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Vieux 26/10/2005, 20h24
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Eminence oisive
 
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Par défaut AAR Saint Empire Romain Germanique (par Dede)

Cet aar a été écrit par Dede sur le forum de Benzo. Je l'ai retrouvé dans le cache de google. Il n'appartient qu'a Dede de decider de ce qu'il veut en faire.
En attendant sa reponse, je vous soumet ce superbe aar :






Je m’appelle Dédé Von Roppweiller. J’ai la chance d’appartenir à une famille noble de Lorraine. Etant le deuxième fils, je suis tout naturellement entré dans les ordres, à Trèves. J’ai eu l’occasion de connaître le prince évêque de Trèves pour lequel j’ai effectué quelques voyages diplomatiques à la cour impériale. Je suis ensuite retourné en Lorraine, où j’ai été appelé par le Duc pour entrer à son service. Il m’a demandé de suivre la cour impériale et de lui rapporter ce qui s’y passe.
Je suis donc partis en ce froid hiver 1149 en direction de Cologne où la cour s’est établie pour l’hiver. Faisant étape dans des monastères, j’ai profité de leurs scriptoriums pour rédiger un rapide état de l’Empire.


1er janvier 1150

L’Empire est en paix. La querelle des investitures et le conflit qui opposa différents Papes à plusieurs Empereurs a laissé néanmoins de profondes marques et la stabilité s’en ressent (niveau 0). Mais les nobles semblent désirer l’apaisement. Son altesse, bien que n’ayant jamais reçut les insignes impériaux, Konrad III a su se faire respecter. Les finances sont correctes (+ 19 par mois), et les impôts et la bonne volonté des nobles permettent d’entretenir une armée permanente de 3 000 fantassins et de 2 000 chevaliers. Des membres de la famille des Hohenstaufen sont mariés avec les nobles des Royaumes d’Arles-Bourgogne et d’Italie. Nous avons d’ailleurs une alliance avec ces deux Royaumes qui font, théoriquement, partie intégrante du Saint Empire. La Frise et Gueldres sont vassaux de l’Empire.

La volonté de Sa Majesté est de réaffirmer la puissance impériale en tant que bras armé de l’église et protecteur de la chrétienté. Sa Majesté tient également à réaffirmer la primauté de la dignité Impériale en Occident.

Au cour de l’année 1151, des mariages royaux sont conclu avec les Royaumes de Bohème et de Pologne. Cela permet à l’Empire de se garantir contre des agressions venant de l’Est, seul véritable point vulnérable à nos frontières. Ceci peut également servir de base à une future alliance militaire élargie….
Le Royaume Germanique et l’Empire n’ont pas de volonté d’expansion territoriale. Depuis le concordat de Worms de 1122, les relations se sont améliorées avec la Papauté. De nombreux appels à la croisade contre les sarrasins résonnent dans les églises. Mais Konrad n’a pas l’intention de s’aventurer dans une expédition alors que sa santé décline et que quelques nobles commencent à s’agiter (stab toujours à 1). De plus, les souvenirs de la précédente croisade et la cuisante defaite des troupes de Konrad devant Damas ne poussent pas sa majesté à refinancer une éxpedition.
Il préfère employer ses moyens financiers à mettre en place une meilleure administration de collecte de l’impôt, suivant en cela les conseils de l’Archichancelier d’Empire. La diète accepta donc un la mise en place de baillis dans les provinces les plus riches de l’Empire, à savoir Köln, Mainz, Baden, Sachsen, Schwyz et Bayern. A terme, Sa Majesté entend implanter des baillis dans toutes les provinces du Royaume Germanique (car il n’a pas de contrôle direct dans les deux autres royaumes de l’Empire, Arles et Italie). La diète accepte également la levée de 5 000 hommes en Saxe.
Religieusement, la tolérance de Son Altesse est totale pour les catholiques, grande pour les Orthodoxes, mais le paganisme et l’islam ne méritent que châtiment (tolérance 0).
Commercialement, l’Empire n’entretien que quelques relations commerciales avec la riche République de Venise, dont les revenus sont au minimum (1 marchand COT Venise). Sa Majesté entend essayer de développer le commerce vers l’ouest, dès que cela sera possible.
Sa Majesté se porte de plus en plus mal en ce début de printemps 1152. De plus, les dernières tractations en vue d’obtenir une union avec les comtes de Champagne et le Brabant n’ont été que des échecs cuisants.

Avril 1152 : Election de Frédéric Barberousse.



Sa majesté Frédéric 1er Barberousse


Seine Kaiserliche und Königliche Apostolische Majestät Frédéric 1er Barberousse monte sur le trône en ce beau mois d’avril 1152. La Constitutio de Tenenda Pace que promulgue l’Empereur est censée apporter la paix dans l’Empire en limitant les petites querelles des féodaux qui ensanglantent l’Empire. (+1 de Stab). Un des premiers actes de Barberousse et de renforcer notre alliance et nos liens avec nos vassaux. C’est ainsi que la Frise rejoint notre alliance militaire.
Tout semble aller pour le mieux jusqu’à ce que les membres de la famille des Welf demandent des droits exorbitants pour leurs possessions. Après beaucoup d’hésitation, Frédéric refuse de céder à l’ensemble de leurs demandent. Cela affaiblirait trop l’Empire et entraînerait un début de démantèlement de celui-ci. L’Empereur est garant de l’unité de l’Empire et notamment du royaume Germanique. Mais la puissance des Welf leur permet d’obtenir l’autonomie de leurs possessions (province Welfen indépendante mais vassales de l’Empire, Stab – 3, risque de révolte à +8 dans certaines provinces du nord). Cela a entraîné de nombreux remous à la cour. Beaucoup de nobles, jaloux et envieux des Welfs espèrent obtenir les mêmes avantages. Cela créé beaucoup de troubles dans les provinces du nord, sans pour le moment aboutir à des révoltes ouvertes contre l’autorité impériale.
Mais Barberousse est inquiet et craint des soulèvements. Il prévoit de très prochainement demander à la diète de lever de nouvelles troupes pour qu’elles se tiennent prêtes à mater d’éventuelles rebellions qui, selon les bruits qui courent à la chancellerie, ne sauraient tarder….
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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?

Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
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