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We choose to go to the moon !
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…. Non parce que c’est facile, mais justement parce que c’est difficile !
JF Kennedy, Septembre 62 Aujourd’hui, on commémore le 40eme anniversaire du premier pas sur la Lune. La mission Apollo 11, point d’orgue, du programme éponyme, permettait au États-Unis de remporter la course la à Lune, lancée au début des sixties. Au delà de l’exploit technologique fantastique que cela représente, il y eu une volonté politique ancrée dans le contexte de rivalité avec l’URSS. En 1961, à l’origine peu enthousiaste à l’idée, JFK du subir, à peine investi, le succès majeur des soviétiques lors du vol inaugural de Y. Gagarine. En fait, au vu des défis considérables à relever, - et du coût astronomique ;) - les deux adversaires cherchèrent de prime abord une coopération : d’abord Kennedy puis Kroutchev se firent des avances en ce sens. Elles échouèrent surtout en raison de l’enjeu de puissance que représentait et représente toujours un tel projet. On notera que la lettre d’intention de Kroutchev parvint à Washington, quelques jours après l’assassinat de Kennedy… Le nouveau président Lyndon Johnson, ancien directeur de commissions chargées de la défense au Senat et à ce titre véritable moteur des programmes US, ne pouvait transiger. Il faut remarquer que les médias et l’Histoire retiennent essentiellement les discours de JFK et les images triomphantes de R. Nixon en 1969, alors que « L.B.J. » semble oublié : grandeurs et infortune de la postérité… L’une des images marquantes de cette journée historique fut le déploiement, d’ailleurs laborieux, de la bannière étoilée sur le sol sélène, filmé en direct du LEM. Les images sont médiocres mais la charge symbolique énorme. A ce propos ledit drapeau a été soufflé au moment du redécollage d’Eagle !!! Les astronautes d’Apollo 12 ne firent pas la même erreur, fixant leur « Stars ‘N’ Stripes » à distance respectable.:americ: Un bémol tout de même, après 4 décennies l’aventure humaine dans l’espace semble clouée dans la proche banlieue terrestre, faute de moyens financiers et aussi de volonté politique. Certes l’arrivée de nouveaux protagonistes, en premier lieu la Chine, peut relancer l’exploration du cosmos. Ainsi les USA ont amorcé avec les programmes de lanceurs Arès et de véhicule spatial Orion, un nouveau projet afin de revenir sur la Lune vers 2020, d’y établir une base permanente, puis de viser Mars beaucoup plus tard dans le siècle…:siffle2: A moins que la crise économique ne ruine des ambitions déjà décriées par ailleurs:mouais:. |
Article bien sympha. :hello:
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Certes, mais je préfère que l'Europe dépense ses maigres ressources dans des enjeux bien plus ... terre-à-terre ... la Lune c'est sympa, mais je pense pas que ça va créer des emplois ... :o:
En plus, la Lune, moi j'y vais quand je veux (ou presque ... ) :roi: |
Mais monsieur Quiche, bien sur que la Lune crée des emplois! :mrgreen: Tout les chercheurs pour mettre au point le matériel, les techniciens et les ouvriers qualifiés pour le construire et le faire fonctionner, ils ne sortent pas de nul part! En outre, et on ne le dit pas assez, les technologies développés pour ce genre de programme se retrouve finalement dans notre vie de tout les jours, ce qui signifie que par effet de "ruissellement" c'est un peu toute l'économie d'un pays qui (en principe :yeux: :( ) en profite!
Même que c'est clairement dit dans Gnoodiplo d'abord: :o: "vol habité sur la lune Cout : 150000 K€ Régime : Tous Maintenance : 0 K€ Prérequis : satellite de telecommunication Infrastructure nécessaires : Centre de recherche spatiale,Parabole, lancement d'un vol habité sur la lune Economie Politique Science Armée Rebelles Diplomatie Tourisme Effet 200 50 100 20 0 0 0 Prérequis 5000 2000 4000 1000 - - - " C'était l'argument massue du jour http://forum.jeux-strategie.com/html...cons/ninja.gif :seul: |
Citation:
PS : pour le ruissellement dans la vie de tous les jours, je préfère une bonne grosse guerre mondiale, parce qu'en plus ça élimine les chômeurs, et ça créer pleins d'emplois dans la défense ... et le BTP. :mrgreen: |
:lol:
----------------- A mon avis le nœud du problème c’est le gout du défi : Nos sociétés ont perdu cette dynamique qui a poussé les américains à tant investir dans le programme Apollo. Je me rappelle un projet lancé dans les années 80 de « voiliers solaires » : il s’agissait d’engins automatiques propulsés par le vent solaire pour une course terre-lune-terre inédite. Bien sur, cela ferait appel à une somme de technologies expérimentales… et faillibles. Mais cela vaut mieux que des compétitions sportives gangrénées par le dopage et la corruption. Bon pour ceux qui souhaiteraient approfondir sur Apollo XI, je conseille ce site du musée JFK avec des documents photos, vidéos d’époque tirés des archives de la NASA, inédits ou restaurés. C’est bourré de pépites et architecturé avec une belle animation : http://wechoosethemoon.org/ :) |
Il faut dire qu'on a aussi perdu notre principal moteur pour les défis : le bloc communiste ... :mrgreen:
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