La suite !
Après la magnifique mais dure victoire sur la perfide Bulgarie, l’Etat Major réorganise l’armée tant pour pacifier les provinces conquises que pour former un rideau défensif à l’est du pays. Ainsi, 7 divisions sont stationnées en Bulgarie tandis que 9 divisions sont envoyées à l’est face à l’URSS, la Perse et la Syrie. C’est bien peu et aussi courageuses que soient les troupes turques, elles ne pourront pas stopper une invasion du pays de la part de l’URSS.
En revanche, la Syrie et le Liban, deux anciennes possessions ottomanes qui sont désormais de honteux protectorats français, restent à la merci des forces turques. L’Etat Major réfléchit sur un coup de force qui permettrait de prendre le contrôle de la région grâce à une action rapide des forces blindées…
Mais l’heure est à la paix et il se trame d’avantage de choses sur le plan intérieur : le 24 avril, le Parti Communiste Turc est interdit. Ces traîtres marxistes s’étaient vivement opposés à la guerre contre la Bulgarie et sont désormais soupçonnés de servir l’URSS. Les relations avec cette dernière sont tendues : si officiellement le dialogue reste cordiale (+75) et que les deux pays entretiennent encore de fructueux échanges commerciaux, les envois d’espions se multiplient et des forces soviétiques sont repérées en manœuvre dans le Caucase…
Le 6 août 1939, nos chercheurs en armement se lancent sur un ambitieux projet : la conception d’un char moyen de 20 tonnes équipé d’un canon de 50mm. Le char allemand PzKpfw III est pris comme modèle et les recherches devront aboutir avant la fin de l’année.
Le premier prototype du char moyen turc de 20T pendant les essais dans les étendues brulantes d'Anatolie.
Pendant ce temps, la formation de notre deuxième division blindée se termine et le 26 août, la 2ème TKZ rejoint les forces armées turques baptisé du glorieux nom de notre ancien président : « Ataturk » sous les ordres du général Koldecan
Le 1er septembre 1939, à la surprise des gouvernants turcs, l’Allemagne agresse la Pologne tandis que la France et la Grande Bretagne apporte leur soutient à cette dernière. C’est la guerre en Europe !
Très vite, la Pologne tombe sous les assauts des chars allemands ce qui nous conforte dans le choix d’une doctrine de forces blindées : nous équipons ainsi la 2ème TKZ d’une brigade d’ingénieurs le 3 octobre : c’est une nouvelle division d’élite avec laquelle nos adversaires devront compter !
Alors même que la Pologne a déjà disparu, partagée entre l’Allemagne et l’URSS, cette dernière lance une attaque sur la petite Finlande. Le monde serait donc devenu fou ? Quoi qu’il en soit, ce regain de puissance soviétique ne peut que nous inquiéter et c’est pour cette raison que le 9 janvier, la formations de plusieurs escadrilles d’intercepteurs est décidée et nos divisions de montagne sont améliorées au standard 1939 : nous ne laisserons pas les russes s’en prendre à notre pays !
Nous observons aussi attentivement l’évolution de la Grèce : 4 espions surveillent les agissements grecs. Si les grecs masquent toute agressivité, il semble en revanche qu’ils soient à l’origine de soulèvements dans la province albanaise de Vlore près la frontière grecque.
Le printemps est calme en Europe jusqu’à ce que le 3 mai, l’Allemagne passe à l’attaque sur le front ouest en envoyant ses panzers face à la France ! Cette dernière, qui mènera une lutte courageuse et lancera plusieurs contre attaques victorieuses, ne pourra empêcher la prise de Paris 6 semaines plus tard. La France, grand vainqueur de 1918, est tombée face aux chars allemands…
Mais nous avons le regard ailleurs que sur Paris, en effet, la chute de la France à provoqué un retournement de situation au proche orient : la Syrie et le Liban, s’ils restent liés à la France, ne font plus partis des alliés. Une opération militaire pour libérer ces territoires est décidée pour l’automne sous le nom d’Opération Scorpion !
Pour mener à bien cette opération, nous utiliserons nos deux divisions blindées ainsi que 5 divisions d’infanterie. Cette force sera couverte par deux escadrilles d’intercepteurs et pourra compter sur le soutient d’un escadron de bombardement.
L’opération Scorpion est prévue pour fin octobre - début novembre selon la météo et la disponibilité de nos troupes…
