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Vieux 28/03/2007, 15h12
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Compte rendu de la période du mois de juillet 1789 au premier janvier 1820

Par Frelo d’Armela, historien du Roi et de l’Assemblée des Provinces des Indes.

La Révolution française et la naissance du Conseil de Rénovation.
Suite à des circonstances particulières que nous ne développeront pas ici ( incurie du Roy Louis XVI, montée en puissance de nouvelles idées et situation économique particulière), le peuple de France se révolta contre la monarchie installée depuis plus de 1000 ans en France.

Le Portugal, son bon peuple, dont notamment l’élite commerciale et industrielle de l’Empire ne furent points prompts à condamner ces actions, contrairement à la Reine Maria, une brave femme courageuse mais à la tête bien peu remplie.

Ainsi, sous la pression des grands empires de l’époque (Espagne et Angleterre, avant leurs phase de décrépitude), le Portugal se déclara officiellement opposé à la révolution française du fait de la pauvre volonté de la sotte.

Ce fut sans compter le développement des idées qui s’était considérablement développées dans l’élite du pays. C’est ainsi que naquit la société secrète du Conseil de Rénovation. Sous l’égide du premier ministre, et des dignitaires les plus influents (mais aussi les plus discrets), le conseil décida de mettre en place une politique de division de l’Europe des plus ambitieuses, mais aussi des plus risqué. Voilà comment la chose se déroula :



Quand le peuple de France fit guillotiner l’ex-Roi Louis XVI, l’Espagne, l’Angleterre, la Suède et la Russie décidèrent d’intervenir militairement pour restaurer la monarchie française. Fort heureusement pour cette dernière, l’Autriche, mais également l’Empire Ottoman se déclarèrent alliés à la France indéfectiblement, suite à des révolutions similaires. Le Conseil de Rénovation aurait alors très bien pu décider de se dévoiler, de déchoir la reine Maria, et de s’allier à ces 3 pays avec l’enthousiasme des foules ayant soif de liberté. Mais le pragmatisme l’emporta : l’Empire espagnol, à l’époque aussi riche que nous, mais possédant une technologie militaire et une armée bien plus nombreuse (600 000 hommes contre 150 000 portugais), l’Angleterre, qui possédait à l’époque une flotte deux fois supérieure et de très bons amiraux ( entre 400 et 500 navires contre peut être 250 pour nous suites aux défaites navales successives)… tout ces facteurs décidèrent le conseil à agir toujours dans l’ombre.

Quand la France avec enthousiasme envahie la Hollande, alors le conseil décida d’envoyer des millions de ducats à la fois à l’Espagne et à l’Angleterre ( pour endormir leur méfiance), mais beaucoup plus encore à la France. De plus, étant déclaré contre-révolutionnaire, le Portugal participait aux réunions des conseils de guerre, et donc nous connaissions tout les mouvements des forces anglaise, espagnoles et russes.

Le Conseil finançait donc à la fois les deux parties (mais bien plus la France que les autres), et agissait en sous-mains pour elle en envoyant toutes les informations possibles sur les mouvements des troupes contre-révolutionnaires. Les fonds étaient envoyés très discrètement via toute une série de mesures adroites, et la reine Maria n’y vit que du feu…

Au départ, l’idée du conseil était de faire gagner la France, puis quand celle ci serait à nos frontières, après avoir envahis l’Espagne, simuler un retournement d’alliance pour se retourner contre l’Angleterre, ennemis de toujours. De plus, en s’alliant à la France, nous protégions nos terres d’Italie des prétentions autrichiennes extrèmement menaçantes.

Cependant, malgré nos renseignements du les mouvements anglais, la France s’enlisa considérablement en Hollande, et y perdit des centaines de milliers d’hommes. De plus, l’Espagne commençait à envahir la France par le Sud, l’Empire Ottoman avait été retourné suite à la prise de Constantinople par les russo-suédois. Seul l’Autriche était encore en bonne posture, bien que seulement défensive.

Dès lors, au sein du conseil, de plus en plus de membres furent d’avis de considérer que la révolution était perdue d’avance, et dès lors, seul l’avenir du Portugal comptait. Mais comment un petit pays comme le notre pouvait t’il bien tirer son épingle du jeu guerrier européen ? Et bien tout simplement en finançant les deux parties de la guerre afin de les occuper suffisamment longtemps pour s’occuper de nos affaires tranquillement, tout en continuant de renseigner militairement les révolutionnaires afin de leur permettre de survivre le plus longtemps possible.

Cette politique dépassa toutes nos espérances, et ainsi au 1er janvier 1820, après 31 ans de guerre sans discontinuer, l’Europe est complètement ruinée et à feu et à sang sauf le Portugal. Du fait de cette guerre considérable, les empires espano-anglais furent et sont toujours pris de spasmes et de révoltes : ainsi les CoT anglais tombent ils les uns après les autres dans les mains des rebelles, et nous purent ainsi récupérer le CoT d’Ivoria sans faire la guerre ! Pendant ce temps, notre influence en Italie devient tout à fait prépondérante : en finançant à la fois l’Autriche et ses ennemis, celle ci décida d’abandonner toute ses prétentions en Italie puisqu’elle était occupée ailleurs. Nous primes ainsi en plus la Sicile et Gènes.

Pris dans un violent ouragan de haine, les pays européen ne surent pas s’arrêter à temps, et ils firent la guerre sans discontinuer comme la France qui ré-attaqua la Hollande puis l’Espagne après le prise de paris quelques années plutôt par les suédois, et qui la forcèrent à la paix.

Nos revenus explosèrent littéralement pour devenir les premiers du monde, et de très loin.

La flotte portugaise fut montée à 760 navires de ligne contre à peine 500 pour l’Angleterre, ruinée par le recrutement des mercenaires pour la guerre et la répression des révoltes de part et d’autre de son empire.

Pendant ce temps et très discrètement, le conseil fit passer de nombreuses réformes concernant notre type de gouvernement qu glissa vers une république démocratique censitaire où le Roi et la Reine n’ont plus qu’un rôle d’apparat. La mise en place de l'Assemblée des provinces des Indes fut également un acte fort.La sottise de Maria Ier fut ainsi tout à fait décisif dans l’affaire puisqu’elle ne s’y opposa nullement.

Soulignons également au passage quelques annexions en Indonésie et en Afrique, suite à une guerre contre la Hollande, pourtant allié de l'Angleterre. Mais l'Angleterre croyant avoir affaire à un allié nous laissa faire notre guerre tranquilement en espérant nos subsides qui ne vinrent jamais. La vengeance du Portugal ne se fit donc pas par la guerre mais par la ruse.
Des vassalisations en Afrique eurent aussi lieu.

Voici l’état du Portugal donc le 1er janvier 1820 :







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