Prince à la Fleur de Lys avait pourtant dit à sa courtisée 
qu'il ne saurait être question en sa demeure d'entrer 
en l'année 1750. Il s'attendait plutôt à ce que Dame Albion  
traverse les flots, brave les tempêtes, et vogue en direction 
de notre résidence secondaire aux Amériques. Ce lieu,  
berceau de nos premières amoures si torrides et si mielleux 
à la fois, et source de notre passion effrénée, que 
même les petits jeux de Dame Albion avec la queue 
de seigneur Bengale n'avaient pu épuisée. 
  
"Oh Seigneur ! Quel malheur que commis ma famille pour 
qu'en cette année 1750 tu ne m'accordes un petit jour 
avec ma chère et tendre. Dussais je détruire le monde 
pour toi que je l'aurais fait si tu m'avais offert ma blonde 
d'Albion. Regarde Satan ! L'oeuvre de tes manigances 
me révèle au fil du temps toute ma malchance,  
moi, Prince à la Fleur de Lys, je vois des rivaux 
poindre à l'horizon et commencer à faire le beau 
pour complaire à ma promise." 
  
Mais Prince ne comptait pas abandonner la partie. 
Puisqu'il lui fallait trouver un moyen pour parvenir 
en cette île, il pria le Seigneur tout puissant d'Europa 
de lui accorder sa bénédiction et une defla. 
"Oh misérable que je suis ! Même Dieu m'a fui 
et je vois ma promise s'éloigner comme un cuicui." 
"Ah si j'avais un bateau ! Je voguerais si haut !" 
c'est à ce moment que des seigneurs firent, par la porte, 
leur entrée pour me dire qu'Espérance n'était pas morte.
		 
		
		
		
		
		
		
		
		
			
				  
				
					
						Dernière modification par lemarseillais ; 14/12/2006 à 12h33.
					
					
				
			
		
		
		
	
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