Récit d'une guerre
En mars 1599 éclaitait en Europe et dans le nouveau monde la première grande guerre de ce temps entre coloniaux.
L'Espagne, la France et la Hollande s'unissaient pour vaincre l'Angleterre arrogante et monopolisatrice.
La jeune République avait réussi à réconcilier un temps les deux anciens ennemis français et espagnols. En 3 années, ils se préparèrent à un conflit à l'importance capitale pour l'avenir colonial. Ils n'escomptaient pas tant une victoire franche que de freiner l'essor anglais et ramener celle-ci à une puissance abordable. Les objectifs étaient multiples : renforcer la position française en Louisiane face à la menace d'une amérique du Nord totalement anglaise ; aider l'espagne à réconquérir des positions aux Antilles et en amérique du Sud ; forcer l'Angleterre à épuiser ses ressources dans la guerre ; permettre à la Hollande de mettre sa flotte au niveau de celle anglaise.
Pour atteindre nos objectifs, le plan suivant fut mis en place :
- envahir l'amérique du nord anglais à partir des bases coloniales françaises de Louisiane. Cette tâche incombée aux armées françaises et espagnoles qui ne pouvaient que transiter par voie terrestre, parfois sur des terres vierges ou inconnues, ce qui montre la difficulté de la tâche.
- l'armée hollandaise, soutenue par sa flotte, avait pour charge de prendre le contrôle des Antilles anglaises. Une fois cet objectif atteint, elle devait remonter au nord et débarquer dans le dos des armées anglaises au Canada.
Durant les premiers mois de la guerre tout se passa comme prévu : les toupes franco-espagnoles avançaient en amérique du nord et très vite la Floride tombait en leur main ; les Antilles anglaises étaient déjà à 80% tombées aux mains hollandaises dont le riche COT de Jamaïque.
C'est à ce moment que la flotte anglaise, forte de 200 navires de haute-mer, fit irruption sur nous au large de Saint Dominique. La flotte hollandaise de 160 navires ne fit pas le poids et nous dûmes abandonner le combat et laisser notre armée débarqué se sacrifier face aux anglais.
Une course poursuite de plusieurs semaines dans les Antilles se fit alors entre anglais et hollandais. Malheureusement après 2 nouvelles batailles navales perdues en mer, la situation devint périlleuse. La flotte ne comptait plus qu'une petite quatre-vingtaine (ça se dit ?
) de navires pour des pertes insignifiantes côté anglais.
Libre sur mer, l'Anglais pu calmement reprendre le contrôle d'une grande partie de ses colonies des Antilles, seul le cot de Jamaïque restait sous notre contrôle. C'est que la situation devenait urgente pour lui en amérique du nord. Certes les troupes coalisées n'avançaient plus vraiment mais les attaques se répétaient de toutes part. L'Anglais débarqua alors dans le dos des armées coalisés, au nord de la Floride. Il fit de nombreuses pertes mais fut finalement repoussé à la mer. La flotte hollandaise, pendant ce temps, embarqua alors rapidement le reste de son armée et se porta en hâte à l'est des terres iroquoises pour essayer d'allèger le poids que devaient supporter nos alliés.
L'armée hollandaise de 30000 hommes, commandées par le général Nassau, échoua dans sa prise d'assaut de Conecticut. Ce fut une grande malchance car cela força la flotte à fuir devant l'arrivée imminente de la flotte anglaise. Notre corps d'armée, bloqué par les armées anglaises, se fit progressivement exterminer jusqu'au dernier. Mais dans notre malheur, note objectif avait été atteint : l'anglais avait ramené sa flotte au nord et ne débarquait plus dans le dos de nos alliés.
Finalement après à peine 2 ans de guerre, chaque camp connu des victoires importantes et des défaites importantes, la ligne de front se stabilisa au Nord de Santee.
Pendant ce temps, la flotte hollandaise avait du retourner dans sa métropole pour réparer ses navires et renforcer la flotte. Il fallait également embarquer de nouvelles troupes pour reprendre le contrôle des Antilles. Après plusieurs mois d'attente, voyant que la situation se stabilisait en amérique du Nord, informé par nos alliés que la flotte anglaise qui protégeait l'île était composée d'environ 200 galères. Le Stathouder décida d'attaquer la flotte anglaise de la Manche pour permettre à ses alliés de débarquer en force en Angleterre.
Les 140 navires hollandais croisèrent les galères anglaises dans le détroit de Kent. A tout moment les galères françaises et espagnoles pouvaient arriver pour nous épauler. Les Français arrivèrent les premiers mais la bataille était déjà gagné. Les pertes hollandaises étaient ridicules par rapport à la cinquantaine de galère coulée du côté anglais. La flotte anglaise se réfugia en Kent, nous en fismes alors le blocus. Espagnols et Français lancèrent alors leurs armées en Angleterre.
Evidemment des troupes anglaises protègeaient l'île mais les armées françaises les mirent en déroute avec brio. Pendant que les Espagnols débarquaient en Cornouaille et la prenaient d'assaut, les Français, passant par le Kent, débouchèrent sur la capitale de l'arrogance et la prirent de force. C'est à ce moment que la flotte anglaise d'amérique, qui fasse au danger imminent était revenu en tout hâte, se montra dans le détroit de Kent.
Ce fut une bataille navale de plusieurs jours, dure et indécise. Finalement la flotte anglaise d'amérique, renforcée par la flotte de la Manche, remporta une victoire mineure contre la flotte coalisée. Les pertes furent minimes dans chaque camp. Mais les consèquences furent grandes. En reprenant le contrôle des mers, les anglais nous empêchaient de soutenir nos armées en Angleterre qui, sous les coups de butoirs incessants des armées anglaises, s'amenuisaient de semaines en semaines.
L'Angleterre redressait la situation dans sa métropole, il ne restait plus que Londres à reprendre et un petit corps d'armée français pour la défendre. A ce moment, la flotte anglaise leva son blocus en manche et se porta en baie d'anglia pour bloquer toute retraite par la mer à l'armée française qui fut exterminée les armes à la main. Néanmoins un malheur ouvrant toujours une porte d'espoir, le stathouder profita de sa liberté pour embarquer ses nouvelles armées de Hollande et les conduire en diligence vers le Canada.
Une nouvelle fois, nous changions encore le lieu de bataille. Le débarquement au Canada fut d'abord un franc succès : 5 colonies tombèrent entre nos mains et 3 comptoirs furent rasés. Dirigée par un conquistador, nos armées pouvaient s'enfoncer à l'intérieur des terres sans trop de crainte. Triple hélas, une armée anglaise remontant du sud vint à notre rencontre. Notre armée, affaibli par les hivers et divisées, ne pouvait pas offrir une résistance forte. D'autant plus que la flotte anglaise apparaissait en Nouvelle Ecosse et débarqua 20000 hommes.
Nous comprîmes alors que nos alliés ne combattaient plus du tout en amérique du nord. Epuisé par les guerres, ils n'avaient pas pu renouveler continuellement leur force. L'Espagne devait faire face qui puis est à de nombreuses révoltes. Quel malheur car assurement, fort de leurs offensives au sud, la campagne du Canada aurait probablement était un succès. Mais une nouvelle fois, l'armée hollandaise fut détruite et l'anglais repris le contrôle de ses colonies.
La guerre avait éclaté depuis 6 ans à présent. La situation semblait bloquée. Certes nous avions plus de victoire que de défaites (malgré les folles sorties des galères espagnoles dans la manche

) mais l'Anglais n'était pas encore vaincu. Son pays était néanmoins poussé à bout par son roi : l'inflation montait rapidement, les tensions dans les provinces augmentaient (rr +10). Une franche victoire, un coup d'éclat pourrait suffire à briser le moral anglais et à le forcer à la paix.
Celui-ci arriva plus vite que nous ne l'espérions. Alors que la flotte anglaise arrivait au Canada pour repousser notre campagne canadienne. La flotte hollandaise, elle, faisait voile vers l'Europe. Un nouvel effort conséquent de la vigoureuse république permettait enfin à la hollande de dépasser en navires de haute-mer les effectifs anglais.
Notre flotte atteignait les 230 navires, l'Angleterre un peu moins de 200 avec il est vrai une bonne centaine de galères en plus.
Cette fois-ci l'Anglais avait été plus prompt pour revenir en Europe et lorsque notre nouvelle et puissante flotte sortait du port d'Amsterdam, la flotte anglaise en Anglia. Nos alliés préparaient depuis quelques mois d'important effectifs pour lancer un nouvel assaut sur l'Angleterre. La flotte hollandaise appareilla le long des côtes d'Anglia. Nos alliés embarquaient leurs troupes et commencèrent à prendre direction pour nous rejoindre.
C'est alors que la flotte anglaise sorti nous attaquer. Nos alliés n'étaient pas encore arrivés. Une défaite avec perte de la Hollande aurait ruiné les projets d'invasion de l'Angleterre. Mais Triomphe avait posé son regard sur la jeune république. La victoire navale hollandaise fut sans discussion. Les pertes ridicules et la flotte anglaise sérieusement touchée. Nos alliés arrivaient enfin, le blocus démarrait et les troupes se préparaient à débarquer.
C'est à ce moment qu'un navire anglais isolé, batant pavillon blanc, se dirigea vers le navire de l'amirauté hollandais où se trouvait également les chefs français et espagnols. L'Angleterre faisait savoir qu'elle était prête à négocier et demandait nos conditions.
La victoire était obtenue.......