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Vieux 20/01/2007, 22h21
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Franconaute
 
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1621-1650. Le rayonnement pacifique de la Glorieuse France



Les trois derniers conflits avaient fort appauvris la France et démontrer toute sa faiblesse dans certains domaines : il était temps d’y remédier ! Louis XIII et Richelieu allaient être les artisans du renouveau Français. Leurs efforts allaient principalement se porter sur deux domaines. Le premier était la marine de guerre : celle-ci était petite et faible, trois fois moins importante que la marine d’Espagne et ses seuls succès avaient été remporté aux côtés de nos alliés de Hollande. Il fallait remédier à cette carence et, sans attendre, l’on se mit au travail et le rude labeur porta ses fruits : une flotte vit enfin le jour et son commandement fut confié au Chevalier Paul, fier marin de notre beau royaume .


Le deuxième effort allait porter sur le développement de nos infrastructures : Louis XIII, ébahis, allait en effet découvrir que, en ce domaine, la France était complètement arriérée par rapport au reste de l’Europe occidentale. « Décidemment, nous avons trop fait la guerre et, humble débutant, nous avons été manipulés par les vétérans monarques étrangers qui ne songent qu’à nous ruiner » pensa Richelieu, affligé par ce triste constat. Pendant dix années, la France se sacrifia corps et âme pour combler son retard et, enfin, en 1629, la récompense arriva : des gouverneurs commencèrent à être nommés partout dans le royaume.


Malheureusement, pendant que la pacifique France tentait laborieusement d’apporter justice, paix et prospérité à tous, d’autres préparaient la guerre… L’Espagne était de ceux là. Madrid nous menaça violemment de guerre et fit avancer ses troupes en direction de Gênes. La République, terrorisée, nous supplia alors de lui accorder aide et protection. Le Roi de France, juste et bon , répondit favorablement à cette demande et Gênes fut intégrée au royaume… Mais une autre République hurla alors son inquiétude face à l’expansionnisme avide de l’Espagne : la fière Hollande, déjà en guerre contre son rival d’Angleterre. La France fit savoir publiquement qu’elle n’accepterait plus les menaces incessantes contre le monde libre et que toute intervention opportuniste de Madrid contre une Hollande déjà en guerre entraînerait une riposte immédiate .

L’Espagne se moqua de notre avertissement et attaqua sauvagement la petite mais courageuse Hollande. A Paris, l’on ressentit légitimement ce camouflet comme une véritable gifle : ainsi, l’Espagne se moquait de nos avertissements… Ainsi, elle pensait pouvoir n’en faire qu’à sa tête… Eh bien, elle allait devoir déchanter ! En 1630, notre ambassadeur à Madrid remit au Rey d’Espagne la déclaration de guerre officielle de la France insultée, bafouée, méprisée .


L’Honneur de la France était en jeux et nos armées en étaient bien consciente : le premier affrontement contre les Espagnols donna à Madrid une idée de la colère qu’elle avait déclenchée en France… Les soldats Ibères furent en effet massacrés jusqu’au dernier, 25.000 tués dès la première bataille







Et ce n’était qu’un début : les armées Franco-Hollandaises déferlèrent au Mexique et brisèrent, à un contre trois pourtant , toutes les tentatives de contre-offensive Espagnoles. La victoire était totale et les provinces tombaient les unes après les autres .

En Europe, l’Italie du sud fut à nouveau envahie et, là aussi, les armées d’Espagne furent complètement anéanties. Don Juan d’Autriche, qui commandait les Tercios Espagnols, tenta alors une incursion en France avec plus de 60.000 soldats : moins de 15.000 réussirent péniblement à retourner piteusement en Espagne .



Sur terre…







… Et sur mer…







… la guerre était acharnée mais, partout, la France prenait l’avantage et volait vers la victoire ( +68% de victoire ). L’Espagne aux abois décida alors de puiser dans ses réserves et abandonna tout progrès technologique ou colonial pour se concentrer uniquement et entièrement sur la guerre. Les campagnes étaient vidées jusqu’au dernier homme, les mercenaires engagés quel que fut le prix, les églises vidées de leurs biens pour soutenir l’effort de guerre… L’inflation naturellement fit un bond prodigieux en avant , la révolte grondait dans les campagnes, mais les armées triplèrent de volume et passèrent à la contre-offensive. L’offensive Française au Mexique fut complètement stoppée, les Hollandais anéantis et, en Italie, c’était le même retour qui s’opérait, mais il y avait parfois des mauvaises surprises…







Louis XIII, Roi sage et bon, ne voulait pas imposer à son royaume les mêmes sacrifices barbares et c’est patiemment, sans dévaster nos campagnes et notre trésor, que de nouvelles armées furent levées. Enfin, tout était prêt pour lancer une nouvelle vague, aussi puissante voire plus que la première… Et, cette fois, la victoire était assurée . L’Espagne en effet n’avait plus les moyens de nous contrer : déjà, les révoltes abondaient et menaçaient d’emporter le royaume dans la guerre civile, le trésor était à sec, les armées fatiguées et démoralisées par la certitude d’une part qu’il n’y aurait plus de renforts, d’autre part que le bélier Français allait revenir à pleine puissance , plus fort que jamais et le moral au zénith.



Mais ce triomphe assuré se heurta à un imprévu : l’Angleterre, la Hollande et l’Espagne étaient tous trois épuisés par la guerre et désiraient avidement la paix. Et, battue en Argentine, la Hollande ne pouvait espérer s’en sortir sans perte territoriale aucune que si la Glorieuse France acceptait, malgré sa victoire, de modérer ses légitimes demandes envers l’Espagne. Soit, il ne sera pas dit que la France abandonne ses amis ! Il ne sera pas dit non plus que le très pacifique Roi de France allait être celui qui empêche la paix! Plein de bonté et de charité chrétienne, Louis XIII, Roi de France par la grâce de Dieu, arrêta ses hordes juste avant la grande offensive et envoya un ambassadeur. Finalement, il fut décidé que l’Angleterre, la Hollande et l’Espagne signeraient une paix blanche, tandis que la France, modérée, juste et pacifique , se contenterait, malgré son indéniable victoire, d’une misérable petite colonie au Mexique, riche en or quand même. La PAIX, enfin ! Existe-t-il quelque chose de plus beau, de plus noble ? Nous ne le pensons pas .

La guerre qu’on lui avait imposée, contre sa volonté profonde, était enfin terminée et le Roi de France pouvait replonger son nez délicat dans les affaires économiques et technologiques de son vertueux royaume . Ce qu’il découvrit ne fut pas pour lui plaire : notre royaume avait un dramatique retard dans le domaine commercial. « Décidemment, songea le Roi, nous faisons trop la guerre… Mais qu’y pouvons-nous ? Pourquoi ne peut-on jamais nous laisser tranquille ? ». De fait, l’avidité de nos voisins semblait ne pas avoir de limites : l’Autriche attaqua sauvagement Venise la Belle, l’Espagne annexa ignoblement le petit Portugal . Pour reprendre la juste formule du Tsar de toutes les Russies, « La France, pour son malheur, est une innocente brebis entourée de loups carnassiers. Que Dieu lui vienne en aide ! ».



Mais que nos voisins prennent garde car si notre pacifisme est grand, nous ne badinons pas avec notre Honneur ! La France est éternelle, la France est Gloire et Honneur, la France est Victoire et Grandeur !



Vive la France !!!

Dernière modification par Danton ; 20/01/2007 à 22h38.
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