Afficher un message
  #5  
Vieux 27/10/2005, 11h41
Avatar de Dandy
Dandy Dandy est déconnecté
Eminence oisive
 
Date d'inscription: août 2005
Localisation: Paris
Messages: 1 711
Par défaut

Cette année 46 marque pour nous un tournant parce que pour la première fois nous commençons à entrevoir la possibilité d’un dénouement rapide en afrique. En effet, l’Italie semble s’être essoufflée durant sa fulgurante contre-offensive, pourtant elle est loin d’être vaincue et nous n’oublions pas qu’il y a seulement quelques mois celle-ci était en pleine débacle mais qu’elle avait finalement brillamment repris l’avantage. Mais cette fois-ci nous ne commettront pas la même erreur. Non, pour vaincre ces troupes qui nous sont supérieurs en nombre nous allons encore une fois utilisée la ruse. Nous avons compris que le plus sur moyen de gagner était de les priver de ravitaillement. Malheureusement nous avons bien vu que nos moyens maritimes étaient largement insuffisant pour imposer un blocus, et ainsi les italiens avaient pu se ravitailler tranquillement grâce au port de Benghazi. Par conséquent nous n’avons plus qu’un but désormais : les priver de tout port afin d’être certain que plus aucun ravitaillement ne pourra leur parvenir. Ainsi, nous devront nous emparer de Benghazi en priorité. Et c’est donc dans ce but que, tout comme nos alliés anglais nous amassons des troupes à l’est, là d’où partira la grande offensive anglaise…

Dès le 13 janvier 46 les anglais se ruent à l’attaque de Darnah (surnommée l’imprenable par les soldats anglais suite à leur nombreux assauts infructueux) et nous en faisons donc de même. La ville est conquise avec une très grande facilité grâce à notre supériorité numérique (car la majorité des forces italiennes sont encore à ce moment regroupées à Sirt).
Dans leur élan, les troupes anglaises (plus des corps expéditionnaires sud-africains, etc) reprennent la marche, et elles font tomber Aujila avec une aisance déconcertante. Incroyable les troues italiennes de Sirt sont désormais sans le moindre ravitaillement, la victoire nous tend maintenant les bras, il ne reste plus qu’à faire le ménage et à liquider les poches de résistance !!!

Mais les italiens étaient loin d’avoir dit leur dernier mot car début février ils conquiert finalement Aujila après d’âpres combats.
Nous comprenons alors que nous avions surestimer la valeur des troupes anglaises : elles ont manifestement besoin de nous pour l’emporter. C’est ainsi que nous amenons de nouveaux renforts et que nous venons leur porter main forte lorsque celles-ci lancent un assaut pour reprendre Aujila le 20 février 46. Une bataille décisive se déoule alors et nous jetons toutes nos forces de la bataille. C’est ainsi que nous l’emportons le 22 février après le sacrifice de nombreux patriotes grecques. Nous (enfin les anglais) controlons enfin Aujila pour de bon, et nous entendons désormais affamer les armées ennemies avant de les attaquer afin qu’elles nous tombent dans les bras tels des bruits mures (ce qui nous évitera de nouvelles et insupportables pertes, ce qui n’est pas négligeable quand on est à 0 en main d’œuvre et que sa production en la matière n’est que de 2.2 par mois !!!).

C’est ainsi que dès le 22 février de nombreuses divisions italiennes (dont 2 blindées !!!) survoltées lancent une contre-attaque afin de nous chasser de ce point de passage providentiel pour eux.
Mais le courage des infanteries grecques permet de l’emporter, car le gros des troupes anglaises venait de tenter en vain un assaut contre Benghazi.
Cependant, il ne faudra attendre que le 1er mars pour que les anglais attaquent de nouveau la province portuaire où 5 infanteries italiennes résistent vaillamment. Et cette foi-ci, nos alliés l’emportent, et ainsi ils neutralisent 5 divisions ennemies ! C’est une grande victoire pour notre camp, toutefois beaucoup reste encore à faire car 38 unités terrestres ennemies sont encore présentes sur le sol africain (même si heureusement elles sont coupées de tout ravitaillement)...




Le 8 mars l’Urss annexe enfin la Perse, mais cette bonne nouvelle ne parvient pas à masquer l’aggravation de la situation de la russie qui ne contrôle plus désormais que 135 div (contre 156 seulement deux mois + tot)…


En afrique du nord, après avoir pacifier la zone de Benghazi, les forces alliées se regroupent, et le 20 mars 18 divisions anglaises et grecs attaquent Al Aqaylah où se sont retranchées 30 div italiennes affaiblies. Nous remportons alors une éclatante victoire, nous en sommes d’ailleurs les premiers surpris. Une partie des unités ennemies sont tout bonnement anéanties, tandis que l’autre parvient péniblement à rejoindre Sirt la dernière province qu’ils controlent sur le continent.
Nous savourons ces instants car nous avons longtemps cru ne jamais y assister.
Le 16 avril 46 nos alliés anglais décident qu’il est temps d’en finir et ils se lancent à l’assaut de Sirt où 18 div ennemies affamées tentent désespérément de résister. Nous laissons les anglais attaquer seuls parce que leur victoire ne paraît faire aucune doute (et cela nous évite de nouvelles pertes en vie humaines). Et en effet, c’est une victoire facile. Que dis-je, c’est un véritable triomphe pour les alliés, et par conséquent une sérieuse claque pour l’Axe et plus particulièrement pour l’Italie qui perd ainsi une grande partie de son armée. Désormais, le grand allié de l’Allemagne n’est plus que l’ombre de lui même, il dispose de 20 divisions terrestres, ce qui est à peine suffisant pour défendre son sol nationale. Et dire que cette correction lui a été infligée par des troupes qui étaient nettement moins nombreuses, et que le grand instigateur de tout cela est un des pays les plus pauvres et les plus frêle d’europe : cette bonne vieille Grêce. Quelle honte pour la Grande Italie et pour son Duce, gageons qu’Hitler saura apprécier les exploits de son fidèle allié…




Cependant, une fois l’ivresse de la victoire passée, nous constatons avec stupéfaction que de minables divisions portugaises (donc membres de l’Axe) ont osé redonner le pouvoir au gouvernement de vichy de Casablanca à Oran. Nous allons leur faire payer cette affront sur le champs !!!




Afin de préparer la future opération « Clown », en avril nous lançons la construction de 3 cargos…
Mais pour l’instant notre principal objectif consiste en la libération des colonies françaises d’afrique du nord. C’est pourquoi nous donnons ordre à nos divisions qui occupent Misratah de s’y rendre…

Le 2 juin 46, 3 divisions portugaises (celles qui avaient osé débarquer au maroc) attaquent gibraltar, mais le rocher est solidement défendu par des blindés britannique qui ne font qu’une bouchée des assaillants.
Ainsi, le champ est totalement libre pour nous troupes qui n’ont plus qu’à pénétrer dans les provinces vichistes pour les libérer. Le 8 juin nous libérons donc casablanca.
Et pendant ce temps nous débarquons des divisions à malaga en Espagne républicaine (grâce au droit de passage que nous avons obtenu) dans le cadre de l’opération «Poux » que nous venons de mettre sur pied…
Le 14 juin nous disposons de 6 divisions à Cordoba et elles prennent la direction de la proche province portugaise d’Evora qui est sans défense apparemment. Deux jours plus tard nous acheminons 2 nouvelles divisions qui sont chargées de prendre Faro (elles aussi non défendue).

Le 20 juin 46 nous réalisons que nos informations étaient fiables et nous nous emparons d’Evora sans même tirer un coup de feu. En fait, il ne reste plus qu’une infanterie ennemie pour défendre la Portugal, ce qui est encore mieux que ce que nous avions prévu. Celle-ci a reçu la mission de protéger lisbonne, notre prochain objectif justement…
Le 22 juin nous prenons Faro, tandis que nos 6 divisions arrivent à Lisbonne où elles engagent le combat avec la seule infanterie adverse présente.



Cependant, bien que numériquement et technologiquement dépassés, les pauvres portugais nous résistent (et nous infligent donc des pertes non-négligeables) jusqu’au 28 juin où ils sont contraint de reculer sur Portalegre.
Nous atteignons cette province le 6 juillet, puis porto le 15 juillet où nous hors d’état de nuire les dernières forces portugaises, en récupérant au passage 1 précieux cargo (yes !).
L’opération « Poux » est donc un grand succès car nous avons totalement conquis le Portugal, ce qui nous permettra de profiter de ses ressources naturelles (celles qui nous manquent).
Nous organisons alors le retour de nos forces en grêce (hormis une divisions réduite à 45 en force que nous laissons à lisbonne pour prévenir tout débarquement adverse) où nos ennemis semblent s’être sérieusement décidé à nous attaquer…
En effet, le 11 juillet 6 divisions roumaines attaquent thessalonik, mais notre fort niv 5 nous permet de l’emporter.
Cependant, le 25 juillet, alors que nous étions en plein préparatif de l’opération « clown » et que toutes nos unités n’avaient pas encore été rapatriées, tous nos plans sont remis en cause par le débarquement soudain de 6 divisions italiennes à Argostoli, où ils sont accueillis par une de nos divisions. Mais celle-ci ne fait pas le poids et elle subit une grave défaite le 26, ce qui nous oblige à regrouper des renforts à Agrinion (qui dispose d’un fort de niv 2) en espérant pouvoir contenir les forces de Mussolini.
Mais au même moment, croyant que nous allions finir par fléchir, les roumains et bulgares lancent de nombreux assauts successifs contre thessalonik. Heureusement, nos soldats résistent vaillamment, et ils repousseront tous les multiples tentatives (quasi incessante mêmes) qui suivront…
Mais le 26 aout alors que nous avons enfin rapatrié toutes nos unités sur notre sol, en vue d’organiser l’opération « clown », un obstacle se dresse : les italiens paraissent fermement décidés à rester à Argostoli, alors que nous espérions qu’ils essayeraient plutot de conquérir Agrinion, ce qui nous aurait permis de leur infliger de lourdes pertes et ainsi nous aurions pu les rejeter à la mer. Pourtant, il n’en est rien, ces parasites demeurent accrochés à la petite île ce qui signifie qu’il sera difficile de les en déloger.
Néanmoins, lancer l’opération « clown » alors que 6 div italiennes ont mis le pied sur notre sol serait réellement périlleux. C’est pourquoi nous tentons de les déloger d’argostoli par la force le 23 aout 46.
Mais dès les premières minutes du combat nous comprenons que nos pertes seraient énormes si nous nous acharnions. Nous sommes donc contraint de battre en retraite en abandonnant Argostoli à ces sales fascistes.
En effet, même si nous redoutions de devoir prendre une telle décision, nous n’avons finalement pas le choix : l’opération « clown » est lancée, malgré la présence italienne sur notre sol.
Nous sommes conscients de prendre alors un gros risque, mais c’est maintenant ou jamais que nous devons agir…


Le 26 septembre 46, nous embarquons 5 de nos meilleures infanteries (c’est à dire 5 des rares div grecques qui ont encore 100 en force) sur notre flotte (au grand complet pour la première fois).
C’est ainsi que le 3 octobre nos 5 unités intrépides tirent les premiers coups de canon de notre opération ultra secrète « Clown ». En effet, nos propres soldats n’ont été informés de notre objectif que quelques heures auparavant : il s’agit de Tarante!!! Nous savons que la prise de cette province italienne (la plus proche de la grêce d’ailleurs) ne sera pas facile car c’est une région montagneuse. Cependant nous n’avions pas vraiment le choix, car nos alliés ne croient pas en notre succès et ils refusent donc de nous confier des hommes, et surtout un débarquement à Messine était impensable parce que la ville était défendue par 3 divisions d’élite italiennes. C’est pourquoi, nous avons dû à contre-cour nous résoudre à tout miser contre Tarante…

De violents combats opposent alors nos troupes à une division d’infanterie italienne solidement retranchée. Mais le 6, à l’issue de trois jours de combats, nous remportons la victoire !!! Oui, notre cœur est rempli d’espoir car pour la première fois nous nous sommes solidement implantés en Italie (notre grande rivale).




Désormais notre but est de couper les conséquentes troupes italiennes de Sicile de tout ravitaillement en prenant Cosenza. Nous lançons donc 4 unités en direction de cette zone stratégique.
Cependant, les forces italiennes se regroupent autour de nous, bien décidées à nous rejeter à la mer. Nous sommes donc contraint d’apporter au plus vite des renforts afin de défendre notre tête de pont de tarante en cas de contre attaque italienne. Heureusement, la marine ennemie (à l’image de son armée d’ailleurs) semble complètement dépassée par les évênements et c’est ainsi que nous acheminons de nombreux renforts dans de très brefs délais…
Mais les roumains vont profiter du mouvement de notre armée, qui a laissé une défense minimum à la frontière balkanique, pour attaquer simultanément Ionia et Thessalonik avec le gros de leurs forces. Mais leur matériel est incapable de rivaliser avec le notre, et surtout ils ne disposent de forces blindées suffisantes pour vaincre nos solides fortifications (niv 5). Ainsi, après avoir subi des pertes colossales, ils sont obligés de battre lamentablement en retraite. Espérons qu’ils s’en souviendront et qu’une telle idée ne leur reviendra pas de si tot…


Le 16 octobre nos 4 infanteries arrivent à Cosenza, où elles sont accueillies chaleureusement par deux div italiennes. Mais celles-ci ont un niveau d’organisation étonnement bas, et ceci nous permet de l’emporter très facilement avant même la fine de la journée !!!




Nous jubilons, parce qu’en prenant ce point stratégique nous couper le ravitaillement des divisions ennemies basées encore en Sicile. Et c’est donc dans ce but que nous chargeons notre flotte de faire un blocus maritime qui nous permet d’intercepter tous les convois qu’envoie désespérément Mussolini).


Mais, c’est alors que nos troupes se reposent avant de lancer un assaut contre Messine (dès que les troupes ennemies auront perdu un peu d’organisation à cause du manque de ravitaillement), que pas moins de 6 divisions italiennes nous prennent au dépourvu et attaquent nos 4 infanteries (très affaiblies) affectées à la défense de Tarante.
L’issue de cette bataille semble plus qu’incertaine, pourtant celle-ci est décisive, car si les italiens gagnent nous ne disposerons plus de port sur le continent et donc nous ne pourrons plus ravitailler nos courageux conquérants.

Sentant que notre position est précaire et que la bataille de Tarante risque fort de tourner à notre désavantage, nous prenons finalement la décisions de lancer une offensive contre Messine (en espérant que notre blocus aura eu assez de temps pour faire effet) car en cas de victoire nous aurions un autre port à notre disposition en Italie…
C’est ainsi que le 7 novembre la bataille de Messine débute : nos quatre infanteries ont fort à faire face à un camion et un blindés italiens qui ne sont pas encore suffisamment désorganisés. Comprenant, alors que la victoire n’est pas encore à notre portée nous préférons nous replier sur cosenza afin de subir de pertes irréparables. Mais, dans leur élan les unités italiennes siciliennes se lancent immédiatement à l’assaut de nos troupes qui viennent à peine de se replier sur cosenza. C’est alors qu’une deuxième grande bataille italienne s’engage à Cosenza, cependant nous semblons cette fois-ci en bonne position de force, malheureusement ce n’est pas forcément le cas à Tarante…

En effet, à ce moment nous sommes à deux doigts de tout perdre en Italie: les combats qui font toujours rage à Tarante ne nous laissent que peu d’espoirs de l’emporter car la force de nos braves divisions fond à vue d’œil. Et si nous perdons Tarante, l’opération « clown » risque fort de tourner au fiasco…
Nos yeux sont donc tournée vers cette providentielle province…


Je vous avais quitté en un moment crucial car en ce mois de novembre 47, peu après avoir débarqué à Tarante, les italiens avaient lancé une contre-attaque de grande envergure contre nos hommes qui avaient déjà été fortement éprouvés. Ainsi, nous étions à cet instant en bien mauvaise posture, parce qu’en cas de défaite nos pertes seraient énormes et elle nous porterait un coup très rude, voir même fatal…

Mais le 18 novembre deux bonnes nouvelles auxquelles nous ne nous attendions plus nous parviennent à quelques heures d’intervalle.
La première nous apprend que nos braves soldats ont repoussé l’ennemi à Cosenza. Cependant, le meilleur était à venir, car la deuxième nouvelle concernait la bataille de Tarente : alors que nous pensions que notre défaite n’était plus qu’une question d’heures et que nos divisions allaient être purement et simplement anéanties, un renversement total de situation se produit. En effet, les troupes italiennes assaillantes ont dépensées beaucoup d’énergie et elles ne sont plus aptes à combattre, et pourtant Mussolini leur a interdit de battre en retraite. C’est ainsi que nos dans un dernier efforts nos invincibles guerriers parviennent à anéantir plusieurs divisions italiennes d’élites (même des unités mécanisées) avant que celles-ci n’osent finalement désobéir au Duce et abandonnent lachement le combat…
Nous venons donc de remporter une grande victoire, même si elle nous a couté énormément en vies humaines (de nombreuses infanteries grecs culminent à 10 en force, et nous n’avons même pas assez de main d’œuvre pour en renforcer ne serait-ce qu’une…). Cependant, le plus important est que désormais les troupes italiennes, brisées, ne sont plus capables de mener des contre-offensives. Nous allons maintenant pouvoir nous concentrer sur les unités résitant en sicile qui, bien que non ravitailllées, refusent toujours de se rendre. Mais nous saurons leur faire entendre raison… A grand coups de canon !!!

Le 1er décembre 1946, nos hommes arrivent à Messine et les défenseurs de la ville, à bout de force, ne nous opposent qu’une mole résistance. Nous fonçons alors en direction de Syracuse… Et le 3 décembre après quelques escarmouches nous nous emparons enfin triomphalement de la province. Ainsi notre victoire en Italie est totale, et nous acheminons nos troupes vers cosenza, car désormais nous nous préparons à envahir le cœur de l’Italie !!!

Mais au même moment quelques divisions italiennes moribondes se positionnent en face de cosenza, ils se commencent même à en prendre la direction quand nos renforts siciliens arrivent, ce qui oblige l’ennemi à abandonner tout projet d’attaque. En effet, l’armée italienne est consciente que désormais c’est à son tour d’être sur la défensive…

Mais , alors que nous chefs élaboraient déjà un plan d’attaque, une information à peine croyable nous est transmise par nos alliés : en ce 9 décembre 46 Mussolini, le grand Duce, vient d’être arrêté sur ordre du roi d’Italie, et c’est le maréchal modéré Badoglio qui a été nommé premier ministre (cf. mon groupe d’évents « reddition italienne »).
Et cerise sur la gateau, suite à ce séisme politique, de nombreuses armées italiennes ont déserté, et par chance c’est justement le cas de celle qui occupait Argostoli et menaçait notre territoire nationale. Fous de joie une de nos divisions libère la ville sous les acclamations de la population.
Mais ce n’est pas tout, puisque les iles de Dodékanèse et de Rhodes ont elles aussi été abandonnées, si bien que nous nous empressons d’y envoyer des soldats grecs afin d’y restaurer notre autorité. C’est chose faite le 19 décembre 46, nous savourons cet instant, car pour la première fois depuis bien longtemps la Grêce est enfin unie !!!



Toutefois, nous n’oublions pas que la guerre est encore loin d’être gagné, en effet le japon poursuit sa lente progression dans le pacifique (il annexe d’ailleurs les philipines le 26 février 47), et l’Allemagne gagne irrémédiablement du terrain sur le front russe) ; quant à nos rivaux italiens, malgré la chute de Mussolini, ils demeurent nos ennemis. C’est le cas en tout cas officiellement, mais dans la réalité le front italien s’est stabilisé totalement car nous avons vent de négociations secrètes entre le nouveau gouvernement italien et nos alliés. Nous campons donc sur nos positions et les troupes italiennes en font de même, en attendant avec impatience l’issue de ces mystérieuses tractations…



Le 2 février 47, alors que notre patience était à bout, l’Italie demande l’armistice ! Mais en fait cela ressemble plus à une capitulation car elle brise son alliance avec l’Allemagne, cède le contrôle de toutes des provinces occupées aux alliés, et son gouvernement s’installe à Calgary en sardaigne. De plus toutes ses armées sont mises hors jeu.
C’est ainsi que le jour même de l’annonce officielle de la fin des combats en Italie, des troupes américaines et anglaises débarquent à Naples.
Affolés par la trahison de leur allié, les allemands décident d’envahir l’Italie (ainsi que toutes ses autres possessions, notamment en yougoslavie) afin de s’assurer que celle-ci ne devienne pas une immense tête de pont pour une invasion alliée. Mais la progression foudroyante des allemands s’arrêtent aux portes de Naples où les Alliés sont présents en nombre.
Le front italien semble alors se stabiliser, cependant nous restons confiant car nous espérons que des renforts alliés vont affluer afin de pouvoir venir à bout des forces allemandes occupant le nord de l’Italie et ainsi s’ouvrir une route vers l’Allemagne…

Mais c’est alors qu’à notre plus grande stupéfaction notre voisin turque (avec qui nous entretenions de cordiales relations, et qui nous avait même consenti un droit de passage) rejoint l’Axe le 7 février 47 avec ses 49 unités terrestres.




Nous sommes totalement pris de court, pourtant nous nous débrouillons pour mettre en place une ligne de défense avec les faibles divisions qu’il nous reste sur notre sol, notamment Rhodes que les turque peuvent atteindre facilement par le continent…
Nous espérons que cela suffira à les repousser, cependant nous n’en sommes pas certains mais de tout façon nous n’avons pas d’autre choix possible. Toutefois, les turques ne semblent pas particulièrement belliqueux à notre encontre, du moins pour l’instant…

Le 9 février nous avons la joie d’apprendre que les alliés se sont finalement emparés de rome, ce qui est une très bonne chose car cela semble signifier qu’ils sont bien décidés à ne pas faire du tourisme en méditerranée, et c’est tant mieux…
D’autant plus qu’au même moment nous apprenons que les allemands, afin de lutter contre une insurrection yougoslave, sont obligés d’envoyer de nombreux renforts (donc de la main d’ouvre en moins) dans la région qu’ils contrôlent depuis la défection italienne (cf. évents insurrections dans les balkans liés au groupe d’évents « reddition italienne »).
Mais dans le même temps, afin de s’assurer de la fidélité des fascistes italiens, Hitler accepte de créer un petit état fasciste italien dans le nord du pays, il s’agit de la République Socialiste Italienne (RSI) qui est confiée aux bons soin de ce cher Mussolini (toujours lui !) que des parachutismes allemands sont parvenus à sauver in extremis (cf. différents évents liés au groupe « reddition italienne ») …

Désapprouvant la création de cet état fantoche le gouvernement du roi d’Italie (avec 43 bateaux, 9 unités terrestres mais beaucoup d’autres sont en réserve) décide brutalement de rejoindre le camp Allié. Oui, cela nous permet de prendre un certain avantage dans cette guerre, du moins dans la région du bassin méditerranéen…

Mais, c’est alors que nous étions plus optimistes que jamais, qu’une terrible nouvelle arrive en provenance de rome : les allemands ont réuni une immense armée et celle-ci marche en direction de la grande citée. C’est ainsi que 23 février les allemands reprennent Rome en balayant d’un revers d’une main les importantes forces alliées qui s’étaient assemblées pour les repousser (malgré l’incroyable domination aérienne des Alliés).

C’est donc une grande défaite, et surtout un bien mauvais présage, car à peine arrivés dans la province, les allemands décident de poursuivre leur progression en envoyant un corps moins important en direction de bari qui n’est défendue que par une de nos infanteries (bien mal en point d’ailleurs) et un blindé anglais presque complètement désorganisé.
Le 30 février ce sont 11 divisions ennemies nous attaquent à bari.



Mais, malgré leur bas niveau d’organisation, les allemands pulvérisent littéralement nos deux malheureuses divisions.

Lors de cette bataille, qui nous a pour la première fois opposé réellement à l’armée allemande, nous avons enfin pris la mesure de sa supériorité militaire (aussi bien qualitative que quantitative).
Et nous comprenons alors que les allemands ne sont décidés à s’arrêter en si bon chemin, puisqu’ils se dirigent désormais vers Tarante. Cependant, rien (même pas les troupes américaines) ne parait susceptible d’arrêter l’invasion teutonne.
Ainsi, nos braves troupes stationnée en Italie sont encore une fois menacée, mais cette fois-ci elles le sont plus que jamais, et nous sommes donc dans une position très précaire…
__________________
AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?

Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
Réponse avec citation