Si l'Empereur pensait à son fils en 1870, c'était pour la paix. Il savait bien qu'il n'était pas éternel et que le meilleur moyen de mettre la dynastie par terre, c'était de perdre une guerre. L'impératrice pensait autremenent, et l'addition des républicains, de l'opinion, de l'assemblée et des bonapartistes dur aura raison des modérés: on entrera en guerre.
Ensuite, on ne peut pas dire que Napoléon III s'accrochait au pouvoir. Il y était, et n'était pas vraiment menacé quoi qu'en dise l'historiographie "3ème république".
1/3, même pas, d'élus d'opposition dans les élections de 1869 (libres, faut-il le rappeller), je n'appelle pas ça un trône menacé. Le triomphe du plébiscite de 1870 confirme l'idée. Et pour quelqu'un qui s'accroche au pouvoir, il a bien joué le jeu du souverain parlementaire à la fin de l'Empire, alors même que rien ne l'y obligait constitutionnellement.
Oh, il a fait de belles bourdes politiques et étrangères, mais lui coller 1870 sur le dos et ressortir les caricatures habituelles, moi je suis pas d'accord.