Chroniques de Castille 1453-1465
La reconquista achevée
Comme nous l'avions annoncé à l'ensemble des royaumes d'Europe, l'année 1453 vis la destruction des restes du califat de Grenade, et la fin victorieuse de la reconquista.
Les armées du Calife furent écrasées, et nos troupes commandées par le Roi lui même firent le siège d'Algarde, Grenade et Gibraltar.
La reddition du Calife.
Ces terres furent immédiatement rattachées à la Castille, les mosquées incendiées et détruites, et la construction d'une grandiose Eglise en la ville de Grenade commença. L'expulsion des mahométans refusant d'embrasser la Vrai Foi commença immédiatement sous l'égide de la glorieuse Eglise Catholique.
Ainsi les cardinaux castillans prirent une importance croissante à la Curie. Notre Royaume était en outre en passe de devenir controleur pontifical, quand un pot de vin versé par l'Autriche renversa un soutien bien versatile au profit de l'Empereur...
Pendant ce temps notre flotte mis le blocus devant Gibraltar, et repoussa les navires marocains alliés de Grenade. Des galères furent même capturées.
La paix blanche fut signée quelques années plus tard.
La découverte du nouveau monde et la colonisation
Dès 1455, les galères castillannes partirent à l'ouest à la recherche de la route des Indes. Deux explorateurs furent recrutés pour l'occasion afin d'augmenter les chances de découvrir cette route gage de richesse.
Il faut dire ici que les navires étaient très mal adaptés à la navigation en haute-mer, et ils revenaient souvent de leurs expéditions à moité en ruine. Ainsi des tours de roulement entre les navires étaient nécessaires, et notre organisation nous permis de ne perdre aucuns navires jusqu'à la découverte du Nouveau Monde.
Des îles immenses aux richesses formidables, des civilisations barbares mais formidablement riches en or et pierres précieuses nous attendaient de l'autre côté de l'océan.
Immédiatement des colons volontaires furent envoyés, et l'Empire colonial se développa à une vitesse inouïe. Une expédition terrestre forte de 140 cavaliers et 800 hommes découvrit le royaume Aztèque : devant tant de richesses et de barbarie, dans l'ignorance terrible de toute éducation chrétienne, Nous nous devions d'aller porter en ces lieux lointains l'influence de notre royaume et de la parole de Dieu.
Une expédition de 800 cavaliers et 2 500 hommes fut envoyé sur place via une flotte de transport gigantesque, qui utilisa en passant notre île de ravitaillement des Bermudes, fort utile.
Les premiers mois de l'expédition furent parsemés de victoires héroïques, mais bientôt les aztèques reçurent de l'aide de leurs voisins barbares du sud, et nos troupes furent repoussées, et ne durent plus défendre qu'une petite colline à Tamaulipas. Ils étaient assiégées par une multitude de barbares : plus de 75 000. Immédiatement Doz Ignolas le chef de l'expédition envoya un courrier d'urgence à la métropole, porté par le plus rapide de nos navires.
Le message était simple mais clair : "envoyez nous des renforts le plus vite possible, ou bien toute l'expédition sera anéhantie. Dieu nous garde et protège le Navire porteur de cette lettre des tourments de l'océan !"
Nos troupes malades et exsangues ne tenaient plus face aux assauts ennemis que par une étincelle de Foi, devant chaque jour repousser les assauts des masses grouillantes de barbares assoifées de sang chrétien. Les défenses, de maigres murs de bois étaient sur le point de tomber. Le ventre de nos soldats tellement vides qu'ils devaient se nourir de vers et d'herbes. Les ravitaillement par la flotte étant impossible car l'accès à la mer était sévèrement gardé par l'ennemi.
Alors que la garnisons moribonde était sur le point de perdre tout espoir après voir été réduit à peau de chagrin, un fracas terrible se fit entendre à l'est, immédiatement Dos Ignolas regarda de son regard perçant, et vit l'espoir qui se profilait à l'horizon : une multitude de navires du Roi battant pavillon de Castille, flamboyants de fanions innombrables étincelaient à l'horizon par leurs coups de canons, qui balayaient les barbares aztèques. Des barques de débarquement grouillants d'hommes en armes et de cavaliers fondirent sur l'ennemi et perça leurs défenses jusqu'à la colline où la garnison fit une sorti.
Ils firent leurs jonction et ce fut grande joie et le coeur des hommes se remplit d'espoir, et leur Foi en notre Seigneur en fut plus grande qu'avant.
Immédiatement les barbares furent pourchassés et exterminés jusqu'au dernier.
Ce fut à son tour d'être pris au piège dans sa capitale de Tenochtitlan, où nos troupes miment le siège puis par un assaut énergique commandé par Esteban de la Cerda écrasa le Roi barbare et son armée.
Quelle ne fut pas la surprise de nos hommes de découvrir plus d'un millier de crânes humains, preuve de ce que nous ne pensions être que des racontards, mais qui se révèlèrent vrais : les sacrifices humains au nom d'une idolatrie absurde avaient donc lieu régulièrement en ces lieux infames.
la Justesse de notre cause était désormais totale.
Tenochtitlan
L'assaut de la capitale aztèque
A partir de là, les mines d'or aztèques furent utilisées à notre plus grand profit, et des quantités fabuleuses d'or transitent désormais chaque année du Nouveau Monde vers la métropole, d'où l'explosion du trésor royal.
Carte de l'Empire colonial castillan 1465 :
Diplomatie
Nous sommes conscient que notre dévelopement outre-mer a fait de nombreux jaloux parmis des pays ayant eux aussi décider de se lancer dans l'aventure coloniale avec un succès moins éclatant.
Nous tenons tout d'abord à féliciter le Portugal pour sa politique ambitieuse dans le sud du nouveau-monde, ainsi que pour l'accès qui fut octroyé à nos navires aux Açores. Néanmoins, nous ne comprenons pas pourquoi vous avez décidé de rompre notre alliance militaire lors de notre attaque sur les Aztèques. Peut être avez vous cru y perdre de la stabilité intérieure ? Il n'en aurait rien été.
A l'Angleterre, nous reconnaissant bien évidemment sa légitimité dans ses colonies du nord du Nouveau monde, et nous souhaitons aux colons anglais de francs succès dans leurs initiatives. De même nous condamnons la prise de Calais par la Bourgogne, et espérons que vous saurez reprendre cette terre pour la céder au Royaume de France par la suite s'entend.
A la France, nous saluons sa richesse, ainsi que sa politique vertueuse avec ses vassaux. Nous vous félicitons pour votre colonisation.
En revanche, nous avons eu connaissance de quelques bruits à la cour du Roi de France, ceux ci faisant notamment mention d'une certaine jalousie de certains vis à vis de la colonisation castillanne. A vrai dire nous ne comprenons pas ces critiques, nos colons et nos marchands n''étant jamais rentrés en concurrence avec les votres.
Nous espérons grandement que le Roi de France apporte quelques clarifications sur ce point.
A l'Autriche : oublions l'incident malencontreux de la Curie, et débutons ensemble une relation cordiale et profitable. Nous espérons que vous pourrez recouvrer les terres que nous considérons comme vous revenant légitimement possédés actuellement par la Bourgogne, qui decidemment est le vrai trublion de l'Europe ces temps ci.