AAR Brandebourg (par Leiv Torick)
Cette aar a ete trouve sur le cache de google. Il a ete poste sur Benzo par Leiv Torick et lui appartient toujours meme si nous n'avons plus de nouvelles.
Bon, depuis le temps que je fais mon malin a donné des conseils sur les AARs, il fallait bien que je me lance...
Désolé pour le style "spartiate" mais je lis mieux que je n'écris... De plus, le Brandebourg n'est pas forcément un pays qui déborde d'action au début...
Les ambitions
En cet an de Grâce 1419, le roi Frédéric 1er vient de me nommer à la tête de notre grande nation.
Grande est un mot un peu exagérer, puisque nous ne possédons que deux provinces, Küstin et Berlin même. Le roi a accepté la grande stratégie que je lui ai proposée, qui s’étend sur 400 ans, certains de ses aspects sont ambitieux, quant à d’autres il vaut mieux qu’il reste dans le secret du palais car quelques grandes nations ne prendraient aucun risque et élimineraient un voisin par trop ambitieux !
Les trois zones de développement principales sont dans l’ordre :
- L’Allemagne occidentale, c'est-à-dire nos proches voisins et vassaux de Magdeburg (avec lesquels nous avons un contentieux sévère sur les terres autour de l’Elbe), jusqu’au Luxembourg ; nos objectifs à moyen terme étant de nous implanter sur ces terres allemandes et à empêcher l’émergence d’une nation dominante qui pourraient mettre à mal notre future mais certaine hégémonie.
- Le Sud : Autriche Bavière et toutes les terres allemandes concomitantes. En ceci, nous devons d’abord nous renforcer pour disputer la souveraineté à l’Autriche qui est fine diplomate comme nous.
- Enfin à plus long terme, l’extension le long de la Baltique pour remonter jusqu’à Memel, sous domination Prusse mais ces derniers sont vassaux des Baltes de l’Ordre Teutonique. Cet axe est plus lointain car il nous amènera à nous frotter avec des puissances moyennes telles que l’Ordre et les Polonais.
Les débuts de l’Empire 1419-1426 :
Nous voici donc au 1er janvier 1419, je prends mes fonctions en même temps que je prends connaissance de la situation du pays. Aucune relation diplomatique si ce n’est nos vassaux de Magdeburg… 150 ducats dans nos caisses, 15000 hommes dont 5000 cavaliers, et un bon roi, fin diplomate ce qui devrait nous permettre de rapidement nous faire bien voir dans les cours d’Europe.
Mes premières mesures sont législatives et religieuses, je mets les musulmans hors la loi, reste neutre vis-à-vis des chrétiens orthodoxes (après tout, les chrétiens des steppes russes sont des alliés potentiels quand nous partiront pour l’Est), quant aux Catholiques, ne pas l’être équivaut à ne pas faire partie de la société ! Dans le même temps, je demande une centralisation accrue car trop d’argent est dépensé par les nobles locaux qui prennent mal la mesure (-1 en Stab). Je baisse aussi les investissements dans la marine, je ne pense pas que nous serons jamais une puissance navale.
D’un point de vue diplomatique, Frédéric fait des merveilles : Magdeburg se joint à nous pour former une alliance suivi en avril par la saxe. Nous attendons l’arrivée des prochains diplomates quand éclate la première guerre du Nord :
Le Danemark aidé par la Suède et la Norvège, ses vassaux, déclare la guerre au Holstein qui est suivi par ses alliés (Prusse, Ordre teutonique, Poméranie, Brême et le Mecklenburg).
La guerre commence pendant que nous restons à l’écart, attendant de voir ce qui va sortir de ce conflit…
En juillet 1419, le cadre légal est prêt pour que nous puissions promouvoir nos Baillis, en percepteurs, une fois de plus, les nobles se plaignent mais ils semblent cette fois plus résignés.
C’est sur ces entre faits législatifs qu’arrive notre première déconfiture diplomatique, La cousine du frère du duc du Oldenburg Dietrich 1er refuse le mariage avec un cousin du roi ! Comment ce petit duché, menacé par le Hanovre peut-il refuser une telle offre !
La guerre du Nord tourne à l’avantage du Danemark qui réussit à annexer le Holstein, ce qui de toute évidence était son objectif, mais les alliés de ce dernier refuse la paix et redoublent d’ardeur pour faire plier les scandinaves. Et les échauffourées dans le Jütland et le Holstein se multiplient.
Notre nation se désintéresse de cette guerre et durant les 3 années qui suivent, nous ne savons trop que faire, se jeter sur un des pays en guerre, et prendre le risque de voir l’alliance foncer sur Berlin ? Impossible, nos stratèges cherchent donc d’autres voies d’expansion et commencent à faire des plans sur l’Allemagne de l’Ouest…
C’est durant cette attente que survient une crise de folie de notre monarque, celle-ci est totalement inexpliquée et laisse nombre d’experts perplexes ! Mais le fait est là, pendant un an, nous devons gouverner avec un roi qui bave et qui ne cesse de divaguer, il souhaite attaquer la Pologne, nation possédant une armée 5 fois supérieure à la notre ! Nous avons tout le mal possible a calmé ses ardeurs quand survient une guerre qui menaçait depuis que la Bohème était passée aux hérétiques : L’Autriche aider de la Bavière et de Mantoue attaque la Bohème soutenue par la Pologne et la Lituanie ! Nous nous retrouvons encerclés par la guerre !
Fin 1423 voit l’effondrement du Danemark qui est peu soutenu par ses alliés, séparés par la Baltique. Il tente de passer l’hiver pour se débarrasser de ses ennemis mais l’hiver est extrêmement doux cette année ! Les armées de Brême atteignent Copenhague et le Danemark se voit obliger de concéder le Holstein à Mecklenburg et le Jütland a Brême ! La guerre au Sud fait rage et la situation est des plus confuses, chaque nation assiégeant un de ses ennemis. L’Autriche nous demande l’accès militaire et nous lui accordons, nous ne souhaitons pas nous mettre à dos (pour l’instant) une nation si puissante.
En octobre 1425 nous comprenons enfin le calme des nobles : ils exigent le recouvrement de leurs privilèges ! En accord avec Frédéric, je prends une mesure radicale, j’exécute les fauteurs de troubles ! La population réagit assez violemment sur le coup (- 3 en Stab), mais les bourgeois qui sont in fine favorisés les calment rapidement.
C’est quelques mois plus tard en juin 1426 que la Bohème sort victorieuse de la guerre au Sud, cependant l’accord de paix laissent tous les experts sceptiques : alors qu’elle tenait l’Ansbach à la Bavière et l’Ostmarch à l’Autriche, elle accepte 6 minuscules ducats !!! Craignant une manœuvre ou un protocole secret pour prendre possession de nos terres, Frédéric se lance dans un grand jeu diplomatique, mariant cinq proches durant le mois d’octobre : la France, la Castille, le Portugal, la Savoie et Gênes font partie désormais de nos proches.
Durant ces mariages où je suis éloigné de nos terres natales, des missives me sont envoyées me signalant que les plans pour l’Allemagne de l’Ouest sont au point, notre première cible : le Hanovre, allié à la Hesse et à Münster. Alors que je soupèse le pour et le contre de cette offensive, Frédéric m’annonce que sa petite nièce va se marier le 16 octobre avec un Prince de Hesse! Nous ne pouvons que repousser de quelques mois l’attaque, il serait assez malvenu que l’annonce de l’offensive sur le Hanovre survienne au moment où l’on coupe le gâteau des mariés…
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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?
Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
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