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Le président Hasselhov présente ses voeux au monde libre

Dans un long entretien accordé à la chaîne de télévision non indépendante "Russia 1", le nouveau président Davitt-Curtiz Hasselhov a exposé les lignes de sa politique générale, affirmant "vouloir trancher avec les anciennes lignes de conduite" et imposer "une image de coolitude branchée et sexy" à la tête du gouvernement.
Vêtu d'un slip Calvin Klein et d'une chemise Coelio, affublé d'un sourire impeccable et d'un brushing taillé au cordeau, le président Hasselhov est revenu à plusieurs reprises sur le thème de la politique internationale. "La France ? Je l'ai toujours aimée passionnément, cette patrie des Droits de l'Homme. Je suis favorable à une extension de sa sphère d'influence, et une "grande France", élargie à ses frontières naturelles (Monaco et Andorre) recueillerait mes faveurs. La Russie, par ailleurs, a toujours été le meilleur allié des pays émergents, désireux de se débarraser de la tutelle des nations impéralistes. La Cote-d'Ivoire et le Costa Rica, peuples fiers et ombrageux à défaut d'être ombragés ont toujours bénéficié des sympathies comm... euh sov... euh... russes. Le continent russo-asiatique focalise également toute mon attention : l'Inde peut être un partenaire de choix, si ses ambitions peu effrénées s'harmonise avec nos propres prétentions. Le Japon, enfin, certes isolé en son archipel peut nous apporter beaucoup, et cette considération est réciproque."
A la question de savoir si la recréation d'un Empire Russe Maximal était à l'ordre du jour, le président Hasselhov a éludé la question d'un sourire rayonnant de blancheur : "Nous nous focaliserons d'abord sur notre redéploiement économique intérieur. Structurellement, notre puissance militaire est appérciable, assez pour nous prémunir de malversations possibles à notre encontre. Notre économie et la loyauté de nos fidèles suj... euh concitoyens peut encore être améliorée. On m'a posé récemment la question "Vous situez-vous dans le camp des gagnants ou des perdants ?" J'y ai répondu en disant que je voyais plutôt la Russie comme élément du corps arbitral."
Le Président a conclu l'interview par un pot-pourri de ses plus grands succès, au grand ravissement d'une foule dont il avait été vérifié au préalable que chaque personne possédait bel et bien sa carte de fan-club.




(ben oui, j'ai tapé "vieux beau" dans Google Images, et c'est ce monsieur qui est arrivé premier des occurences )