Franconaute - Dans la série nous avons testé pour vous…..L’apéro urbain.

L’empereur et moi sommes allés hier à un apéro urbain, le concept est simple, les organisateurs de l’évènement sélectionne un lieu publique (Place, square, carrefour, parc, bois, forêt) et y convient par internet les gens et leur entourages (via bouche à oreille) à venir boire un verre et papoter de tout et de rien !

Donc hier nous nous sommes rendu dans un square à Uccle (commune défavorisée de Bruxelles). Là nous y avons découvert une foule bigarrée composé de pouffe d’élevage, de dandy en rut, de bourgeois bohème, de bcbg sur la trentaine avancée, de philosophes de canniveau etc..

Nous n’y connaissions personne mais nous y avons été rejoint par quelques connaissances qui nous emmenèrent tard dans la nuit dans un endroit hyper aseptisé et dispendieux.

Nous avons pu admirer une faune hétéroclite composée de :

Jeunes jouvencelles vêtues d’un mouchoir de poche à l’allure délurée et à la conversation aussi érudie qu’inintéressante, genre celle qui fait passer un labrador pour un scientifique de renommé. La dites conversation tournait autour de la mode très raccourcie de la jupe, de la hauteur idéal du talon de la cuissarde andalouse, et de la superficie idéale du tanga brésilien.

Quelques sortes de trentenaires soucieux de garder l’apparence de l’adolescent juvénile au sortir du bac, plein d’insouciance feinte sur son avenir incertain dans le monde d’aujourd’hui, dirigé par des capitalistes pseudos soixante huitards (présent aussi en nombre.

Quelques vils faquins, soucieux du paraître, de l'être présent et du devenir de demain, aussi transparent qu'une vodka glace.

Nous fûmes aussi sollicité par une horde de jeunes filles aussi inaccessibles que très ouvertes tactilement (surtout deux d’entre-elles), Empounet comprendra

Et J’en passe

Nous eûmes le loisir de gouter à des breuvages à la mode de qualités aléatoirement enivrantes, spontanément fournis en échange de moultes piécettes.

Comme cité plus haut, l’évènement joua le rôle d’un strapontin qui comme le bengi , nous propulsa, en bonne compagnie, dans un lieu de ripailles de basses qualités aux prix inavouables, servis par une taulière aussi engagente qu'une statue de bronze ayant raté sa liposuccion.
Cette ripaille nous permis de rebondir pour atterrir en douceur dans un lieu glauque parsemé d’une foule aux mœurs douteusement déviantes ! (Empounet comprendra encore)

Non, non croyez moi, c’est une expérience inoubliable qui mérite d’être vécue une fois dans sa vie ! Après cela on ne ressort pas intacte, et l’on a un autre regard sur le monde qui nous entoure. C’est une bonne mise en bouche pour aller voir le film de Weber sur les humains.