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La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
AAR Pologne HoI 2 / Normal - Normal / mod HoI 33 / 1.02 par von Aasen Les contrées polonaises étaient depuis des temps immémorables porteuses d'hommes courageux et valeureux, prêt à défendre leur terre natale avec une fougue qui avait eu raison de bien des ennemis au fil des longs siècles d'existence de l'état Polonais. Malgré toute la puissance polonaise, nos ennemis héréditaires coalisés étaient parvenus en l'an damné de 1795 à nous priver d'une structure étatique indépendante. La Prusse, la Russie et l'Autriche-Hongrie nous avaient fait plier avec grand bonheur. Cela, nous ne l'oublierons jamais. Ce n'est qu'en 1918, après la défaite lamentable de tous ces états, que les démocraties de l'Ouest purent, après d'âpres négociations, officialiser notre indépendance. A leur yeux, nous formerions une barrière contre le communisme. Ce rôle, nous l'avons joué d'une manière offensive, ne nous privant pas de guerroyer contre les Russes, et de leur arracher de nombreuses provinces en Ukraine et en Biélorussie. Maintenant nous sommes arrivés en 1933, notre pays est plus prospère que jamais, et notre situation géostratégique est très satisfaisante. L'ogre allemand est confiné dans ses frontières revues à la baisse par les grandes puissances de ce monde, la Tchécoslovaquie entretient une armée purement défensive, la Lituanie est notre grande amie, et est trop faible pour représenter une menace ; l'ours russe, lui, lèche ses plaies, et ne semble pas près de se relever pour devenir la puissance imposante qu'il avait été auparavant. Le communisme vérole toutes ses actions, la famine guette les terres de la vierge de Kazan, et le peuple est mécontent. Pourtant, le futur pourrait s'avérer moins reluisant. Des nouvelles de la montée d'un certain Adolf Hitler en Allemagne, prophète d'un nouveau totalitarisme, alternative ingénieuse au communisme stalinien, annonce des complications. Pour l'instant, notre ennemi le plus dangereux demeure l'URSS. Toutes nos troupes sont déployées à la frontière Est, et il semblerait que les Russes ne parviennent à assembler plus de troupes que nous. Les temps de troubles requièrent des mesures appropriées. Le gouvernement décide donc d'entamer une grande vague d'industrialisation, dans le but d'étendre nos 37 complexes industriels. COP et PZInz se chargent de trouver des moyens plus économiques de produire du ravitaillement et des forteresses. Le ministre de l'économie établit un bilan provisoire : nous avons un large surplus en charbon (+51), mais un imposant déficit en acier (-22,6) et en matériaux rares (-3). Décision est prise de vendre du ravitaillement aux Anglais, avec qui nous avons d'excellentes relations, pour passer dans le positif. Nous pouvons ainsi alimenter toute notre industrie sans grands problèmes. La politique intérieure est également un peu changée, le ministre des armées veut une armée mieux entrainée, plus flexible (armée permanente + 1). Nous avons beaucoup de technologies à disposition, nous pourrions envisager immédiatement d'améliorer nos divisions qui datent de la guerre avec les Soviétiques (modèle 18), mais l'infanterie s'avère couteuse à rééquiper, les commandants se montrent sceptiques face à ces nouvelles méthodes. « Avec quoi avons-nous gagné la guerre ? Tenons-nous en à ce qui s'est révélé efficace ! ». Le coût exorbitant de l'amélioration (221 PP) effraye considérablement le ministre de l'industrie, qui décide de remettre cette mise à jour à plus tard. Après tout, nous avons des pactes de non-agression avec pratiquement tous nos voisins. |
Une nouvelle trouble bientôt le travail nouvellement dynamisé des ministères : la Suède, le Danemark, la Norvège et la Finlande ont décidé de s'unir en une nouvelle union scandinave pour faire face à leur faiblesse ! Une nouvelle puissance moyenne émerge donc aux portes de la Pologne, ce qui ne peut qu'inquiéter le ministre des affaires étrangères. Les clauses du traité d'Union semblent vagues, et pourraient mener à tout ... Quel consensus pourrait donc surmonter les antagonismes nationaux de ces régions ?
Avec plus d'un million de kilomètres carrés et 58 PP, cette Scandinavie devient le pays le plus vaste après l'URSS, et bénéficie de possibilités industrielles que nous ne pourrions rattraper qu'avec peine. La suite des évènements trouble particulièrement les officiels polonais : Les communistes ont pris les rênes de cette union ! Pire, l'aile staliniste du parti a pris le dessus, et menace d'instaurer une dictature comparable à celle en URSS dans les terres du Nord ! Heureusement, les Scandinaves prennent leur courage à deux bras, et s'arment pour déféndre la démocratie dans leur pays à l'hiver si propice aux opérations de guerrilla. La région toute entière ne tarde pas à être embrasée. Une Pologne décidée ne mettrait-elle pas un terme à cette bataille serrée, n'aurait-elle pas tout à gagner de faire un exemple pour tous les anti-démocrates ? Le ministre des armées se penche sur la question, mais doit rapidement conclure qu'il va falloir rester neutre : les divisions polonaises sont trop peu nombreuses pour pouvoir intervenir en Scandinavie et en même temps sécuriser la frontière avec l'URSS, qui risque fort de tirer parti de l'absence des Polonais et de la guerre contre l'internationale communiste pour mettre ses troupes en marche. Le mois de juillet voit la Pologne s'enrichir de contributions technologiques de la part de ses meilleures équipes de recherche. La prochaine sera constituée d'une amélioration du système ferroviaire et d'une étude de l'état-major sous la tutelle de Tadeusz Kutrzeba sur le système de combats de tranchée de 1914-1918, que la Pologne n'a pas connu du fait de la grande mobilité de ses opérations pendant la guerre contre les Russes. Tandis que les partisans démocrates gagnent du terrain en Scandinavie, les puissances occidentales commencent à s'intéresser à notre pays au fort potentiel. Grâce à cette ouverture de notre société, nous disposons d'encore plus d'argent, et commandons donc aux usines de machine-outils de Gdansk les pièces nécessaires pour construire un nouveau complexe industriel sur place. Pendant que nous nous adonnons pleinement à notre folie industrialisante, la Norvège fait sécession et déclare sont indépendance face à la Scandinavie. Pour le nouvel an 1934, le ministre des armées décide de poursuivre les efforts de professionalisation de l'armée. Les Anglais nous envoient une mission militaire qui nous aidera considérablement dans cette voie, doublant les effets de cette réforme. La caste militaire commence à accepter ces changements face à l'action des Anglais, auxquels personne n'oserait faire la leçon. La synergie des efforts français et anglais modèle notre pays de manière importante, et nous ne sommes pas peu contents de voir notre nation se démocratiser peu à peu. En juin 1934, les pires prévisions du ministère des affaires étrangères font surface, les nouveaux systèmes de décryptage nous ayant permis d'apprendre la nouvelle suivante : la Scandinavie fait cause commune avec le Komintern ! Particulièrement déçus de cette mise sous la tutelle de Moscou, le gouvernement polonais retire son ambassade des deux pays. Les efforts de l'année 1933 se font sentir, et la nouvelle vague d'industrialisation nous permet d'engager une troisième équipe de recherche. Celle-ci, composée de spécialistes méthématiciens, nous coûte très cher, et l'influence française qui nous pousse à une ouverture du marché ne fait qu'amplifier l'étendue des dépenses. Le programme d'industrialisation est sévèrement ralenti à la suite de cet évènement. Heureusement, nos amis britanniques nous introduisent dans les secrets d'un militarisme plus prononcé, ce qui nous permet de réduire les coûts de production, nos ouvriers ayant été influencés par la campagne de propagande du gouvernement, qui les pousse à faire des heures supplémentaires non-payées. Le ministère de l'économie a observé une croissance de la production de 2%, ainsi qu'une affluence renforcée dans les bureaux de recrutement de l'armée. L'année 1935 marque un autre pas en avant en direction du militarisme, ce qui réduit de 5% nos coûts de production et d'amélioration. Le coût d'une refonte de toute l'armée n'est plus que de 160 PP ! Nous apprenons que les Scandinaves ont enfin mis leur pays au pas avec l'aide des Soviétiques, et que les Américains ont inventé les cannettes de bière. Une invention qui aura sa place dans l'histoire, sans aucun doute. Décidément, ce fameux caporal bohémien, après s'être emparé du pouvoir en Allemagne, après avoir éliminé tous ses opposants intérieurs et renversé la démocratie allemande, s'enfonce de plus en plus. En décretant la réintroduction du service militaire obligatoire chez notre voisin, il accentue la suspicion qui planait à son égard. Il faudra penser à recruter de nouvelles troupes au plus vite, et à équiper les anciennes de moyens plus importants en artillerie. |
En Mars 1935, le félin des terres germaniques voudrait nous vendre son beurre allemand contre notre beau charbon. Le Führer précise que refuser cette offre commerciale équivaudrait à un affront qui nécessiterait une intervention militaire allemande pour être lavé. De plus, le moustachu se fait très pressant sur la question du couloir de Danzig. Il souhaiterait avoir un bout de territoire équivalent à une mince route vers la Prusse-Orientale. Le gouvernement polonais est bien embarassé, il n'a nullement envie du ravitaillement allemand, de s'engager à quoi que ce soit avec ces pillards, à céder quelques km² qui ne feraient pas taire les revendications allemandes sur la ville de Danzig, et qui couperaient en deux la terre sacrée de Pologne.
Le coeur lourd, le gouvernement doit donc se décider à tenter le tout pour le tout ... Les demandes allemandes sont refusées, et nous nous allions avec le Royaume-Uni, lui-même protégé par de nombreuses démocraties de par le monde ! Hitler fulmine, mais il sait très bien qu'il ne peut pas se permettre une guerre avec les Alliés si tôt. La propagande du verbeux Goebbels s'efforce donc de faire oublier ce blâmage sans précédent et se rabat sur la construction d'autoroutes. La Pologne dispose maintenant d'alliés solides sur lesquels elle peut compter à tout moment. De fait, l'URSS cesse de discuter aux congrès du parti communiste sur les prochaines revendications à l'encontre de notre République. Les divisions d'infanterie continuent à s'entrainer intensément ... Après l'amélioration du complexe industriel de Radom, le ministère des armées peut enfin voir sa demande de levée de nouvelles divisions confirmée. En tout, ce seront 9 divisions qui devront être prêtes au service pour avril 1937. Le 11 janvier 1936, nos alliés anglais décident de protéger également l'Espagne, qui semble rencontrer de dures problèmes intérieurs qui pourraient menacer la stabilité démocratique de la région. Il n'est pas impossible que la Royal Navy déploie quelques-uns de ses nombreux bâtiments pour intimider de potentiels réfractaires à l'ordre étatique établi. Sentant que désormais la Pologne serait plus sollicitée dans les missions de paix dans le monde, les efforts d'armement redoublent d'intensité. L'excellente situation financière et industrielle du pays permet d'investir une large part du budget dans l'expansion et la modernisation des forces. |
Une surprise pourtant prévisible changea radicalement l'orientation de l'état-major :
LA GUERRE ! Il s'agit là d'une occasion unique, un signe de Dieu ! Nous pouvons mobiliser la nation sans craindre de paraitre agressif à l'égard de nos voisins ! Malheureusement, les armes manquent pour tous ces bras venus défendre nos frontières et la gloire polonaise. Nous sommes obligés d'utiliser les stocks d'armes de la guerre contre des Russes. Le chef d'état-major estime leur niveau de combat à celui d'une division type 1918 pour l'infanterie comme pour la cavalerie. Les gardes-frontières ne peuvent être considérées que comme l'équivalent d'une milice à faible capacité de combat organisé. Le pays se prépare à une invasion possible de forces nationalistes, ou d'Allemands venus les soutenir ! Les Allemands envoient du matériel, des volontaires et des prototypes aux Nationalistes, mais ils ne peuvent que contempler la défaite de Franco face à la force des Alliés réunie. Les jeux olympiques à Berlin ne font que renforcer le patriotisme de notre jeunesse, les bureaux de recrutement annonce 50% de plus de volontaires que d'habitude ! |
Hééééééééé, mais j'avais loupé cet AAR!!!!!! Mais comment que c'est possible un truc pareil?:lol:
Ouéééé!! :clap: :) Décidément, tu es richement pourvu en photos! Bon ben, bon courage hein:hello: (tu es sûr d'avoir au moins un lecteur très intéressé :polonais: :mrgreen:) |
Aaaah enfin un fan :chicos:
[mode retourne sa veste] T'inquiètes on va leur faire bouffer leurs chaussettes aux boches :chicos: [/mode retourne sa veste] |
:lol: Elle est pas mal celle là... :lol: (j'espère que tu as une belle veste, ça passera toujours mieux auprès de tes ancêtres :mrgreen: ;) )
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L'état-major a décidé de se concentrer sur une modernisation accélérée des forces, la quantité n'étant plus un problème depuis la mobilisation générale. Depuis que les Allemands alignent une masse croissante de blindés à nos frontières, des équipes de spécialistes se sont penchées sur les capacités de défense antichar de nos unités d'infanterie, avec des résultats ... alarmants ! Selon ces tests, une division équipée d'une brigade de canons antichar supplémentaire combinerait la capacité antichar de près de 5 divisions d'infanterie ! Et encore, les divisions de garde-frontières n'ont pas été prises en compte ... De ce côté-là il faudra donc également investir massivement, et perdre de vue l'objectif utopique d'équiper toutes nos divisions avec des brigades d'artillerie. L'Espagne républicaine, grâce à l'aide massive de son allié français, repousse facilement les attaques des rebelles nationalistes, allant jusqu'a prendre le pied de la contre-offensive. Peu à peu, les grands centres industriels retombent sous la tutelle du gouvernement légal. La campagne s'annonce être victorieuse, procurant un respect certain aux Alliés face à cette projection de puissance. Les propagandistes de Berlin eux-mêmes ne sauraient nier le succès franco-espagnol ... Pendant cette même période, l'Autriche, face aux pressions du chancelier Hitler, se place sous la protection des Alliés, confortés dans leur choix par les évènements en Espagne. Des rumeurs concernant un coup d'état par les nazis en Autriche commençaient à inquiéter la communauté internationale, personne ne pouvant garantir qu'en cas de chute du gouvernement conservateur social une annexion pure et simple de cet état par le passé si resplendissant n'aurait pas lieu. Durant l'année 1938, les investissements massifs dans l'armée commencèrent à porter leurs fruits, les effectifs étant portés à 50 divisions, surclassant ainsi la grande majorité des pays du monde : Les Allemands n'entretenaient qu'une petite armée, mais personne ne doutait de ce que ce noyau se développât très rapidement en une formidable machine de guerre une fois les conscrits mobilisés. Le Führer a surtout l'air de vouloir une Luftwaffe puissante, comme en témoigne la production de 60 escadrilles (1 MR, 26 Int., 12 BEP, 19 Tac., 2 Tp). La prochaine puissance aérienne, le Japon, ne peut aligner que 22 escadrilles. Il parait probable que notre vingtaine de batteries d'artillerie antiaérienne fixes ne chômera pas en cas de conflit.Les manoeuvres continuent toujours tandis que l'armée se renforce de manière décisive ... |
J'aime bien!
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Moi aussi. :) (mais je ne suis pas impartial :p: )
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Oui mais 7 DI et 60 :flash: escadrons pour l'Allemagne c'est ... étrange ! :lol: :lol:
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C'est pour voir la Pologne gagner. :mrgreen: :lol:
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Citation:
Sinon jmlo rassure-toi, les events mobilisation pour l'allemand sont heu ... convaincants :chicos: |
Les conséquences de tous ces faits dont nous avons été renseignés n'ont pas tardé à être connues. Le 29 septembre 1938, le Reich déclarait la guerre à la Tchécoslovaquie et à ses alliés, car ce pays refusait obstinément de céder ses territoires bordant l'Allemagne, et était en ce point parfaitement soutenu par les Français. La modernisation complète de nos forces ainsi que les renforts massifs en artillerie lourde comme de campagne devra donc souffrir d'être retardée. Ainsi commença la Grande Guerre Européenne, qui verra l'Allemagne affronter ses ennemis de la 1ère guerre mondiale et bien d'autres encore ...
La mobilisation préalable des troupes polonaises se trouva donc relever de la plus grande utilité, l'armement des troupes ayant pu être mis à jour à temps pour un conflit somme toute inévitable avec les barbares nazis qui peuplent notre frontière Ouest. La déclaration de guerre allemande enflamme le patriotisme des hommes polonais en état de se battre : Le plan de défense de la Pologne se décline en plusieurs points : - Vu que l'armée de métier allemande ne semble pas en état de nous résister, il faut bousculer le plus rapidement possible ces éléments, les seuls en place à la déclaration de guerre, pour obtenir des points de défense avantageux en vue de l'arrivée des renforts des conscrits de la 1ère vague de mobilisés allemands. (offensives immédiates avec toutes les troupes disponibles, le CT le permet) - Les 3 divisions allemandes en Prusse Orientale devront être coupées et annihilées avant que les troupes allemandes ne puissent percer à Danzig ou Bydgoszcz. Les nombreux gardes-frontières mobilisés réduiront les troupes de Königsberg, tandis que l'infanterie avec un renfort de gardes-frontières, dûment équipée en canons antichars et artillerie lourde, attaquera les troupes blindées allemandes à Elbing. (éventuelle aide la Royal Navy ? ) - En coordination avec les troupes tchécoslovaques, il sera tenté d'exploiter une large brèche dans notre front Sud, en vue d'isoler plusieurs divisions allemandes, voire de rejoindre les troupes françaises qui auront peut-être anéanti la ligne Siegfried. - Notre aviation complètement obsolète et négligée n'interviendra qu'en cas d'urgence extrême. Une des premières conséquences directes de la guerre avec l'Allemagne sera le blocus commercial imposé par le déploiement de nombreux vaisseaux de la Kriegsmarine. Immédiatement, les pays avec qui nous commercions par mer annulent les accords précédemment conclus. Nous ne pouvons désormais alimenter nos industries qu'en puisant massivement sur les stocks établis en sage prévision de la guerre les années précédentes. Les années heureuses sont terminées, viennent les années de sacrifice ... Les premiers combats donnent de l'espoir au Maréchal Rydz-Smigly, qui dirige les opérations. Les Allemands ont beau avoir une petite supériorité technique et s'accrocher férocement au terrain, l'armée de terre polonaise les force quand même à la retraite, bien que parfois cela ne soit qu'après d'âpres opérations de délais et de retraits tactiques, habilement menées par les nombreux QG volants allemands. Les mobilisés ennemis tardent à se former en divisions prêtes au combat, et il se dessine clairement la possibilité de prendre Berlin assez rapidement : Tandis que l'armée polonaise réduit 3 divisions dont 2 blindées à Königsberg, l'armée française reste inactive. Seules 11 divisions sont présentes sur l'ensemble de la ligne Maginot. Le GQG nous informe cependant que les armées françaises sont encore en transport d'Espagne vers le front d'Alsace. L'Espagne Républicaine enverra également des troupes. Entretemps, il nous faut prendre toutes les initiatives possibles pour éviter que les Allemands puissent reformer un front stable. |
Bravo :ok: et vite, à Berlin !
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Hitler décrète la 3e vague de la mobilisation de masse de l'armée allemande le 12 octobre. Alors que cette information qui nous provient directement du centre de décryptage de Cracovie est annoncée à l'état-major, l'ambassadeur soviétique se permet de nous faire remarquer que désormais le Komintern luttera également contre l'Allemagne. Un rapide coup d'oeil sur la carte stratégique révèle que la seule frontière de la dite alliance avec son ennemi se situe au Danemark. Si la mobilisation du peuple soviétique porte ses fruits, il se pourrait bien que nous ayons une aide massive pour notre front Nord. Mais pour le moment, il semblerait plutôt que la Scandinavie ne dispose pas de troupes sur place, toute son armée étant en manoeuvre dans le Svealand. La directive belliciste émanait donc sûrement du maître du Kremlin, auquel doit importer bien peu le sort de la population civile danoise, probablement bientôt sous le joug allemand. Encouragée par cette nouvelle heureuse, notre armée entame son offensive sur Berlin. La capitale du Reich subit dès le 15 octobre 1938 le tir des pièces polonaises. Très maigrement défendue au départ, seule la garnison et une division de cavalerie semi-motorisée assurant la défense, l'OKW se rend rapidement compte de la menace qui pèse sur toute son économie de guerre au cas où le centre d'infrastructure et industriel le plus important du Reich tomberait. 7 divisions sont donc amenées en renfort, et force est de constater que l'avancée polonaise ne se fait plus qu'avec une lenteur extrême. Deux armées bien fournies engagées en même temps surchargent quelque peu les capacités de commandement et de coordination de notre général. Malheureusement, une terrible nouvelle vient nous heurter pendant cette phase décisive du combat contre l'hydre nazie : la Hongrie rejoint les rangs de l'Axe ! Bien qu'étant une puissance militaire négligeable, le royaume hongrois porte un coup fatal à la stratégie de défense tchécoslovaque, qui s'axait sur les puissantes fortifications des Sudétes et des offensives à objectifs limités. L'armée tchécoslovaque ne peut soutenir une défense sur deux fronts face à un ennemi aussi puissant que l'Allemagne. À terme, c'est donc tout le flanc Sud de notre front qui risque d'être sans protection. Nous préférons ne même pas penser à une entrée en guerre de la Roumanie (qui s'adonne activement au commerce de céréales et de pétrole avec le Reich) aux côtés de l'Axe. Notre propagande a bien du mal à rassurer la population. L'offensive qui avait amené les Tchécoslovaques et les Autrichiens jusqu'a Nuremberg est coupée net. Il semblerait que désormais, le Reich ait beaucoup moins de mal avec 2 de ses 4 fronts Nord, Sud, Est, Ouest). La Wehrmacht reprend du mordant et lance des contre-offensives dans toutes les directions. Heureusement, peu de troupes supplémentaires arrivent au Nord-Est, notre axe d'avancée principal. L'OKW à l'air de vouloir tout concentrer sur le Sud, pour prendre les territoires autrichiens qu'il revendique), bousculer la Tchécoslovaquie (pour laquelle la guerre à été déclenchée), et finalement nous déborder complètement sur notre flanc Sud, alors laissé sans protection. Pour passer les Sudètes, la Heeres-Gruppe Süd a 60 divisions à disposition. Espérons que les Tchécoslovaques tiendront ! Après la prise de Stralsund au Nord, le maréchal Rydz-Smigly peut mener une offensive sur deux flancs pour faire tomber Berlin. Les troupes d'élite de notre patrie peuvent enfin prendre part au grand combat ! Ces troupes de montagne, richement équipées en artillerie lourde moderne, font des ravages sur le champ de bataille. Avec ses nouvelles mobilisations, le Reich s'est crée de grands problèmes logistiques, encore accentués par les barrages d'artillerie sur les chemins de fer menant à Berlin. La bataille pour cette ville culmine ... Après près d'un mois de combat, la 10e armée, complètement désorganisée et à peine apte au combat, est retirée de la bataille, tandis que 12 divisions venues du Sud prennent sa place dans cet affrontement de titans. Sous la pression extrême qu'impose la guerre, nos techniciens finissent par développer de nouveaux machines-outils, largement plus efficaces que les précédents. Notre production industrielle grimpe de 15%. Et bien que Breslau soit retombée aux mains des nazis, les Tchécoslovaques tiennent aisément leurs fortifications à 1 contre 4. Nos troupes de cavalerie motorisée tiendront désormais le front Sud, en espérant que leur mobilité compense une puissance qui ne sera de toutes façons pas assez imposante pour faire refluer la masse des divisions allemandes. Puissent-ils résister, et Berlin tombera ! Le matin du 22 novembre, après plus d'un mois de combats acharnés, les hommes du bataillon de pionniers de la 1ère divisions d'infanterie purent enfin s'infiltrer dans une brèche qu'avaient laissés les SS de la garde personnelle du Führer. Voilà deux jours qu'ils n'avaient pas dormi, deux jours qu'ils subissaient régulièrement le barrage de mortiers que les unités de la garnison de Berlin dirigeaient systématiquement sur eux. Mais le moment était arrive ! Couverts par deux Bren qui avancaient lentement dans les décombres, ils atteignirent un des endroits les plus secrets du Reich : la bunker du Führer. Personne ne savait si le grand tyran en personne s'y trouvait, s'il allait surgir un fusil à la main pour les empêcher de pénétrer dans son bureau. Plus que quelques pas, et les voilà près de la lourde porte blindée. Un ordre fusa : "Charge creuse !" , et un jeune soldat de la région de Przemysl emboita le pas à l'adjudant-chef, un lourd objet à la main. Développée par lesPzInz quelques mois auparavant, cette nouvelle arme s'était déjà souvent révélée être de la plus haute efficacité face à de massives fortifications. Quelques minutes plus tard, une fois la charge installée et les hommes mis à l'abri, une détonation monstrueuse retentit : il ne restait rien de la herse menant au château du Suzerain ... Avec anxiété, les hommes du 3e peloton s'osèrent dans les entrailles du bunker ... Découvrant peu à peu l'immensité de ce bâtiment qui semblait désert, les 1er et 2ème pelotons suivirent, pour enfin appeller le reste du bataillon à les rejoindre. Les quelques bougies amenées, seul moyen d'éclairage à l'intérieur de la bête, vacillèrent au bruit tonitruant d'une sirène d'alarme. Le major était vert de peur, il se doutait de ce qui allait suivre, et de la folie qu'il y avait à amener 600 hommes dans un endroit "fermé". Le PC de la 1ère division ne put qu'enregistrer un fantastique bruit d'explosion au centre de la ville, et la perte du bataillon des pionniers. Quelques heures plus tard, une délégation d'officiers allemand demanda à rendre les armes, ce qui leur fut immédiatement accordé. Malgré cet amer épisode, l'euphorie de la prise de Berlin dominait les coeurs. L'opération avait réussi !!! La ville de Berlin offrait un point de départ merveilleux pour des offensives en toutes directions, et l'avancée au Nord comme au Sud de la ville en fut grandement accélérée. Cependant, les maigres troupes de défense en Slovaquie avaient cédés face à la pression de l'armée hongroise, qui y était réunie en totalité. La perte de Przemysl, alors que les combats faisaient rage à Cottbus, porta un sérieux coup à l'optimisme qui dominait à l'état-major depuis que le drapeau polonais flottait sur la porte du Brandebourg. Par miracle, les Hongrois ne semblaient pas décidés à violer la souveraineté de toutes les terres polonaises sans défense qui s'offraient à eux. Des problèmes logistiques, des offensives autrichiennes et l'héroïque résistance des Tchécoslovaques semblaient trop les occuper. Nous ne demandions pas mieux, heureusement qu'il n'y a pas de Guderian dans l'armée hongroise ! |
Avec l'URSS en guerre, l'Allemagne ne risque pas d'avoir ses mobilisations de 1941 (avec troupes de niveau 41 :chicos:) ?
Sinon tu pourrais nous mettre le tableau des forces militaires des belligérants. |
L'Allemagne a mobilisé déjà quelques-unes de ses 9 vagues. Je ne crois pas qu'elle en recoive plus dans sa guerre contre l'URSS, en tous cas je n'en ai rien vu !
Euh sinon les tableaux des forces, beeh heu, les troupes alliées sont restée à peu près pareilles que dans le tableau déjà montré, et les Allemands atteignent tout doucement les 100 divisions. Les Hongrois ont toujours le même nombre de divisions. En fait j'ai pas trop pris de screens de comparaison des forces avec ces Allemands qui mobilisent tout le temps :loose: |
Cette erreur majeure de la part des Hongrois nous permet de nous tourner vers un objectif audacieux : les Allemands, occupés de toutes parts à prendre les fortifications tchèques des Sudètes, offrent un flanc bien dégarni à nos troupes qui leur font face. Jusque là, rien de transcendant, l'armée polonaise a beau être idéale et appropriée à des offensives de choc, elle ne peut pas exploiter une brèche s'étalant sur tout un front, faute de réserves. C'est bien là le talon d'Achille de notre armée : nos troupes suffisent tout juste à tenir le front, la moindre percée ennemie peut être fatale à toutes nos troupes ! La menace hongroise au Sud qui peut reprendre de vigueur à tout instant en est le meilleur exemple ... Mais dans ce cas particulier de la ligne de front de Cottbus, il se dégage une chance toute particulière : encercler les Allemands à Breslau ! 10 divisions protègent Cottbus (ou plutôt, se ruent vers Liberec, mais enfin ...), à l'assaut !
http://img479.imageshack.us/img479/4729/154ub.png http://img479.imageshack.us/img479/2444/l8vr.png http://img479.imageshack.us/img479/9466/m8nu.png http://img452.imageshack.us/img452/9282/169wk.png Une semaine après ces offensives, nous apprenons que l'OKW exerce une pression monstre sur les Hongrois pour que ceux-ci reprennent leur avancée en Pologne. Le Feldmarschall von Bock est envoyé sur place avec un état-major allemand pour prendre les choses en main. Nous avons beau n'avoir besoin de l'industrie de notre patrie, il serait intolérable que Varsovie tombe aux mains de ces tyrans ! Une armée qui manquera sévèrement à la pointe de l'offensive est envoyée sur place reprendre Cracovie (qui produit 143 unités de charbon l'air de rien). Nous écraserons ces misérables envahisseurs et leurs forces maigrelettes ! Notre armée reprend du mordant, mais les Tchèques refluent d'Allemagne ! La 9e division motorisée allemande parvient même à encercler quelques divisions ennemie à Regensburg ... Tout ce que nous avons réussi à atteindre ces dernières semaines semble vaciller : Mais que font-donc les Français et les Anglais !!!?!! Les nations slaves sont saignées à blanc par les combats monstrueux qui secouent tout le continent, et les poilus ne font qu'écouter la radio et chasser le lapin ! Lvov et Zamosc tombent au main de l'ennemi, les fortifications tchèques de Liberec cèdent après 2 mois de combats contre un ennemi quatre fois supérieur en nombre, et 74 divisions françaises dorment à la frontière ! La Pologne et la Tchécoslovaquie n'ont elles pas prouvées qu'elles sont dignes d'être sauvées ? Désormais notre armée doit cesser toute offensive en-dehors du territoire polonais, car les Tchécoslovaques ne peuvent plus tenir Prague seuls, et une annexion du pays signifierait la fin de tout espoir d'une issue heureuse de cette guerre pour nous. Les régiments de cavalerie motorisée sont envoyés déloger les Allemands des Sudètes avant que ceux-ci ne s'y installent trop. L'Autriche elle aussi subit de graves revers, et la chute de Vienne semble imminente. |
Mais que l'IA porte mal son "I" !!!!! :enerve: :enerve:
C'est pas l'IA mais la "CA" qu'il faudrait l'appeler :yeux: ... Par ce que voir la France rester immobile ainsi, si c'est pas de la connerie hein :( Enfin, je fais confiance au génie de von Aasen pour voir la Pologne vaincre tous ces fachos... seule. :mrgreen: Bon courage :lol: |
Peut etre peut tu prendre le commandement des troupes francaises ?
Et les italiens, ils ne seraient pas motivés par hasard ? Bon courage et si jamais ca tourne court, alors laisse les allemands ou les hongrois percer jusqu'a la frontiere russe, ils vont aimer la contre offensive sovietique... |
Ah oui les Français au bout d'un certain temps j'en ai eu marre, et après la prise de Berlin par mes troupes ça me paraissait vaguement réaliste de prendre le commandement de leurs troupes (enfin, y m'a fallu un certain temps avant de me décider, vous verrez ça dans le prochain épisode ;) )
L'Italien, lui, est très content avec ses possession dans l'Adriatique et ne bouge le petit doigt pour personne. Malheureusement, les Soviétiques ne peuvent attaquer l'Axe que sur mes territoires qui sont à leur frontière, sans pouvoir pénétrer dans mes frontières (pas d'alliance ou de droit de passage), l'effet est donc limité :?: |
Le 15 janvier 1939, c'en est fini de l'Autriche. Le gouvernement conservateur-social est conduit dans les boits environnant Vienne, forcé de signer le traité d'annexion et fusillé. Les Hongrois ont fait courte mesure, ils ont pris assez longtemps pour acculer les troupes de montagne autrichiennes à la défaite ! Le front principal de la Hongrie est anéanti, son armée peut donc maintenant se concentrer sur notre belle Pologne ...
Situation dramatique s'il en est ! Le maréchal Rydz-Smigly ordonne sitôt deux opérations d'encerclement des troupes allemandes. Plus une seco nde ne peut être perdue ! Le Royaume-Uni nous annonce en février que la plupart de ses troupes sont maintenant prêtes, mais que vu le risque qu'il y a à les utiliser en Europe continentale, elles serviront à sécuriser les colonies et les îles mères. Ca c'est un allié ! De nos espions dans l'état-major allemand, nous apprenons que Hitler, réfugié en Bavière dans un réduit alpin, est entré dans une rage folle à l'annonce des offensives polonaises. Il nomme un certain Rommel, jeunot sans grande expérience jusque là dans la Wehrmacht, célèbre seulement pour sa capture d'un fort italien lors de la 1ère guerre mondiale, à la tête des troupes allemandes de la Ruhr. Celui-ci, en un rien de temps, isole les éléments polonais bien trop dispersés, écrase les arrières et les lignes de communication, et enfin profite du système centralisé de l'état-major polonais pour encercler de manière fulgurante une armée Lublin en pleine retraite. Le commandement polonais se rend bien compte que les forces de la Pologne ne pourront pas renverser seules cette situation désespérée ! Des télégrammes sont envoyés partout : Paris, Londres, Prague, Ottawa, Moscou, Stockholm ... Paris nous répond qu'ils ne peuvent rien envisager avec la ligne Siegfried, Londres parle de manque de navires pour évacuer, Prague ne peut promettre qu'une offensive de délestement, Ottawa ne répond même pas, Moscou promet de l'aide sous forme d'appui aérien et de quelques sous-marins pour chasser la Kriegsmarine, Stockholm lance une offensive sur Lübeck pour permettre d'envisager une libération. L'inactivité de nos plus grands alliés et la célérité de Rommel aura pour conséquence la perte d'une de nos armées. Bien sur, la propagande précisera bien qu'il s'agissait là d'une armée composée aux 2/3 de miliciens, mais personne n'est dupe, et tout le monde se rend bien compte qu'il s'agit là d'un rude choc pour notre armée. L'état-major est furieux, voilà nos plans sérieusement compromis ! Et comme si ça ne suffisait pas, Guderian fait avancer son infanterie à un rythme fou vers .... Danzig ! Toutes nos troupes en Allemagne (c'est-à-dire l'ensemble de nos forces à l'exception d'une armée en Silésie) sont menacées d'encerclement ! |
Avoue... Tu le fais exprès de perdre, hein? T'as trop l'habitude de jouer l'axe! :lol::mrgreen:
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Je pensais être lavé de tous soupçons depuis la prise de Berlin :(
:chicos: |
Bah je croyais que tu allais prendre la direction des troupes françaises? :ouin:
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Rahlala comment tes nul VA, arriver a perdre avec la pologne, la tchécoslovaquie, l'autriche et la france contre l'Allemagne, faut le faire ! :mrgreen:
Et ce faire encercler par l'ia.. pas trés crédible là, je sens plus le coup du "ohhhh c rommelinounet qui commande l'assaut, allez pour faire bien dans mon aar j'vais le laisser encercler mes troupes" :lol: |
Oui bon ho ca va hein, deja c'est pas Rommel qui commandait l'assaut mais ca fait mieux passer la pilule pour l'encerclement :chicos:
Pis j'ai un front tellement etendu que depuis des mois j'ai toujours une province de la ligne de front qui est pas protegee directement, et que je dois defendre avec les armees alentours :ouin: (en gros 2 armees pour 3 provinces) Mais la je sens que je vais passer en mode "super sayan super vnr" (copyright bashfr.org :mrgreen: ) !!!! |
Bon là il y en a MARRE
MARRE de devoir couvrir des fronts avec des forces insuffisantes MARRE de voir les renforts arriver au compte-gouttes MARRE de lever une division d'infanterie tous les 15 ans MARRE DE VOIR LES ALLIES RIEN FOUTRE !!!!!!!!! Tout le peuple polonais respire ces paroles, et elles reviennent à l'esprit de chacun à chaque fois qu'il graisse son fusil, à chaque fois qu'un coup de main contribue à produire de nouvelles munitions, chaque fois qu'un officier se penche sur une carte ... SUFFIT ! Une délégation dirigée par le comte Archibald Basilovitch von Aasen se rend à Paris, sommer les Français d'enfin réagir face à cette situation tragique ! La réaction du gouvernement est stupéfiante, rien à faire, pas une soldat français ne bougera ! C'est ce qui fut annoncé à la délégation le jour de son arrivée. Mais une fois la nouvelle connue à Paris, le peuple français commença à manifester dans la rue, criant que la France ne tolérera pas un tel outrage. Le troisième jour, des unités de réserve menaçaient de se mutiner à Paris même, et les cuirassiers qui veilliaient sur les bâtiments officiels laissaient étonnament beaucoup de négligence dans la prudence lorsqu'on agite un sabre en présence d'un ministre ... Le 4e jour, von Aasen avait accompli sa mission et bien plus : l'état-major polonais dirigerait les opérations dans un commandement unifié qui avait déjà eu du succès pendant la première guerre mondiale ! Le jour d'après, notre pacte de non-agression avec l'URSS venait à son terme, mais déjà les troupes françaises se lançaient-elles dans une attaque massive sur les lignes allemandes de Saarbrücken. Les fortifications de la ligne Siegfried ne pouvaient retenir longtemps l'assaut allié, les pertes étaient importantes il est vrai, mais c'était le prix à payer pour faire tomber la hyène nazie. Le commandement local français en décida autrement, et arrêta net l'offensive malgré les ordres du GQG de Vincennes. Pourtant les divisions étaient à 85% de leurs effectifs, et avec plus de 40% d'organisation ! Misérables !!!!! Et bien sur, les forces coalisées allemandes et hongroises en profitent pour envahir la majeure partie de la Sainte Pologne ! Mais que faut-il de plus aux Alliés pour ne pas tout le temps interrompre les offensives sur la ligne Maginot ?? Nos troupes ont renversés la situation en Allemagne du Nord grâce aux troupes soviétiques, 5 divisions allemandes ont été encerclées et détruites à Wilhelmshafen, Cologne est sous le tir des pièces polonaises ! "C'est donc la ligne Siegfried qui vous fait peur ?" demanda d'un ton qui n'augurait rien de bon le comte von Aasen. "Les pertes seront bien trop hautes pour pouvoir poursuivre une offensive en Allemagne et ..." "Très bien" interrompit sèchement le comte. "Je tiens à vous signaler que nous venons de déclarer la guerre au Luxembourg. Passez par là." Weygand était bouche bée. Décidément, le sang bouillonant des Slaves menait à des décisions bien singulières ! Mais le fait était là, il n'y avait plus aucune excuse pour aller trucider des Krauts. L'offensive, la première menée avec un véritable entrain, commençait donc ! Cela allait vite porter ses fruits, la prise de Cologne ne fut plus qu'une formalité. Bien sur, il fallait encore déloger les Allemands de la ligne Siegfried, et surtout tenir Varsovie encerclée, mais une toute nouvelle lueur animait l'espoir des combattants, du cimetière de Wola aux faubourgs de Prague ... |
Les troupes des deux républiques coopéraient à merveille une fois placées sous un commandement unifié polonais, les troupes de l'Ouest et de l'Est purent rapidement se joindre dans une rencontre historique à Kassel. Au passage, le comte von Aasen avait fait en sorte que 11 divisions allemandes soient encerclées à Dortmund, et tout le génie militaire de von Küchler ne put les sauver. Pendant ce temps, l'armée Varsovie dépêchée de toute urgence pour rompre le siège de la ville éponyme avec ses forces motorisées encerclait une à une les divisions allemandes isolées autour de la capitale. Un nouveau vent planait sur les champs de bataille ! Le mois d'août marqua le tournant décisif dans la grande guerre patriotique : les Allemands se repliaient dans quelques rares poches, les puissantes fortifications de Forêt Noire avaient été contournées, et étaient même menacées d'être coupées des troupes en Autriche qui se maintenaient sur les flancs des abruptes montagnes qui marquent cette région du Reich. Le front en Pologne avait été stabilisé, l'invasion des troupes ennemies jugulée grâce à quelques opérations risquées. La souveraineté du gouvernement tchécoslovaque avait été rétablie sur pratiquement tout le territoire auquel elle considérait devoir aspirer, seule la Hongrie était encore intacte. Mais de grands contingents français, espagnols et polonais se dirigeaient déjà vers les frontières du Royaume qui avait causé tant de problèmes à l'état-major ... Mais même ces derniers réduits, aisément défendables ne pouvaient échapper à la vengeance du peuple polonais pour toutes les misères que la guerre avait apporté. La 15e division d'infanterie motorisée, sous le commandement du général de Gaulle, étonna le monde entier en se frayant un passage à travers les lignes ennemies pour prendre Budapest par surprise. Une petite troupe de partisans démocrates assura immédiatement la fonction de garnison, en vue de repousser une éventuelle contre-attaque de loyalistes. Tous les documents secrets du gouvernement hongrois purent être capturés, révélant aux peuples de cette terre les cruautés auxquelles pouvait se livrer un régime dictatorial. Von Manstein avait beau tenter une offensive en direction de Stuttgart pour rétablit la communication avec d'autres territoires, et surtout essayer de refaire les stocks de ravitaillement en chute libre de son groupe d'armées, le sort du Reich était scellé. Ses troupes, comme celles du Feldmarschall von Weichs à Przemysl, durent se rendre après avoir perdu tout espoir de maintenir une ligne de défense cohérente. Beaucoup de dirigeants nazis se réfugiaient dans les forêts et organisaient une résistance sous forme de guérilla ; la plupart des Allemands tenta de reconstruire ce qu'il restait d'infrastructure. Le gouvernement polonais les aida dans cette tâche, car le 7 octobre 1939 il signa le traité d'annexion de l'Allemagne. |
Tu peux remercier les français sur ce coup-là.
Mais il reste encore la menace communiste à l'est ! :viking: |
Ben merci hein, les Français ils ont fait que donner le coup de grâce, et encore parce que je leur bottais les fesses pour qu'ils le fassent ! :chicos:
Non enfin bon c'est sur j'aurais eu beaucoup de mal à tenir sans l'aide de mes alliés, mais de là à dire que ce sont eux qui ont fait le plus gros boulot :lol: Eh oui et maintenant voir à se retaper pour une éventuelle arrivée du Soviet :( |
Une fois la petite formalité de l'annexion de la Hongrie passée, la commission interalliée décida du sort des territoires pris à l'ogre germain. La France en particulier insistait pour que la puissance allemande soit détruite pour toujours.
"Trop de guerres ont eu pour cause le militarisme prussien irréfréné et le culte du souverain ! Ce pays ne mérite plus d'exister !" Les Scandinaves, appuyés par les Soviétiques, refusaient de livrer le moindre bout de terrain qu'ils avaient conquis de haute lutte dans la grande guerre patriotique, et clamaient haut et fort qu'ils y installeraient le paradis communiste. La Pologne, elle, exsangue, privée de la fleur de sa jeunesse, ravagée par les différentes avancées allemandes et hongroises, réclamait une juste réparation de la part de l'Allemagne. L'Union Soviétique ne voulait en aucun cas laisser Berlin sous la tutelle polonaise, mais elle dût bien s'y plier, suite à la pression énorme exercée par les Français, et qui mena les deux pays au bord de la guerre. Cette pression n'était pas désintéréssée et sûrement pas un hommage aux Polonais, qui avaient soutenu l'essentiel de l'effort de guerre. Leur engagement était bien plus motivé par l'assurance polonaise de soutenir la France dans ses agissements visants à reconnaitre l'Autriche comme française. La Tchécoslovaquie, elle aussi très impliquée dans le déroulement heureux de cette guerre, obtint certains territoires hongrois. La nouvelle carte de l'Europe paraissait bien singulière, mais tout le monde convint de cette tâche agressive et menaçante au centre avait disparue : La Grande Pologne pressentait déjà que l'URSS ne se laisserait pas intimider par le fabuleux courage qu'elle avait montrée en terrassant l'hydre nazie, ni par son allié de 150 départements. Pour se remettre de la saignée de la grande guerre patriotique, les divisions de garde-frontières furent dissoutes, les hommes issus de ces formations réentrainés et affectés à des divisions d'infanterie régulière. Deux garnisons furent également levées dans le Brandebourg et en Basse-Saxe, le commandement se méfiait depuis la révolte de Stettin ; décidémment, ces nouveaux polonais sont bien agités ! L'armée polonaise se modernisait, s'étendait, tout cela prenait beaucoup de temps, la trainée sanglante qu'avaient laissées toutes les divisions de la campagne d'Allemagne était difficile à compenser, au moins la situation industrielle était apaisante. L'état-major ne vit pas le temps passer jusqu'en été 1940 ... |
Entretemps, la Belgique avait rejoint l'alliance, et la paix régnait sur le continent européen, exception faites de l'invasion de l'Albanie par Mussolini. Ce dernier semblait être rassasié après l'annexion des côtes de l'Adriatique, et personne ne songeait à déranger le dictateur qui n'était plus en état de s'étendre du fait de sa trop faible base industrielle, mais qui saurait probablement donner du fil à retordre à quiconque l'attaquerait.
Les divisions existantes de l'armée polonaise avaient été modernisées, et toutes étaient désormais brigadées. La démographie du pays ne permettait cependant toujours pas de recruter assez d'hommes pour combler les rangs clairsemés. Bien sur, la nouvelle armée était bien plus solide que celle de 1938, avec ses nouvelles pièces d'artillerie de 105mm, ses canons antichar de 47mm, les nouveaux pistolets-mitrailleurs distribués aux bataillons d'assaut et les fusils-mitrailleurs pris aux Allemands. Mais la supériorité matérielle n'était qu'une part de la chose, au cours de la rude campagne d'Allemagne, les défenseurs de notre patrie avaient accumulés de riches expériences. Il était difficile de briser le moral des hommes par un tir de suppression, le déminage n'avait plus aucun secret pour eux, ils avaient pu apprendre ce que sont les mines de bois et savaient parfaitement se camoufler. Les mois allaient et venaient, de nombreuses nouvelles technologies avaient été mises au point par nos ingénieurs et savants, les divisions retrouvaient tout doucement de nouveau leur capacité de combat optimale. En Janvier 1942, le Japon s'attaqua au Komintern. Heureuse nouvelle ! Les Soviétiques ne pourraient sûrement pas soutenir une guerre sur deux fronts avec des ennemis aussi puissants que les Alliés et le Japon ! La Grande Pologne n'était cependant pas prête pour une guerre. Elle ne pouvait pas se fier à ses alliés pour lui donner toutes les troupes qui lui manquaient pour couvrir efficacement sa frontière (elle ne pouvait seule que défendre la moitié de la frontière Est). Tous les officiers de l'état-major espéraient donc que le Japon flanquerait une bonne râclée à Staline, faisant ainsi durer l'avantage stratégique acquis par cette déclaration de guerre (même un Japon en Biélorussie aurait été plus simple à vaincre qu'un russe au même endroit !). Comme le Mikado s'attend à de vastes marées humaines soviétiques, il rappelle immédiatement deux classes d'âges, en tout 400 000 hommes. Mi-1942, l'armée polonaise devient impatiente. Vu que l'URSS est plus qu'occupée, la Grande Pologne tente un coup osé : attaquer la Lituanie ! Directement sous les yeux du russe, et en plus dans sa zone d'influence ! La France est affolée par ce geste téméraire, elle mobilise immédiatement deux vagues de réservistes ! Mais pourtant, les opérations ne durent pas longtemps, 10 jours après le début des hostilités, les Britanniques négocient un accord qui ne plait pas trop à la Grande Pologne aux visées expansionnistes, mais elle est obligée d'accepter, le Royaume-Uni étant le dirigeant de cette alliance : la Lituanie cède tous ses territoires à la Pologne, mis à part sa capitale. Les troupes ont eu leur sortie, nous avons eu 2 PP en plus, et les stocks de ressources ont connus un petit boost. Après cette victoire, l'état-major polonais décide de lever des divisions de grenadiers blindés, qui renforceront l'armée de cavalerie semi-motorisée au Mecklenbourg. La production sera achevée en septembre 1943. |
Pourquoi ne pas l'avoir annexer ?
Et le Jap, il s'en sort face aux russes ? |
Parce que les Anglais ont fait les malins :enerve:
Les Japonais ? Au prochain épisode tu sauras :chicos: |
Bravo pour cette belle réussite! :) :hello:
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L'URSS ne semble pas avoir de gros problèmes avec ses nouveaux ennemis. Avec l'aide de la Mongolie, qui montre un courage offensif exemplaire (nos alliés français feraient bien de s'en faire un exemple), elle annexe très rapidement la Mandchourie, au terrain pourtant difficile. Le Japon, poussé par la junte militariste qui y règne, décide de frapper un grand coup et détruit une bonne partie de la flotte américain à Pearl Harbour. Inutile de préciser que les Etats-Unis se sont considérés à partir de ce moment de facto comme en état de guerre. Nous ignorons quand les USA réagiront militairement, mais personne ne doute du fait que quand le moment sera venu, peu de pays au monde pourront prétendre pouvoir arrêter leur force de frappe. Quelques jours après ces nouvelles troublantes, le 29 novembre 1942, la commission de coordination interalliée décide de l'intégration des Etats-Unis à son alliance. Décidément, nous commençons à être assez protégés contre une éventuelle invasion soviétique !
Si les forces de frontière russes ne comptent que 2 divisions par province, nos services secrets nous révèlent une mobilisation totale de 350 divisions par Staline, il vaudrait donc malgré tout mieux éviter de titiller notre grand voisin. De notre côté, nous ne couvrons que 2/3 de notre frontière avec les Russes, et alignons à peu près autant de divisions que les Scandinaves en Allemagne. Les Français bien qu'en guerre avec les Japonais et directement menacés en Indochine s'amusent à faire de joyeuses patrouilles avec leurs corps d'armée en Bavière. Dans la Grande Pologne, l'hiver 42-43 se passe plutôt calmement, la technologie Machines-Outils IV nous confère une nouvelle avancée en matière de production industrielle à grande échelle. Les Soviétiques écrasent les Japonais en Corée et multiplient les coups de boutoir en Chine du Nord : Les Anglais, très actifs, prennent les Japonais qui s'étaient débarassés de la Chine Nationaliste, par le Sud. Une énorme ligne de démarcation s'installe lorsque Russes et Alliés en ont fini de l'envahisseur nippon. Une partition de la Chine semble se dessiner ... Avec elle, un risque de conflit avec l'URSS est plus probable. La Grande Pologne décide de se renforcer encore et d'éviter que la Roumanie, qui s'était déjà acoquinée avec l'Allemagne, ne tombe dans la dépendance du Komintern. Après information de nos alliés, qui se déclarent prêts à nous soutenir si nous fournissons toutes les troupes, une offensive en Roumanie est prévue. Les forces roumaines comptent 26 divisions, mais ce n'est là que le noyau du temps de paix. Une mobilisation doublera, voire triplera ces forces. L'armée polonaise compte 46 divisions, la moitié d'entre elles sont aux standards de 1943, les autres à ceux de 1941. Notre avancée technologique (que nous ne pouvons que supposer) devrait donc nous permettre une victoire assez facile. L'avancée en territoire ennemi après la déclaration de guerre, le 26 août 1943, est fulgurante et dépasse de loin les prévisions les plus optimistes de l'état-major. Les troupes roumaines sont mal équipées, mal commandées, ne tentent pas de contre-attaque, se laissent enfermer ... Les champs de pétrole de Ploesti tombent déjà le 7 septembre entre les mains des grenadiers polonais ; Bucarest, malgré le répit que la ville aura reçu pendant la destruction des principales forces roumaines, tombera après de durs mais courts combats le 2 octobre 1943. Après l'annexion du pays, la Grande Pologne peut compter sur 133 centres industriels, une production de pétrole de 33 000 barils / jour, et le ministère de la recherche annonce l'ouverture d'un 5e centre de recherches ! Notre pays a désormais un potentiel plus grand que celui de la France ! Pour l'année 1944, l'état-major prévoit la levée de plusieurs nouvelles divisions, la modernisation des divisions de grenadiers, d'infanterie et même de cavalerie ! Nos nouvelles capacités en recherche et le manque de recrues nous poussent à ce choix de modernisation. Pendant ce temps, la situation en Asie est bloquée. Personne ne peut s'opposer à la marine impériale japonaise qui défend âprement chacune de ses petites îles, et le continent est divisé entre la zone britannique et la zone soviétique. Le Tanna Touva décide la même année de devenir une république socialiste soviétique. |
J'ai pas encore lu cet AAR, mais je peux déjà affirmer qu'il est superbe! ( :polonais: oblige)
Je le lirais dès que j'aurai plus de temps! |
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