Chroniques portugaises
A la recherche de nouvelles débouchées : coup de force italien et réactions autrichiennes.
Le coup de force italien fut une action menée de main de maître, en réaction à notre dernière grande défaite militaire. En effet, lors de la dernière guerre contre l’Angleterre et l’Espagne, notre flotte fut complètement anéantie par les forces anglaises lors de la titanesque bataille du Cap vert. Ce fut tout simplement la plus grande bataille navale de tout les temps après la dernière bataille au large de l’Ibérie voilà des décennies. En voici comme preuve un passage du livre de bord du vice-amiral Des Lorenzola Puentae, commandant l’O Todo Bonito (200 bouches à feu, 1500 h d’équipage):
" En cette année 1757, le 18 avril, notre flotte, forte de plus de 520 navires de haute-mer, menée par l’amiral Des Morenza va affronter la flotte anglaise. Notre moral est d’acier, mais nous n’avons guère confiance en nos chefs qui n’ont que peu d’expèrience des batailles titanesque que les moyens modernes engagent. Nous attendons l’ennemi au large des îles du Cap Vert, après une poursuite de plusieurs semaines qui nous mené de l’Atlantique nord vers ici. La flotte anglaise est supérieure en nombre, dispose de plus de 650 navires de lignes, et surtout d’un amiral redoutable… […]. Ainsi le 18 avril, vers 12h du jour, les deux flottes se rencontrent. La mer est couverte de navire, jamais œil humain n’a pu voir un tel spectacle : l’horizon en face de nous est couverte de voile. La flotte anglaise est organisée en un squelette central de 3 colonnes contenant ses navires les plus puissants sur plusieurs kilomètres, alors que ses navires plus légers attendent en retrait et couvrent ses flancs. Une maneuvre habile nous a permis de nous placer en ligne, presque parallèlement à la flotte anglaise, mais néanmoins avec un certain angle dirigée vers sa pointe. […] 12h30 : Nous avons reçu l’ordre du navire amiral de virer de bord cap à l’est, mouvement qui devrait nous placer perpendiculairement à la triple colonne anglaise. Jusqu’ici seuls quelques salves de canons ont symboliquement étés tirées. Nos dernières avancées technologiques, concernant notamment la qualité des voiles et l’hydrodynamique de la ligne avant de nos vaisseaux, nous permet de gagner la flotte anglaise de vitesse, mais je ne vois toujours pas où Des Morenza veut en venir… […] 14h00 : la tactique de Des Morenza vient de me frapper dans son incroyable audace : il veut que nos navires se placent perpendiculairement à la ligne anglaise, afin d’écraser tout les navires anglais sous les boulets les uns après les autres, sans que ceux ci puissent utiliser leurs bordées de canons ![…] 15h00 : Ca y’est c’est à notre tour de " barrer le T " à la flotte anglaise. Jusqu’ici, les navires aillant déjà barrer le T ont causé de formidables dégats aux navires ennemis : Le " Sovereign of the seas ", fleuron de la flotte anglaise est en feu, et son équipage se noie…15h30 : Ca y’est, nous avons laché notre bordée de canon, mais avec toute la fumée qui s’étend, nous ne savons pas si nous avons touché quelque chose…. 19h00 : la bataille continue et fait rage, amis n’a plus rien à voir avec la tactique militaire : les anglais ont réussies par une maneuvre audacieuse à scinder leur force en 2 groupes et canonnent nos flancs vigoureusement, nous commençons à avoir de sérieuses pertes, mais les pertes anglaise sont supérieures aux nôtres, la victoire, inespéré mais espérée depuis des siècles est à portée de main ! 22h00 : la nuit met fin à la bataille, les anglais ont réussi à se dégager sans trop grande désorganisation mais nous les avons vaincus et ils fuient au nord, le vin et le rhum vont couler à flots ce soir ! J’ignore ce qui se passe en métropole, mais des rumeurs annonçent que l’Espagne auraient trahis notre alliance et ses armées seraient en route vers Lisbonne. Mais je ne puis croire à une telle trahison…. En attendant, ordre nous a été donné de pousuivre la flotte anglaise au nord, et de l’anéantir, nous savons maintenant que tout est possible ! […] Je laisse cette copie de mon livre de bord dans les coffres du palais du gouverneur de la province du Cap Vert….[…] "
Le brillant et fougueux Lorenzola ne devait pas revenir de la poursuite : les anglais incroyablement réorganisées, et montrant des talents de marin inconnus des mortels mirent notre flotte en déroute et détruisirent, brulèrent, coulèrent ou capturèrent 350 de nos 520 navires en une seule bataille. Les rares survivants ( une petite centaine sur 95 000 hommes) une fois rentrés au pays lors e la paix ne purent jamais parlé de ce qu’ils avaient vus. Les rumeurs parlent d’une intervention de Satan lui même, qui aurait déchainé ses foudres sur nos propres navires au profit des anglais. Le petit peuple fort impressionnable du Portugal put facilement avaler cette histoire, et les anglais sont désormais surnommés " os amigos do diabo ".
150 navire rentrèrent au Cap vert et furent mis au blocus par l’anglais. Celui e hata d’amener une force d’invasion terrestre de plus de 120 000 hommes, qui prient les îles en quelques jours. Il fut décidé de sabordé l’intégralité de notre flotte restante, et se battre pour chaque parcelle de terrain. Les anglais gagnèrent mais subirent des pertes, et en représailles empalèrent 2 000 hommes, femmes et enfants sur des pics…
Pendant ce temps en métropole, le martyr du peuple portugais continuait : l’armée du roi fut anéantie par des troupes espagnoles 6 fois supérieures en nombre, et supérieurement équipées. Nous remportâmes quelques succès mais ils ne suffisèrent guère…Toute notre métropole tomba, nous n’avions pas prévu cette trahison espagnole. Néanmoins ces troupes professionnelles se comportèrent charitablement et en bons chrétiens envers notre peuple. Les seuls incidents notables ne concernaient que les sbires anglais envoyés conseillé et rendre compte au Roi d’Angleterre de la situation chez nous : se croyant tout permis, ils violèrent, pillèrent et pissèrent sur les croix chrétiennes…
La paix fut rapidement signée après que nous ayons capitulé sans conditions. Le centre de commerce de Zanzibar fut cédé à l’Angleterre. Pour consolement que cela puisse être, les marchands de zanzibar fuyèrent la tyrannie des marchands anglais pour se réfugier au brésil où ils ouvrirent un nouveau centre de commerce. L’Anglais fut forcé de fermer un de ses centre pour envoyer ses marchands combler celui de Zanzibar. Petite revanche…
Après cette défaite, il fut décider que tout les moyens portugais seraient désormais mobilisées vers la destruction de l’Angleterre. Notre peuple ayant peu souffert d’exactions (sauf au cap Vert), il se rangea derrière le Roi et tout le bon peuple se mobilisa. Désormais, l’administration a été réformée pour mieux servir l’armée, les marchands ont dus signé un pacte de soutien au budget militaire. 100% du budget est désormais tourné vers le budget. Ainsi, même la reconstruction de Lisbonne après le tremblement de terre a été stoppée. Chaque homme dois désormais 10 ans de sa vie au service de l’armée sinon quoi il sera condamné à mort. Les chantiers navals travaillèrent et travaillent encore à plein régime.
Afin de tester notre nouvelle organisation militaire, il fut décidé d’aller sécurisé les territoires de Rome vis à vis de la menace grandissante ottomane (celui ci possédant Apulie). Entre temps, nous nous étions réconcilié avec l’Espagne (un peu vite pour certain mais la diplomatie n’a cure des sentiments du peuple),et de concert nous débarquâmes à Rome. Mais le pape décida de mobiliser son armée et tenta de nous barrer la route devant les portes de la ville, nous dûmes donc les écraser (avec l’aide décisive de l’Espagne). Etant entré en guerre contre la papauté du fait de la seule volonté du Pape, il fut décidé de lui retirer toutes ses possessions afin d’en assuer la sécurité (étant incapable de la faire lui même. Plus tard, il fut découvert dans les coffres du Vatican des documents compromettants le mettant en cause dans des affaires d’espionnage au profit de l’Angleterre, contre notre allié d’Autriche. Ravenne, Naples et une autre province furent annexés.
Néanmoins, cela ne plus guère amis autrichien, tellement obnubilé qu’il était par une victoire militaire facile pour se refaire après des années d’honteuse défaites consécutives. Il protesta et mobilisa en masse. Nos agents de renseignements avertirent également que des troupes autrichiennes en France menaçaient directement l’Espagne.
Ainsi, comme il y’a 200 ans, lorsque la grande armada porto-espagnole pris l’Angleterre en se déclarant unis indéfectiblement, nos deux pays, face à la menace franco-autrichienne firent front commun.
En ce jour du 20 mai 1768, la France, sans raison aucune, décide d’attaquer le Portugal. Puis l’Autriche attaque l’Espagne, mais par une maneuvre diplomatique extraordinaire, le roi espagnol réussi à empêcher l’Autriche de nous attaquer en menaçant de rendre public de nombreux document compromettants concernant les relations incestueuses de l’Autriche vis à vis de l’Angleterre (on dit que l’empereur aurait reçu de l’argent personnellement pour faire perdre son pays lors de la dernière coalition).
A suivre…
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