La guerre de succession d’Autriche
La Grande Guerre du Nord terminée

, la pacifique et paisible Suède espérait bien pouvoir goûter longuement aux délices de la paix… Aaaah, la paix, quelle merveille, quel délice ! Mais ce fruit exquis était devenu fort rare en Suède : 40 ans de guerre avaient laissés des traces

.
En face, visiblement, on ne vivait que par et pour la guerre : l’Empereur insulta délibéremment les autres nations d’Europe

… Nous devrions plutôt dire l’impératrice car c’est Marie-Thérèse qui foula aux pieds les droits régaliens les plus séculaires. La Suède, juste et noble, se moquait de qui se vautrait sur le trône d’Autriche : un homme, une femme ou un âne

, que nous importait ? Encore que, il nous semble que l’Autriche se porterait bien mieux si cette dernière solution était retenue…
Toujours est-il qu’une guerre mondiale venait à éclater en Europe et qu’il nous fallait choisir notre camp. Il était naturellement hors de question de rallier les bouchers Autrichiens, qui avaient pillés notre pays pendant 40 ans

: la Suède rallia donc le camp des anti-Habsbourgs, qui comprenait la France et notre allié d’Angleterre, ainsi que le soutien financier Portugais. En face, l’Autriche naturellement, son laquais Russe

et son cousin d’Espagne. L’axe du Mal en résumé.
Acte I. 1741 – 1743. L’offensive en Pologne
La Suède avait mobilisé et nos hordes se précipitèrent, bousculant tout sur leur passage. Chaque fois que l’Empereur, qui avait pourtant à son service les meilleurs généraux du monde, se décidait à nous affronter, il se prenait une raclée et s’enfuyait en gémissant

.
La bataille de Poznan, mai 1741
La bataille de Wiekepolska, juillet 1741
Vienne tenta de réagir face à ces cascades de défaites, alors qu’elle luttait sur ses terres. l’Empereur s’était plaint durant la Grande Guerre du Nord que nous ne venions pas à lui ? Eh bien, quand nous venons, il ne cesse de fuir et de se prendre des raclées

! Terrorisé, paniqué, il fit alors appel aux hordes Russes et retira une grosse partie de ses armées du front ouest, la France étant entièrement tournée vers le Sud suite aux étonnants succès Espagnols. Mais cela ne stoppa pas notre ardeur et notre avance continuait : la Silésie fut atteinte.
L’arrivée des armées Anglaises, par le brandenbourg, vit le point culminant de cette offensive, mais nos succès ne pouvaient malheureusement pas compenser l’inertie complète de la France sur le front ouest

et qui permit à l’Autriche de rassembler ses forces, sans même parler des hordes Russes. Une gigantesque bataille opposa ainsi nos héros aux Austro-Russes en Silésie : nous luttions à un contre trois…
La bataille de Silésie, 1742
Ce fut une grande victoire

, une de plus, et nos forces armées poursuivirent impitoyablement l’ennemi : on raconte que le meilleur général Russe de son temps fut tué au cours de cette terrible victoire

. Moscou payait ainsi sa décision de se mêler d’une guerre qui ne la concernait vraiment en rien.
La bataille de Krakow, 1743
Acte II. La chute de Vienne
La mort, dans son lit, de notre seul général un peu compétent

nous décida à évacuer nos conquêtes en Pologne et nos armées décrochèrent avec succès, en parfaite coordination avec les armées Anglaises, qui évacuèrent elles aussi l’Allemagne du nord. Il était temps de refaire nos forces et, surtout, de venir en aide aux forces armées françaises, qui éprouvaient toujours les plus grandes difficultés face aux Espagnols. 65.000 Suédois partirent pour la France et attendirent le bon moment pour frapper

, mais, surprise, il ne fut finalement jamais nécessaire d’engager les hostilités sur ce front : Paris avait redressée la situation et chassé l’Espagne de ses terres. Au même moment, l’Angleterre triomphait des Autrichiens en Allemagne de l’ouest. La coalition marchait vers la victoire

!
Mais cela ne suffisait pas pour l’emporter et, à Londres, un plan grandiose vit le jour : débarquer en Adriatique et foncer sur Vienne. La Suède proposa immédiatement son aide et, fin 1745, nos hordes s’enfoncèrent à nouveau en Pologne puis en Bohème. Naturellement, tout cela n’était qu’une diversion

, il n’était pas question de vaincre… Pas contre les meilleurs généraux d’Europe alors que nous n’avions, nous, aucun chef. L’opération fut un succès complet : les armées autrichiennes, qui avaient été alertées des projets Anglais, abandonnèrent leurs positions devant l’Adriatique et remontèrent plein nord pour stopper notre furieuse avance. La manœuvre Anglo-Suédoise était un succès complet !
Le sacrifice de Moravia
Nos armées furent écrasées et même anéanties au cour d’une furieuse batailleà un contre 3 en Moravie

mais, au même moment, le général Anglais Wolfe débarquait et, écrasant tout sur son passage, foncait sur Vienne. La victoire était à portée de main et tout ce que les coalisés avaient encore sous la main fut dirigé vers la capitale impériale.
Wolfe, ce génie de l’art militaire, arriva naturellement le premier, il était le fer de lance de l’offensive après tout, et se heurta aux Autrichiens. La bataille était furieuse et Vienne gardait toutes ses chances car plus de 45.000 hommes arrivaient en renfort : il fallait vaincre avant leur arriver… Vaincre ou les intercepter

. La Suède arriva juste à temps et parvient à bloquer ces renforts le temps que les armées Anglaises, superbement commandées, n’écrasent totallement les Impériaux.
L’interception
La victoire était acquise, Vienne était tombé et des renforts continuaient d’arriver de Suède : Marie-Thérèse était battue !
La victoire!
L’Autriche reconnut sa défaite et la guerre se terminait (on se demande toujours ce que les vainqueurs y ont gagnés, mais passons…

)
La douce paix pouvait revenir, enfin ! Vraiment, rien n’est plus merveilleux que celle-ci et nous espérons pouvoir en profiter le plus longtemps possible…