Suite, je rappelle que cet aar est la proprieté de Missi.
1627-1637 Opérations périphériques
Il est clair qu’il faudra combattre un jour l’Autriche, sa présence nous retient dans toutes nos actions, mais nous n’osons l’affronter. Son armée est nombreuse et très bien équipée, les Habsbourgs sont riches et ont de nombreux alliés. D’ailleurs, durant l’année 1630, l’Autriche signe une alliance avec la Toscane, la panique gagne nos rangs, l’Empereur quitte Rome jugée peu sûre. Il nous faut donc nous renforcer en vue du choc contre l’Autriche. Andronicus, qui n’est pas un homme impétueux, mais sage et mesuré considère que, contrairement à nos anciens ennemis, l’Autriche ne peut être écrasée pour l’instant. Il faudra donc se contenter d’actions périphériques en attendant une occasion.
C’est dans cet état d’esprit que en mai 1630 la région de Tripoli est attaquée. Elle est annexée à la fin de l’année après un siège assez dur. Mais ce ne sont pas de telles prises qui renforceront notre puissance, surtout que la Pologne viens de perdre la couronne de Saint Empereur. En 1632, c’est Felipe IV d’Espagne qui est couronné. Les croisés habsbourgeois sont, eux contrairement à nous, prêt à en découdre.
Cependant, Felipe IV est un « empereur » faible, car 2 ans auparavant, une grande révolte a eu lieu dans l’Empire espagnol. Catalans, Italiens, Basques, tous veulent leur indépendance et en juillet 1633 Naples retrouve son indépendance. Felipe prends peur et appelle ses alliés à l’aide, et là miracle, la Toscane refuse de combattre !!! L’occasion est trop belle, la Toscane ne nous menace plus, nous attaquons donc aussitôt Naples. 3 mois plus tard, notre Empire est un peu plus grand et au dépends des Habsbourg !!! On rie à Rome et on mobilise en Autriche.
En avril 34, la Sardaigne prends sont indépendance et s’allie aussitôt avec l’Ordre des chevaliers. Par chance nous avons de bonnes raisons d’attaquer les chevaliers. La guerre est déclarée mais la vraie cible est la Sardaigne. Septembre 1636, l’annexion de la Sardaigne est réalisée. Alors que nos ambitions se tournent désormais vers la Catalogne et que tout le monde rie de plus belle à Rome (d’ailleurs notre état major a été décimé…on appelle ça mourir de rire…), une nouvelle inattendue arrive. Au moi de mai 1637, Ferdinand II a perdu patience, la deuxième guerre balkanique commence, et c’est la première véritable opposition entre Habsbourg et Paléologues.
1638-1653 Guerre et paix
L’Autriche décide de nous mettre tout de suite sous pression, en effet, c’est toutes nos terres italiennes, hormis Rome qui sont assiégée, ces terrains montagneux sont inaccessibles désormais, et donc laissés à l’ennemi. Pour l’instant il nous faut mobiliser des hommes, mais nos 3 légions postée à la frontière austro byzantine foncent sur 3 objectifs : Belgrade, le verrou de toute la plaine bulgare, la Transylvanie, et la Croatie. En avril 1638, miracle !! Belgrade tombe, la Transylvanie devrais faire de même et seule l’armée de Croatie a été repoussée.
Mais au moi d’octobre, le sort des armes se renverse, notre armée victorieuse à Belgrade est écrasée en tentant de marcher sur Pest et notre armée en Transylvanie est repoussée. Alors que Belgrade est assiégée, une contre attaque sur tous les fronts réunissant au total près de 150 000 hommes est écrasée, on voit déjà Byzance prise. C’est donc avec joie que nous apprenons que l’Autriche accepte notre proposition de paix blanche.
Cependant nos caisses sont vides, le peuple gronde, et notre armée est en lambeaux. Ce que nous craignons tous est arrivé, notre adversaire nous encercle grâce à ses alliés et nous ne sommes pas en état de le vaincre. Il va falloir près de 15 ans à notre empire pour se remettre d’un tel échec, cela doit suffire pour décrire notre découragement et les dépenses magistrales qu’il a fallu engloutir afin d’éviter la défaite. Mais au cours de l’année, 1653, les troupes de l’Empereur sont prêtes à prendre leur revanche, et à briser l’encerclement de Rome l’éternelle. Pour cela il nous faut écraser la Toscane et ses alliés franco milanais
1653-1661 Le feu se déchaîne sur la terre
En effet, il nous faut réunir Rome à l’ensemble de nos possessions continentales. Pour cela, le premier obstacle, en attendant une grande offensive vers l’Empire d’Autriche, est la Toscane. Imprudemment, elle a quitté l’alliance autrichienne il y a quelques décennies. Elle est donc une proie facile. Nos troupes marchent donc immédiatement sur Ancône dans la région de la Marche. La ville est bien protégée par 40 000 toscans et français, mais 100 000 de nos hommes parviennent rapidement à les écraser. Alors que la campagne s’annonce des plus simples, une grave nouvelle tombe.
L’Autriche et ses alliés nous voyant occupé et sachant que la balance peut pencher très facilement d’un coté ou d’un autre, se jettent sur l’occasion et nous attaquent. La 3ème guerre balkanique commence…
Nous n’arrêtons pas pour autant nos actions en Italie, en février 1654, nous attaquons la région de Sienne, défendu par quelques armées françaises. Cependant, en parallèle, nos troupes sont enfin prêtes à se jeter sur l’Autriche et une armée s’en va attaquer la Croatie alors que la Grèce, et la Tripolitaine sont sous le feu espagnol. Au mois de juillet 1654, Ancône tombe et nous en profitons pour faire aussitôt la paix avec la Toscane, ceci afin de retourner nos forces contre notre principal ennemi : l’Autriche. Seul, la Marche est prise…dommage, mais ceci un moindre mal.
Les combats sont donc très âpres dans les Balkans qui restent comme d’habitude le principal front et au mois d’août 1655, notre allié valaque en difficulté doit être secouru, il risque l’annexion. Une grande offensive est lancée, en vain, nous sommes vaincus et nous nous retirons, fort heureusement, notre allié ne payera que de petites indemnités.
Cependant, notre incapacité à gagner la guerre a entraîné de nombreux changements au sein de l’état major et une nouvelle méthode combats en mise en place. Ruiner les autrichien. Pour cela, contrairement au passé, les grands affrontements seront évités, ils sont trop coûteux en hommes. De plus, nous attaqueront toutes les villes dont les forteresses ne sont pas trop importantes, afin de « saper » l » l’économie autrichienne. Alors que nous perdons la Tripolitaine, le nombre de villes prises en Autriche, nous permet d’obtenir une paix blanche. Ils semblerais que cette 3eme guerre balkanique se finissent sur un nouveau match nul, mais nous reprenons espoir. Nos pertes sont acceptables, et nous avons réussi à porter la guerre au cœur de l’Autriche, dommage que les places trop fortifiées ne nous soient pas accessibles.
Notre principale faiblesse est notre recherche technologique, très inférieure à celle des latins. Heureusement, grâce au règne énergique de Zoé et de ses successeurs, un dernier effort nous est demandés afin de remettre nos technologies au niveau de celle des chrétiens. Cet effort entraîne encore de nombreuses révoltes au rythme effréné de 3 par mois ( !). Mais nos multiples guerres contre l’Autriche ont eu un avantage, notre armée est nombreuse et prête à mater ces révoltes, tout du moins si la situation ne se poursuit pas trop longtemps…
Notre nouvel empereur : Constantin XII prends ses fonctions lors de l’année 1661 et va avoir rapidement l’occasion de montrer si oui ou non il est digne de ses prédécesseurs. Au milieu des révoltes mettant à feu et à sang l’Empire, au mois d’octobre 1661, l’Autriche et ses alliés déclanchent la 4ème guerre balkanique. Certes notre armée doit être en effectifs 4 fois celle de l’Autriche, mais la situation intérieure de notre pays est catastrophique…le taux de révolte minimal est de 12%...
Voila la suite, bonne lecture!!
1661-1667 Une paix armée
L’état major fut dans une panique la plus complète, les dirigeants du service de renseignement furent passés au fil de l’épée pour n’avoir su prévenir l’attaque. Constantin XII, qui portait le même prénom que le fondateur de l’Empire allait devoir tout faire pour en empêcher la fin de l’Empire. C’est alors qu’il fait preuve de ses talents de diplomate, il fait croire aux autrichiens que des milliers d’hommes en armes marchent sur Vienne. L’archiduc prit de panique et pensant avoir été dupé par ses services de renseignement signe une paix contre quelques ducats byzantins. (Vous avez eu peur hein ?? moi aussi lol). A Rome, on commence à retrouver ses esprits et donc à réformer l’armée. Tout d’abord il faut mater les révoltes, ceci sera fait dans la difficulté, mais au bout de quelques années l’Empire retrouve son calme.
Au cours de l’année 1665, des seigneurs byzantins dans les Balkans poussent l’Empereur à l’offensive afin de trouver de nouvelles terres en Hongrie. Ce dernier refuse, il semble très marqué par la dernière guerre qui a failli tourner au carnage. Cependant, les victoires de l’archiduc d’Autriche commencent à nous faire ombrage. Ce dernier, Léopold Ier, deviens Saint Empereur…l’Autriche retrouve sa couronne et ses ambitions, et rentre aussitôt en guerre contre la Suède et la Pologne afin d’étendre ses terres. Au cours de l’année 1667, la nouvelle tombe, l’Autriche nous déclare la guerre, il est impossible de faire marche arrière, désormais, c’est la victoire ou la mort, la 5ème guerre balkanique viens de commencer.
1667-1683 L’équilibre des forces vacille.
Une fois de plus, l’offensive doit se concentrer sur l’Espagne et l’Autriche. Nos forces marchent donc sur l’Apulie et la Serbie, cependant le Basileus reste dans son palais, il ne sait que faire, ses responsabilités semblent trop lourdes. L’Empire n’a pas été vaincu de puis 250 ans, tout comme l’Autriche. Chacune des guerres s’est soldée par un match nul et celui qui perdra le premier ne sera plus jamais en mesure de reprendre l’ascendant sur l’autre.
Bonne nouvelle !! Au mois de février 1668, Belgrade tombe une nouvelle fois, cependant un mois plus tard, notre allié valaque est annexé, Belgrade est à nouveau assiégé par les autrichiens et Venise semble sur le point de tomber….
C’est à cet instant que notre Empereur semble se réveiller, voir les frontières de l’orthodoxie reculer l’a troublé. Il ordonne qu’au mois de juin 1668, nos troupes ravagent les campagnes autrichiennes, la Carniole (Krain) et les régions alentours tombent alors sous nos assauts, Messine subis le même sort. Nos forteresses en Albanie tiennent le choc face aux assauts espagnols, et nos troupes volent de victoires en victoires !! Au mois de janvier 1669, c’est toute la Sicile qui est sous notre contrôle. Même la nouvelle de la capitulation de la Moldavie qui cède après nous avoir aidé à prendre la Transylvanie ne tempère pas notre enthousiasme. Peu de temps après, l’Etat moldave déclare la banqueroute…son sacrifice ne sera pas oublié !!! Au mois d’octobre, Belgrade est de nouveau prise. Aussitôt, l’archiduc propose la paix, nous annexons la Serbie et 275 ducats nous sont offerts en tribut. Désormais on peut exulter, la 5ème guerre balkanique a tourné à notre avantage, et le Basileus est certainement le souverain le plus puissant du monde !!
Ceci crée quelques émois à travers le monde. Le Shah d’Iran pense nous soutirer un tribut en 1672, mais impressionné par nos légions, il recule. Constantin XII n’a plus peur et va se révéler être notre plus grand souverain. Au mois de septembre 1674 la Toscane subis à nouveau nos assauts, l’Italie doit être notre !!! Toute la noblesse byzantine est grisée par ces succès, et au mois de février 1675, des seigneurs de guerre byzantins rentrent en guerre contre l’Autriche. Rapidement une trêve est négociée entre le Basileus et l’archiduc. Personne ne songe à reprendre les armes dès maintenant et au mois de juin 1676, la Toscane nous cède l’Emilie et la Romagne. 4 ans plus tard, c’est la ville de Milan qui est annexée. Les quelques terres qui nous manquent pour relier les 2 parties de l’Empire sont désormais sous le joug autrichien. Ce sont les régions de Mantoue et du Tyrol.
1683-1699 Qui emportera la décision ??
L’archiduc d’Autriche sait bien que son principal ennemi reste le Basileus et poursuis sa tactique habituelle, c'est-à-dire nous mettre constamment sous pression. C’est ainsi qu’en avril 1683 l’Autriche nous déclare la guerre, déclanchant la 6ème guerre balkanique, l’une des plus acharnée.
Aussitôt nos troupes partent à l’assaut de la Valachie et de Mantoue. Malgré tous nos efforts, notre armée en Valachie est repoussée. Le nouvel allié de l’Autriche, l’Etat de Baden prends rapidement la ville de Milan et nous devons payer tribut afin d’isoler les autrichiens et libérer notre ville. Pendant ce temps et comme à son habitude, l’Espagne porte ses efforts sur la Cyrénaïque, la Grèce et l’Albanie. En novembre 1683 notre nouvelle armée d’Italie attaque l’Apulie et notre nouvelle armée dans les Balkans vient au secours de Belgrade qui subit les assauts autrichiens, ces derniers sont repoussés. Mais les généraux autrichiens ne désespèrent pas, en janvier 1684, c’est la Romagne qui est attaquée alors que la ville de Mantoue tombe entre nos mains.
Nos armées tentent alors une nouvelle poussée en Valachie, mais cela est vain, les forces autrichiennes sont trop importantes. Nos efforts se portent donc vers le Tyrol, l’armée victorieuse à Mantoue marche sur cette région au mois de mars 1684 pendant que le Basileus décrète l’embargo sur les produits autrichiens et espagnols. Malheureusement pour nous, nos forces sont repoussées dans le Tyrol où les autrichiens sont très bien fortifiés. Tout autant que les autrichiens, nous savons que le Tyrol est le verrou vers le reste de l’Empire habsbourgeois, il est donc capital de prendre cette région, les batailles se succèdent donc dans les montagnes.
Pendant ce temps, les forces stationnées à Venise sont repoussées alors que les révoltes se succèdent en Italie, la région risque de nous échapper, une paix blanche est donc conclue, et l’équilibre est de nouveau de mise entre le Basileus et le Saint Empereur au mois d’octobre 1684. Dommage, sans ces révoltes, la victoire nous était promise…
Le conflit est de toute façons inévitable, une fois les révoltes qui secouent l’Italie matées, nous marchons sur l’Etat de Sicile qui a pris sont indépendance vis-à-vis de l’Espagne durant cette guerre et ce au mois de septembre 1689, 1 an après, la région de Sicile est prise et il ne reste plus que la région de Messine à l’Etat de Sicile.
Nos opérations périphériques se poursuivent, au mois de juillet 1692, la Toscane subis à nouveau nos assauts et une fois de plus, l’Autriche nous attaque à ce moment. Nous étions préparé cette fois, mais l’attaque est très violente…il semblerais que l’Autriche commence elle aussi à prendre ses habitudes. C’est donc ainsi que la 7ème guerre balkanique commence.
Nous décidons tout de même d’en finir avec la Toscane alors que l’Autriche nous attaque. Les forces autrichiennes se montrent comme à leur habitude en Romagne au mois de juillet 1693. Personne n’a osé bouger avant. Mais pour une fois, bonne nouvelle, les espagnols, lassés par des combats qui ne les concernent plus, depuis la perte de leurs possessions italiennes, signent au mois de septembre une paix blanche avec nous. Il semblerait que les bonnes nouvelles ne viennent jamais seules car au mois d’octobre, c’est la Toscane qui fait la paix avec nous contre la région de Sienne.
Au mois de janvier 1694, les combats sont de plus en plus acharnés, la Serbie est attaquée, nous prenons le Tyrol et nous marchons sur Mantoue. Les combats sont de plus en plus durs, au mois de novembre, c’est la Lombardie qui tombe aux mains autrichiennes alors que nous prenons la Carniole. Ces guerres sont épuisantes, personne n’arrive à prendre un avantage décisif, heureusement que Constantin est toujours aussi énergique. Au mois de janvier 1695, la situation commence à se dégrader, Venise et la Romagne sont assiégé, les murailles de Venise cèdent très vite et c’est la Serbie qui se trouve envahie, seule touche positive, nous reprenons la Lombardie. Nous croyons emporter la décision lorsque l’Odenbourg et Mantoue tombe entre nos mains, mais peine perdue, aussitôt nous perdons Belgrade et la Dobroudja. Nous lançons alors une vive contre attaque en Serbie début 96 alors que l’Italie se révolte encore. Au mois d’août, c’est le Tyrol et la Serbie que nous reprenons. En janvier 1697, c’est Vienne qui est mise à sac et la Dobroudja qui est reprise !!! Mais nos efforts sont vains, car 3 mois plus tard, nous perdons le Tyrol et l’Odenbourg. Epuisés, en Septembre 1697, une paix blanche est signée, pourrons nous jamais vaincre les autrichiens ??? L’annexion de Belgrade n’aurais t elle été qu’un mirage ??? Nous décidons donc de nous venger sur la Sicile que nous annexons en juillet 1699…
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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?
Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
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