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Danton 06/02/2009 15h10

L'URSS ne peut pas tomber :o:

Le territoire est tout simplement trop vaste et il n'existe pas de règles pour le contraindre à capituler... Après, l'axe peut vaincre, c'est certain, si l'URSS se désintègre et que les alliés estiment qu'ils ne peuvent plus gagner.

Peu de parties de WIF arrivent à leur terme, un camp capitule souvent avant la fin :(


Ce cas de figure peut-il se présenter ici? Je dirais que oui.

Dans le positif, j'ai la capitulation très tôt de l'Italie et une Chine solide. Dans le négatif, le Japon ne cesse d'avancer et l'URSS est au bord de la rupture.

Cependant...

- La photo a été prise avant le placement des renforts de septembre

- Avec un peu de chance, le mauvais temps va arriver et ralentir l'envahisseur

- La ligne de front est meilleure que la situation historique ou quasi équivalente (nettement moins enfoncé au sud, mais chute de Leningrad et Moscou fort menacée)

- Le front italien va mobiliser toujours plus de moyens pour l'axe.


Je garde confiance... Mon adversaire aussi j'en conviens :o:


Actuellement, outre un effondrement soviétique, ce que je crains le plus, c'est que le Reich ne s'enfonce au nord de Moscou et en arrive à couper les chemins de fer qui viennent du nord et par lesquelles transite l'aide économique anglaise. Surtout que j'aimerais augmenter celle-ci, via les Etats-Unis, l'URSS n'aura sinon pas les moyens de contre-attaquer.

Réponse dans un certain temps, la partie est stoppée pour quelques semaines, ennuis de santé dantonien obligent :loose:

Cypho51 08/04/2009 15h30

Et alors, tu ne vas toujours pas mieux? Long à te remettre mon petit Danton? ;)

Danton 11/04/2009 10h37

Ce contre quoi je lutte depuis tant de mois n'est pas vraiment bénin, mais cela va mieux à présent et des négociations sont en cours pour une reprise :o:


En fait, nous hésitons: soit poursuite de WIF soit commencer une partie de "Grand Empire"... C'est-à-dire rejouer les guerres Napoléoniennes au niveau grand stratégique :jumpy:

L'Empereur Napoléon, faut-il le préciser, est un rôle taillé à ma mesure :o:

La Grande Armée prendra Vienne, Berlin, Madrid, Moscou :jumpy:

Danton 11/04/2009 20h07

Les négociations sont terminées, je n'ai pas réussi à le convaincre que de toute façon j'avais déjà gagné :chicos:

La partie va donc se poursuivre, Grand Empire sera pour plus tard :o:


L'ennemi prétend que tout cela n'était qu'une manoeuvre sournoise pour éviter la chute de Moscou, mais je ne répondrai que par un silence méprisant à ces accusations sans fondement :o:

Danton 12/04/2009 20h16

Septembre / Octobre 1942. La bataille de Moscou


Profitant d’un beau temps persistant, l’armée allemande met les bouchées doubles en URSS : Rommel au sud, Manstein au nord, partout c’est l’assaut… Et l’échec. Des milliers de fantassins tombent devant Moscou, transformée en forteresse. Le général Timoshenko prend en main la défense de la capitale et enrôle tout ce qui bouge : « Camarades, il n’y a plus aucun recul possible car Moscou est derrière nous ! Faites votre devoir, le petit père des peuples, le bien aimé camarade Staline, va venir nous dégager sous peu :clap:. Aucune reddition ne sera acceptée :=(:». Sous les applaudissements des soldats et de la foule en délire, le bougre repart souriant, en apparence confiant, mais en réalité le cœur serré et relisant mentalement le dernier message radio reçu : « Camarade Timoshenko, vous avez ordre de résister jusqu’au dernier homme, jusqu’à la dernière cartouche. Votre admirable résistance va nous permettre de réussir notre repli. Votre femme et vos enfants sont en sécurité, à mes côtés, et observent avec fierté votre patriotisme :mrgreen:. Le Parti compte sur vous ».

Car la vérité était là et non dans le discours qu’il venait de tenir : l’armée rouge avait renoncé à tenter de dégager Moscou, l’objectif majeur du front de Voroslavl étant de maintenir ouverte la route du nord, de Mourmansk, par laquelle transitait la précieuse aide de ces ploutocrates avides qui se disaient les alliés de l’URSS. Timoshenko devait cependant faire son devoir, la sécurité des siens en dépendant, il l’avait très bien compris… :yeux:


Mais en face, le Prussien Manstein avait son propre calendrier, bien différent : un nouvel assaut contre Moscou est ordonné et, le 18 septembre 1942, le monde épouvanté apprenait la terrifiante nouvelle : le drapeau nazi flottait sur le Kremlin :choc:! La Wehrmacht victorieuse, hurlant son triomphe, poussait alors son avantage, attaquant sauvagement le front de Yaroslavl. « Mais qu’il neige, bon sang, qu’il neige ! » gémissait en vain le camarade Staline. Le front résistait aux coups de bélier, mais quelques unités de panzers arrivèrent tout près de la précieuse ligne de chemin de fer et firent sauter les rails : l’aide des ploutocrates était coupée, l’URSS était seule face à son destin :(.


http://img529.imageshack.us/img529/3...eptembre42.jpg


Mais l’URSS n’avait pas dit son dernier mot : le précieux pétrole du Caucase ne coulait-il pas à flot ? Le petit père des peuples ordonna au général Yeremenko, commandant du front Caucasien, d’établir son rapport. Un simple aide du camp lui répondit… « Le camarade Yeremenko a du abandonné le front suite à ses blessures reçues lors de la dernière offensive du général Allemand Rommel. Le Don a été franchi et seule l’arrivée de pluies diluviennes ont empêché les panzers de pousser jusqu’à Stravropol, qui a été renforcée en urgence. Le général Rommel devait alors faire un choix : pousser vers Stalingrad ou poursuivre au sud. J’ai le bonheur de vous annoncer que la ville qui porte votre glorieux nom ne sera pas saccagée par l’envahisseur. Pour le moment en tout cas :o:. Stavropol est cependant tombée, les panzers profitant du retour du beau temps. La résistance continue cependant et les nazis n’ont toujours pas pu établir de lien direct avec la Crimée, tenue par les forces armées Roumaines, à l’exception notable de Sévastopol, toujours aux mains de nos valeureuses troupes. Nous lutterons et nous vaincrons :clap:! »


http://img529.imageshack.us/img529/4...eptembre42.jpg


Le front du Caucase avait plié, mais n’était pas rompu. Mais que devenait pendant ce temps le front de Voronesh, tenu par le meilleur général de l’armée Rouge, Joukov en personne. « Camarade, je me dois de vous informer que le front de Voronesh a été rebaptisé front centre. C’est non seulement plus parlant, mais aussi plus honnête : la grande ville de Voronesh a en effet été évacuée, suite à notre léger repli, pas plus de 300 kilomètres :mrgreen:. Tout va bien, mais savez-vous quand il va enfin neiger ? Le général Von Bock nous talonne de près… »


Paniqué, le camarade Staline se précipita sur les émissaires Anglo-Saxonx : « Camarade ploutocrate, il faut nous aider, et vite. Doublez, non tripler l’aide économique » « C’est que nous n’avons pas les convois pour cela. Notre marine tourne à pleine capacité » « Par l’enfer, mais vous mentez :enerve:! La bataille de l’Atlantique n’a jamais été sérieuse » « Les efforts nécessaires pour vaincre l’Italie ont absorbé l’ensemble de nos moyens. Nous n’avons pas assez de convois et, de toute façon, dois-je vous rappeler que la route de Mourmansk est désormais coupée ? ». Le petit père des peuples en aurait bien pleuré, il pensa même prier puis, honteux d’une telle pensée, reprit son courage : « Eh bien, nous allons voir qui est le plus fort. L’armée allemande est peut-être la meilleure pour tuer, mais l’armée Soviétique, elle, est la meilleure pour mourir. Notre capacité va dépasser la sienne et nous l’emporterons » :siffle2:

Danton 12/04/2009 20h37

Le front de l’ouest


Pendant que les Soviétiques se lamentaient :mrgreen:, les Anglo-Saxons, eux, mettaient à profit la capitulation Italienne, qui laissait le pays à qui en voulait encore. De Milan à Rome, le contrôle de la Wehrmacht était incontesté : l’OKW avait réagi rapidement et avec force (mais trop tard pour empêcher la capitulation Italienne :o:). Le général Anglais Gort abandonna rapidement la Sicile conquise et vient renforcer les troupes britanniques qui tenaient Naples, tandis qu’Eisenhower débarquait tranquillement à Tarente et pulvérisait les derniers Allemands encore présents dans le sud de la péninsule, à Reggio.

En face, les généraux Kleist et Kesselring établissaient la ligne Gustav, au sud de Rome : une unité blindée SS formait le cœur du dispositif, copieusement soutenu par la Luftwaffe. Le ventre mou de l’axe allait résister. En attendant, le Bomber Command, profitant de l’envoi de la Luftwaffe en Italie, lançait tous ses bombardiers contre Berlin, sans résultat cependant…:(

http://img529.imageshack.us/img529/7...eptembre42.jpg

Danton 12/04/2009 20h48

Le front du pacifique


La Chine valeureuse et indomptée décide de se rappeler au bon souvenir nippon : Tchang Kai Tchek lance un violent assaut contre Kwei-Yang, qui se solde par un désastre sans nom :loose:. Les Nationalistes décident sagement d’en rester là, malgré les nouvelles humiliantes que leur transmettent leurs « alliés » communistes : Mao aussi a pris l’offensive et vole de victoire en victoire. Si-An tombe entre ses mains puis Pékin :clap:! Débordé, Umezu demande et obtient au compte goutte quelques renforts. L’Armée Impériale est occupée ailleurs… Yamashita a en effet embarqué avec de nombreuses troupes et guette dans l’océan Indien, avec avidité : si seulement le mauvais temps pouvait cesser, il empêche tout débarquement.

L’Amirauté panique devant la menace du Mikado et ordonne l’envoi de puissants renforts : des régiments quittent la Sicile pour l’Inde, escortés par trois grands porte-avions. Il est temps de rappeler au Japon que les Alliés sont décidés à le battre lui aussi :tongue:.


Le front Chinois fin Octobre :

http://img6.imageshack.us/img6/8292/...eptembre42.jpg

Danton 12/04/2009 20h55

Bilan du tour


Pour une reprise après deux mois d’interruption, j’aurais pu faire mieux :loose:. Pertes Soviétiques du tour : 44 BP + Moscou (une usine) contre 9 BP pour le Reich. La route du nord est coupée pour le moment, mais devrait pouvoir être vite rétablie. Le Caucase est menacé, mais le mauvais temps arrive. Et, surtout, les renforts Allemands sont sans cesse dirigés vers l’Italie. Tout va donc très bien :o:, dormez en paix, braves gens.


Sur le front ouest, je n’ai pas pu profiter, faute de temps, de la capitulation Italienne pour réellement avancer : Naples reste la ligne de front pour le moment. En Chine, le Japon a été sérieusement secoué, peut-être assez pour le convaincre d’arrêter de lorgner sur l’Inde. Tour pas très convaincant, j’en conviens.

Leiv 12/04/2009 22h45

AHHHHH enfin !!! :chicos:

Bon, j'espère que la santé va mieux !

Pour ce qui est de la situation :

bon, ok, la russie va pas super bien... Mais bon, tu as déja le deuxième front (qui joue d'ailleurs son role puisque les renforts partent la bas), et le Japon souffre... Donc c'est pas mal.

Pour ce qui est de la Russie... c'est quand même pas glop.. bon, l'avantage du russe, c'est que tant qu'il y a des usines... il y a de l'espoir :chicos:

Danton 13/04/2009 11h07

Je n'ai perdu "que" 5 usines donc cela devrait aller ( 4 rouges et 1 bleu, Odessa)

Malgré les pertes, je garde espoir: l'absence de renforts allemands en URSS finira bien par payer :p:

Au sud, il est même vraiment à l'extrême limite de ses moyens et je guette de près la possibilité de lancer l'opération Uranus: un vaste mouvement d'encerclement qui partirait de Stalingrad pour se refermer sur Rostov :siffle2:

Au nord, le secouer sera plus difficile...

Réponse cette après-midi :jumpy:


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