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ric novice 31/01/2007 00h17

non

voici la charmante photo de la forteresse

http://img169.imageshack.us/img169/9774/quizzbb6.jpg

.

florian 31/01/2007 00h59

Histoire d'augmenter mes chances, je vais changer de reponse par rapport a l'autre quizz avec Namibe ;)

stratcom 31/01/2007 11h07

Citation:

Envoyé par ric novice
voici la charmante photo de la forteresse

Ca me rappelle Essaouira ... mais comme il s'agit d'une colonie portugaise ...

ric novice 31/01/2007 13h03

ce n'est pas Namibe , ni Essaouira


la question

indice 1 : la photo

indice 2 : le pays europeen est bien le portugal

indice 3 : cette forteresse devenue ville coloniale n'est pas en afrique noire

ric novice 31/01/2007 16h45

http://www.franconaute.org/forum/ima...t-top-left.gifCitation:http://www.franconaute.org/forum/ima...-top-right.gifhttp://www.franconaute.org/forum/ima...ot-by-left.gifPosté par stratcomhttp://www.franconaute.org/forum/ima...t-by-right.gifhttp://www.franconaute.org/forum/ima...p-right-10.gifMazagan http://www.franconaute.org/forum/ima...t-bot-left.gifhttp://www.franconaute.org/forum/ima...-bot-right.gif



:ok:


un article sur un bouquin ecrit la dessus


"Par Jean-Baptiste MARONGIU - Liberation

laurent vidal
Mazagão, la ville qui traversa l'Atlantique.
Du Maroc à l'Amazonie (1769-1783)


http://www.liberation.fr/img/let/q.gifue de peuples, tribus, populations, individus, ont été déplacés, émigrés de gré ou de force (enfin, plutôt sous la contrainte) au cours de l'histoire ­ et on n'en voit pas la fin ! Cependant les historiens ne s'intéressent que peu à un phénomène si courant, pour ne pas dire uni- versel. Faute de traces parfois, ou d'archives, ce qui peut rebuter les chercheurs les mieux intentionnés, mais aussi à cause de cette alchimie étrange de la discipline qui veut que les objets marquant les temps historiques ne remontent qu'à leur heure. En ce sens, l'historien Laurent Vidal est fort tempestif, et son Mazagão, la ville qui traversa l'Atlantique. Du Maroc à l'Amazonie (1769-1783) de la plus grande actualité, qui relate un épisode oublié de la suite incessante des migrations forcées. Le récit est exemplaire en effet du déplacement au Brésil, orchestré au XVIIIe siècle par la Couronne portugaise, de l'un de ses présides marocains à bout de souffle. L'ouvrage délimite en effet le champ inédit d'une prometteuse histoire sociale de l'émigration et de l'attente ­ cette temporalité immobile, et pour ainsi dire implosive, qui vient rythmer des vies plombées par la soudaine ouverture d'autres possibles.

L'année 1502, des bateaux portugais reconnaissent la baie où surgira Mazagão, sur la côte atlantique du Maroc. En quelques décennies, une formidable cité fortifiée y est bâtie, placée au coeur du dispositif de défense des autres citadelles, forts, présides, comptoirs lusitaniens qui, de Tanger à Agadir, parsemèrent alors les rivages de l'océan. L'occupation n'a rien de pacifique, et Mazagão acquiert une grande renommée dans le monde chrétien, en repoussant l'assaut d'une armée de cent mille hommes composée d'Arabes et de Berbères. Ce n'est que partie remise. Entre une escarmouche l'autre, un modus vivendi est trouvé, ni de guerre ni de paix, selon les intérêts bien compris des deux parties. Le moindre commerce n'étant pas le paiement des rançons pour la libération des prisonniers réciproques. Mais la situation devient intenable. Face au siège d'une armée encore plus puissante que la précédente, la Couronne portugaise décide le déplacement pur et simple de la population de la ville. Le 11 mars 1669, non sans avoir détruit tout ce qui pouvait l'être, 2 092 personnes sont embarquées pour Lisbonne. L'administration royale est très efficace et sans état d'âme : on jette à la mer les armes en fer, on ne garde que canons et arquebuses en bronze, puis on fait monter les femmes et les enfants, qui ne sont pas de grande aide pour la défense, enfin c'est le tour des hommes valides, soldats expérimentés promis à d'autres batailles. Sur les murailles, pour protéger les partants, on laisse vieux, malades, estropiés, blessés.

De par son passé de bastion en terres infidèles, la population de Mazagão se vit comme une communauté à forte identité collective, dirait-on aujourd'hui. Cependant, les clivages sont nombreux qui partagent soldats et chevaliers plus ou moins nobles, artisans préposés à l'intendance, femmes et enfants des uns et des autres, moines et religieux chargés du salut des âmes et de la droiture des corps... La monarchie entend tous les transformer en colons de cette nouvelle frontière qu'est devenue pour le Portugal l'embouchure du fleuve amazonien, de l'autre côté de l'Atlantique. L'attente à Lisbonne ne dure que trois mois, mais Mazagão se délite, et nombreux sont ceux qui vivent comme un piège la terre promise. Les fuites se multiplient. Le départ pour Belèm au Brésil ­ où commence l'attente bien plus longue et incertaine que s'achève la construction de la nouvelle Mazagão ­ n'arrange pas vraiment les choses, puisque aux égards initiaux succèdent une sévérité voire une méchanceté croissantes de l'administration, qui débouchera plus tard sur un désintérêt définitif. Aussi, le désert vert peut-il se montrer à l'usage bien plus inhospitalier que le désert de sable. Vidal étudie ces trois Mazagão qui se superposent et qui se minent réciproquement : la ville du souvenir, la ville vécue, et la ville qui se prépare. Entre la cité-projet du pouvoir et la cité-transit des migrants, la rencontre est d'abord problématique puis impossible.

Confronté à l'état plus que lacunaire des sources sur le vécu des déplacés de Mazagão et face à l'abondance des archives officielles, Laurent Vidal n'oublie pas la leçon d'Alain Corbin, valorisant le moindre indice pour tenter de «recréer le possible et le probable ; d'esquisser une histoire virtuelle du paysage, de l'entourage et des ambiances ; d'ébaucher la reconstitution d'émotions hypothétiques». Cette histoire sociale se place à égale distance de la micro-histoire, dans laquelle l'événement est soit absent soit vécu de l'extérieur par des acteurs anonymes, et de l'histoire événementielle qui ne (re)connaît que les faits et gestes inscrits dans l'agenda officiel des Etats. A proprement parler, c'est un temps paradoxal que reconstitue ici Laurent Vidal, le temps des migrants, toujours sous l'emprise d'un pouvoir (politique, économique, religieux...) mais qui lui échappe en s'immobilisant dans l'attente"

ric novice 01/02/2007 21h46

une autre question quizz


En l'honneur de quelle bataille, un monument porte t-il l'inscription suivante * ?



ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE, OPPOSÉS A TOUT UNE ARMÉE, SA MASSE LES ECRASA, LA VIE PLUTÔT QUE LE COURAGE ABANDONNA CES SOLDATS FRANCAIS.
Le XX XXXXX XXXX
A LEUR MEMOIRE LA PATRIE ELEVA CE MONUMENT


* recherche google interdite :lol:

Otto Granpieds 01/02/2007 21h54

Camerone (en français, je crois que le nom mexicain est Cameron ou Camaron)...

ric novice 01/02/2007 22h02

yep ! :)

la bataille de Camerone

.

stratcom 01/02/2007 23h19

Quand y'en a plus, y'en a encore...

Que commémore cette colonne ?

http://img398.imageshack.us/img398/194/002ap5.jpg

Griffon 02/02/2007 07h41

c'est pas le monument de stalingrad !

ce doit etre quelque chose du meme style ?


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