Je suis désolé de vous avoir laissé en un instant aussi crucial, quand la vie de milliers de soldats grecs, ardents défenseurs de la liberté, était en jeu…
Il ne nous restait plus que quelques jours avant que nos hommes arrivent à Darnah, leur seule planche de salut. Mais l’ennemi leur collait aux basques, et donc leur sauvetage promettait d’être vraiment chronométré… Surtout que la flotte italienne nous barrait fermement la route, et toute nos tentatives de lui échapper étaient veines… Notre flotte ne parvenait décidément pas à déjouer leur vigilance…
Deux jours s’écoulèrent ainsi sans grands résultats malgré tous nos efforts ; ce qui ne nous empêcha pas de persévérer. Cependant, sentant que la situation était sur le point de devenir critique, nous avons décidé de prendre un gros risque : laisser notre destroyer au port et envoyer seulement nos deux cargo dans l’espoir que ceux-ci se feront moins facilement repérer (car si jamais il l’était ils n’auraient pas la moindre chance de s’en sortir).
Nous avons donc croisé les doigts, et là comme par miracle nos deux bateaux ont réussi à passer in cognito. Et le 13 octobre 43 nos deux vaillantes divisions eurent à peine le temps d’entrer dans Darnah que déjà notre flotte de fortune entrait dans le port pour procéder à un réembarquement expresse, car les troupes italiennes arrivaient…
Et finalement notre opération de sauvetage fut un succès (les ennemis n’arrivèrent dans la province que 4 heures + tard !!!).
Néanmoins, tout risque n’était pas encore écarté, car si la flotte italienne nous surprenait elle ne ferait qu’une bouchée de nos misérables cargos et des soldats qu’ils transportaient… Mais ce ne fut pas le cas et nos hommes purent ainsi regagner notre beau pays tout auréolé de leurs faits d’armes, même si notre opération « épingle » avait échoué…
Pourtant, alors que nous manquons cruellement de pétrole (entre autres, ce qui fait que notre production stagne toujours autour de 18 points !!!) nous ne manquons pas d’idée (
), et nous étions déjà en train de mettre au point un nouveau plan astucieux pour gêner les forces de l’Axe… Il s’agissait de l’opération « Or noir ».
Notre objectif cette fois-ci était la caucase. Oui oui, vous avez bien entendu. Notre objectif est bien le lointain caucase (et ses riches puits de pétrole) pourtant controlé actuellement par les puissantes armées allemandes.
Notre moyen d’y parvenir est simple : passer par la turquie (car nous disposons d’un droit de passage sur leur sol) !!! Hé hé…
Pour cela nous mobilisons pas moins de 5 précieuses divisions d’infanterie qui se mettent immédiatement en route pour la frontière entre la turquie et l’Allemagne…
Pendant leur trajet, nous apprenons que l’Allemagne a fini par annexer la pauvre Norvège. Ainsi, la Grêce demeure le dernier état libre sur le continent européen (hormis l’Espagne républicaine restée neutre).
En outre, le 13 novembre 43, deux divisions américaines essayent de débarquer à
Syracuse ( !), et ils remportent la victoire le 20 novembre, mais c’est certainement une victoire éphémère car l’Italie semble très bien défendue et deux pauvres divisions ne peuvent pas faire le poids. Et malheureusement nous ne nous trompions pas puisque rapidement les troupes américaines sont anéanties après un assaut massif des forces fascistes…
Mais peu après, le 3 décembre 43 nos hommes arrivent enfin à la frontière avec le Caucase, et ils nous lançons 3 div en direction de Batumi (prov ayant un port sur la mer noire) et 2 sur Jerevan.
Le 17 décembre nous en prenons le contrôle sans même tirer un coup de feu ! Immédiatement nous jetons aussi notre dévolu sur Tbilisi et Kirovabad, et leur ressources.
Nous sommes alors à portée de Baku (et de sa production de 108 pétrole !!!). Cependant, l’Allemagne dispose de 15 unités à Grozny qui se dirigent vers les forces russes qui résistent un peu plus au nord, et nous ne voulons pas trop attirer leur attention. Nous devons donc oublier Baku, dommage…
Par contre, nous nous sommes emparés de provinces produisant du pétrole (qui nous faisait cruellement défaut) et nous disposons d’un port pour acheminer cette ressource providentielle jusqu’à notre territoire nationale. Ainsi, nous nous empressons d’établir une convoi, ce qui nous permet de relancer notre production qui culmine désormais à 36 points !!!
Mais au même moment l’Allemagne lance une vaste offensive contre l’Urss, et stalingrad finit par tomber, toutefois les russes sont parvenus à limiter la casse et ils alignent encore 212 div (contre maintenant 253 pour les teutons).
En janvier 44 nous controlons toujours nos provinces du caucase, et l’Allemagne semble trop préoccuper par les russes pour s’intéresser à un moucheron tel que nous pour l’instant, et c’est tant mieux car cela nous permet de reconstituer nos stocks…
Et le 18 janvier 44, six div américaines prennent d’assaut Naple, et ils s’emparent de la ville assez facilement, cependant de nombreuses divisions italienne affluent dans la région afin de repousser l’envahisseur yankee… Nous ne donnons pas cher de la peau de nos chers alliés américains…
Mais nous jugeons à ce moment que le temps est venu d’organiser une nouvelle action surprise, ce sera l’opération « Souffle de la liberté »…
Je vous avais quitté la dernière fois sans vous faire part de la teneur de mon projet militaire, désolé c’était secret défense. Mais aujourd’hui je peux enfin tout vous expliquer…
L’opération « souffle de la liberté » est mise en œuvre le 24 janvier 44, notre objectif ambitieux est de libérer purement et simplement l’afrique du nord du joug des vichistes qui ne sont que des pantins à la solde d’hitler, pour en donner le contrôle à la France libre.
C’est ainsi que le 30 janvier 44 nous débarquons nos deux div vétérantes de l’opération « épingle » (donc une infanterie et une cavalerie) à Casablanca (au Maroc). Nos troupes y sont accueillies triomphalement, et comme nous ne rencontrons pas la moindre résistance nos soldats fonce en direction de l’ouest en libérant tour à tour toutes les provinces cotières.
C’est un véritable succès car dès avril 43 nous atteignons Gabès (frontière avec la colonie italienne de lybie) sans encombres, mais pas moins de 6 divisions italiennes nous font face désormais.
Au même moment nous apprenons que les allemands, suite à la libération des colonies françaises d’afrique du nord nourrit de plus en plus de méfiance vis à vis de son faible allié vichiste. C’est ainsi qu’hitler décide finalement de prendre le contrôle militaire de la zone libre que vichy administrait seule, et il impose la dissolution de l’armée vichiste issue de l’armistice (cf. mon évent méfiance allemande vis à vis de vichy).
Mais nous et nos alliés sommes encore loin de dominier la bassin méditerranéen, d’autant plus qu’après une longue résistance héroïque les marines américains que s’étaient emparés de naple, ont en fin de compte été vaincu. L’Italie a donc repoussé l’envahisseur yankee…
Pourtant, là n’est pas le plus grave. En effet, sans que nos services de renseignements nous en aient informé, ces maudits italiens font route vers Gabès que nous venons à peine de libérer.
Et le 13 avril, ce sont 11 divisions fascistes qui attaquent nos deux unités vétérantes, qui, bien que réfugiés derrière les fortifications de niveau 2 de la ville, ont bien du mal à résister vue la supériorité numérique de l’ennemi.
Nous préférons donc nous replier sur Tunis, car nous y avons déjà acheminer deux infanteries en pleine forme, et nous nous préparons alors à subir un assaut massif de nos rivaux méditerranéens… Mais bizarement ceux-ci s’installent confortablement à Gabès et ils ne font pas mine de vouloir poursuivre leur offensive. Et c’est tant mieux, cependant nous nous méfions de leurs fourberies…
Pendant ce temps, notre ligne de défense en grêce est toujours paisible, nous ennemis doivent redouter nos fortifications de niveau 5 !!!
Tandis que l’Urss vient de lancer une vaste contre-offensive avec ses 208 divisions (contre 270 pour les teutons), mais le résultat semble mitigé car ils ne sont pas parvenus à reprendre stalingrad qui était pourtant leur principal objectif, et pire que tout, ils vont prochainement devoir affronter la réaction allemande…
Quant à nos troupes dans le caucase elles occupent paisiblement les provinces qui nous permettent de produire suffisamment de pétrole pour maintenir notre production nationale à son niveau maximum… Mais après l’attaque russe, il semble bien que les allemands aient décidé de faire un peu de ménage, et c’est ainsi que le 20 avril une division teutonne nous attaque à Kirovabad, et à ce moment nous prenons enfin conscience de la puissance de l’armée allemande, car nos hommes pourtant aguerris sont balayés en quelques minutes et ils se replient au pas de charge… Mais nos ennemis ne nous poursuivent pas, ils ont finalement décidé d’en rester là, pour l’instant. Ainsi nous conservons le contrôle d’une partie du pétrole, heureusement…
Cependant, le 18 mai 44 la Perse rejoint brutalement l’Axe ce qui modifie radicalement l’équilibre des forces dans la région. D’ailleurs, quelques jours plus tard, ce sont trois divisions perse qui attaque la province où nos hommes s’étaient repliés. Mais cette fois-ci nous repoussons sans la moindre difficulté leur médiocre armée. Ceci leur servit certainement de leçon car bizarement ils ne retentèrent jamais l’expérience…
En juillet nous notons quelques mouvements des troupes italiennes d’afrique du nord car celles-ci prennent la province quasi-désertique de Batna, qu’importe, pour notre part nous avons acheminer des renforts à Tunis et désormais nous sommes de taille à tenir tête aux italiens…
Le 27 juillet, 2 div françaises (milices) nous rejoignent, et brutalement elles lancent une attaque contre Batna. Au début, nous pensons que c’est une attaque suicide, mais force est de constater que contrairement à nos prévisions ils remportent la victoire !!! Nous comprenons alors qu’il existe manifestement un problème dans les rangs de nos ennemis et nous décidons d’en profiter sur le champs…
Ainsi, nous mettons en marche notre div de cavalerie pour tester leur résistance. Elle arrive à Gabès le 17 aout, et là elle remporte une victoire inatendue, nous venons donc de reprendre la ville pratiquement sans combattre. Immédiatement après, nous laçons notre cavalerie contre Tripoli en espérant bénéficier de la désorganisation des troupes ennemis défaites. Mais ces derniers résistent, et nous nous replions sur Gabès où nos infanteries prennent position…
Le 17 octobre 44, après avoir repris le controle de nos 4 divisions prêtées à l’angleterre en égypte et après les avoir acheminé jusqu’à Gabès, nous disposons de 7 infanteries en plus de notre intrépide cavalerie. Et nous jugeons alors que le temps était venu de tenter une attaque contre la solide position italienne de Tripoli…
De cette attaque dépendra peut être le sort de la méditerranée… Nous croisons donc les doigts, car une nouvelle de ce type redonnerait quelques espoirs à notre camp, ce dont nous avons bien besoin depuis qu’en Asie les anglais sont en train de céder du terrain aux japonais qui viennent de faire main basse sur toute l’Indochine française, et alors que les russes sont sérieusement malmenés par les allemands (puisque Moscou vient de tomber…).
Oui, la bataille de tripoli est importante, au moins psychologiquement…
Le 17 octobre est certainement l’un des tournant de la guerre, du moins dans la région méditerranéenne. En effet, en ce jour nos 7 infanteries (+1 cav) arrivent à Tripoli qui est défendues par 5 div italiennes qui sont cependant affaiblies (bas niv d’organisation) fort heureusement…
Les combats sont assez violent mais nos ennemis, sentant qu’ils allaient être purement et simplement écrasés, préfèrent battre en retraite, et nous remportons ainsi une précieuse victoire!!! D’ailleurs c’est certainement la + importante depuis le début de cette maudite guerre…
Mais nous ne comptons pas en rester là, et nous décidons donc de poursuivre les fuyards.
C’est ainsi que le 27 octobre près de la ville de Misratah une grande bataille oppose nos soldats à 6 divisions italiennes qui ne sont pas au meilleur de leur forme…
Et encore une fois c’est une victoire !!! Les italiens reculent, mais nous les suivons de peu…
Le 3 novembre a lieu la bataille de Sirt, là où se sont regroupés les troupes de Mussolini. Cette-fois, nos forces sont égales en nombre (7 div de chaque coté), mais les italiens disposent de plusieurs escadrilles aériennes dans la région et celle-ci nous attaques sans relache…
Si bien que malgré de nombreux efforts nos hommes sont obligés de rompre le combat pour se replier sur Misratah. C’est donc une cuisante défaite pour nous, car nous venons de perdre l’occasion d’enfoncer leur ligne ce qui aurait pu nous permettre de conquérir une grande partie des provinces cotières… Ha c’est trop rageant !!!
Mais nous ne pouvons pas nous payer le luxe de nous lamenter sur notre sort, car nos rivaux ont eu le temps de se réorganiser et désormais c’est à notre tour de subir leurs attaques, même si nous ne sommes pas certains d’y être préparés…
Justement, nous le saurons le 16 novembre, car c’est la date qu’on choisit les italiens et leurs 7 divisions pour nous attaquer à Misratah où 2 milices françaises viennent nous porter main forte…
La bataille est très éprouvante pour nos hommes, parce que ceux-ci n’ont pas eu le temps de se reposer. Mais malgré toute leur bonne volonté, nous connaissons une cuisante défaite, ce qui nous contraint de nouveau à battre en retraite. Ainsi, c’est à notre tour maintenant de fuir en espérant trouver le moyen de freiner la progression adverse…
C’est alors que nous songeons à tenter un coup de poker : l’opération « couperet ». dans ce but nous embarquons deux divisions (ponctionnées sur notre imprenable ligne défensive grecque) et nous les acheminons au large de Al Aqaylah où nous espérons réussir un nouveau débarquement qui couperait en deux les forces italiennes et les obligeraient à reculer, ou au moins les obligerait à ne pas avancer ce qui laisserait le temps à notre armée de l’est de se reprendre…
Mais, les italiens semblent ne pas avoir oublié le mauvais tour que nous leur avions joué quelques temps auparavant, en effet, ils ont placé une garnison dans la ville, ce qui exclut pour nous toute tentative de débarquement…
Toutefois, notre armée d’afrique a maintenant eu le temps et quand et elles sont en pleine forme quand nos deux infanteries (celle de opération avortée) les rejoint.
Nous sommes le 2 janvier 45 et nous décidons qu’il est temps pour nous de reprendre l’offensive…
Ainsi le 2 janvier 45 nous lançons 12 divisions contre Sirt. Nous y sommes accueillis chaleureusement par 7 infanteries italiennes. Nous l’emportons finalement et les soldats ennemis sont mis en déroute, cependant leurs renforts se trouvaient déjà dans la province voisine d’Al Aqaylah, et par conséquent nous ne pouvons pas nous permettre de les poursuivre. Nous préférons subir leur assaut…
Et il ne tarde pas à venir, puisque dès le 8 janvier 45, 8 nouvelles divisions italiennes nous attaquent à Sirt. Les combats sont extrêmement meurtriers, néanmoins nous sommes victorieux et c’est l’essentiel parce que désormais nous pouvons de nouveau aller de l’avant.
Et nous ne nous en privons pas : nous ne pouvons pas laisser passer une telle occasion, car l’armée italienne est en pleine déconfiture à cet instant ! Al Aqaylah n’est plus protégée que par quelques divisions fortement affaiblies, et nous lançons donc toute nos forces vers elle.
Mais lorsque nous sommes arrivés, de nombreux renforts adverses nous avaient précédé. Ainsi, pas moins de 12 divisions fascistes étaient fermement décidées à nous tenir tête (même si beaucoup n’étaient pas encore remises de leur défaite récente).
Pourtant, alors que nous nous préparions à nous replier afin d’éviter d’accumuler trop de pertes (vu que notre manpower avait énormément baissé avec notre campagne africaine), soudain les italiens préfèrent se replient !!! Oui, c’est une grande victoire pour nous !
D’autant plus que, maintenant que Mussolini avait dégarni le front égyptien, les anglais stationnés à Alexandrie avait enfin l’occasion d’agir. Et c’est ainsi qu’ils font enfin route vers Matruh, mais brusquement, sans motif valable, ils se ravisent. Décidément, ils n’ont vraiment pas l’air décidé à se battre… Ils préfèrent certainement que nous le fassions à leur place!!! Espérons qu’ils se souviendront de nos sacrifices à la fin de la guerre… Car nous n’avons pas oublié que chypre était grecque…
Le 14 janvier 45 notre ridicule flotte (1 destroyer et deux cargos) se pays même le luxe de mettre en déroute plusieurs croiseurs italiens désorganisés par l’avancée de nos troupes!!!
Mais nous poursuivons notre progression, et le 19 janvier nous entrons dans Aujila, où nos 12 divisions affrontent 11 infanteries ennemies. Et encore une fois nous sommes victorieux !!! Plus rien ne semble désormais pouvoir nous arrêter. Notre réussite va bien au delà de toutes nos espérances, et nous continuons en priant pour que cela continue.
Le 23 janvier 45 nous nous lançons à l’assaut de Darnah où 11 divisions italiennes se sont regroupées, et nous sommes certains de pouvoir l’emporter. Mais notre confiance en nous va finir par nous jouer un vilain tour…
En effet, notre excés de confiance nous pousse à envoyer nos hommes se battre alors qu’ils sont exténués, car nous espérons profiter de la désorganisation de nos adversaires.
Mais les italiens nous résistent farouchement dès notre arrivée le 23 janvier 45. Et leur 11 divisions vont se battre comme des diables jusq’au 25 janvier, date à laquelle nous préférons nous replier sur Aujila, car nos troupes sont à deux doigts de craquer.
Nous devons alors subir les attaques des avions ennemis, cependant nous renforçons nos divisions…
Mais le 4 février nous apprenons avec soulagement que nos alliés anglais stationnés à Alexandrie attaquent enfin Matruh qui n’est plus défendue que par 5 divisions italiennes grâce à notre offensive à l’ouest qui les a forcé à diviser leurs forces.
Ils l’emportant !!! Oui, désormais les italiens sont menacés sur deux fronts en afrique, et malgré le nombre d’hommes dont ils disposent encore, l’issue de la guerre en afrique semble tourner en faveur des Alliés !
Ainsi, les anglais s’emparent de Bardiyah le 22 février et à l’est les forces de Mussolini sont en pleine déroute… La débacle est telle que le 25 février les britaniques prennent tobruk et sa forteresse sans la moindre difficulté !!!
Nous sommes en plein rêve, les troupes italiennes ne semblent jamais avoir été aussi fragiles.
Ainsi, nous décidons d’en profiter et nous mettons en marche notre cavalerie… Le 7 mars 45 nous nous emparons de Bir El Hakim afin d’encercler les forces italiennes acculées sur Bengazie et Darnah…
Notre victoire semble alors totale, toutefois nos rivaux disposent encore d’un port à bengazi, ce qui leur permet de ravitailler les 34 divisions leur restant encore en afrique.
34 divisions !!! Les italiens sont donc largement supérieurs en nombre, et nous ne parvenons pas à les vaincre définitivement. Et le problème c’est qu’ils en profitent alors pour se réorganiser…
Pendant ce temps, le 17 mars l’argentine rejoint l’axe…
Le 24 mars les italiens semblent avoir repris suffisamment de forces puisqu’ils se lancent à l’assaut de notre position à Bir El Hakim, et nous sommes contraint de céder…
Notre tentative de blocus du port de Bengazi avec notre insignifiante flotte se révèle être un échec, et nous devons nous replier suite à une attaque de plusieurs croiseurs ennemis.
Dès lors, les troupes fascistes attaquent massivement pour briser leur encerclement…
Ainsi, le 5 avril 45 ce sont 22 divisions italiennes (!!!) qui attaquent nos 16 divisions à Aujila (11 inf grecques, 1 cav grecque, et 4 div alliés).
Les combats font rage, et nos hommes font preuve d’une incroyable résistance.
Mais malgré toute leur bonne volonté nos troupes ne peuvent vaincre des troupes numériquement supérieures et en pleine formes, et le 12 avril nous nous replions sur Al Aqaylah où 8 infanteries ennemies nous tombent dessus le 17. Cependant nous les repoussons sans ménagement et nous stabilisons donc la ligne de front.
C’est alors que nous sommes surpris par une attaque tchèque à Tbilissi (une des provinces caucasiennes que nous occupons), mais ils sont assez facilement vaincu. Néanmoins les troues de l’axe semblent s’agiter dans la région ce qui pourrait bien indiquer la volonté d’hitler d’en finir avec notre ridicule occupation…
Mais dans le même temps 3 div roumaines attaquent une de nos provinces nationales à Mitilini (iles en face de la turquie) et une rude bataille s’engage. Celle-ci durera jusqu’au 10 juillet, date à laquelle nous remportons une victoire difficile.
Peu après, le 25 juillet 4 divisions roumaines attaquent Thessalonik, mais nos 6 infanteries gagnent très rapidement.
Et en afrique aussi, l’Axe semble bien décidé à prendre le dessus. Ainsi, les italiens attaquent vainement Tobruk le 17 mai puis le 7 juillet (des divisions grecs ont d’ailleurs été envoyée à tobruk pour secourir les anglais). Mais pour calmer leurs ardeurs, les anglais tentent à leur tour de prendre Darnah le 1er juillet avec 9 div. C’est un véritable échec car les 10 divisions ennemies étaient solidement retranchées…
Nos alliés réessaient d’ailleurs le 8 aout 45 avec 10 div cette fois, mais c’est un nouvel échec contre les 16 unités adverses alors présentes…
Une nouvelle plus que préoccupante nous parvient : la Suède, pourtant championne de la neutralité, a finalement décidé elle aussi d’intégrer l’Axe… Nous nous demandons désormais qui sera le prochain à vendre son ame au diable…
Préférant ne pas attendre une mauvaise surprise, le 10 septembre 45, après avoir soigneusement renforcé nos armées en afrique, nous envoyons nos 14 div à l’assaut de Aujila où se terrent 9 infanteries ennemies.
C’est encore un échec et nous devons battre en retraite. Cependant nous avons laissé beaucoup de forces dans cette bataille, si bien qu’elles ne sont pas au mieux lorsqu’elles sont à leur tour attaquées par 10 divisions italiennes. Une rude bataille éclate, mais nous restons confiant sur son issue…
Alors que le 3 octobre 45, 9 div anglaises lancent une offensive infructueuse sur Darnah que défendent 6 unités ennemies.
Mais le 5 octobre nous réalisons avec effroi que les italiens ont reçu d’importants renforts pour la bataille qui se déroule à Aujila. Mais de notre coté nous avons déjà jeté toutes nos forces dans la mélée, et c’est donc logiquement qu’à la fin de la journée nos troupes sont finalement vaincues… C’est une sévère défaite qui nous oblige à nous replier sur Sirt, mais nous espérons pouvoir y résister à un éventuel assaut grâce aux 7 div alliées qui y sont staionnées… Sans quoi l’Italie sera en position de force et elle pourra reprendre le contrôle de toute l’afrique du nord…
Le 12 octobre les anglais subbisent encore un échec en tentant de conquérir darnah, nous commençons donc à nourrir quelques doutes sur leur réelle efficacité au combat…
Mais le 20 octobre 45 l’heure est grave : 16 div italiennes en pleine confiance attaquent Sirt. Nous allignons 20 divisions pour leur tenir tête, cependant la plupart d’entre elles sont déjà affaiblies…
Une fantastique bataille s’engage alors, et alors que nous étions plutot pessimiste nous constatons que nos troupes résistent bien .
Les combats font rages pendant plusieurs jours, et le dénouement reste incertain jusqu’à ce que soudainement nous apprenions que nos troupes, qui semblaient pourtant prendre le dessus, ont finalement été défaites. Nous sommes outrés !!! Mais, nous n’avons plus le temps de nous lamenter sur notre sort, car désormais rien ne paraît plus pouvoir stopper l’avancée de nos ennemis…
Nos forces brisées regagnent Misratah la tête basse, car elles savent qu’elles seront désormais incapables de repousser un assaut italien…
Ainsi, alors que nous semblions parvenu à balayer nos rivaux sur le continent africain, qui quelques semaines auparavant ne controlaient plus que deux malheureuses provinces, un brusque revers de fortune nous contraint maintenant à reculer, et reculer encore. Chaque jour nous perdons un peu plus de terrain. Nos troupes ne sont pas en nombre suffisant pour stopper l’ennemi, et ainsi d’ici quelques semaines celui-ci pourrait très bien atteindre Tunis…
Nous décidons alors de réagir au plus vite improvisant une opération périlleuse dont nous avons le secret afin de gêner la progression des hommes de Mussolini. Ce sera l’opération « volontaires », qui sera notre dernière chance de sauver notre situation en afrique…