Novembre / Décembre 1942. La forteresse Europe rétablie


Le Groupe d’Armée Nord de Von Bock remporte une victoire en Estonie puis se place sur la défensive : l’OKH a envoyé une grande partie des troupes rejoindre le Groupe d’Armée Centre. Et celui-ci, sous la pluie, relance l’offensive et perce au nord de Smolensk puis, avec le retour du beau temps, Rundstedt lance ses blindés plus loin encore vers l’est : Koniev est isolé. Ce succès inespéré permet à l’OKH de ressortir les plans de l’Opération Typhon.
Mais le 6 décembre, Vatutin contre-attaque et les blindés Soviétiques obtiennent une percée, deux corps allemands sont encerclés, une unité blindée de la Garde est promue. La neige vient alors compliquer la riposte du GAC, qui obtient de jolis succès mais n’arrive pas à briser l’étau : matraqués par les Sturmoviks, les troupes allemandes isolées sont anéanties par Vatutin, une unité d’infanterie de la Garde est promue.

Le rêve Moscovite s’éloigne

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Le Groupe d’Armée Sud repart lui aussi à l’assaut de l’ogre Soviétique : Joukov est isolé et massacré, Stalino est laissée de côté pour le moment, mais Manstein prend Rostov sous la neige : la porte du Caucase est tombée ! En face, l’Armée Rouge, décimée par les grandes offensives de septembre-octobre, n’a pas grand chose à opposer, aussi le camarade Staline confie la riposte à la flotte et à l’aviation. Les cuirassés Marat et Octobre Révolution quittent leur base de Léningrad et font régner la terreur en Baltique : 200.000 tonnes de navires marchands allemands sont coulés. Du Caucase décollent des centaines de bombardiers, mais les complications cette fois ne manquent pas : il neige et des centaines de chasseurs Italiens veillent sur les précieux puits de pétrole de Ploesti, le camarade Staline ordonne alors de mener le raid de nuit, ce qui diminue l’efficacité des chasseurs Italiens, mais aussi des bombardiers Soviétiques. Une batterie entière de DCA protège en outre désormais le site Roumain, l’Axe peut dormir en paix. A la surprise générale, neige, raid de nuit, chasseurs et DCA ne suffiront pas : 1/3 de la production est en flammes. A Berlin, c’est la stupeur et le gros Göring est activement recherché…

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Le front de l’ouest

L’OKW expédie de nouveaux renforts en France, bien décidé à rejeter les Alliés à la mer, mais une surprise de taille attend le Reich : les troupes Anglo-Saxonnes évacuent ! Seule une unité de milice reste sur place et est aussitôt taillée en pièce. « Ils sont venus, ils ont vus et ils sont repartis piteusement » triomphent les généraux Italiens qui sont à la tête du commandement des troupes de l’Axe en France. Rome est à l’honneur car au même moment, l’infanterie Italienne entre victorieuse dans Suez, achevant enfin la conquête de l’Egypte. Tombé dès juin 1940, mais reperdu en mars 1941, il aura fallu attendre décembre 1942 pour que Suez retombe enfin aux mains de l’Axe : une campagne beaucoup trop longue alors que Gibraltar était tombé depuis longtemps.

D’importants moyens sont déployés par les Alliés pour couvrir leurs convois et renforcer leur potentiel dans leur lutte contre les sous-marins. Les Italiens rapatrient Graziani en France et décident de tester le nouveau dispositif allié : la flotte et les sous-marins s’élancent. Sans résultat cependant.

La guerre du Pacifique

Des milliers de bombardiers matraquent Rabaul et finissent par désorganiser la garnison US : soutenues par les cuirassés et un assaut parachutiste, les troupes Nippones lancent l’assaut et s’emparent enfin du grand port, la campagne en mer du Corail est terminée et se solde par un succès complet.

Tokyo tourne alors son regard vers d’autres horizons et l’ennemi séculaire Chinois. Les usines de Lan-Chow sont bombardées, des renforts débarquent en Chine et, surtout, en Birmanie, où Yamashita lance l’opération Sai-Ho : les troupes Indiennes sont mises en déroute, le fleuve Irrawaddy est franchi, la route de Birmanie est complètement coupée. La Chine est à nouveau seule face à son destin…

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Les partisans en Chine occupent une ressource.

Conclusion du tour : tout baigne pour l’Axe. La forteresse Europe est plus solide que jamais, l’Egypte est enfin sous contrôle et les Alliés ont évacués la France, l’URSS a tremblé et si les Groupes d’Armée Nord et Centre sont sur la défensive, le Groupe d’Armée Sud reste toujours sur l’offensive. Dans le Pacifique, la campagne de mer du Corail est terminée et la Chine est à nouveau isolée.

Janvier / Février 1943. La bataille de l’Atlantique reprend

5 impulses seulement, temps exécrable.

La guerre en Europe

Un blizzard s’abat sur l’URSS, le Reich reste sur la défensive, mais lance sa flotte et ses sous-marins à l’assaut des convois alliés : 250.000 tonnes de navires marchands sont coulés, ainsi que le Libertad, un croiseur Espagnol qui a jadis rallié l’Angleterre. Les Alliés ripostent, coulant le Pinguin, mais seuls les Soviétiques obtiennent de réels succès : leur flotte de Baltique disperse les croiseurs allemands et coule 100.000 tonnes de convois. Des renforts partent pour l’Espagne et l’URSS, où Manstein s’empare de Stalino sous la neige.

La guerre du Pacifique

Des renforts nippons débarquent en Chine, les usines de Lan-Chow sont à nouveau bombardées et l’US Navy est chassées des Mariannes, perdant le Phoenix et le Minneapolis : le périmètre défensif Japonais se met en place.
Un deuxième partisan apparaît en Chine, privant Tokyo d’une ressource supplémentaire.


Les productions Américaines et Soviétiques explosent littéralement, l’Axe s’interroge : la balance risque de pencher de plus en plus du côté des Alliés, qui vont désormais produire comme des malades. Une solution pour réduire un peu la production Soviétique : s’emparer de Léningrad, Moscou ou Stalingrad. L’OKH doit cependant admettre que cela n’est guère réaliste, l’heure est peut-être venue de passer sur la défensive généralisée à l’est… A l’ouest, une seule solution : frapper sans relâche les convois alliés. Mais ceux-ci ont été considérablement protégés, le temps béni du tir aux pigeons semble révolu. L’avenir est incertain…

Défensive ou pas en URSS, là est question :o:. Je suis plutôt offensif, donc la tentation pourrait bien venir me narguer. Je dois cependant prendre en compte que la production des alliés est désormais vraiment très importante, les Soviétiques vont facilement remplacer leurs pertes alors que de mon côté je dois toujours les amener par train et les diviser entre front est et front ouest. Se mettre trop tôt sur la défensive est une erreur, mais trop tard risque d’être pire encore (front pulvérisé sans espoir de rétablissement avant un repli massif, encerclements etc etc)

J’ai pu ramener quelques troupes de l’ouest, mais pas tant que cela : les Occidentaux ont évacué la France, ils n’ont pas été rejetés à la mer avec pertes et fracas. Les troupes, considérablement renforcées, sont donc prêtes à l’emploi en Angleterre et je m’attends à un nouveau débarquement massif dès l’été : Espagne, France ?

Ci-dessous 2 screens que je viens de prendre, les renforts de mars/avril ont été placés, mais le tour n’a pas encore commencé :

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Au final, cela nous donne ceci sur le front de l’est :
-Le GAN est constitué de 12 unités terrestres et 4 d’aviation, contre 12 unités terrestres Soviétiques, mais pas d’aviation.
-Le GAC, c’est 13 terrestres et 7 aériennes contre 14 et 6.
-Le GAS, le plus important, c’est 27 terrestres et 14 aériennes contre 31 terrestres et 12 aériennes.

L’équilibre n’est pas aussi flagrant que les chiffres le laissent penser, les Soviétiques ont une proportion de troupes de faible qualité (milices, garnisons) bien plus importante que l’Axe, qui aligne en outre 14 unités blindées ou mécanisées et 3 unités de parachutistes contre seulement 6 unités blindées ou mécanisées. Je garde donc l’avantage pour le moment, suffisamment pour continuer l’offensive ?

En France et en Espagne, j’aligne 25 unités terrestres et 10 aériennes, auxquelles s’ajoutent 14 unités terrestres Italiennes et 8 aériennes, mais la qualité n’est pas du tout la même que sur le front de l’est : quasi 50% des troupes sont de faible valeur (milices, garnisons). J’ai des réserves en Allemagne (les renforts du tour) et l’Afrikakorps à rapatrier, plus naturellement quelques troupes de garnison dans les Balakans.
Priorité à l’offensive à l’est pour tenter de réduire la production Soviétique (Léningrad ou Stalingrad me semblent plus à portée que Moscou) ou priorité au front de l’ouest pour repousser l’invasion d’été des alliés ?

Priorité à l'invasion de l'URSS, aller le plus loin possible en restant prudent et humble dans ses ambitions. Car comme tu le dis, le retour de baton peut être terrible, de ce qu'on a vu dans le précédent AAR sur le jeu.

Mais ce n'est qu'un avis exterieur d'un gars n'ayant rien à perdre. lol

Il me semble que le coup de poker serait quand même d'envoyer tous les renforts en URSS, et tenter si possible d'assurer la prise d'au moins deux des 3 grands villes. Non?

A mon avis, tu as perdu la guerre en Mandchourie, "sur le principe", je suis convaincu qu'à partir du moment ou l'URSS allait se lancer à l'attaque là bas il fallait renoncer au Pacifique pour se recentrer sur ce front...

Tu ne peux pas essayer d'entrer en Crimée? Je ne sais pas ce qui se cache dans cette grosse pile à Sébastopol mais si ce n'est pas trop "lourd", ça pourrait peut être te permettre de relâcher la pression sur Ploesti en privant d'aérodrome/faisant fuir les bombardiers soviétiques?

Je crois qu'à l'époque le gros soucis c'était que le Japon avait besoin de partir à la conquête de ressources, genre pétrole. Non?

Au fait, est il impossible à présent pour le Japon de blinder ses positions dans le Pacifique, de mettre le paquet pour supprimer la Chine et ouvrir un front contre URSS, histoire de laisser une chance à l'Allemagne? Je vois pas l'interet pour le Japon de continuer à s'éttendre dans le Pacifique si l'Allemagne finit par sombrer face à URSS.

Je vous trouve bien pessimiste, général Morisson, est-ce parce que la Chine vous résiste encore et toujours? :mrgreen:

Bon, le problème de la Manchourie est indéniablement crucial, je le reconnais, tout comme j'aurais du bien mieux anticiper cette attaque, pourtant prévisible dès le moment où il était évident que l'URSS serait tranquille pour 1941 (à ma décharge, je tente une stratégie que je n'avais jamais essayé sous WIFFE :honte:), cela m'a coûté cher en terme de ressources et profite désormais à l'URSS :enerve:, mais quand j'ai signé la paix, je n'avais plus trop le choix :loose:

Parfaitement :o:

Je n'aurais pas signé la paix, l'embargo pétrolier me serait de toute façon tomber dessus et là, plus moyen de continuer le combat contre la seule URSS, faute de pétrole :?:.

En signant la paix, je me suis au moins laissé 1 tour de préparatifs pour lancer la guerre dans le Pacifique et conquérir le précieux pétrole.

Je dois faire avec les moyens du bord :loose:, le Japon ne peut se contenter de lutter contre la Chine ou l'URSS, l'embargo pétrolier lui pend au nez et il n'y a qu'une seule façon de sortir de cette spirale infernale (la guerre :=(:). Je crois d'ailleurs que c'est assez fidèle à l'histoire, le pétrole est le nerf de la guerre...

Tiens, le général Morisson a quitté les rangs de l'Armée Impériale Japonaise pour rejoindre ceux de la Wehrmacht :mrgreen:. J'y songe en effet, il y a là un coup à jouer. La Crimée n'est pas bien difficile à conquérir, Sévastopol excepté, et le Caucase est juste derrière, mais les détroits sont aussi faciles à défendre :?:.

Pour Sévastopol, il n'y a que 2 milices, mais il s'agit d'une forteresse :?:, le reste c'est la flotte de mer noire, qui n'a jamais quitté sa base, et des bombardiers qui ont un rayon d'action suffisant pour agir si nécessaire à partir de l'extrémité occidentale du Caucase. Mais j'ai pris mes précautions et Ploesti devrait enfin être à l'abris (maudit soit le gros Göring :enerve:): une batterie complète de DCA, deux escadrilles de chasseurs Italiens et une escadrille de chasseurs de nuit allemands, cela devrait suffire :mrgreen: (l'URSS n'a pas de chasseurs à long rayon d'action pour escorter un raid sur Ploesti)



C'est possible en effet et l'idée ne me déplait pas :o:. Pour la Chine, je ne cesse d'y penser, mais cela devrait être possible aussi contre l'URSS, il faut que je regarde...

"De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace" :o: