défendre au Nord du royaume. La guerre durait depuis plus de trois ans.

Conscient des souffrances de son peuple et des risques qu'il coure, le jeune roi décide alors d'accepter la paix blanche proposée par le duc. Un constat s'imposait : les armées du duc de Bourgogne ne sont plus celles d'un simple duc mais bien celle d'un empereur (le duc est empereur depuis les années 1460).



Déclaration :

- A la reinette d'Angleterre : Vous feriez mieux de sérieusement réfléchir à ma proposition plus qu'honorable pour Calais. Sachez que je ne payerais pas pour retrouver la possession de ma terre.

- A l'archiduc : Méfiez vous de la Bourgogne !

- Au doge : Nous ne comprenons toujours pas pourquoi vous avez voulu nuire à nos bonnes relations. Prendre le Roussillon, une terre française que nous avons publiquement réclamé, a suscité énormément d'interrogation à la cour. Déjà que votre politique annexioniste suscite quelques mécontentements, nous avons très mal pris la proposition que vous nous avez faîtes.

- Au roi de Castille : C'est avec tristesse que nous avons constaté que la cupidité est un trait de votre personnalité. Vous semblez penser que le nouveau monde vous appartient. Vos conquêtes brutales et indignes d'un chrétien ont jeté le trouble dans les colonies d'amérique. Puisque la raison semble aussi vous échapper, puisque vous semblez apprécier les coups sournois (en vous goinfrant quand ceux qui pourraient réagir sont occupés ailleurs), nous n'hésiterons pas à utiliser les mêmes armes que vous. Cela vous apprendra peut être qu'on ne peut montrer patte blanche d'un côté et agir comme le pire des manants sans honneur.
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VIVE LA FRANCE !!!
VIVE L'OM !!!
VIVE LE ROI DES rois !!!

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Dernière modification par lemarseillais ; 09/07/2007 à 13h49.
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