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curTis newTon 09/02/2011 15h48

Chambellan Mad
 
Ma bonne amie, ma très chère amie, ma grande amie, vous que je chéris depuis toujours, je vous le demande comme un secret : la Cour restera-t-elle à Versailles ou ira-t-elle chasser ?
Oh, que de plaisantes idées ce serait toutes les deux !

:hello:

marlouf 09/02/2011 16h13

Ma trés cher soeur,

Me voilà de nouveau en terre françoise, et ce sur les bons offices de Madame la comtesse Cunégonde de la Perfydie. Cette femme est aussi bonne que son mari est à pendre.
Les demandes étaient pressentes, et même le roi s'est incliné vers moi pour savoir comment était la situation aux Amériques, et comment étaient tendus les rapports avec l'Angleterre. J'ai été, comme tu t'en doutes, particuliérement séche avec le lourdaud royal, qui me lacha (comme tu le sais) il y a quelques années.

Enfin ceci étant, nous resterons à Versailles - en forme d'excuse royale, ceux qui siégent sur le trône comme il le font en leur cabinet pour dispendier quelques flatulences politiques, m'ont demandé de leur passer une de mes péices au choix, devant toute l'Assemblée Versaillaise réunie.

J'ai donc decidé de faire jouer tout mon repertoire, ainsi que celui de mon cher Poquelin de mari. 28 piéces, 140 Actes, le tout enchainé sans musique ni entracte - ils voulaient de l'art, ils vont l'avoir !

Je t'écrirais un peu plus tard pour te dire comment la Cour a pris la chose - dans l'intervalle, embrasse bien ton petit Georges Rouqmouton Washington, dont les jeunes rots font (je n'en doute pas) la joie de ses parents.

curTis newTon 10/02/2011 13h07

"Mon amie,

Que je suis aise d'être très-amie avec Mademoiselle Rouqmouton, dont je chante les louanges dès que je peux ! Certes, elle conserve cette habitude de ne point me regarder quand je la croise, et me fait mille taquineries comme me marcher sur les pieds ou critiquer les tons de ma robe... Mais n'est-ce point là chamailleries d'affection ? Et puis, quel plaisir, quelle joie, d'être gentiment rabrouée par la Première dame de compagnie de la Reine, du moment que je sois admise en ses appartements !

Car oui, le Roi, revenant sur une erreur manifeste et malencontreuse du passé, a décidé d'octroyer cette charge vacante à celle qui devient "la" Rouqmouton... Son talent éclabousse Versailles en un feu s'artifice. Je reviens de la représentation de son répertoire complet, et j'y ai vu de belles choses : "En attendant Médée", "Andromaque chauve", "Les fourberies d'Athalie", "Il faut que Bérénice soit ouverte ou fermée", "La guerre de Troie n'aura pas lieu en Aulide"... Je dois avouer que je n'ai pas tout compris, et que je ne me lancerai pas dans cette querelle des anciens (comme Monsieur Corneille) contre les modernes (la clique de la Rouqmouton). Je ne regrette qu'une chose : que durant la représentation, l'auteur n'ait point ménagé d'entractes, et ait fait garder par de vaillants gaillards les portes qui menaient aux lieux d'aisance. Je ne vous cacherai pas de quelles incommodités je fus accablée, comme bon nombre de ceux de la Cour, ce qui m'a probablement quelque peu distraite, vers la fin."

Requête acceptée pour la Première dame de compagnie
+ 1 pioche


A Messire Antonius ! :hello:

curTis newTon 11/02/2011 21h47

"Ma chère,

Les courtisans s'étaient appuyés, jusqu'ici, sur la politique, le militaire ou l'artistique pour asseoir leur fortune. Monsieur le comte de la Perfydie vient d'utiliser un moyen inédit, en s'appuyant sur l'Eglise. Titulaire d'un évêché du côté de Madrid, il désespérait de n'en point toucher les revenus.

Le Roi, animé des meilleures bontés depuis la naissance du bâtard, et aiguillé par les voeux formulés par l'ensemble du clergé pour soutenir leur corrélégionnaire, a enfin accédé au souhait le plus cher de Monsieur de la Perfydie, en lui accordant l'abbaye de Jumièges. Et dans sa grande libéralité, Sa Majesté lui a accordé en sus la charge de gouverneur de Normandie, une des plus riches de nos provinces.

Décidément, ma chère, Versailles se remplit tellement de gens puissants que je ne sais plus auquel faire ma cour."

Le clergé intervient pour soutenir la requête du gouvernorat de Normandie, accordée

A Messire Danton ! :hello:

Coelio 12/02/2011 09h33

Antonius n'a joué qu'une action ?

curTis newTon 12/02/2011 11h50

Non, il a joué la carte "Intervention du clergé" + requête
:hello:

curTis newTon 13/02/2011 22h16

"Ma chère,

Je vous narrais la fois passée le triomphe que connut Monsieur du Marseillicide avec la représentation de son "Phocée subjuguée" au Théâtre-Français. Quand je demandais au marquis s'il s'était lancé dans l'écriture d'une autre pièce, il me répondit que non, et qu'il s'ennuyait. La tragédie l'avait comblée, et il cherchait d'autres théâtres d'opération où exprimer son génie.

Sa Majesté, passant justement à nos côtés, ne put s'empêcher d'entendre ces mots. Comme le Roi est naturellement bon et ne veut point que ses courtisans s'ennuient, il offrit au marquis une babiole : le Secrétariat d'Etat à la Guerre, laissé vacant par le Comte de la Perfydie, parti visiter son abbaye normande.

Le marquis du Marseillicide s'inclina bien bas, remerciant le Roi de sa considération, et lui jurant que sa confiance ne serait pas trompée.

De fait, le marquis a immédiatement déclaré la guerre à l'Espagne. Il est bien décidé, a-t-il dit, à reconquérir les villes flamandes, et cette fois, avec faste et panache. Il me donnait hier les états de l'armée qu'il est occupé à mettre sur pieds. A côté des fantassins, le marquis a engagé plusieurs troupes de comédiens, destinés à narrer ses hauts faits d'armes, à l'improvisade, par d'édifiantes scénettes. En parallèle aux opérations, pendant que nos soldats monteront à l'assaut, une centaine de danseuses seront chargées d'exécuter un ballet décrivant "le triomphe du Secrétaire d'Etat à la guerre en marche". Nous avons enfin visité les ateliers royaux, ou d'habiles artisans achèvent de façonner la pyramide d'or du haut de laquelle Monsieur du Marseillicide observera les opérations.

J'ignore comment le marquis s'y est pris, mais il est même parvenu à convaincre le Roi, en cas de prise de Charleroi, de rebaptiser la ville Philippeleroi ; de même pour Bruxelles qui, en cas de victoire, sera rebaptisée, en toute humilité, Marseillicideville."

Une pioche dans la Maison du Roi + requête acceptée pour la charge de Secrétaire d'Etat
Activation du pouvoir : guerre contre l'Espagne


A Messire Coelio :hello:

curTis newTon 14/02/2011 13h37

"Ma chère,

Voici ce qu'un jeune écrivain me fait parvenir du couvent des Feuillantines, où il réside, me demandant mon avis. Il se pique d'avoir retranscrit en vers une scène dont il aurait été témoin il y a quelques jours.

"Du rififi à l'abbaye" - Drame héroïque
Acte IV scène 5

Le Comte de la Perfydie, le Spadassin Masqué

Le Spadassin Masqué :
Vous arrivez, mon cher monsieur ? Eh bien j'arrive
Encor bien plus que vous !

Le Comte, fatigué du voyage :
De quelle illustre rive ?

Le Spadassin Masqué :
Des Flandres, dans le Nord

Le Comte :
Et moi de Lerida,
En Aragon.

Le Spadassin Masqué :
Je suis fourbu !

Le Comte :
N'est-ce pas ?
Moi je suis épuisé.

Le Spadassin Masqué :
J'ai fait douze cent lieues,
Matant quelques brigands aux environs d'Evreux.
C'est que c'est fatigant, la profession de reître.
La Perfydie paiera. Cet impudent ! Ce traître !
Voyons que je le tue ! Ou donc est-il ?

Le Comte (grave) :
C'est moi.

Le Spadassin maqué :
Vous ? Raillez-vous, Monsieur ?

Le Comte :
La Perfydie, c'est moi,
Monsieur. Mais je voudrais savoir qui vous envoie.

Le Spadassin masqué :
Un esprit avisé qui pense qu'en ces jours,
Le parti espagnol est nuisible à la Cour.

Le Comte (sortant une lame de son crucifix) :
En garde, donc monsieur. Que le Diable ait votre âme !

Le Spadassin masqué (tirant son épée) :
Et la vôtre est pour Dieu ! On me dit fine lame !

Un duel acharné s'engage, que le comte de la Perfydie remporte après quelques passes. Le Spadassin pousse un cri, se tient la poitrine et tombe par terre.

Le Comte (essuyant sa lame) :
Et tu sauras que mon nom est l'Eternel quand
Tombera sur toi le courroux du Tout-Puissant.



Je ne sais que penser de ces vers, ma chère. Ils me semblent faits de cotillon, mais si les faits sont vrais, il apparaît que le comte et la comtesse de la Perfydie ne sont plus très à l'aise à la Cour, depuis que la guerre contre l'Espagne ait été à nouveau déclarée. Qui peut savoir quels seront les effets de ce conflit qui embrase tout ? A ce propos, moi aussi, je vous embrasse, ma chère."

Une carte Duel jouée sur Antonius + 1 pioche

A Messire Palpat ! :hello:

Coelio 14/02/2011 13h48

Une merveille :clap:

curTis newTon 14/02/2011 14h46

(la moitié est de ce bon Victor ;) )

"Ma chère,

Vous le savez, du Capitole à la Roche Tarpéienne, comme du sublime au ridicule, il n'y a qu'un pas, le même pas de géant qui sépare Charleroi de Paris. Dieu pourtant, que l'assaut fut beau, que le spectacle était splendide ! Voyez-vous d'ici le tableau ?

Quatre lignes de nos fantassins s'avançaient vers la ville. Notre cavalerie, déployée sur les ailes, chargeait dans la poussière contre les bandes espagnoles. Nos engins de siège pillonnaient sans relâche, dans une gerbe de feu, les remparts de la cité. Un choeur de trois cents vierges en robes blanches, dominant les bruits sourds du combat, entonnait d'une voix cristalline le chant "Veillons au salut du Secrétaire d'Etat". Les danseurs entamaient le ballet de la Victoire sous les murailles même. Dominant le feu et le fracas, dans sa cape de pourpre, des lauriers dorés sur le front, au sommet de sa pyramide d'or portée par cent dragons, la foudre jupitérienne dans une main, une lyre dans l'autre, Monsieur du Marseillicide observait le tumulte. Ses ordres étaient précis, et le Maréchal de la Noobitude, chargé de les exécuter.

Mais le Maréchal était peu familier avec le nouveau dispositif des armées. C'est avec effarement que tous, nous le vîmes prendre la tête de la troupe des danseurs afin de mener un assaut. Ils chargèrent vaillamment, se ruant vers les remparts à grands coups d'entrechats et de pas chassés-fouettés. Ils se firent hélas massacrer, dans une chorégraphie très expressive signifiant la défaite.

Voyant cela, et alors que Monsieur du Marseillicide trépignait sur sa pyramide, Monsieur le Maréchal fit donner les réserves : les trois cents vierges partirent à leur tour à l'assaut, environnées de quelques fausses notes dues sans doute à la mitraille espagnole qui les faucha sur place. Monsieur le Maréchal ne se découragea pas : on pensa qu'il utiliserait la cavalerie, mais celle-ci était déjà engagée sur le front est. Ce fut donc toute la troupe de la Comédie-Française, renforcée par la troupe des Italiens, qui surgit sur le théâtre des opérations, décochant des alexandrins railleurs en direction des assiégés. Là, encore, ce fut un échec, mais qui donna à ces excellents acteurs l'occasion de nous divertir par plusieurs tirades de "La mort de Pompée".

Il ne restait que les dragons - ils abandonnèrent le faix de la pyramide d'or, assez brusquement, ce qui fit vaciller sur son trône Monsieur du Marseillicide, ses lauriers, sa foudre et sa lyre, et coururent héroïquement se faire massacrer eux aussi.

Monsieur le Maréchal fut assez ingénieux pour couvrir, avec la cavalerie victorieuse, la retraite que nous entamèrent. Monsieur du Marseillicide, les lauriers de travers, empêtré dans sa pourpre, tenta de traîner avec lui sa pyramide - mais celle-ci était trop pesante pour lui seul. Il s'encourut donc, poursuivi par les boulets espagnols.

Nous reprîmes donc la route de Versailles. Le Roi s'arrêta un moment, fort courroucé du spectacle, le temps de signer un traité de paix honorable, qui ne concédait à l'Espagne que quelques-unes de nos places-fortes du Nord.

Monsieur du Marseillicide, plus pourpre que sa cape, exigea du Roi la tête de Monsieur de la Noobitude, qui avait selon lui fort mal exécuté ses directives et, bien pis, avait tenté de le couvrir de déshonneur. Monsieur du Marseillicide ne l'obtint pas, mais le Maréchal souffrit quelque peu, auprès de notre Roi, de ses lacunes en direction artistique."

La guerre est perdue ! La cour rentre à Versailles, variation de cote pour le Secrétaire d'Etat à la guerre et les Maréchaux
+ "Disgrâce" sur Latiatia, qui rejaillit aussi sur le parti anglais


A Messire Latiatia ! :hello:

jagermeister 14/02/2011 15h22

Mon Dieu je suis veuve ? :ouin:



Ah non mon mari est vivant. :yeux:





Je ne vous remercie pas chère belle-maman !
:enerve:

Antonius 14/02/2011 19h47

Hypocrite, tu es bien contente que je sois en vie, vue le fric que je rapporte

jagermeister 15/02/2011 13h13

Citation:

Envoyé par Antonius (Message 191576)
Hypocrite, tu es bien contente que je sois en vie, vue le fric que je rapporte

Vous mon cher et tendre époux vous êtes sauf ! :jumpy:


Je me suis fait un sang d'encre à votre sujet, craignant le pire. :froid:


Mais vous êtes là. :love:


(vieille salope de belle-mère :enerve: )
:mrgreen:

curTis newTon 15/02/2011 16h09

"Ma chère,

L'affaire de la guerre espagnole a fort échauffé l'esprit royal, plus que nous le pensions. Sa Majesté, si elle est de nature affable et fort encline à pardonner, ne peut tolérer les fiascos artistiques. Et, en l'occurrence, il s'agit d'un fiasco.

Pensez ! Il faudra des années de bonne gérance pour reconstruire ce qui fut perdu : Versailles n'a plus de danseurs, l'Opéra n'a plus de choristes, et le Théâtre-Français, plus de comédiens ! Comment dès lors pourrons-nous nous distraire ? Ce ne sont quand même pas les courtisans qui vont jouer la comédie !

Nous en savons un peu plus sur les coulisses de cette ténébreuse affaire. Il se murmure que c'est Mademoiselle de la Moustacherye qui, dans l'ombre, aurait concouru à provoquer la disgrâce du Maréchal de la Noobitude, après l'échec de la bataille de Charleroi.

Ayant eu vent de cette rumeur, le Maréchal - qui a encore quelque influence à la Cour, malgré les suspicions qui l'entourent, lui et les autres tenants du parti anglais, a lancé en bon soldat qu'il est une furieuse contre-attaque. Il fit tant et plus, utilisa tous les subterfuges et insinuations possibles pour discréditer Mademoiselle de la Moustacherye, que celle-ci fut bientôt déclarée indésirable au souper du Roi.

Car enfin, si l'armée française ne parvient guère à être victorieuse dans les Flandres, malgré tant d'efforts, n'est-ce pas que la main de la Hollande, si voisine, s'agite dans l'ombre pour contrecarrer les desseins des Lys ? Et dans le prolongement de cette main hollandaise, ne voit-on pas le bras d'albâtre de Mademoiselle de la Moustacherye qui s'agite ? Le parti hollandais dans son ensemble, et Mademoiselle de la Moustacherye au premier chef, fut donc désormais regardé à la Cour comme Judas observé par le Christ.

La Maréchale de la Noobitude joua de ces suspicions, et proposa au Roi que la charge de Première Dame de compagnie soit ôtée à Mademoiselle Rouqmouton, elle aussi accointée avec les intérêts hollandais. Mais le Roi, qui conserve toujours beaucoup d'estime pour Mademoiselle Rouqmouton, refusa fermement.

Ce fut alors le moment choisi par la duchesse de la Jaguerie pour tenter de retrouver un peu de crédit auprès du Roi, qui rechigne à lui accorder son amitié depuis qu'il prit pour favorite Mademoiselle de la Chouinerye.

La Duchesse eut l'idée d'un présent magnifique, inouï et - il faut le dire - quelque peu incongru : un portrait du Roi, dans toute sa pompe, signé par le grand Velasquez. Il en coûta à la Duchesse la somme prodigieuse de 8000 louis, mais ce présent, pensait-elle, pourrait lui ramener les faveurs royales. Malheureusement, offrir une oeuvre d'un maître espagnol au souverain des Lys, quand celui-ci sort d'une cuisante défaite contre l'Espagne n'était pas un choix heureux.

Si la Reine apprécia grandement le tableau, qui lui rappelait un peu, dans la manière et dans le style, la dulce vida de son pays d'origine, le Roi, lui, fronça le nez de dépit et de dégoût, et pria la Duchesse de ,ne désormais plus quitter son atelier, sous peine de Bastille."

Latiatia joue Disgrâce sur Palpat (entraînant une baisse de cote des Hollandais) + 1 carte transmise à Sent
Sent échoue dans une audience royale + carte "Cadeau royal" jouée sur Coelio


C'est à Messire Thrawn :hello:

Coelio 15/02/2011 17h30

Madame de la Noobitude tient à faire triompher la Jaguerie je vois...

GA_Thrawn 15/02/2011 17h33

Cette bonne dame de la noobitude mérite que je l'invite à prendre un chocolat. :o:

Kevinus Pontifex 15/02/2011 18h07

Citation:

Envoyé par Coelio (Message 191742)
Madame de la Noobitude tient à faire triompher la Jaguerie je vois...


Madame de la Noobitude (que son mari a fait disgracier, merci chéri! :yeux:) sait que le triomphe ira au plus riche...

Telle une Robin Hood versaillaise, elle s'attaque au plus riche d'entre nous sans distinction de sexe, d'age ou de rang...


(il faut dire que encore une fois je tombe sur un 10). Si mon mari ne m'avait disgracié, nous aurions pu avoir quelque chance de l'emporter...


la Jaguerie peut témoigner que je n'ai point d'acointance avec lui, et que je ne tire point de bénéfice de cette action (en revanche j'aurais du negocier avec ce vil personnage quelque chose :?: )

curTis newTon 15/02/2011 18h24

"Ma chère,

Hier Mademoiselle de la Chouinerye invita la comtesse de la Perfydie à une collation chez elle...



(Cliquer sur play pour l'ambiance)

Les deux dames parlèrent de choses et d'autres. La comtesse de la Perfydie parla de son époux, évêque en Espagne, abbé en France, néanmoins marié à elle par la volonté du Roi, fait comte, maintenant gouverneur de la plus riche province du Royaume...
Mademoiselle de la Chouinerye parla de son célibat, dans des termes amers.

Fut-ce la description trop poignante faite par Mademoiselle de la Chouinerye ? L'amertume des propos ? Celle du chocolat ? La comtesse se sentit mal, porta une main à sa poitrine, tenta de se lever et vacilla, avant de s'effondrer, un peu de bave aux commissures des lèvres, alors qu'une odeur d'amande flottait dans la pièce.

Mademoiselle de la Chouinerye se tordit les mains, appela un médecin qui fut impuissant, l'âme de la Comtesse s'étant déjà envolée, cria à l'insolation, à la fluxion de poitrine, à la fièvre quarte, fit taire le médecin qui voulait la contredire, et enfin gagna Versailles porteuse d'une triste nouvelle pour le Comte (non sans avoir demandé à ses valets de déblayer le sol de la vaisselle cassée et du corps de la feue comtesse).

A Versailles, Mademoiselle de la Chouinerye se rua dans les appartements du Comte - du veuf ! - et lui annonça le terrible sort de son épouse qui se mourait, était morte.

On ne sait ce qui se passa dans les appartements du Comte. On vit seulement, au petit matin, la porte s'en ouvrir, et le Comte en sortir, Mademoiselle de la Chouinerye accrochée à son bras, le corsage dégrafé.

Nous eûmes deux cérémonies à Versailles aujourd'hui. Nous pleurâmes au matin la mémoire de cette bonne comtesse de la Perfydie, née de la Jaguerie, qui laisse à tous un souvenir impérissable de femme vertueuse, prompte au bien et à la droiture.
Notre peine heureusement ne dura pas trop, car nous nous divertîmes fort l'après-midi au mariage célébré entre le frais veuf et la Favorite royale : une cérémonie qui ressemblait fort à une comédie des masques, le Roi donnant sa bénédiction à celle dont il partage la couche tous les soirs.

Maintenant fraîche comtesse de la Perfydie, Mademoiselle de la Chouinerye va devoir effectuer un grand écart perpétuel entre deux couches. Un pied à Villiers-le-Bel où elle a son hôtel, un autre à Rambouillet où réside son mari... je vous laisse deviner ce qu'il y a d'elle à Versailles..."

Carte poison jouée avec succès sur Jag +
audience réussie pour un mariage avec Antonius


Le perso de Jag venant de décéder dans d'atroces souffrances, il passe son tour :loose: et reviendra à temps pour le dernier tour, dès la chambellance d'Antonius

C'est à Mad pour son dernier tour de Chambellan :hello:

GA_Thrawn 15/02/2011 18h28

Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. :(
J'ai fait fouetter la servante qui a préparé le chocolat. :o:

Je suis fort aise d'être marié à M. de la Perfydie. Le Roi sait bien qu'il ne trouvera pas là grand rival car la Perfydie est plutôt réputé pour aimer escalader ses valets par la face nord que pour lutiner ses épouses. Cela permet de conserver les apparences, mais je suis toujours la femme la plus puissante de la cour. :)

Coelio 15/02/2011 18h56

Ma pauvre belle-fille !

Un drame abominable, en vérité ! :o:

jagermeister 15/02/2011 19h05

Elle est pire que la poison cette Jézabel, toute la famille de la Jaguerie va y passer. :enerve:



Rappelez moi le nom de celui qui l'a fait sortir de la Bastille. :yeux:

GA_Thrawn 15/02/2011 19h07

Disons que Mme de la Juristerye-Coelio m'a demandé ce service et que je pouvais difficilement le lui refuser. :hello:

Coelio 15/02/2011 19h19

Quel horrible mensonge !

Je m'inscris en faux. Je n'ai jamais ourdi, contrairement à d'autres, la mort de quiconque, à part de la Chouinerye, qui a assassiné mon père. Et même elle, je ne l'ai pas faite executer...

GA_Thrawn 15/02/2011 19h44

J'ai trouvé cette chanson d'époque, ça me va bien je trouve :lol:


curTis newTon 15/02/2011 20h22

:lol:
Ca colle bien, oui :lol:

Deux pioches pour Mad, qui termine son tour

Messieurs-dames, en route pour le tour final ! :hello:

jagermeister 15/02/2011 20h32

Le jour de l'infamie. :(

curTis newTon 15/02/2011 20h39

Ah tiens, j'y pense, présentation aux souverains du nouvel héritier de la famille de la Jaguerie (donc nouvelles cotes)


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 05h28.

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