World In Flames - Côté Axe
World In Flames - Côté Axe
Après mon triomphe avec les Alliés (voir ce fabuleux AAR ici, avec des photos nombreuses dès le mois de juillet 1940 http://www.franconaute.org/forum/showthread.php?t=7392), je remets en jeux devant vos yeux émerveillés mon titre de Maître du monde autoproclamé :chicos:. Et cette fois, je vais jouer les forces de l’Axe (Allemagne, Italie et Japon). L’ennemi tiendra les Alliés et est avide de prendre sa revanche. Notre partie précédente est restée dans les esprits : le Reich tenait encore Moscou en février 1944 et pourtant il n’en restait plus rien en septembre 1945. L’Italie s’était effondrée comme un château de carte dès 1942, montrant par là une grande vulnérabilité (pour rappel, les conditions pour obtenir la chute au moins partielle de l’Italie sont moins strictes que celles pour les autres puissances majeures, France exclue). Le Japon conquérant s’était fait grignoter sans jamais pouvoir reprendre le territoire perdu et avait terminé la partie sans plus tenir quasi aucun objectif. En 1944, le poids monstrueux de l’économie alliée s’était tout simplement fait sentir : offensives chits sur offensives chits :=(:. Ces observations sont à la base de ma stratégie pour cette partie. Je crois désormais (et l’ennemi pense de même) que certaines parties précédentes ont été stoppées trop tôt, pour cause de « victoire alliée désormais impossible ». La façon dont tout a basculé la partie précédente nous a fait forte impression (URSS qui n’avance quasi pas pendant 18 mois puis la tornade en été 1944, avec au même moment le débarquement Anglo-Saxon en France, la Wehrmacht était complètement accculée). Paradoxalement, je ne vais pas tenter la guerre courte, pour vaincre avant l’explosion de puissance des alliés (c’était ce que mon adversaire avait tenté et les conditions lui étaient vraiment très favorables : une campagne de France incroyablement rapide et peu coûteuse, un seul offensive chit utilisé notamment), mais la guerre longue. Le but est d’une part de saigner au maximum les ressources des alliés pour les empêcher d’atteindre trop rapidement cette immense supériorité en moyens, ce qui implique une vigoureuse bataille de l’Atlantique, quasi inexistante l’autre partie, et d’autre part d’offrir une forteresse Europe plus solide qu’elle ne l’était la partie précédente, ce qui passe par la fermeture de la méditerranée afin de mettre à l’abris le ventre mou de l’Axe, l’Italie. Et si les conditions sont vraiment très favorables, peut-être tenter l’opération Lion de Mer… :p: Pour le Reich, le but est donc d’écraser la France et de poursuivre ensuite contre l’Espagne, avec Gibraltar au bout du chemin. L’Afrikacorps devra soutenir l’Italie, qui vise Suez principalement., avec des objectifs intermédiaires comme Malte ou Chypres. La méditerranée fermée, les lignes de communication anglaises seront considérablement étendues et les convois particulièrement vulnérables. Le Japon devra naturellement soutenir cet effort de son côté, l’océan Indien est dans sa ligne de mire. Cette puissante base acquise, une visite de courtoisie sera lancée auprès du camarade Staline, si possible en été 1942 : l’Axe a pour vocation de dominer le monde, pas d’attendre que les ploutocrates efféminés trouvent en eux assez de courage pour écraser sous un déluge de matériel les intrépides impérialistes. |
Septembre / Octobre 1939. Mise en bouche pour le Reich
Cette partie voit une nouveauté majeure par rapport à toutes les précédentes : nous allons utiliser la table de combat 2D10, qui changerait énormément de choses (plus grande importance de la coopération interarmes, villes industrielles plus difficiles à prendre etc etc) et que nous n’avons jamais essayé. Cette innovation me décide à bouleverser mes habitudes : je place en effet pas moins de 75% de la Wehrmacht à l’est. Ignorant tout de cette table, je préfère en effet éviter les mauvaises surprises et rater complètement ma partie par un échec précoce en Pologne :yeux:. Un apprentissage sans risques qui risque de retarder d’autant l’offensive à l’ouest. L’URSS masse ses troupes à la frontière Roumaine. Maigre garnison à l’ouest http://img36.imageshack.us/img36/1465/setupouest.jpg La guerre est déjà déclarée en Chine http://img40.imageshack.us/img40/962/setuppacifique.jpg |
La guerre à l’ouest
Le Reich déclare la guerre à la Pologne (+1 us chit) et, menée par Rundstedt et Bock, la Wehrmacht écrase tout sur son passage : les Polonais sont matraqués par la Luftwaffe, Danzig est pris d’assaut et la flotte Polonaise se saborde. Choqués par cette lâche agression, France et Angleterre déclarent la guerre au Reich (-1 us chit), les trois pays lèvent leurs réserves, la deuxième guerre mondiale vient de commencer :=(:. Pendant que les Français ramènent leurs troupes de Tunisie puis de Syrie, le Bomber Command fait décoller tous ses bombardiers pour un raid surprise à longue distance : le Reich hausse les épaules, c’était prévu et les meilleurs unités de la Kriegsmarine sont bien à l’abris dans les ports de Prusse Orientale. Seuls quelques croiseurs légers sont en danger en Allemagne. Mais, première surprise de la guerre, les bombardiers anglais ne vont pas si loin : ils lâchent leurs bombes à la frontière Germano-Danoise ! Les troupes allemandes discrètement stationnées là pour une prochaine invasion :o: échappent cependant aux bombes, ainsi que Leeb, dans les forêts d’Allemagne, bombardé lui par les Français. « Ils veulent la guerre, ils l’auront ! Mais que le monde en soit témoin : le Reich est l’agressé et non l’agresseur :chicos:! » affirme le Führer. L’Abwehr révèle au grand jour des documents prouvant sans équivoque la complicité des autorités Danoises dans le bombardement anglais :enerve: et la guerre est aussitôt déclarée : la Wehrmacht s’empare de Copenhagen en même temps que de Varsovie. Les Polonais ont été massacrés, l’armée allemande est intacte et commence à se redéployer vers l’ouest. Profitant d’un beau temps persistant, le Reich déclare la guerre à la Hollande et prend Rotterdam d’assaut, capturant dans la foulée 25% de la flotte Hollandaise tandis que la Luftwaffe endommage un transport dans Amsterdam. Le reste de la flotte rejoint Londres quelques jours avant la chute d’Amsterdam, le gouvernement Hollandais se réfugie à Batavia et promet de poursuivre la lutte jusqu’à la victoire. Quelques torpilles saluent sa fuite honteuse : les U-Boats font leur apparition le long des côtes du Sénégal, bien loin de leurs bases, mais les alliés comprennent qu’ils vont devoir prendre cette menace avec le plus grand sérieux :tongue:. A l’Est, le camarade Staline exige la cession de la Bessarabie Roumaine et, lâché par Berlin, Bucharest ne peut que céder. Hongrois et Bulgares avancent aussitôt leurs propres revendications, la Roumanie cède une fois encore, dépecée par ses puissants voisins, mais avide de revanche. En méditerranée, Balbo débarque à Tobrouk, au grand désespoir de l’Angleterre, qui expédie de son côté Gort et l’élite de l’armée en France, secteur principal du front. http://img33.imageshack.us/img33/179/oct39ouest.jpg La guerre du pacifique Dans le pacifique, Umezu, renforcé par des troupes venant de Manchourie, lance l’offensive : chute de Chengchow, des dizaines de milliers de civils sont massacrés (+1 us chit) puis traversée en force du grand fleuve Hang Kiang. Retranchés dans Si An, les communistes chinois restent indifférents devant les défaites de leurs « alliés » nationalistes. Ceux-ci remportent néanmoins un succès plus au sud : Yamamoto, débarqué du Japon avec des renforts, lance en effet l’assaut à partir du sud et de Canton, mais est repoussé avec de lourdes pertes :loose:. Conclusion du tour Chute de la Pologne, du Danemark (=> Baltique fermée) et des Pays-Bas, quasi sans pertes. Pour l’apprentissage de la table 2D10 par contre, c’est un peu raté : il y avait une trop grande disproportion des forces. Cerise sur le gâteau, le transport Hollandais endommagé est capturé :jumpy:. A suivre: le pari Belge |
Novembre / Décembre 1939. Le pari Belge
Les Alliés gagnent l’initiative, une fine pluie tombe sur l’Europe et c’est sous un temps gris et brumeux que Wavell débarque à son tour en France avec des renforts : le corps expéditionnaire Anglais est à son maximum (les mauvaises langues affirment qu’ils ont amené le mauvais temps avec eux :mrgreen:, mais ces puissantes unités seront très utiles pour la future bataille de France). Le Reich décide alors de tenter un coup de poker : une déclaration de guerre prématurée à la Belgique (+1 us chit)! Pari audacieux, une partie de la Luftwaffe et Von Runsdtedt étant toujours sur le front Polonais. Liège et Anvers tombent, mais Bruxelles résiste farouchement, les troupes Françaises pénètrent aussitôt dans le plat pays, mais la capitale est encore hors de leur portée (les Anglais ne sont pas invités, les relations Franco-Anglo-Belges n’étant pas au beau fixe :yeux:). Paniqué, l’OKW relance l’assaut : les pertes sont terribles, mais une unité blindée s’empare de Bruxelles, la Dyle est entièrement franchie, le pari allemand semble avoir réussi, mais Berlin presse Rome de renforcer toujours plus Tobrouk : la menace sur l’Egypte doit faire hésiter Londres, massivement engagée à l’ouest. Mais la menace est Française et non Anglaise : le général Georges, profitant d’un inespéré retour du beau temps, contre-attaque vigoureusement. L’aviation française est décimée au-dessus de Bruxelles et les Stukas apportent un massif soutien défensif… En vain :enerve:! Malgré de lourdes pertes, les troupes françaises exterminent les blindés du Reich et reprennent laborieusement la capitale Belge, mais leurs lignes sont très fragiles. La Wehrmacht paye cependant au prix fort son attaque prématurée : les moyens manquent pour contre-attaquer efficacement et l’OKW décide de se renforcer sans prendre de risque. Une action de passe Italo-Nippone permet de mettre fin au tour, coup de chance pour l’Axe. Le gain de l’initiative sera crucial au prochain tour et devrait déterminer le succès ou non du pari Belge : si le Reich l’emporte, il devrait avoir l’occasion d’isoler Bruxelles. Dans le cas contraire, c’est mal parti… :?: http://img25.imageshack.us/img25/4046/dc39ouest.jpg Dans le pacifique, le général Yamamoto s’empare d’une ressource chinoise après de violents combats : des unités blindés manquent cruellement, chaque mètre de terrain gagné se paye au prix fort :goutte:. Les Etats-Unis prennent parti pour la Belgique, brillamment défendue par la France (+1 us chit) et décident d’autoriser l’envoi de ressources à la Chine, ce qui provoque de vives tensions avec Tokyo. Conclusion du tour Le pari Belge était audacieux (pluie, troupes et aviation encore en partie à l’est) et a bien failli tourner au désastre. Le prochain tour déterminera s’il fut avisé ou non, en attendant les pertes sont rigoureusement semblables et assez lourdes ( 17 BP). A suivre : Bruxelles dans la tourmente |
Chouette, un AAR WIF!! Toujours trés chouette à suivre!
Merci Danton. :ok: |
Totalement inintéressant :o:
Je n'ai pris le temps de le lire que pour vérifier si tu n'avais pas fait de multiples fautes d'orthographe :tongue: |
L'AAR du Reich Marseillais est certainement plus intéressant :o:
N'est-ce pas celui qui est au bord du gouffre dès 1942 dans la gpo HOI? :chicos: Prend donc exemple :tongue: La suite ce soir si j'ai le temps :o: |
Et voilà, ne jamais croire en les paroles des feignasses. On est le soir et toujours rien :tongue:
Non pas que cela soit intéressant et attendu mais je ne pouvais manquer de soulever ton manque de fiabilité |
Tu ne pouvais pas attendre 20 minutes de plus? :tongue:
La parole d'un travailleur étant sacrée, voici la suite :o: Janvier / Février 1940. Bruxelles dans la tourmente (3 impulses seulement !) L’Axe gagne péniblement l’initiative (via un re-roll) et passe immédiatement à l’offensive malgré la neige. Une bataille aérienne voit l’anéantissement des chasseurs Belges et Français, mais les Stukas échouent leur bombardement : qu’à cela ne tienne, les blindés, après s’être laborieusement extirpés de la neige, balayent tout sur leur passage et Bruxelles est entièrement encerclée :clap:! Le Reich pousse un long soupir de soulagement, le désastre à l’ouest n’est pas passé loin, mais le danger est désormais passé : les ploutocrates décadents, faibles et frileux, n’oseront jamais quitter leur nid douillet alors que le thermomètre est au plus bas. Le Bomber Command brise bruyamment ce doux espoir et pilonne avec force les positions de la Wehrmacht, non sans succès, mais le pire restait à venir : les troupes Franco-Belges passent à l’offensive :?:, venant de Lille et de Bruxelles, bien décidées à briser l’encerclement de la capitale ! Le gros Goering cède aux injonctions des généraux inquiets et fait décoller immédiatement tout ce qui est encore capable de voler : les B-109 écrasent les derniers chasseurs Français et ouvrent le chemin aux Stukas, qui bombardent sans relâche, brisant net l’assaut allié, qui se solde par un désastre. Bruxelles reste encerclée, le général Georges perd espoir, mais ses troupes résistent toujours : l’artillerie du Reich bombarde en effet en vain la capitale et l’OKW, qui estime avoir pris bien assez de risques ainsi, décide de temporiser et se contente de renforcer ses positions en attendant le retour du beau temps :o:. En méditerranée, les renforts Italiens ne cessent d’affluer et le tour extrêmement court ne permet guère à l’Angleterre de se renforcer :chicos:. En Chine, Yamamoto tente un bombardement massif suivi d’un assaut à la baïonnette : les deux échouent lamentablement et le haut commandement Impérial décrète la fin des hostilités sur ce front… En attendant l’arrivée des renforts blindés qui sortent des usines de production fin février :=(:. Conclusion du tour Bruxelles reste aux mains des alliés, 4 mois après la déclaration de guerre du Reich à la Belgique, mais la fière et majestueuse capitale est complètement isolée et les Français ne sont plus ravitaillés :tongue:. |
Mars / Avril 1940. Entre espoir et désespoir
La guerre à l’ouest Un beau temps soudain décide l’OKW à lancer prématurément l’offensive (« Cela ne nous a pas si mal réussi la dernière fois » affirme t-il, oubliant que Bruxelles tient toujours :siffle2:) : offensive chit sur Runsdtedt. Bruxelles est prise d’assaut et une double percée est effectuée par les blindés. La première permet d’expulser les Français du nord de la Belgique puis d’atteindre Calais dans la foulée. La seçonde, au sud de Lille, débouche sur la prise d’une ressource puis de l’écrasement dans la foulée d’une faible unité d’infanterie française : les chars allemands atteignent les faubourgs de Paris ! Encore un petit effort et nos troupes pourront passer la fin de l’hiver au Moulin Rouge :jumpy:! La Hongrie, pressentant sans doute la future victoire du Reich, entre en guerre à ses côtés. Mais l’avancée allemande est fragile et les Anglais décident de mettre une fois de plus leur grain de sel (ces empêcheurs de tourner en rond vont-ils encore longtemps abuser de notre patience et empêcher l’inéluctable domination du Reich de 1000 ans sur l’Europe continentale ? :enerve:) : leurs bombardiers clouent la moitié des blindés allemands puis le général Gort lance le corps expéditionnaire britannique quasi au grand complet sur le maillon faible des lignes allemandes, une unité d’infanterie de montagne. Les Stukas interviennent massivement, la RAF aussi et les pertes aériennes sont lourdes des deux côtés, mais quelques bombardiers allemands passent et permettent aux allemands de se replier en bon ordre : la tenaille est cependant refermée, les blindés allemands sont isolés :(. http://img515.imageshack.us/img515/8681/0440ouest.jpg L’OKW cependant ne panique pas : une fois encore, la Luftwaffe a permis d’éviter le pire et les réserves terrestres sont importantes. Une rapide contre-offensive et l’ennemi sera balayé, en vérité tout va pour le mieux et cette contre-offensive alliée ne fera qu’accélérer la chute de la France :mrgreen:. Des tempêtes s’abattent alors sur l’Europe et l’OKW doit se rendre à l’évidence : tout assaut n’a que 25% de chances de réussir, au mieux :?:. Les Alliés n’ont cependant pas de meilleures chances contre les blindés isolés devant Paris et, surtout, ne peuvent pas se permettre un échec qui entrainerait la rupture totale de leur front, faute de réserves. Le Reich décide donc de patienter et, pour tromper l’ennui :o:, lance ses sous-marins le long des côtes de Dakar : 600.000 tonnes de navires marchands alliés sont coulés, l’Amirauté s’interroge sur le rayon d’action apparemment si étendu des U-Boats, merveille de technologie longuement vantée par la propagande du Reich ( la réalité est plus prosaïque et on parle discrètement de sous-marins ravitailleurs, surnommés affectueusement ‘Les Vaches à lait’ :mrgreen:, mais Goebbels trouvait ce nom trop peu accrocheur). Des escadrilles de chasseurs Hongrois arrivent sur le front pour tenter de combler l’hémorragie subie par la Luftwaffe lors des combats en France (la propagande parle d’observateurs alliés venus admirer de plus près les superbes manœuvres de la Luftwaffe, qui n’a nul besoin d’aide pour vaincre les ploutocrates décadents :o:). Londres riposte en annulant l’envoi d’une escadrille de chasseurs prévue pour l’Egypte : elle passe sous le commandement du corps expéditionnaire anglais en France. Des navires Français quittent la métropole, craindrait-on une future capitulation :chicos:? Enfin, les tempêtes s’achèvent et la Wehrmacht, après avoir contemplé la pluie tomber, décide de relancer l’assaut pour libérer ses blindés : c’est un échec, l’OKW ordonne l’arrêt des hostilités en attendant le retour du beau temps (il faut bien laisser aux Français une occasion pour capituler :tongue:). |
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