Nous pensions que nos 9 intrépides unités d’infanteries parviendraient aisément à prendre le dessus sur les 13 divisions turques présentes à Bursa, et qu’en quelques heures tout serait réglé, ce qui aurait permis de prendre une sérieuse option pour l’élimination de l’ennemi turque.
Mais il n’en est rien, car dès leur arrivée, le 28 décembre 1947, nos soldats se sont heurtés à une résistance plus que farouche des armées turques qui s’étaient retranchées dans les collines en attendant des renforts.
Cependant nous n’avons pas décidé de replier nos hommes parce que nous espérions l’emporter malgré tout avant que nos adversaires n’aient eu le temps de réagir.
Malheureusement nous nous trompions lourdement : dès le matin du 29 décembre, la veille de la nouvelle année, d’importants renforts turques affluent dans la région et notre désavantage numérique devient de ce fait extrêmement préoccupant.
A tel point que certains de nos conseillers nous exhortent à rompre le combat. Pourtant, nous préférons les ignorer, car peu avant nous avions promis à nos braves combattants qu’ils pourraient réveillonner chez eux en famille et nous comptons bien tenir nos promesses.
Ainsi, les combats dans la province font rage tandis qu’il nous est impossible de jeter de nouvelles troupes fraiches dans cette terrible bataille. Nos pertes augmentent rapidement, ce qui nous brise le cœur, mais nous n’avons pas le choix, c’est aujourd’hui ou jamais qu’il faut l’emporter ! La seule chose qui nous donne le courage de continuer c’est que les pertes turques sont encore plus importantes, pour ne pas dire colossales. Et c’est ainsi, avec une satisfaction morbide que nous voyons la force des troupes turques fondre comme neige au soleil, en tout cas plus rapidement que celle de nos hommes.
En effet, en quelques heures ce sont même plusieurs divisions ennemies qui sont purement et simplement anéanties, alors que nos troupes affaiblies tiennent toujours bon !!! Oui, la victoire semble désormais à porté de main, elle ne peut plus nous échapper, nos adversaires ont déjà lancé toutes leurs forces et celles-ci sont à un doigts de se rendre…
Mais c’est alors qu’une nouvelle aussi mauvaise qu’inattendue nous arrive : nos fidèles combattants ont dû se replier car ils étaient totalement à bout de force (en fait leur organisation était tombée à 0, comme c’était d’ailleurs le cas de la plupart des unités ennemies sauf celle arrivées en renfort).
Cet échec est pour nous un véritable et insupportable camouflet. Une telle défaite est inacceptable car nous avions largement pris le dessus, mais nous ne pouvons plus que constater la réalité : la guerre en turquie ne s’arrêtera pas en 1947, contrairement à ce que nous espérions…
C’est donc le cœur lourd et les yeux emplis de larmes que je rejoins ma famille, en implorant le ciel pour que notre avenir soit plus clément et que plus une seule mère grecque n’ait à déplorer la disparition d’un enfant mort au combat durant cette immonde guerre… Mais je sais que malgré mes prières il n’en sera rien, et le massacre continuera, encore et encore…
Ps : hé c’était pas mon dernier post, car dans le prochain je reviendrais sur la situation générale des belligérants en cette fin d’année 1947.
Voilà, maintenant que c’est fais, je vais faire un petit bilan pour chaque zone de combat :
1)Je commencerais bien évidemment par le front turque, car comme vous avez pu le constater malgré tous mes efforts je ne suis pas parvenu à l’emporter avant 48, et mes alliés anglais n’ont guère eu plus de chance. Cependant, après la bataille de Bursa les troupes turques sont carrément à genou et l’issue de la guerre dans la région ne semblent plus faire de doute, et ceci en dépit de la présence de quelques unités allemandes qui, bien que très actives, ne peuvent pas à elle renverser la situation (elle ne peuvent que la retarder tout au plus).
2) Sur le front russe, comme vous pouvez le voir, la victoire allemande est éclatante, néanmoins l’Urss n’est pas encore totalement vaincue et elle dispose de forces assez importantes pour résister encore longtemps à l’Allemagne dans les provinces reculées de l’oural.
Tandis que dans le caucase et en afghanistan les allemands ont pris le dessus, mais leur progression semble désormais endiguée par l’afflux massif de renforts américains, ce qui permet aux anglais de se concentrer sur l’offensive contre la turquie…
3)En Asie, le japon, après la conquête des Philippines et de l’île de Sumatra, a soudainement stoppé sa progression dans le pacifique. En effet, dans cette partie (avec la patch 1.04) la guerre en Asie s’est totalement enlisée au niveau de l’indochine et de la Thaïlande actuelle. Depuis le début de la guerre entre les Alliés et le Japon, le front a peu évolué, bien qu’au début les Alliés soient parvenus à contrôler toute l’indochine, ils se sont fait repousser vers 1945, et depuis c’est une véritable guerre de tranchée qui fait rage dans la région…
Ainsi, à la veille de l’année 1948, alors que la guerre dure depuis plus de 9 ans, son issue est aujourd’hui (plus que jamais) incertaine.
En effet, même si l’Allemagne maitrise toute l’Europe et qu’elle contrôle une grande partie de l’Urss la guerre est loin d’être gagnée pour les forces de l’Axe, car il ne faut pas oublier que l’Urss existe encore, que les Alliés (grâce à la Grêce d’ailleurs) ont totalement libérée l’Afrique, que l’Italie (l’un des piliers de l’Axe) a rejoint le camp Allié (grâce à la Grêce et à l’évent « reddition italienne ») et même si les allemands ont reconquis la botte italienne les américains ont toujours une tête de pont fortement défendue en sicile. Autre point positif pour les Alliés, les Allemands ne sont pas parvenu à prendre l’angleterre qui fait désormais office de porte avion…
Et sur le front asiatique bien que le japon n’ait pas conquis le Pacifique, l’empereur nippon exerce toujours son pouvoir sur tout l’archipel, sur la chine, l’indochine, etc.
Ainsi, ne pouvant pas poursuivre cette partie (commencée avec une ancienne version non équipée du patche no limit) il m’est vraiment difficile de prévoir quel camp va l’emporter car comme vous l’avez vu au niveau des territoires sous contrôle les deux camps paraissent être ex eco.
Cependant, au niveau du nombre d’unités terrestres l’Axe semble avoir un léger avantage puisque l’Axe réunit 340 div pour l’Allemagne, 205 pour le Japon, 80 pour la bulgarie (beaucoup d’unités prêtées pour qu’elle tienne tête à la ligne de défense grecque), 37 pour la turquie (mais elles sont mal en point ). Alors que les Alliés disposent de 228 unités anglaises, 150 américaines, 105 russes, 57 australiennes, 34 grecques (pas au mieux de leur forme…) plus de nombreuses div appartenant à divers alliés de moindre importance…
Voilà, par conséquent, bien malin est celui qui pourrait deviner qui l’aurait emporté au final (ps : faut que j’arrête d’inverser mes mots comme maitre Ioda de star wars J)…
C’est vrai que je me suis pas trop mouillé ici avec des pronostiques, mais je dois avoué que je craint sincèrement que ce soit l’Allemagne qui ait fini par gagner pour le plus grand malheur du peuple grecque…
Mais au prochain épisode je ferais un bilan des aventures palpitantes de la belle et grande Grêce…
Bon, et maintenant voici le clou du spectacle : le bilan de ma partie avec la Grêce…
Franchement quand j’ai commencé cette partie j’ai réalisé l’ampleur de la tache qui m’attendait car en fait la Grêce était beaucoup plus faible que ce à quoi je m’attendais (notamment au niveau technologique).
C’est ainsi que j’ai préféré me tenir en dehors de la guerre au début afin de me préparer au mieux (c’est à dire que ma ligne de défense avec mes 2 forts de niv 5 contre la bulgarie et la yougoslavie fasciste soit achevée, et que j’ai acquis des techno terrestres suffisantes).
C’est ainsi que ce sont les forces de l’Axe qui m’ont déclaré la guerre, et à ce moment j’ai cru que je pouvais m’emparer de la province bulgare frontalière montagneuse (et possédant quelques ressources qui me faisaient déjà défaut sur mon sol national). Malheureusement après de très longs combats (et donc de lourdes pertes) alors que je pensais que la victoire était mienne, les bulgares l’emporte finalement comme par miracle, ce qui marque le coup d’arrêt de toute offensive grecque le long de ma ligne de défense (hormis un petit coup symbolique : la prise temporaire de province bulgare en passant par la province turque d’istambul).
Ainsi, ce front va se stabiliser jusqu’à la fin de la partie, malgré quelques tentatives infructueuses de l’ennemi cherchant à trouver une brèche.
En effet c’est alors que j’ai compris que ce n’est pas en Grêce que cette guerre connaitrait un tournant décisif, du moins pas avant très longtemps, car sur les autres théatre d’opération (comme en afrique) mes alliés sont malmenés.
Je prends donc la décision de porter le combat dans d’autres zones stratégiques. Je menne alors diverse actions (un petit débarquement en afrique derrière les lignes italiennes) avec surtout l’invasion de nombreuses provinces caucasiennes controlées depuis peu par les allemands (car elles sont riches en pétrole, ce dont manque le troisième reich…) en passant par la turquie (qui m’a laissé un droit de passage). Au début l’opération est un franc succès, mais rapidement l’ennemi se réorganise et malheureusement il achemine in extremis une garnison à Bakou (120de prod de pétrole !!!) et Grozny, qui étaient nos principaux objectifs. Et comme notre niveau techno est largement inférieure à celui des allemands nous renonçons à toute offensives car ce serait une inutile tuerie. Ainsi, nous nous contenterons des provinces caucasiennes en notre possession, et de leur production de ressources naturelles que nous allons pouvoir rapatrier en Grêce grâce à un port afin de faire remonter un peu notre production industrielle (qui était fortement réduite en raison d’une pénurie).Par conséquent même si cette opération n’est pas une totale réussite (bakou nous échappant de peu) c’est tout de même un très joli coup qui va nous permettre de subvenir à nos besoins pendant un certain temps, ce qui nous permet de nourrir quelques ambitions dans d’autres régions du globe…
En effet, c’est impuissant que nous avions assisté au recul des anglais en égypte. Néanmoins la ligne de front se stabilise derrière Alexandrie, autour de laquelle les belligérants accumulent leur troupes en vue d’une grande bataille décisive.
Nous décidons alors de libérer les colonies françaises d’afrique du nord. Pour cela nous débarquons plusieurs infanteries à casablanca et nous les faisons progresser sans grande résistance jusqu’à Gabès (à coté des territoires italiens). C’est donc un grand succès et nous espérons que grâce à cela la France va pouvoir devenir un allié de poids…
Cependant les italiens lancent une offensive, mais elle sera finalement stoppée, et après l’arrivée de renforts grecques nous repasserons à l’offensive victorieusement.
Mais le nombre de div italiennes en afrique est encore impressionnant et les attaques et contre-attaques se succèdent. Plusieurs fois nous sommes à deux doigts de l’emporter, mais notre adversaire sait toujours se redresser à temps. C’est ainsi que les combats durent longtemps et ils engloutissent tout notre manpower, mais nous persévérons car une victoire en afrique compromettrait l’Italie elle-même (car elle y a envoyé toutes ses troupes) qui est un des piliers de l’Axe…
Mais au final grace à de nombreuses ruses (recul pour diviser les div italiennes, et offensive massive dans la zone de bengazi qui permettait leur ravitaillement par port), nous arrachons une grand victoire, et les armées italiennes se retrouvent coupées de leur lignes. Notre victoire devient inéluctable et c’est avec la plus grande aisance que nous neutralisons les nombreuses div italiennes encore aptes au combat en afrique.
Ainsi notre victoire en afrique est totale et l’Italie ne dipose plus que d’une poignée de divisions afin d’assurer la défense de son sol (de plus la marine italienne est elle aussi fortement affaiblie, et incapable de défendre durablement ses cotes).
Cependant, pendant ce temps à l’ouest des div portugaises ont redonné le contrôle de colonies françaises à Vichy, et nous décidons donc d’en finir avec le Portugal. Nous commençons par libérer de nouveau casablanca et les autres provinces, et enfin nous débarquons au Portugal où nous ne rencontrons qu’une très faible résistance et nous nous emparons du pays et surtout de sa production de matières premières que nous acheminons jusqu’en grêce pour augmenter nos réverves.
Mais entre temps les allemands décident d’en finir dans la caucase et ils reprennent très facilement les provinces que nous occupions. Tant pis, nous sommes déjà heureux d’avoir gêner aussi longtemps la production d’hydro-carbure de l’Allemagne !!!
Toutefois, la guerre était loin d’être finie, et nous sentions que la grande Italie était désormais à notre mesure…
Nous organisons alors un périlleux débarquement à tarante (malgré le débarquement de 6 div italienne sur notre sol quelques jours auparavant), et je dois avouer que plus d’une fois nous avons failli tout perdre, ça s’est vraiment joué à un cheveux car nos alliés se sont montrés désespérément passif pendant que nous luttions comme des beaux diables pour prendre le contrôle de la sicile. Oui car la sicile était notre objectif, mais comme elle était défendue par 6 div italiennes, nous avons préféré prendre tarante puis cosenza afin de couper le ravitaillement des armées italiennes de siciles.
Et après de nombreux efforts et de lourdes pertes nous sommes parvenu à nos fins. Et ainsi (grace à mes évents reddition italienne) le gouvernement de mussolini chute et les alliés (américains) prennent le contrôle d’une partie de l’Italie. Ainsi nous recevons enfin des renforts dans notre entreprise italienne.
Nous sommes alors hyper confiant car l’afflux de div américaines est important et leur progression vers le nord de l’Italie est encourageante car la résistance allemande est réduite (nous espérons que les allemands sont trop occupés en russie pour dégarnir leur front), mais arrivé au pied des Alpes l’équilibre s’inverse brutalement car ce sont plus de trente div allemandes qui bondissent sur un corps expéditionnaire alliés totalement dépassé.
La défaite est rude, et notre désillusion l’est encore plus… Le point de rupture de l’Allemagne était loin d’être atteint, elle est encore capable de réagir à toute agression… La preuve ce sont les div alliées qui doivent battre honteusement en retraite. La progression allemande en Italie semble alors inéluctable, ce qui nous oblige à réembarquer nos troupes pour la grêce… Et dire que nous espérions qu’une fois l’Italie vaincue nos alliés auraient une autoroute ouverte pour berlin. Malheureusement nous avions sous-estimer la capacité de réaction de l’armée allemande…
A cet instant je dois confesser que j’étais vraiment touché moralement, à tel point que j’étais presque prêt à écouter certains de mes conseillers qui me recommandaient de traiter avec l’ennemi afin d’obtenir une paix honorable, mais au fond de moi je savais qu’Hitler n’était pas un homme en qui on pouvait avoir confiance. Il ne fallait pas se faire d’illusion, cette guerre allait durer jusqu’à ce que l’un des deux camp s’effondre… Prions pour que ce ne soit pas le notre… J
Mais en attendant, c’est avec surprise que j’ai constaté que les américains allaient tenir bon en sicile. Ainsi, c’est avec une impression de grand gachis que notre aventure italienne s’achève car l’Allemagne est loin d’être terrassée, pire encore aujourd’hui elle contrôle même plus de territoires qu’avant. Notre déception est immense, et nous commençons à regretter d’avoir attaquer l’italie afin de faire tomber la fascisme, mais nous ne pouvions pas savoir de toute façon…
Par contre, nous devons avouer que nous sommes déçu par la faiblesse de nos alliés américains…
Ensuite, le temps était venu pour la grande Grêce de régler ses comptes avec son voisin et éternel ennemi turque. Mais je pense que j’ai pas besoin de revenir sur toutes les péripéties des combats sur le front turque. Je tient tout de même à précisé que j’ai été étonné par la qualité des troupes turques lors des combats qui ont suivis la prise de l’ex Constantinople (istambul pour les turques) que j’ai baptisé Byzance car cette ville reste le symbole de la magnificence de l’empire byzantin… D’ailleurs je dois reconnaître que la victoire dans cette région, bien qu’elle fut difficile et couteuse, fut cependant plus simple que prévue. C’est ainsi qu’après je m’attendait à une conquête facile et rapide du reste du territoire, mais très vite je dû déchanter car dans les montagnes les troupes turques motoriées et blindées (même si elles étaient d’un niveau technologique peu avancées) se sont révélées imbattables pour mes pauvres infanteries (malgré leur supériorité en points d’attaque et de défense). C’était vraiment trop rageant ! Et c’est ainsi qu’en dépit de tous mes efforts en cette fin d’année 1947 les armées turques se dressent toujours avec insolence face à nous… Nous espérons que ceci ne dure pas et qu’avec les prochains beaux jours nous pourrons les réduire en cendre, mais il faut prendre en compte qu’au niveau numérique les turques ont encore largement l’avantage, de plus ils disposent d’un atout de taille : le terrain (car ils défendent des régions montagneuses). En effet, certains commencent même à penser que la conquête du cour de la turquie va s’avérer extrêmement longue et éprouvante.
Nous prions pour que ces Cassandre se trompent, mais au fond de nous nous savons que ce risque est réel, et si cela devait arrivé nous ignorons si notre brave pays aurait la force de tenir le cout car nous sommes à bout de souffle, et notre peuple commence à endurer de nombreuses privations…
Combien de temps cette situation devra-t-elle encore durer ??? arriverons-nous finalement à l’emporter ??? Et surtout quand cette immonde guerre s’achèvera ???
Seul l’avenir pourra nous répondre…
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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?
Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
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