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Vieux 22/12/2006, 20h24
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Franconaute
 
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La guerre de sept ans




Les idées nouvelles développées notamment en France avaient fait naître un vent de liberté et d’espoir au sein du SERG : les peuples opprimés se relevaient et réclamaient le droit à l’autodétermination, une justice équitable pour tous, la fin des privilèges. Mais les forces réactionnaires tentèrent de briser dans l’œuf ces idéalistes : leur chef, Frederik II du Brandebourg, du prendre précipitamment la fuite pour sauver sa vie. Il trouva refuge en Suède, phare de justice, de bonté et d’honneur .


Fort de l’appui de notre petit mais courageux pays, Frederik II poursuivit ses actions et, grâce à lui, le Brandenbourg retrouva sa liberté et sut s’émanciper de la lourde et injuste tutelle impériale . Mais les forces réactionnaires n’entendaient pas rendre un iota de liberté à ceux qu’elles opprimaient depuis des décennies : elles mobilisèrent leurs forces et la guerre devient inévitable…



En janvier 1756, le baril de poudre explosa : l’Angleterre et l’Espagne rallièrent le camp Suédois/Brandebourgeois tandis que l’Autriche, la France, l’Empire Ottoman, la Russie et le Portugal se coalisaient. Pour contrer leur supériorité numérique et, surtout, leurs immense capacités de recrutement , une stratégie fut élaborée : les dominos, pour reprendre l’expression de notre allié d’Angleterre. Cela impliquait un esprit rigoureusement offensif, ce qui n’allait jamais sans risque, et une détermination sans faille. La Suède allait s’engager à 200% dans cette guerre : une mobilisation démentielle fut exécutée et, dès le début des hostilités, c’était la totalité de nos revenus mensuels qui passaient au simple entretien des forces armées . Le pays était tendu à l’extrême pour atteindre son but et n’allait pas pouvoir soutenir ce rythme bien longtemps : il fallait vaincre, et vite !


Conformément à la stratégie établie, Frederic II s’enfonça en Bohème…


Silésie 1756



Ce fut une immense victoire , suivie d’une autre à Krakow, mais ce fut surtout l’occasion d’apercevoir le dispositif adverse : les effectifs étaient innombrables. Aux 300.000 Autrichiens s’ajoutaient en effet presque 200.000 Ottomans et 100.000 Russes. Même avec sa mobilisation démentielle, la Suède ne pouvait pas bousculer un pareil dispositif. Fort heureusement, telles n’étaient de toute façon pas nos intentions . Frederic II se replia au Brandebourg et attendit. Miracle, les hordes ennemies n’attaquaient pas et se contentaient d’attendre : 600.000 soldats ennemis étaient fixés par 250.000 Suédois seulement !


Et pendant ce temps, discrètement, 75.000 de nos soldats partaient pour la France. Nos alliés d’Espagne et d’Angleterre, eux, n’avaient pas perdu leur temps : le Portugal avait été pulvérisé et il venait de signer la paix. Le premier domino avait cédé . Restait le gros morceau, celui qui faisait le plus douter les alliés, celui qui pouvait bien faire échouer toute leur stratégie : la France ! Ce pays possédait des généraux excellents et un manpower très important, le vaincre ne serait pas simple.


A notre grande surprise, cependant, lorsque notre corps expéditionnaire atteignit les côtes Françaises, les choses étaient déjà réglées : le génial général Anglais Wolfe avait capturé Paris et anéantis les armées de France ! Le plus gros domino venait de céder et l’on pouvait passer au suivant : l’Empire Ottoman.


Pendant que l’Angleterre foncait sur Constantinople, l’Espagne, elle, mettait le siège devant Alexandrie, mais se retrouva bien vite en difficulté et nous appela à l’aide : notre corps expéditionaire débarqua alors en Egypte.


Egypte, 1758



La province capturée, ce fut la ruée vers le sud, où se trouvait stationnés 70.000 Janissaires


Combat contre les Janissaires



L’armée du Sultan fut purement et simplement anénatie . Cette immense victoire scellait le sort de l’Egypte mais, au même moment, Wolfe prenait Constantinople et le Sultan signa à son tour la paix. Le dernier domino venait de céder et il restait maintenant à passer au gros morceau, toujours intact et en pleine forme : l’Autriche elle-même .


Et c’est à ce moment, alors que tout avait si bien réussi, que les choses auraient pu se gâter fortement : la stratégie alliée allait en effet voler en éclat . En fait, la Suède, seule, allait continuer à l’appliquer… L’Espagne, en effet, annonça son intention d’en rester là et de ne pas lutter contre l’Autriche, alors que l’Angleterre, elle, partait pour la Russie. Nous nous retrouvions donc seul mais avec quand même les imposants effectifs Ottomans en moins dans le SERG .


Nos troupes repartirent à l’assaut, mais il n’était plus cette fois question de raid, comme en 1756, mais bien d’invasion .


La bataille de Silesie, 1758



L’immense victoire de Silésie ne fit qu’ébranler Vienne, mais le deuxième coup fut porté dans la foulée : notre corps expéditionaire débarquait en Istrie et prenait la province d’assaut ! Puis ce fut le tour de la Croatie et, enfin, en décembre, nos forces armées venues du nord unirent leurs forces avec celle venues du sud.


Odenburg, 1758



Ce fut à nouveau une grande victoire mais l’assaut contre la province tourna au désastre : l’anéantissement de nos armées était alors possible et le sceptre de la déroute vient nous hanter . Fort heureusement, les Austro-Russes allaient préserver une attitude attentiste, qui allaient leur faire perdre cette chance unique de vaincre. Frederic II se replia dans les montages su Steiermark et attendit patiemment les renforts qui affluaient de Suède et que les soldats Russes tentèrent vainement d’arrêter. Dès qu’ils arrivèrent, un assaut concentrique contre la capitale impériale fut lancé.


L’assaut contre Vienne




Frederic II arriva le premier et livra une bataille désespérée, les choses allaient fort mal pour lui…


La bataille de Vienne



…Mais cependant, elles se terminèrent fort bien…


L’assaut contre Vienne



Et ce fut la victoire ! Le drapeau Suédois flottait sur Vienne, la coalition était vaincue, malgré le succès des Russes, qui réussirent in extremis à repousser l’intrépide invasion Anglaise du général Wolfe. Le Brandebourg retrouvait une pleine et entière liberté, la paix pouvait revenir.


Dernière modification par Danton ; 22/12/2006 à 20h34.
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