Le 3 juin 1183, Milan tombe. Le Royaume d’Italie négocie la paix et demande un tribut de 1400 Ducats (14…..). Sa majesté qui n’est entrée en guerre que pour aider son allié n’est pas intervenue dans les négociations de paix. Elle interviendra personnellement à Milan quand elle le désirera.
La paix est de courte durée car, le 26 août, le Royaume d’Italie déclare la guerre à l’Emirat des Baléares. En effet, le royaume ne supporte plus la présence des pirates musulmans le long de ses cotes. L’archipel sert de repaire à nombre de pirates maures. Il est temps d’intervenir ! Nous nous joignons à notre allié avec joie et ferveur. D’autant plus que l’Emirat des Baléares et déjà en guerre contre l’Emirat Almohade….Mais nous ne pouvons intervenir immédiatement. Notre flotte n’est pas terminée et nous n’avons pas encore réussi à lever suffisamment d’hommes. Mais nous envoyons de nombreux subsides à nos alliés. Mais la Diète émet des réserves et il a faut tout le talent de sa majesté pour la persuader de lever de nouveaux impôts pour financer nos croisés. Cela entraîne également de nombreuses révoltes de gueux de par l’Empire qui sont écrasées facilement.
1184
Le mois de février voit le départ de nombreux émissaires de son altesse en direction de la Sardaigne, de Léon et de Jérusalem afin de négocier des accords de passage de nos troupes sur leurs sols. Ces accords sont assez facilement acquis, car nos relations avec la plupart des états de la chrétienté sont excellents.
Le 3 avril, nous apprenons que le Portugal est obligé de céder la province de Tago au puissant émirat des Almohades. L’Islam européen est encore très puissant. Que cela nous serve d’avertissement…..
Le 18 novembre 1184, après une grande messe et une bénédiction de la flotte et de l’armée, 45 000 croisés embarquent sur une gigantesque armada à Brème en direction du Levant. La traversée est dure et éprouvante pour nos preux combattants. Sur sa route, la flotte fait relâche en Leon, où les croisés vont se recueillir à Saint Jacques de Compostelle. Elle reprend ensuite la mer, essuie une violente tempête au large du Portugal et passe le détroit de Gibraltar, tenu de part et d’autre par les musulmans, mais, heureusement, elle ne croise aucune flotte barbaresque.
1185
L’Armada fait de nouveau escale en Sardaigne afin de faire le plein de vivres et d’eau douce. L’Empereur avait au préalable payé ce ravitaillement aux souverains sardes. Après quelques jours de repos, c’est de nouveau le départ pour le Royaume de Jérusalem. De nouveau, une tempête frappe durement la flotte au large des cotes égyptiennes….
C’est seulement le 17 septembre 1185 que 30 000 croisés atteignent la Samarie, exténués.

Arrivée de la flotte en Samarie
Un quart des hommes a disparu pendant la traversée, morts de faim, de maladie, des tempêtes…..
Après un pèlerinage sur les lieux saints et une messe ou l’évêque de Jérusalem béni les croisés, la guerre est déclarée à l’Emirat Ayyubids qui a conquis il y a quelques années le comté de Tripoli. Le temps de la vengeance a sonné. Les croisés sont divisés en deux armées de 15 000 hommes. Une foncera vers Damas, capitale des Ayyubids, l’autre ira délivrer le comté de Tripoli. Le 9 octobre, une première bataille a lieu sous les murs de Damas. Tripoli est atteinte le 13 du même mois et les combats font rage aux abords de la ville. Malgré la fatigue et la maladie, les croisés remportent deux brillantes victoires (les 14 et 21 octobre) et mettent en fuite les sarrasins. Damas et Tripoli son maintenant assiégées par les croisés impériaux!
Mais le 27 décembre, les mahométans se résaissisent et contre attaquent notre camp aux portes de Damas. Les 13 000 hommes qui ne s’y attendaient pas fuient d’abord puis, sous le commandement énergique de Gunther Von Blitkrieg, notre cavalerie stoppe nos fuyards puis les sarrasins. En fin de journée, le champ de bataille est recouvert de corps ennemis.
1186
Les sièges des deux villes continuent. Avec le printemps, la chaleur monte constamment. La dysenterie fait des ravages dans nos rangs. Mais malgré tout, les croisés tiennent bon. Certains bruits annoncent que de nouveaux combattants de l’Empire sont en train de passer les Alpes pour embarquer dans les ports du Royaume d’Italie pour venir également combattre les Ayyubids….
Le 13 mars, une nuée de cavaliers sarrasins fond sur nos troupes qui assiègent Damas. La surprise est totale et cette fois ci, point de miracle ! Le salut réside dans la fuite. Nos soldats se replient en désordre vers le Liban. L’ennemi les poursuit mais est défait devant Tripoli par la cavalerie du Duc Von Angriff. Les poursuivants deviennent poursuivis et les croisés qui avaient été chassés de Damas en reprennent la route.

es siège et la prise de Tripoli
Le 21 mars, Von Angriff fait sont entrée dans Tripoli ! Les minarets sont abattus et des messes célébrées par la population majoritairement catholique de l’ancien comté. Nous envoyons des propositions de paix mais l’émir fait décapiter nos envoyés, ce qui prouve une très mauvaise volonté. Von Angriff prend donc la direction de Damas, de plus en plus affaiblie…
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PS 1 : les gravures : en fait la première est une Vue du port d'Alexandrie, Codex Maggi (Voyage de Charles Magius), 1578. Manuscrit à peintures. BnF, Estampes et Photographie (Rés. Ad 134 fol. 8)
La deuxième représente la Ire croisade : attaque d'Antioche par les croisés qui escaladent les murs, Sébastien Mamerot, Les Passages d'outremer faits par les Français contre les Turcs depuis Charlemagne jusqu'en 1462. Manuscrit enluminé sur parchemin (287 feuillets, 32 x 23 cm). Bourges, Jean Colombe, 1474-1475 . BnF, Manuscrits (Fr 5594 fol. 59v)
Ouala. Faut bien rétablir la vérité.
PS2 : Je trouve effectivement le mode Mongolian très réussi, chapeau aux concepteurs. Mais il parait qu'il est encore en développement et que les event deviennent de plus en plus rare à partir de 1300. Mais c'est tout de même très sympa et ça change! En attendant CK
1187
Le 6 avril, nos bateaux, en route vers le port de Gènes, sont surpris par une flotte barbaresque de l’émirat des Baléares. Surpris, ils se font durement étriller. Profitant du crépuscule, notre flotte réussit à se désengager et à rejoindre le port ami de Florence. L’avertissement est sévère : les maures ont encore de bons marins. Notre armée en Palestine devra attendre un peu ses renforts. Car, partout dans l’Empire, à l’invitation des moines et des curés, de nombreux fidèles se portent volontaires pour aller guerroyer contre l’infidèle. 20 000 hommes attendent à Gènes pour rejoindre le levant.
Nos hommes présents au Liban doivent d’ailleurs faire face à plusieurs tentatives des Ayyubides pour reprendre Tripoli. Mais bien enfermés derrières les murailles de la ville et face à une contre attaque de notre chevalerie, les mahométans doivent rapidement battre en retraite, après avoir laissé nombre des leurs sur le terrain. Nous les poursuivons devant Damas.
Le 30 octobre, la Pape, à la suite de demandes insistantes de notre part, lance son appel à la croisade, la troisième. Aussitôt, le Royaume de Jérusalem déclare la guerre aux Rum Seldjouks et aux Ayyubids. De nombreux rois chrétiens, sans entrer officiellement en guerre, envoient des hommes et des bateaux en soutien à Jérusalem.
Le 18 décembre, Damas tombe entre nos mains. C’est un coup dur pour les Ayyubids. La ville infidèle est mise à sac. C’est une bonne nouvelle pour nos troupes qui ont accès aux immenses magasins de la ville , remplis de nourritures. Les troupes du royaume de Jérusalem poursuivent l’ennemis. Avant la fin de l’année, les Ayyubids auront demandé, et obtenu, la paix avec Jérusalem après le versement d’un fort tribu (114 000 dirams d’or).

Siège de Damas
Pendant ces glorieuses batailles, nous continuons a entretenir de bonnes relations avec les états chrétiens, même schismatiques, l’union chrétienne doit dominer face au péril commun. Aussi, pour nous remercier de nos cadeaux, le basileus de l’Empire Romain d’Orient nous envoi quelques uns de ses meilleurs géographes pour nous faire partager leurs cartes de l’Est de l’Europe, nous apprenons ainsi la localisation du Kurdistan, des tribus des Alains, des Bulgares, et du mystérieux royaume du prêtre Jean, autrement appelé Abyssinie.
Quelques jours avant Noël, nous apprenons l’élection d’un nouveau Pape, Clément III. Nous lui faisons parvenir notre message : l’Empereur est l’avoué du trône de Saint Pierre et il défendra la chrétienté partout ou elle est menacée. L’Empereur fait également parvenir au nouveau souverain pontife quelque argent, afin que nous partions sur de bonnes bases et l’aider dans ses incessants combats contre le royaume normand de Sicile.
1188
Le 8 janvier, la moitié de nos troupes en orient mettent le siège sous les murs de Nuyssaybin. L’ennemi, en complète déroute, privé de sa capitale et d’une bonne partie de ses ressources, est à genoux. Nous pourrions imposer dès à présent nos conditions, mais l’Empereur exige une victoire totale, retentissante, afin de montrer que la période des revers du monde chrétien est terminée. Le siège commence….
Le 27 décembre, après avoir reçut des renforts, les nouveaux croisés, ayant répondus à l’appel de la IIIème croisade, attaquent la Jordanie et assiègent les villes de la province.
1189
C’est en rentrant de la chasse, ce 17 juillet, que Frédéric a appris la nouvelle : la succession d’Aquitaine échoit à Richard Cœur de lion, roi d’Angleterre. Toute cette région tombe donc dans l’escarcelle anglaise. Cela n’est pas une source particulière d’inquiétude, vu nos bonnes relations avec ce royaume, mais l’Empereur tient –secrètement – à rester le plus puissant souverain d’occident. C’est pourquoi il veille à ce que l’Angleterre ne s’étende pas trop à l’est, en direction des frontières de l’Empire…..
Le 27 juillet, la Jordanie est sous notre contrôle. Les Ayyubids sont en pleine déconfiture. Des messes sont célébrées partout en Europe pour soutenir la 3ème croisade. Le 08 septembre, c’est la province de Nuyssaybin qui tombe entre nos mains. Le 09, des émissaires du sultan se présentent devant le camp de Karl Friedrich, chef des croisés, et demandent la paix.
Le 11, la paix est signée avec les Ayyubids : leur sultanat est réduit à la province de Damas. Les provinces de Nuyssaybin et de Jordanie sont placées sous la protection de l’Empereur et directement administrées par lui. Un marquis est nommé dans chacune de ces provinces, avec chacun 8 000 hommes pour faire respecter l’ordre face à une population hostile et humiliée. Des missionnaires sont également envoyés dans chacune de ces deux provinces, afin d’y rependre le message de notre sauveur Jésus Christ. Au Liban, l’Empereur ,recrée le comté de Tripoli qui devient un de nos vassal. Ainsi, l’Islam recule, le royaume de Jérusalem se voit débarrassé d’un de ses ennemis à ses frontières et le Comté de Tripoli renaît, de nouvelles provinces sont en cour de conversion, la victoire est totale ! Cette 3ème croisade est un franc succès.
L’Empire est cependant toujours en guerre, contre l’émirat des Baléares. Nos fiers croisés, après avoir pris un peu de repos, rembarquent bientôt à bord de la Sainte Flotte : direction les Baléares !
De même, sa Majesté pense également à continuer l’œuvre d’évangélisation à l’Est, en direction des tribus baltes…
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L'image représente en fait la Ire croisade : siège de Jérusalem
Roman de Godefroi de Bouillon et de Saladin...
Manuscrit enluminé sur parchemin (300 feuillets, 40 x 30 cm).
Paris, 1337. BnF, Manuscrits (Fr 22495 fol. 69v)
La Carte est une Carte de la Turquie, de la Mer Noire et de l'Ukraine.
(BNF, ESP 30)
Atlas catalan
Espagne, Majorque XIVe s. Visible sur l'excellent site "http://www.bnf.fr/enluminures/manuscrits/man6/i8_0000o.htm"
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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?
Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
Dernière modification par Dandy ; 26/10/2005 à 20h34.
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