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Vivement que le colonel d'Aspar fasse quelque chose !! :);):hello:
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Vivement que les Anglais prennent Paris :o:
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Au vu des nuages qui commencent a s'accumuler, et afin de toujours mieux servir l'Empereur, j'ai l'honneur de soliciter une affectation active et plus exposée dans l'artillerie ou la cavalerie! :csa:
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J'aimerais aussi soliciter une place pas trop exposée et tirant toute la gloire :D.
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Hop, engagés !
Capitaine Tahiti Bob, après vos exploits auprés des jeunes sauvageonnes des îles et le rayonnement de la France que vous avez apporté dans votre tâche (on parle de plusieurs dizaines de naissances et de nouveaux citoyens français dans nos possessions d'outre mer), vous incorporez l'infanterie (plus de précisions d'ici peu sur le type de régiment) et retrouvez la grisaille de Paris... mais promis, vous allez voyager ! Gaspard Sentenza est quant à lui affecté à la cavalerie également en formation (je vais voir laquelle) :hello: |
:larme à l'oeil: pour l'empereur rodo!!!! :viking:
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Juin 1806
Le rêve autrichien semble s’éloigner pour Rodo 1er. Vienne est certes française, mais n’est plus protégée par aucune troupe impériale (si ce n’est des milices communales) La ville est en proie aux flammes, des gréves éclatent, qui ne trouvent aucune force en face pour les réprimer, Davout et Masséna ont fait retraite et la Grande Armée se dirige à nouveau vers Venise, désormais assiégée par les Autrichiens. http://i40.tinypic.com/2dmcxs7.jpg Mauvaise période également, qui voit la sortie des flottes britanniques, désormais en force. Tandis que Nelson lance des raids au large de l’Espagne et installe un début de blocus sur les importations françaises, d’autres navires sillonnent dans la Manche et l’Atlantique Nord, attendant avec perfidie que la Royale sorte des ports de Nantes et Brest. http://i44.tinypic.com/in6c84.jpg Le travail avance sur les nouveaux gréements, même si on parle encore d’un bon trimestre pour avoir nos 4 bêtes de guerre sortant des arsenaux, et seuls capables de rivaliser avec les Anglais. Whatman, Bartimeus et Bob Terrius s’impatientent, l’Amirauté passe alors un accord avec eux : on les envoie sur Toulon, ou ils prendront momentanément le commandement d’une petite escadre qui sillonnera la Méditerranée à la recherche de navires anglais qui y ont été detectés il y a peu. Leur mission : survivre, trouver et couler la barcasse anglaise, puis rejoindre à nouveau Toulon d’ici un peu plus de 2 mois, reprendre la route direction la Bretagne, et enfin prendre le commandement de leurs navires flambant neufs. Dans le Tyrol, Rodo fête sa premiére année d’immobilisation sur place. Il a certes pu décimer autrichiens et Prussiens par dixaines de milliers, mais est étonnement toujours incapable de se mouvoir tant la pression ennemie est forte. Dans le corridor des Alpes, par tous les cols, on compte encore 4 ou 5 armées ennemies qui avancent vers Innsbruck. Devrait-on finalement évacuer la ville pour reprendre l’initiative ? L’Empereur s’y refuse, tant a été investi sur place … Alors on continue de lever des armées en France, à la chaîne : les gendarmes-lanciers du colonel d’Aspar, les chasseurs-à-pied de la Moyenne garde du capitaine Kara d’Iskan d’Ar, les grenadiers de la Vieille Garde du colonel Thrawn et du général Elvis Gérard, puis bientôt la Garde d’Honneur du lieutenant Gaspard Sentenza, et de l’artillerie lourde de 12 livres du capitaine Bismarck, sans compter les autres recrues à suivre … la guerre sera totale et l’engagement marche à plein. Toutes ces unités, prévues initialement pour faire tomber Gibraltar, serviront à créer l’armée de Davout (qui partage actuellement ses troupes avec Masséna), libérer totalement le Tyrol et rendre l’initiative à Rodo. Tout dépend bien sur de la situation avec l’Autriche … qui nous surprend par sa légereté. Aucun assaut n’est donné sur Vienne, pourtant déclarée ville ouverte (et en cendres), pas plus que sur Venise. Le siége est installé, mais aucune attaque … la cité des Doges serait tombée, c’est sur, désormais il faudra compter sur Davout et Masséna qui ont enfin rejoint la Vénitie. On se lance sur les arrières autrichiens, avec joie et sans vergogne… http://i42.tinypic.com/r0uy36.jpg L’assiégeant est désormais assiegé. Les milices de Venise n’interviendront même pas, l’armée de Masséna fait merveille, le 8éme de ligne du colonel Lionel fait sensation. La masse autrichienne a beau sembler dense et inattaquable… http://i44.tinypic.com/214vxjo.jpg La cavalerie française fait merveille, dissociant les bataillons adverses, s’introduisant dans les interstices, abattant les plus zelés et sabrant les fuyards. L’infanterie fait le reste, les Autrichiens sont encerclés dans un bois, et tirés comme des lapins. Le cousin de l’Empereur d’Autriche est blessé pour la 3éme ou 4éme fois en un an, et quitte le combat. Son armée est quasiment détruite, tandis que nous comptons à peine un millier de pertes de notre côté (contre 6.000 en face) Les rescapés continueront à squatter en Vénitie, sans représenter un réel danger maintenant que Venise peut former de nouvelles troupes. Surtout, l’absence d’assaut autrichien sur Vienne laisse pantois. Et si … Rodo envoie des ordres clairs, Davout et Masséna doivent repartir sur Vienne, y rétablir l’ordre (si c’est possible) et empêcher le plus possible les incursions ennemies plus au nord-ouest vers le Tyrol. Fin juin, les troupes françaises réinvestissent donc l’ancienne capitale autrichienne, désormais en ruines et en proie à la révolte. Rodo 1er écrase de son côté une énième offensive austro-prussienne dans le Tyrol – les annales n’en garderont pas une trace flamboyante, tant l’adversaire se frottait à dure partie (et surtout à une ville entourée d’une forteresse) Mais faudrait-il peut être profiter de ce saillant sur lequel nos ennemis semblent envoyer toutes leurs troupes au détriment d’autres points ? On relance alors l’offensive dans le nord de l’Europe. http://i44.tinypic.com/24fefqt.jpg Murat quitte Berlin (en y laissant néanmoins une solide garnison) et entre en Silésie, non sans avoir liquidé quelques troupes prussiennes qui tentaient de garder les ponts. Son but sera désormais de faire tomber la province, de basculer plein sud jusqu’en Moravie afin de couper l’afflux de troupes ennemies dans la région. http://i42.tinypic.com/2rdglcw.jpg Prague serait alors isolée de tout renforts et tomberait sans coup férir, les assauts sur le Tyrol cesseraient mécaniquement et Rodo pourrait enfin bouger son armée et mener le combat plus à l’est. Sur le papier, ça semble solide et à portée. A voir ce que cela donnera, d’autant plus que nos Alliés Ottomans semblent doucement se déliter et que les Autrichiens ont récemment pris le contrôle de la Serbie et de la majorité de la côté adriatique. La pression sur Zagreb ira certainement croissant mais la perte de la ville ne serait pas très importante côté français, notre but ultime ne s’embarasse certainement pas de cette contrée annexe… |
L'IA autrichienne est quand même assez surprenante dans ses choix.
Mais bon tant mieux pour nous ! :chicos: |
Du coup j'ai peur, aprés avoir fait sauter le verrou ennemi entre le Tyrol et le nord de Vienne, que la Prusse et l'Autriche ne soient exsangues, ne s'effondrent, et que le challenge (pour l'instant assez fort) ne tombe à 0
Et si en plus l'IA refuse de négocier la paix (ou n'exige des conditions délirantes... aprés avoir piqué Vienne, j'ai proposé la paix à l'Autriche ... qui a exigé une paiement de 30.000 en or :lol: mais se foutait royalement que je lui rende ou non Vienne :goutte: ) Dommage, le jeu (ou alors ce mod ?) ne semble pas trés bien gérer la chute d'une coalition, ça semble un peu jusque boutiste... :loose: |
Citation:
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Ahaha, ce bon Colonel d'Aspar va enfin pouvoir montrer de quoi il est capable !! :chicos::clap:
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Citation:
ou contre moi:jumpy: |
Juillet 1806
Après avoir traversé la moitié de la France, les capitaines Homére J. Bartimeus, Jean Robert Patrick de Whatman et Bob Terrius prennent le commandement de leurs navires en rade de Toulon : Frégates pour les deux premiers, une corvette pour Bob Terrius, avec une mission étalée sur 2 à 3 mois, le temps que les trois-ponts sont fin prêts à Nantes. On espère libérer la Méditerranée des fregates adverses qui rançonnent les bateaux de commerces français. Les Ottomans assurent avoir vu quelques navires anglais au large de la Grèce, nos 3 capitaines donnent plein est … et un beau matin, au large de la Créte, une voile ennemie est enfin à portée de vue ! Les Anglais ! Enfin ! On ouvre tous les sabords, la tension monte, puis une légère déception : c’est un navire de guerre autrichien, et non pas anglais ! Enfin l’occasion est trop belle de se faire la main sur ce bateau, un premier essai avant de s’en prendre à la marine la plus puissante du globe … Whatman et Bartimeus prennent le navire sur chaque flanc, tandis que Bob Terrius décoche des boulets enchainés pour briser les mats de la frégate autrichienne. A bout portant, la mitraille de Bartimeus fauche une partie de l’équipage autrichien s’activant sur le pont. Le capitaine succombe et le navire tente de prendre la fuite, mais ralenti par las canonnades de Bob Terrius, il ne peut prendre le vent comme il le souhaiterait et est rapidement rattrapé par la frégate de Jean Robert Patrick de Whatman. Le navire est abordé, l’équipage encadré par des soldats français et la frégate est ainsi rajoutée à la flotte française. A 3 contre 1, l’Autrichien n’avait aucune chance, il faudra voir face à un adversaire coriace comme les Anglais … Dans le Tyrol, nouvel assaut autrichien contre la forteresse d’Innsbruck, 10.000 Autrichiens contre 10.000 Français dans un brouillard à couper au couteau … http://img638.imageshack.us/img638/4994/48371024.jpg L’artillerie est difficilement utilisable côté français, dans la cuvette entourant la forteresse, et on la positionne comme on peu sur les côtés, ne tablant pas spécialement dessus. Une puissante charge de cavalerie côté autrichien enfonce une de nos ailes avant de tomber sur une partie de l’artillerie… Carnage de notre côté, le colonel Jmlo n’a même pas le temps de passer à la mitraille avant d’être bousculé par des hussards adverses. C’est u miracle s’il s’en sort, alors que 90% de son unité est décimée, mais le chirurgien Major Superchaussette est formel : avec cette blessure au ventre, Jmlo ne reviendra pas sur le champ de bataille avant 6 mois. Le médecin est bougon : « Et encore, estimez vous heureux que, de par l’amitié qu’à l’Empereur pour lui, je m’en sois personnellement occupé : sinon c’était direct la fosse commune au bout d’une heure » Le 5éme de ligne, avec Druss d’Haran et Locke, est séverement étrillé même s’il arrive à juguler l’avance ennemie. Surtout, ce sont les 80 canons adverses (là ou l’on ne peut presque pas en utiliser dans les rangs français) qui font mouche. Tout un pan de la forteresse s’effondre sur l’unité de la Garde qu’a récemment rejoint le lieutenant Urial, pierres et madriers se révélent être un piége mortel. Superchaussette ampute à tour de bras, mais fait preuve de grand talent en sauvant le lieutenant Urial : le dos défoncé par une poutre, c’est 4 mois de convalescence minimum. On s’inquiéte : et si Urial avait été touché à la colonne vertébral ? « J’aurais amputé la colonne, tout simplement » Toute la cavalerie française entre alors en scéne, allant sabrer de artilleur autrichien avant de s’en prendre à l’infanterie. A la tête des dragons d’Auvergne, le Capitaine Otto Amable Grandpieds s’illustre – c’est décidé, l’Empereur le fera colonel. Jag, Maximus et Griffon sabrent à tout va, mais ne peuvent porter plus loin leurs efforts – les Autrichiens ont planté des piques en bois sur tout le terrain et une partie de l’escadron des dragons de Griffon en fait les frais. On cesse la poursuite, les Autrichiens refluent dans le brouillard qui couvre leur retraite. Bilan mitigé : 7.000 morts côté autrichien, mais une retraite réussie et des pillards qui passent désormais derrière les lignes française, entre Tyrol et Vénitie. Du côté de l’Empereur, plus de 2.000 morts et on sait que d’autres adversaires remontent le corridor jusqu’au Tyrol … Pas le choix, on doit éliminer toute menace sur nos arrières … Rodo sort d‘Innsbruck, éclate les fuyards autrichiens (en laissant encore 800 morts sur le terrain) avant de reprendre position au sein de la forteresse. A Venise, des compagnies autrichiennes s’en prennent là aussi à la ville, mais en petit nombre et face aux défenses mises en place … http://img442.imageshack.us/img442/9816/65238762.jpg Elles sont décimées et le danger est écarté. Le plus gros problème, c’est toujours Vienne et ses alentours … la révolte explose par bouffées violentes, et 10.000 soldats autrichiens apparaissent de nulle part en plein milieu de la province. Super … heureusement les pions français sont doucement posés. L’armée de Murat enfonce le prussiens et fait tomber la Silésie au sein de l’Empire. Le Capitaine Riri est le premier à défiler dans la ville avec son régiment, marque de faveur de Murat. L’Etat Major prussien est divisé. Certains, comme Herbert von Palpatine, sont prêts à mettre le pays à feu et à sang plutôt que de céder face aux Français. Mais les défaites successives ont usé le pays, et la période faste de Fréderic semble si loin... La Prusse négocie la paix le 14 juillet 1806, après avoir perdu prés de la moitié de son territoire. Dans la foulée, Naples (pour laquelle on n’avait pas spécialement d’inquiétude) prend le carrosse en marche et concède la victoire française. Magnanime, Rodo ne décide d’aucune sanction contre la cité-Etat. La Coalition éclate doucement. Autriche, Russie, Angleterre sont des ennemis valeureux, mais la première a déjà tellement perdu d’hommes … Encore une bonne bataille, une bonne victoire stratégique, et l’Autriche tombera comme un fruit mûr … A Innsbruck, Rodo fait publier ce qui sera le code civil français. Et comme il faut éviter trop de troubles dans l'Empire en extension, on concéde de nombreuses libertés au peuple - promettant ainsi que, d'ici moins d'un mois, les syndicats seront autorisés. Une bouffée d'air, il y en a bien besoin, car les capitales comme Vienne et Berlin se laissent difficilement dompter... petit bilan sur l'armée : Jmlo, blessé et absent 6 mois Urial, blessé et absent 4 mois Armée de Rodo (Innsbruck) : Bravlyon, Boudi, Druss, Bébert, Locke, Otto, Jag, Maximus, Griffon Armée de Davout/Masséna (Vienne) : Lionel Armée de Ney (Poméranie) : Dédé, Lilan Armée de Murat (Silésie) : Riri Flotte au large de la Grèce : Bob Terrius, Bartimeus, Whatman Tout juste sortis des casernes parisiennes : ArSparfell, Thrawn, Kara Iskandar, Elvis, Tahiti Bob En création : Bismarck (artillerie 12 livres), Sentenza (Garde d'Honneur) - Sval : à suivre pour les Cuirassiers Les planqués : Amaris, Superchaussette, Flump Les ennemis : Coelio, Leaz, Aheuc, Palpat, Reborn les morts : Darthmath, Loda Si j'en ai oublié, faites moi signe ;) |
Ces batailles dans la brume c'est quand même l'horreur. :ko:
Les Prussiens sont revenus à la raison et tant mieux, les Autrichiens vont finir par comprendre eux aussi. :o: |
:goutte: je m'en sort bien on ampute pas le ventre ... :o:
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Certes on n'ampute pas tout le temps, mais j'ai bien plus de pertes que ce que je ne prévoyais au début :loose: (bon en même temps, tant mieux :mrgreen: )
Aout 1805, Mer Egée L’escadre de Méditerranée poursuit la recherche de la flotte anglaise, et la détecte enfin au large de la côte turque. L’Endeavour, un grosse prise avec ses 48 canons, une corvette légére et deux navires marchands quasiment désarmés. Bob Terrius, Whatman, et Bartimeus se jettent dessus tandis qu’un émissaire spécial de l’Empereur prend place sur l’Orion, le navire récemment pris aux Autrichiens. http://img580.imageshack.us/img580/9688/11216623.jpg On tente de prendre le vent, mais l’escadre anglaise est parfaitement positionnée, et peut commencer à envoyer des bordées alors que les Français sont encore en train de manœuvrer. Le Capitaine Bartimeus colle à l’Endeavour et tente de s’illustrer, mais les premiers boulets anglais font déjà mouche. Une voie d’eau est détectée à la poupe, Bartimeus doit s’écarter au bout de quelques instants http://img856.imageshack.us/img856/4752/38200459.jpg (Bartimeus, en bas à droite, prenant le large) Autre coup du sort, une bordée s’abat sur l’Orion et emporte l’émissaire de Rodo 1er. Le navire manœuvre au plus prés d’un des navires marchands, puisque ses (déjà très rares) canons ont quasiment été réduits au silence. On lance l’abordage, 60 marins français d’un côté, 11 côté anglais. Pour Jean Robert Patrick de Whatman, c’est aussi la douche froide. Avec une chance insolente, un boulet anglais fracasse la sainte barbe. Par miracle le navire n’explose pas, les embruns ont pas mal mouillé la poudre. Le navire prend feu et Whatman, le cœur serré, hisse le drapeau blanc, seul moyen pour que son équipage puisse s’en sortir. http://img837.imageshack.us/img837/144/71640451.jpg Bob Terrius a plus de chance, et il endommage sérieusement l’Endeavour – on sait désormais côté français qu’on ne pourra pas gagner cette bataille, on se rassure en tentant de limiter les pertes. Désillusion, car la tentative d’abordage de l’Orion échoue, nos 65 matelots doivent refluer fasse aux 11 bougres anglais. La capitaine du navire marchand a finement joué en lançant des tisons sur la vieille frégate autrichienne. L’équipage se constitue prisonnier. Mais la catastrophe survient du côté de Bartimeus. Le navire prend de la gite, avant de s’enfoncer par la proue dans les eaux de la Méditerranée. http://img190.imageshack.us/img190/2701/96527746.jpg Bob Terrius tente de venir à son secours, mais les boulets anglais font encore trop de ravages. La rage au cœur, la capitaine doit éloigner son navire et rapporter la mauvaise nouvelle en France. Dur bilan : le navire de Tahiti Bob est sauvé, mais c’est le bien le seul. La frégate autrichienne est capturée par les Anglais, et les tisons rapidement éteints une fois la fureur de la guerre écartée. Le Capitaine Whatman et son équipage sont transférés à bord d’un des navires anglais, et tous s’écartent juste à temps avant que l’épave française, dévorée par les flammes, ne soit éventrée par une explosion. La sainte barbe n’était finalement pas si inondée que ça… Des plénipotentiaires devront désormais discuter avec les Anglais afin de mettre en place un échange de prisonniers, seul moyen de ramener Whatman en France. Tragédie du côté de la frégate de Bartimeus … le vent se lève, et nul ne peut aider les naufragés. Le navire coule corps et biens, avec ses 60 membres d’équipage. Un matelot français estimera avoir vu quelques survivants se rattraper à des planches, mais comment se fier à ce témoignage ? La côte turque n’est pas très éloignée, mais l’espoir est ténu … le Capitaine Bartimeus est donc porté disparu. Ne reste plus que l’escadre de l’Atlantique avec l’amiral Villeneuve, au large de l’lrlande, et les fameux trois-mats en construction à Nantes et à Brest – 4 navires, et désormais plus qu’un seul capitaine … La suite d'ici une petite 15aine de jours à cause du taf :hello: |
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Fin Aout 1806
Les affaires françaises se stabilisent en Autriche, Vienne est appelée à rester finalement dans le giron français : les émeutiers sont matés, on fait donner la canonnade dans les rues pour chatier la populace, on restaure les pouvoirs locaux avec quelques nobliaux viennois et on met en place un bouclier fiscal privilégiant les plus riches. A terme, la pression devrait retomber sur place et l’armée de Masséna pourrait reprendre l’initiative. Ce dernier en profite pour nettoyer les rives du Danube des armées autrichiennes qui campent dans les environs. De l’Autrichien, il n’y en a plus beaucoup, tant les pertes ont été gigantesques. Quelques troupes rebelles ont bien tenté de s’en prendre aux banlieues de Vienne et de Venise, mais elles ont été correctement fessées par Masséna et Davout. Ce dernier garde la cité des Doges et recrute les régiments les uns après les autres, il sera bientôt temps de faire le gendarme dans les Balkans et, surtout, en Italie. La vraie surprise vient du côté russe. « Ivan ! Ivan ! » Le cri résonne tandis que plus de 50.000 soldats russes déboulent par surprise depuis Prague et s’enfoncent comme un coin dans le tendre flanc présenté par nos alliées. 10.000 hommes installent le siége de Munich tandis que 10.000 autres prennent facilement le contrôle du Württemberg, qui disparaît en tant qu’Etat. http://img690.imageshack.us/img690/2671/72362467.jpg Les armées du Tsar défilent dans Stuttgart, rebaptisée Alexandropol, tandis que les plénipotentiaires allemands sont arrêtés et fusillés sommairement par la police tsariste. Trois autres armées, fortes de 30.000 hommes, couvrent cette portion du Danube et de la Vltava, entre la Baviére et Prague. Devant cet effondrement de nos alliés d’Europe central, avec les Russes qui fanfaronnent sur la rive orientale du Rhin et menacent de marcher sur Strasbourg, la coalition anti-rodoienne reprend des vigueurs. Oubliées, les pertes autrichiennes, même si ce pays n’est plus qu’une menace mineure ! La Suéde et la Prusse rejoignent la coalition, et tous les efforts français pour imposer la Pax Rodoa sont réduits à néant. Les Anglais en rajoutent, déversant des milliers d’hommes à Gibraltar et menaçant désormais directement notre allié Espagnol, tandis que l’amiral Nelson impose le blocus des ports du Nord et de Flandres, coupant ainsi définitivement la route commerciale française : ce seront plusieurs milliers de piéces d’or en moins chaque saison dans notre budget. Mais ce dernier peut encore aisément le supporter... Du côté de l’Etat Major de Rodo, dans le Tyrol, c’est à celui qui gueulera le plus fort. Les cantiniéres et les laveuses refusent de bosser pour des soldats planqués qui ne combattent pas, Moradim et Amaris ne fourniront désormais plus les pleutres français en lainages et en filles de petite vertu. Le capitaine Flump menace de saborder son ballon d’observation si l’Empereur ne bouge pas tandis que le chirurgien major Superchaussette, pour marquer sa désapprobation, charcute à tout va les moindres blessures bénignes. La propre ordonnance de l’Empereur est ainsi amputée du thorax pour un début d’appendicite et la tente impériale semble désormais bien vide … Les soldats maugréent tandis que des généraux se moquent des Délices du Tyrol, qui auraient émoussé l’esprit combattif de Rodo … N’en jetez plus ! Après presque 18 mois dans les Alpes, l’Empereur se met en mouvement et quitte Innsbruck avec une armée jusqu’ici invaincue, mais devenue trop casanière : De l’artillerie lourde (Boudi, et l’unité de Jmlo sans ce dernier, toujours blessé), un grand corps de cavalerie (colonel Otto, Maximus et Griffon, général Jag, colonel-major Bravlyon) et l’infanterie qui a fait trembler les Alpages : le lieutenant Druss d’Haran et le capitaine Locke pour le 5éme de ligne, le colonel Bebert pour le 6éme de ligne, la Vieille Garde du lieutenant Urial (même si ce dernier est toujours convalescent) et puis bien entendu beaucoup d’unités annexes… La troupe s’ébranle, on jette un dernier œil vers Innsbrucke, ravi d’abandonner enfin cette vieille cité désormais gardée par quelques régiments de la garde nationale. Rodo s’avance tout d’abord en Baviére afin de rompre le siége de Munich et sauver notre allié avant qu’il ne disparaisse sous le feu russe. http://img80.imageshack.us/img80/9144/28905760.jpg Et Rodo reprend à son compte l’un des grands principes ayant favorisé les victoires des Carthaginois d’Hannibal : les pertes devront être supportées prioritairement par nos alliés, et non par les troupes françaises. Les Russes sont déjà en nombre défavorables, 11.000 hommes seulement contre 11.000 français et 10.000 bavarois. Les Russes sont copieusement pilonnés par nos canons de 12, 8 et 6 livres avant d’entrer en contact avec l’avant-garde bavaroise. On détache sur notre flanc droit un grand corps mobile, constitué de toute la cavalerie et appuyés par une unité de la vieille Garde, une unité de la jeune garde et un régiment de grenadiers, et on va frapper sur les arriéres russes avant de remonter toute la ligne jusqu’à faire la jonction avec les forces alliées. http://img859.imageshack.us/img859/9679/86068283.jpg La cavalerie s’illustre, tout particulièrement les grenadiers à cheval de la vieille garde de Bravlyon. L’infanterie n’aura finalement même pas besoin d’agir, les Russes sont pressés entre l’enclume bavaroise et le fer de lance de la cavalerie française. La bataille est rapidement pliée, et les rares Russes encore en vie se débandent en fin de matinée. Les Bavarois perdent 2.000 hommes, les Français à peine 250, les Russes sont hachés. Le général Levin August von Bennigsen prefere s’embrocher sur un carré bavarois plutôt que de ramener la nouvelle de la défaite au Tsar. Rodo feint alors de marcher sur Stuttgart, et les renforts russes se rapprochent alors de Munich. On réédite l’affaire, toujours avec l’allié de Baviére, et on emporte 10.000 russes de plus. C’est cette fois le feld-maréchal Kamensky qui disparaît, assassiné par l’un de ses hommes après la défaite, qui pourtant semblait évidente à tous sauf au principal interessé. La Baviére semblant sécurisée, Rodo prend la route de Stuttgart tandis que l’automne tombe sur l’Europe. A Munich, on maugrée quand même un peu : la garnison bavaroise a perdu 5.000 hommes en quelques jours, servant de chair à canon pour le camp français qui, lui, utilisait ses propres troupes de maniére beaucoup moins dispendieuse. Et comme un doublé n’est jamais aussi bon qu’un tiercé, Masséna stoppe momentanément le sabrage des révoltés viennois pour aller porter le fer contre le général Zheltukhin, qui s’était avancé trop prés de l’ancienne capitale autrichienne. C’est le colonel Lionel, du 8éme de ligne, qui capture lui-même l’Etat major russe qui tentait de quitter la place. Le général russe préfére se bruler la cervelle plutôt que d’assumer la défaite, et 5.000 russes de plus sont envoyés ad pâtres. En moins de 15 jours, 25.000 russes ont trouvé la mort, ne démontrant pas une grande hargne dans les combats. Au nord, l’armée de Murat, forte de 10.000 hommes (dont le capitaine Riri et le général de brigade Gladiatt) balaie les rares unités austro-prussiennes qui s’étaient engagé en Silésie et entre en Moravie fin septembre. Si la province tombe au profit de l’Empereur des Français, l’Autriche ne sera plus désormais qu’un cadavre perruqué, le territoire français aura trouvé une certaine cohérence géographique et la province de Prague, ultime verrue autrichienne en Europe centrale, pourra elle-même rapidement basculer côté français. On en profite pour jeter quelques ponts avec les Anglais. Refus de part et d'autre de négocier la paix, mais si on échangeait des prisonniers ? La perte du capitaine Patrick de Whatman a été un coup dur pour la flotte française, surtout rajouté à la disparition du capitaine Bartimeus. On tirera donc Whatman des geôles anglaises, en l'échangeant contre un quelconque otage anglais capturé 1 an plus tôt à Hanovre. On cherche parmi les soldats de sa Majesté qui pourrait etre racheté par les Anglais, il y a bien cet homme vitupérant qui chrache sans cesse sur Rodo 1er, conspuant l'Empire et tout ce qui peut être français. La communication avec le bougre est difficile, le seul mot français qu'il daignait lacher à toutes nos questions étant un sobre "merde" gueulé plusieurs centaines de fois par jour, avec un délicieux accent écossais. On fait venir une ambassade anglaise, qui reconnait l’énergumène : Sir Leaz Marlborough, qui commandait une des compagnie d'infanterie de ligne détruite par le Maréchal Ney. On met en place l'accord, et on fait signer à sir Leaz un papier ou il s'engage, pour condition de sa libération, à ne plus porter les armes contre les Français en Europe. On s'aperçoit un peu tard, à la lueur des bougies, que le papier est barré d'un fantasque "Merde" et d'un délicieux croquis rappelant l'organe reproducteur masculin en plein émoi. Bon au moins, on aura racheté, par cette avanie, la liberté de Patrick de Whatman ... |
Automne 1806
Le temps des grandes offensives est venu : il faut mettre l’ennemi à terre et faire exploser, une fois pour toute, la coalition menée par les Anglais. Munich désormais solidement tenue par nos alliés, Rodo lance toute son armée sur les forces russes présentes à Stuttgart – on ne peut laisser un tel œdème au centre de l’Empire ! Dans les bagages français, on emporte également quelques troupes bavaroises, qui espérent que l’Empereur leur laissera le contrôle du Württemberg. Dans le même temps, on lance 2 grandes offensives contre l’Autriche et la Prusse. L’armée de Murat lance l’assaut contre les dernières forces autrichiennes qui tiennent la Moravie, ce qui permettra de sécuriser définitivement Vienne au nord, de couper l’Autriche en 2 et d’isoler Prague. Quant au Maréchal Ney, il quitte Berlin et se dirige à l’est pour contrer les nouvelles incursions prussiennes dans la région. La rumeur enfle, on sait que derrière la déclaration de guerre de la Prusse, se tient une fois de plus en embuscade le général Herbert von Palpatine. « Ne craignez vous pas une embuscade ? » glisse t’on à Ney ? Le Maréchal est souriant : ceux qu’on a fessés une fois auront de nouveau le postérieur rougit par la raclée infligée par les Français, c’est sur ! Fin octobre, Rodo et Murat lancent leurs assauts respectifs … Les pertes françaises sont minimes, les actes de courage ont été nombreux. On promet de l’avancement bientôt pour tous et, le premier, William Locke passe colonel au 5éme régiment de ligne. Stuttgart est libérée, les 10.000 russes en garnison sont liquidés, le Wurttemberg est rétabli dans ses frontières initiales, mais ce sera désormais un protectorat français. http://img84.imageshack.us/img84/9858/71799076.jpg Les Bavarois chouinent, mais on leur promet encore Prague et le Tyrol. Nos alliées continuent donc de nous suivre et les forces conjointes tombent sur le dos des dernières armées russes présentes dans la région. Prés de 15.000 hommes, encore, qui disparaissent en une petite journée dans un torrent de poudre et de sang. A St Petersbourg, on s’inquiéte : le Tsar a perdu 4 de ses meilleurs généraux, et prés de 50.000 hommes en 8 semaines. Talleyrand manœuvre, et le Tsar propose un traité de paix avec la France. Magnanime, Rodo 1er accepte, non sans y mettre quelques conditions : le Tsar doit défaire toutes ses alliances avec la Coalition. Un jour, peut être, pourra t’on même s’en faire un allié contre l’Angleterre ? Victoire éclair pour Murat également, la Moravie est annexé. Riri passe également colonel au 12éme de ligne, puisque tous ses supérieurs immédiats ont été tués. Le général de brigade Gladiatt l’assure, le prochain promu, ce sera lui ! L’annexion de la Moravie permet de conforter la cohérence du bloc impérial et de ses alliées http://img818.imageshack.us/img818/8823/22822758.jpg En blanc, les régions de l’Empire – en vert, les alliées. Et puis du rouge, bien sur, beaucoup … Rodo nomme également un nouveau général, Jean Reynier, qui quitte Paris avec le gratin de ce qui peut marcher, galoper et rouler au sein de l’Empire : Le colonel d’Aspar et ses escadrons de gendarmes-lanciers, les Chasseurs à pied de la Garde Impériale (Capitaine Kara d’Iskan d’Ar, Capitaine Tahiti Bob), des Grenadiers-à-pied de la Garde Impériale (colonel Guerrand Amédée Thrawn, général de brigade Elvis Gérard), la Garde d’Honneur du lieutenant Gaspard Sentenza, et de l’artillerie lourde de 12 livres, avec le colonel Jean Hubert Bismarck. Et puis des Grenadiers de Ligne, des Flanqueurs-chasseurs, des Chasseurs de la Jeune Garde … Ne manque que le régiment de cuirassiers du colonel Sval, mais les recherches ne le permettent pas encore … L’armée descend la vallée du Rhône – on leur adjoindra une puissante cavalerie à Marseille, et le général Reynier pourra traverser l’Espagne pour prendre Gibraltar. D’autres consignes, plus secrétes celles là, l’accompagnent pour une campagne qui ne sera certainement pas une partie de plaisir … http://img820.imageshack.us/img820/3098/63851796.jpg Une seule inquiétude tenaille Rodo : Ney sera-t-il de taille contre les Prussiens ? On le connait si bagarreur, impulsif, si vindicatif, et ne prenant pas soin de ses flancs … http://img714.imageshack.us/img714/6976/89364238.jpg Mi novembre, le quartier général, qui sans cesses bruissait d’éclats de voix et de rires, se tait alors que la rumeur enfle. Un pli, depuis la Silésie ! Le messager, crotté, hagard, livide, porte l’uniforme du 15éme régiment d’infanterie de ligne. On donne de l’eau au soldat, qui murmure son grade et son nom : Capitaine François-Léopold Dédé. Son unité ? Disparue. Rodo vient s’enquérir lui-même auprès du Capitaine et lui tend la main pour lui prendre le message. Une question flotte. Ce pli, c’est le Maréchal Ney ? François Léopold Dédé acquiesce avant de s’effondrer au sol. On fait venir le Chirurgien Superchausette, qui s’exclame : une blessure aux vicéres ! Comment a-t-il pu tenir jusque là et faire le voyage ? L’homme est perdu, tout le monde le sait. Le capitaine Dédé rend son dernier souffle aux pieds de l’Empereur, qui, pour conjurer ce que chacun pressent, n’a toujours pas ouvert la missive. |
:ok:
Ahahah, ce bon colonel d'Aspar entre enfin dans la partie !! :clap::chicos: Ça va chauffer !! :mrgreen::banana: |
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J'ai créé 2 escadrons de gendarmes lanciers (c'est le maximum possible) si tu prends Gibraltar avec, tu passeras général et tu commanderas les 2 escadrons ;) |
Le pitaine dédé est tombé 6 fois de cheval pour apporté la bonne nouvelle pas de quoi s’inquiéter :o:
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Et après je viserai le titre de Maréchal !! :chicos: Je sens que je vais faire une grande carrière pour défendre l'Empereur et la France !! :ok::banana: |
L'Angleterre vaincra les gueux parvenus :o:
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Bataille de Lodz, Pologne, 8 novembre 1806
Au petit matin, le Maréchal Ney compte ses troupes et se rassure : plus de 12.000 hommes, une armée légèrement plus importante que le corps principal commandé par Rodo 1er lui même, qui n’a lui que 11.000 hommes. Le défaut dans la cuirasse, qu’il ne veut pas voir, c’est la faiblesse en canons (une vingtaine) et en cavaliers : un seul escadron de lancier, soit 150 hommes. En face, deux corps prussiens qui totalisent à peu prés le même nombre de soldats, mais avec un bien plus fort pourcentage de cavaliers et de canons. Ney ne peut analyser le terrain, puisqu’il est pris entre les deux masses prussiennes … http://img842.imageshack.us/img842/6007/31511798.jpg Face au danger au nord, Ney enverra progressivement 16 régiments, soit prés de 6.500 hommes. 5.500 restent au centre, appuyés par l’artillerie et l’escadron de la cavalerie française. Les artilleurs se mettent à leurs pièces, et pointent les canons à l’est, vers la force prussienne déjà en place. L’installation est néanmoins mauvaise, les boulets ricochent ou s’enfoncent dans les talus protégeant le corps prussien. Le général Karl von Muffling, qui lui connaît parfaitement le terrain, installe ses 20 premières pièces dans un angle idéal pour menacer les français, sans pouvoir lui-même être atteint. Les boulets commencent à décimer le corps principal de Ney, mais ce sont surtout les Howitzers qui entament la principale ligne française. http://img521.imageshack.us/img521/1756/78572999.jpg Au nord, les premiers régiments d’infanterie de ligne français, après une longue marche qui les a déjà exposés aux boulets ennemis, sont pris à partie par les hussards prussiens qui, inlassablement, s’en prennent à la piétaille française. Les régiments qui le peuvent se mettent en carré tandis que d’autres, pris par surprise, se débandent fasse au flot continu de plus d’un millier de cavaliers. http://img213.imageshack.us/img213/9568/81245617.jpg Les charges deviennent plus violentes, et l’infanterie française, sans appui extérieur, gaspille ses cartouches pour abattre cavaliers et montures. Certains carrés finissent par flancher, des brèches se créent, mais l’infanterie tient toujours. Le général prussien, constatant l’absence d’effondrement de notre côté, tente de motiver ses hommes. Il s’avance au cœur de la mêlée, parant les coups à gauche, à droite. Un tir de mousquet fait mouche, le général prussien s’effondre au sol.. Les pertes sont très lourdes des 2 côtés, la cavalerie prussienne a été quasiment réduite à néant tandis que certaines compagnies françaises ne comptent déjà plus que 200 hommes sur les 400 initiaux. http://img15.imageshack.us/img15/7599/98064130.jpg Côté français, on se motive : l’Etat Major prussien a été décapité, Karl von Muffling est mort,la victoire est proche ! Mauvaise surprise, on apprend que le général Herbert von Palpatine est sur le terrain, du côté des Howitzer qui continuent de pilonner le camp français. http://img844.imageshack.us/img844/5811/95131099.jpg La terre est retournée, encore et encore, des membres recouverts de boues sont enterrés avant d'être encore projetés en l'air par les nouvelles déflagrations. Les pertes sont dantesques. Le 21éme régiment de ligne passe de 400 hommes à 350, puis 200, puis 80. Le drapeau du régiment tombe au sol, personne ne le ramasse : les hommes fuient le terrain tandis que Ney tente de les exhorter à combattre. Certains retrouvent leurs esprits, d’autres non. L’artillerie française est elle-même excessivement endommagée, seulement 5 piéces encore en état sur les 20 d’origine. Les artilleurs sont de toute façon impuissants, les boulets français ne fauchent quasiment aucun Prussien. Ney envoie son unique corps de cavalerie sur le flanc gauche de l’adversaire, espérant surprendre les prussiens et faire taire les canons. Il faudra d’abord éliminer le 23éme hussard prussien, qui bloque le passage aux chevau-légers français. http://img21.imageshack.us/img21/2571/56979282.jpg Mêlée sauvage, lances des français contre sabres des prussiens. Les chevaux ruent en tout sens, les hommes s’effondrent des 2 côtés. http://img38.imageshack.us/img38/2448/10057765.jpg Les Hussards ennemis se détournent enfin, les français lancent la charge sur les servants des canons. On massacre les hommes gaiement, sachant le répit que cela va apporter côté français. http://img407.imageshack.us/img407/3545/15916369.jpg Les servants s’enfuient, hurlements de joie côté français, mais le sol tremble à nouveau … les Howitzer étaient positionnés plus loin, on a seulement eu les canons de 7 livres qui de toute façon tiraient au jugé … Les Prussiens réagissent, les chasseurs abattent les chevau-légers et les hussards reviennent au contact. La cavalerie française arrive à éliminer les derniers cavaliers prussiens, mais doit fuir le terrain : seulement 20 hommes valides, tandis que 130 gisent sur la terre polonaise. Plus le choix, Ney fait donner l’infanterie contre les positions prussiennes. Y laissant un lourd tribu, les hommes encerclent et abattent les Prussiens au centre, et éliminent les derniers canons . La douche froide, elle, vient du nord : Les Français ont gaspillé leurs munitions sur des chevaux et des miliciens … http://img838.imageshack.us/img838/1536/14523672.jpg L’approvisionnement en munition ne peut suivre, et l’infanterie française, épuisée par plusieurs heures de combats, est désormais assaillie par l’élite prussienne. Les hommes qui tournent le dos aux prussiens sont sommairement abattus, alors on passe à la baïonnette. Le 20éme régiment de ligne du Capitaine François Léopold Dédé disparaît corps et bien, et le capitaine n’a que le temps de sauter sur un cheval prussien pour apporter la nouvelle au maréchal Ney. L’infanterie française combat sauvagement, mais plus pour sa survie : elle sait déjà que ce but est bien illusoire … il faut juste emporter le plus de Prussiens dans la mort … http://img842.imageshack.us/img842/6060/90993833.jpg Ney apprend la nouvelle, et fait envoyer ses réserves au Nord. Quand il arrive, le constat est accablant : toutes les troupes françaises qui ont été engagées sur ce secteur ont été laminées. Sur un minuscule terrain, 12.000 cadavres emmêles dans une même étreinte. L'herbe est rougie par le sang et les soldats pataugent dans un cloaque indescriptible. Les Prussiens sont heureusement exsangues, et prennent la fuite devant les renforts adverses. Le général Herbert von Palpatine fait sonner la retraite, la victoire est, sur le terrain, française. Pourtant, la défaite est évidente … 8.000 morts côté prussien, autant côté français. Les 16 régiments envoyés au nord ont disparu, et certains du centre doivent etre dissous afin d’obtenir des effectifs acceptable pour le combat. Ney ne dispose plus que de 10 régiments d’infanterie, contre 30 initialement, 5 piéces d’artillerie, et 20 cavaliers. Le général von Palpatine a pu sauver une aprtie de ses troupes et prépare une nouvelle offensive avec les renforts prussiens qui arrivent à proximité. Ney, lui, qui a fait marcher ses troupes jusqu’à l’épuisement, ne peut même plus retraiter. Il n’y a plus qu’à espérer que les Prussiens ne lanceront pas une nouvelle attaque le lendemain ? Un pli est confié au Capitaine Dédé, qui doit apporter la nouvelle à l’Empereur. Des eclaireurs prussiens le débusquent mais échouent à l’abattre sur place. Un autre pli part pour l’Allemagne : le colonel Lilan, qui est à Berlin, doit rallier toutes les unités mobilisables pour éviter une saignée occasionnée par les Prussiens. De son sort, Ney n’en parle nullement : il ne dépend plus de lui, mais de la prochaine action du général von Palpatine… |
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Il faut sauver le soldat Ney ! Mais comment ?
On ne ne peut intervenir contre les Prussiens dans l’intervalle, alors l’adjudant-commandant Moradim, proche de Talleyrand, suggère d’isoler les Prussiens afin de leur faire croire à une défaite imminente et de précipiter leur retrait du conflit. Une intoxication grandeur nature, mais qui nécessite un geste fort. Ce qu’on tient du côté de Rodo, puisque l’Empereur se lance à l’assaut de Prague, bien décidé à emporter la ville et briser ainsi toute vélléité autrichienne en Europe. Le risque est d’autant moins grand que les forces de Rodo sont deux fois plus fortes que les régiments autrichiens. Certes il y a un soldat notable en face, le colonel Maximilien Reborn et ses dragons-à-pied, mais la tactique est éprouvée et devrait facilement briser l’adversaire. Rodo place tous ses canons sur un même axe, afin d’accentuer les effets des obus sur un même secteur donné – certes réduit, mais ou les Autrichiens devraient comprendre ce qu’ait la terreur face à des déflagrations en chaine. De fait, le général de brigade Boudi et le colonel Jmlo, tout juste rétabli, s’en donnent à cœur joie. http://img205.imageshack.us/img205/9922/88372512.jpg Les 30 pièces françaises voient leur tir méthodiquement concentré sur les groupements ennemis les plus dangereux. Tout d’abord l’artillerie et les Howitzers adverses, dont on fait taire une grande partie dés l’engagement des hostilités… http://img521.imageshack.us/img521/4711/33678204.jpg Et alors que les chariots ennemis sont détruits par les tirs et que les chevaux autrichiens s’enfuient, refusant de tirer plus longtemps les affuts de canons, on passe aux cibles suivantes. Sur la ligne d’assaut, néanmoins, c’est la compagnie de William Locke, promu colonel du 5éme d’Infanterie de Ligne depuis peu, qui essuie la vindicte des derniers artilleurs autrichiens encore à leurs piéces. http://img195.imageshack.us/img195/5753/58221061.jpg Les obus encadrent l’unité, avant de finir par fracasser la ligne française. Mais l’Empereur n’est pas loin, la supériorité du commandement avérée, l’unité tient bon. http://img191.imageshack.us/img191/6379/12616536.jpg Du haut d'un talus, Rodo contemple les lieux et l'organisation adverse à l'aide d'une lunette. Tous les corps de cavalerie seront associés pour cette bataille, plus de 750 cavaliers menés par Otto, Jag, Griffon, Maximus et Bravlyon. La cavalerie se glissera sur notre flanc gauche, afin de menacer par la suite le flanc droit autrichien http://img816.imageshack.us/img816/8769/38770471.jpg Les unités les plus aguerries, côté français, seront celles qui supporteront le feu autrichien. Principalement le 5éme régiment d’infanterie de ligne de Locke, le 6éme régiment de Bébert et les Grenadiers de la vieille Garde d’Urial. On tient le bataillon de Grenadiers du 5éme de ligne de Druss d'Haran légèrement en retrait, il avancera par la suite pour relever les unités au front et donner l’ultime poussée. Pour l’instant, après les pertes du côté de Locke, c’est le régiment de Bébert qui doit faire face à un assaut de la cavalerie autrichienne. http://img37.imageshack.us/img37/7108/51949814.jpg Un cavalier traverse le carré, et menace directement le colonel Bébert, son ordonnance et le tambour-major. Des soldats viennent à la rescousse et abattent l’insolent, tandis qu’à l’extérieur du carré, l’assaut autrichien échoue. On fait alors avancer l’infanterie en lignes, chaque compagnie ouvrant le feu et protégeant ainsi la progression de la ligne suivante, jusqu’à être au contact direct avec les Autrichiens … http://img405.imageshack.us/img405/9388/53944698.jpg Et la cavalerie déboule sur son flanc et ses arrières, taillant, fusillant et écrasant la piétaille ennemie. http://img829.imageshack.us/img829/6977/69534630.jpg Chasseurs à cheval de Hubert de Jagermeister et Dragons d’Auvergne d’Otto Amable Grandpieds mettant en déroute 2 lignes autrichiennes Quand l’ennemi semble résister au choc initial, on le déborde et on lance le corps dans son intégralité. A plusieurs centaines de mètres, avant même que la charge ne soit lancée, les Autrichiens entendent le sol gronder sous la multitude des sabots français. http://img687.imageshack.us/img687/9004/21931932.jpg Les unités autrichiennes qui tentent de se mettre en carré sont anéanties par les salves de l’infanterie, qui accompagne la progression de la cavalerie. Les unités qui tentent de garder la ligne sont, elles, enfoncées et démembrées par les assauts des dragons, puis des grenadiers-à-cheval de la Garde du colonel-major Bravlyon. http://img10.imageshack.us/img10/11/14174509.jpg La défaite autrichienne est consommée, l’ennemi laisse sur le terrain des milliers de morts – outre les soldats de l’Empereur d’Autriche, les milices levées en catastrophe à Prague quelques semaines avant la bataille. http://img692.imageshack.us/img692/5756/17865508.jpg Le colonel Maximilien Reborn n’a d’autre choix que de laisser les drapeaux de ses unités au Français, tandis que l’on compte les morts : 1.500 pour Rodo, 6.500 pour l’Autriche. Les artilleurs de Boudi et Jmlo se sont illustré, même si les plus gros efforts ont été consentis par Bébert, Locke, et l’ensemble de la cavalerie française. En face, les femmes de Prague défilent dans les champs, cherchant ici un mari, là un frére. Et de l’Autriche, d’ailleurs, que reste-t-il ? Plus grand-chose, 3 provinces limitrophes jouxtant l’Empire français et l’Empire Ottoman. Pour la 1ére fois, l’Empereur François II se met à la table des négociations pour valider la victoire française. Après 2 ans de guerre continue, l’Autriche signe la paix tandis que les demandes françaises s’imposent : fin de la Coalition, fin des accords et alliances avec la Russie, la Suéde, la Prusse, l’Angleterre et plus généralement avec tous ceux qui ont, à un moment ou un autre, levé la main contre la France. Puis mise en place d’un embargo des produits anglais, et ouverture des derniers marchés autrichiens aux produits manufacturés français. Les Français ^pourront également faire circuler leur armée sur le territoire autrichien. Vienne, Prague ? Rodo est intraitable, l’Autriche n’aura rien. Au loin, déjà, on entend les soldats français faire de Prague un exemple, pour que plus jamais l’Autriche ne se mette en travers de notre route sans en comprendre les conséquences. Les soldats fracassent les portes, pillent les maisons, abattent ceux qui tentent de protéger ici un poulailler, là un veau. On dérobe plus de 12.000 piéces d’or à la ville, ce qui permettra de continuer à construire des routes à travers un Empire toujours plus grand. François II quitte Prague les larmes aux yeux, tandis qu’ostensiblement, les Français proposent désormais de laisser la province aux alliés bavarois. Ceux-ci rechignent : on a tout brulé, la Confédération du Rhin, tout juste naissante, ne doit pas être composée uniquement de cadavres, de ruines et de saboteurs … On leur laisse donc le Tyrol en attendant, puis on leur donnera Prague quand la paix civile sera rétablie. La nouvelle fait grand bruit, et arrive aux oreilles des forces prussiennes. Pourquoi se jeter sur Ney désormais, si en retour Rodo peut déchainer toutes ses forces et faire disparaître le Royaume ? Côté français, on envoie Moradim à Varsovie, pour discuter avec von Palpatine. Moradim reviendra avec un traité de paix et, dans sa besace, le grade de colonel. Les Prussiens lâchent également leurs derniers alliés, instaurant ainsi ce que souhaitait l’Empereur depuis le début : la paix en Europe ! http://img205.imageshack.us/img205/818/63525491.jpg Oh, certes, ce ne sera que transitoire, on le sait. L’Angleterre est toujours l'ennemi à abattre, la Suède ne veut rien entendre et la Sicile continue inlassablement cette drôle de guerre dans laquelle elle n’a jamais combattue … quant à l’Autriche et la Russie, elles grignotent peu à peu les régions européennes de l’empire ottoman. Reste que le continent est en paix. Rodo rentre à Paris pour l’inauguration de l’Arc de Triomphe, pour le 2 décembre 1806, tandis que Ney peut quitter la Prusse sans avoir subi l’ultime assaut prussien qui l’aurait détruit. Quant au colonel Moradim, il ne peut que remâcher les paroles que lui a glissé von Palpatine lors de la signature du Traité de paix : « Monsieur, avant le printemps, nous serons amenés à nous revoir. Ceci n’étant pas une menace, mais une promesse » |
En voilà une paix juste et équilibrée.
Il est bien regrettable que certains s'obstinent à vouloir plonger l'Europe dans les affres de la guerre. Mais je pense qu'ils recevront sans délai un juste châtiment ! Vive l'Empereur ! :clap: |
J'ai quelques objectifs sympathiques en tête (qui devraient, je l'espére, me compliquer un peu la tâche) que je vais pouvoir développer aprés, le temps que la Coalition me foute la paix : Etendre la Confédération du Rhin, rétablir le Duché de Varsovie, aller me frotter aux Royaumes d'Italie et au Pape pour mettre en place sur le trône des généraux français méritant...
Ah, et puis ce statut assez batard de l'Espagne alliée ne me convient pas. Ceux qui combattront le mieux à Gibraltar pourront, je pense, accéder au trône madriléne :o: Et si avec ça je ne perds pas en 1812, une petite expédition jusqu'à Moscou sera envisageable. Bref le but c'est de faire de l'Europe un vaste terrain de jeu, mais qu'avec des Français - et pas avec des alliés timorés qui pourraient retourner leur veste. Et si tout se passe bien, on aura les Coalisés à Paris en 1814 et la Restauration :mrgreen: (ça aurait de la gueule, quand même, de se faire botter le cul par l'ia européenne ...) Faut que je vois comment simuler ça, au cas ou ... car si les Prussiens sont trés vindicatifs et combattifs, les armées russes elles, sont effroyablement mauvaises. Or des provinces prussiennes, il n'y en a plus que 3, tandis que des Russes, il y en a encore plus qu'avant ... Ah oui, bien sur ... désormais toutes les villes seront pillées, puisqu'il faut bien développer le sentiment anti-français un peu partout dans l'Empire ... |
:lol::lol::lol:
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J'approuve totalement la motion !! Ceux qui combattront le mieux à Gibraltar auront ainsi démontré qu'ils sont les plus à même de défendre L'Empereur et la France sur ses marches du Sud !! :):hello::clap: Citation:
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teaser :
"Colonel d'Aspar, votre maitrise de l'espagnol et vos succès sur place vous appellent à une hautes destinée ! Moi, Rodo 1er, vous couronne Prince du Rocher et Roi d'Andalousie ! Vive la France, et vive l'Empire ! " l'Empereur se tourne vers le colonel Gaspard Sentenza, le colonel Guerrand Amédé Thrawn et le général Elvis Gérard "Et bien messieurs ! les royaumes de Sardaigne, de Lusitanie et de Madrid vous attendent, que diable ! Action, on se bouge ! Faites votre devoir pour la grandeur de la France !" et un coup d'oeil vers le capitaine Kara d'Iskan d'Ar "Capitaine, pour ce qui suit, vous aurez bien besoin du grade de colonel. Roi de Sicile, ou Prince d'Istambul, quel sera votre choix ?" Et les hommes de Rodo de louer l'absence de fréres et soeurs de l'Empereur, ce qui leur permettra un avancement inesperé qui fera défaillir toutes les vieilles monarchies d'Europe. Rodo revient vers ses troupes et s'écrie "Ah oui, j'oubliais ... vu comme c'est parti, il va nous falloir, à un moment ou à un autre, un nouveau Pape ... personne n'est intéressé ?" :mrgreen: |
Ha mon Empereur, quel honeur! moi qui ait pris des cours de castagnettes dans ma prime jeunesse, vous me voyez pret a m'en foutre plein les poches la bas ... je veux dire, propager les idées de Liberté à ces rudes Hibères :o:
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Pax Rodoïa !
La fin de l'année 1806 s'écoule tandis que l'Empire fête la paix retrouvée dans ses frontiéres. Certes, l'Angleterre continue la guerre, mais elle est uniquement navale pour l'instant. Quelques corvettes anglaises mettent à mal le commerce français en Afrique du Nord, aussi l'escadre de Villeneuve, renforcée désormais par 6 imposants vaisseaux de ligne, quitte la Bretagne à destination de la Méditerranée. Les prochains combats les plus importants pour l'Empire se feront là, et un support naval ne sera pas de trop. Les Suédois accepteront rapidement par la suite un traité de paix avec la france, puisqu'ils ne comptent plus d'allié d'importance en EUrope continentale. Quant à la Sicile, elle refuse obstinément de se rendre et agite l'idée d'indépendance italienne, poussé en cela par le Pape. Masséna quitte donc Venise pour la frontiére avec le Vatican, histoire de montrer que si la France est la fille ainée de l'Eglise, elle n'hésitera pas à gifler un parent considéré comme désormais trop intrusif. Des mots s'échangent, les armées françaises font le blocus de l'Etat papal, mais la guerre n'est officiellement pas entamée. Rodo en profite, aprés l'inauguration de l'Arc de Triomphe, pour réorganiser économiquement l'Empire. Les bases sont saines, l'armée peut facilement recruter le double des effectifs actuels, la seule ombre au tableau étant les raids anglais qui, d'un mois sur l'autre, peuvent nous couter la bagatelle de 4.000 piéces d'or http://img26.imageshack.us/img26/8246/82518788.jpg Bilan financier au 1er décembre 1806, avant la paix avec l'Autriche et la Suéde On lance aussi les premiéres etapes d'une véritable révolution industrielle en Europe : les mineurs sont envoyés par dizaines de milliers extraire les richesses du sol pour apporter un nouvel élan à l'Empire. Partout également, on répare ce qui a été détruit par 2 ans de guerres et de sabotages. Et on décide de ne plus laisser aucune impunité face à ces actes de terrorisme. http://img404.imageshack.us/img404/1754/99774888.jpg Il ne s'agit finalement que de continuer la guerre, mais par d'autres moyens, tout en évitant de relancer une nouvelle coalition. La Prusse peut sembler affaiblie territorialement, mais sa force est encore surprenante et c'est surtout, actuellement, la seule nation capable de rivaliser sur le terrain avec nos généraux. On tue donc en sourdine, de chaque côté de la frontiére. La Prusse perd deux espions, on en perd un et une mine d'or est "accidentellement" détruite en Moravie. Rodo ne peut cependant rester en place et quitte de nouveau Paris. Ney est à Berlin, Murat en Silésie, Rodo arrive à Vienne, trois armées vigoureuses qui agiront selon les circonstances. L'Europe semble effectivement entrer dans une nouvelle phase de déconstruction, où les choses se font sous le regard de l'Empereur. Le général Reygnier et les troupes françaises, renommées "armée d'Espagne", sont reçues à Madrid par le monarque Charles IV, qui monnaye durement le passage de Reygnier jusqu'à Gibraltar. On apprend que l'Espagne a de nouveau déclaré la guerre au Portugal, malgré l'arbitrage qu'avait fait Rodo lors de la paix d'Amiens en 1802. Le roi d'Espagne demande des gages de l'amitié française, on l'assure qu'on l'aidera peut être par la suite. une action victorieuse française, pourquoi pas, voilà qui permettrait de mettre un monarque ami sur le trône portugais, et pourquoi pas un Français ... Reygnier poursuit sa route jusqu'à Gibraltar, caressant des rêves d'extension dans la région, quand la nouvelle tombe : les armées portugaises, malgré le financement de Londres, sont tombées ! Le Portugal est rattaché à l'Espagne, ce qui fera éclater de fureur l'Empereur. http://img543.imageshack.us/img543/1295/87631846.jpg La couronne du Portugal échappe à la France. Il faudra corriger cela ! L'Etat Major devra mettre en place un projet pour l'Espagne. Des dates ? Il y a temps à faire au sud ... quelques mois, un semestre, fin 1807 au plus tard ... le temps de s'occuper de Gibraltar, des Royaumes d'Italie et de sécuriser toute la Méditerranée ... L'autre nouvelle d'importance, en ce mois de février 1807, c'est l'effondrement annoncée de l'Empire ottoman. La poussée austro-russe est trop forte pour les Ottomans, qui peu à peu doivent reculer face à François II et au Tsar Alexandre. Des émissaires dans la région annoncent la situation perdue, les provinces tombent les unes aprés les autres, les armées russes s'emparent même d'Athénes, faiblement défendue ... La ville de Salonique résiste vaillement, on s'étonne du courage des autorités locales alors que les armées ottomanes refluent. On annonce qu'un Français a remotivé les milices de la ville tandis que les troupes réguliéres, elles, cavalaient à l'est pour protéger Constantinople. L'affaire fait grand bruit, la Russie menace de former une nouvelle coalition avec l'Angleterre, la Prusse et l'Autriche si on n'exfiltre pas ce diable d'homme qui n'a rien à faire dans les affaires grecques. Des émissaires de Paris sont envoyés en pourparlers à Salonique et on découvre la vérité : Homére J. Bartimeus ! Le capitaine a miraculeusement survécu au naufrage de son navire et, avec 2 autres marins, a pu rejoindre les côtes de Capadoce. Rembarquant pour l'Europe a bord d'un navire de commerce faisant escale en Grêce, il s'est retrouvé en plein assaut des Russes et trouvé sur terre la même hargne qu'il montrait déjà sur les Mers. Les journaux font leurs grands titres sur le héros, qui refuse d'abandonner Salonique aux Russes. La médiation française permet d'évacuer les Turcs qui le souhaitent, tandis que les Grecs se demandent ce qu'ils vont bien pouvoir gagner à une occupation non plus ottomane, mais russe. Quant à Bartimeus, c'est à coup de menaces et de cajoleries qu'on arrive enfin à le faire quitter la ville, à bord d'un navire qui devra rejoindre l'escadre de Villeneuve, où le capitaine pourra prendre le commandement d'un trois-ponts, au côté de Bob Terrius et Patrick de Whatman. http://image-photos.linternaute.com/...62/1554037.jpg Salonique, célébrant le héros français Enfin, fin février, l'armée de Reignier arrive à proximité de Gibraltar. Pour motiver ses troupes, le général s'écrie "Ce soir, le premier qui entrera dans la ville sera Roi !" Les navires anglais quittent le port tandis que les Anglais en garnison acceptent le combat. Même si elle n'est pas encore totalement aguerrie au feu, les Français disposent de l'armée la plus solide actuellement disponible : 60 canons lourds, 750 cavaliers d'élite, 2800 chasseurs et autres flanqueurs, 4800 infanterie de ligne (qui vient tout juste de finir ses classes) et 2400 grenadiers. il y a certes beaucoup de bleu, mais aussi nombre de grognards et d'unités de la Garde. Les Anglais, eux, ne disposent pas de canons, mais d'une cavalerie nombreuse (2100 hommes) et d'une puissante infanterie (10.000 hommes) comptant en son sein certaines des meilleures compagnies du Royaume d'Angleterre... http://img339.imageshack.us/img339/3959/gibraltarg.jpg Plan général de la bataille de Gibraltar, 28 février 1807 |
Citation:
Je jure de continuer à défendre mon Empereur et mon pays, la France, dans mes nouvelles fonctions et avec mes nouveaux titres !! :ok: Et aussi, je remercie la mère de notre si noble Empereur pour n'avoir enfanté qu'un seul mâle. :mrgreen: Et aussi pour avoir placer la qualité de cinq ou six rejetons dans cette merveille de la nature qui est notre Empereur !! :clap::chicos: :Lefèvre: :Morano: :hello: |
Gibraltar, 28 février 1807
Début des hostilités lancé côté français. On aurait bien laissé les Anglais tirer les premiers, mais ils n’ont pas cru bon d’amener de batteries sur le champ de bataille. On applique donc la toute récente stratégie de la concentration du feu, qui a fait en quelques mois des artilleurs français les hommes les plus craints du globe. http://img835.imageshack.us/img835/6646/21731982.jpg Jean Hubert Bismarck appliquant à la lettre les consignes édictées par Rodo 1er dans son guide « Comment maraver de l’Anglais en 10 leçons» 30 boulets d’un côté, 30 de l’autre, le tout envoyé sur un espace confiné, assez pour faire douter l’infanterie la plus solide psychologiquement … Les Anglais, sachant que la passivité signifierait une mort rapide et honteuse, font donner la cavalerie et l’infanterie sur tout le front. 11.000 hommes s’élancent sur les positions françaises. http://img51.imageshack.us/img51/6239/30305524.jpg Un temps, côté français, on fait silence, les hommes admirant cette charge de 2.000 cavaliers, suivie par les redoutables tuniques rouges anglaises. « Ca a de la gueule ! » lâche, émerveillé, le colonel Sentenza, qui rêve d’initier une telle charge avec sa Garde d’honneur. http://img838.imageshack.us/img838/6458/33102743.jpg Puis les ordres tombent, les mousquets montent le long de la premiére ligne de Chasseurs à pied de la Garde Impériale et autres Flanqueurs. « Attendez … Attendez … » La charge se rapproche … Encore un peu … Un instant, le capitaine Tahiti Bob retient sa respiration avant d’ordonner à sa compagnie de faire feu. http://img72.imageshack.us/img72/8614/28519849.jpg Les cris montent, l’odeur de poudre survient, insistante, après une salve de prés de 2.000 fusils. Les cavaliers de tête, côté britannique, s’effondrent dans la poussière tandis que le bruit de la cavalcade commence à être remplacé par le hennissement d’agonie des chevaux. http://img220.imageshack.us/img220/5403/18880568.jpg Pour autant, la charge n’a absolument pas été brisée, loin de là. Hussards et autres Dragons britanniques viennent s’écraser sur les lignes des Chasseurs qui déjà, refluent. Les plus lents sont renversés, les plus chanceux meurent dans l’instant tandis que d’autres, l’échine brisée ou la poitrine enfoncée, agoniseront pendant d’interminables minutes. http://img17.imageshack.us/img17/162/39191616.jpg Tactique éprouvée … la retraite des chasseurs est couverte par les grenadiers de la 2nde ligne, qui se mettent en carré. Les Grenadiers de la Garde Impériale d’Elvis Gérard reçoivent de plein fouet la charge anglaise, mais les hussards sont chassées par le mur infranchissable des baïonnettes française. http://img100.imageshack.us/img100/3354/45435034.jpg Quelques hussards parviennent quand même à franchir la ligne. On fait donner, partout ou c’est nécessaire, la Garde. Combat inégal, le colonel Guerrand Amédé Thrawn n’a aucun complxe à faire achever par ses grenadiers les quelques malheureux privés de tout soutien anglais, sous l’oeil impavide de la cavalerie française. http://img687.imageshack.us/img687/2139/96019400.jpg Le gros de la cavalerie anglaise en déroute, c’est un classique combat d’infanterie qui s’annonce. Mais soutenue par ses puissantes piéces d’artillerie qui lachent désormais la grenaille à bout portant, l’armée français tient la dragée haute à l’armée britannique. http://img696.imageshack.us/img696/809/55653689.jpg Au centre, on fait donner la Garde d’Honneur du colonel Sentenza. Attaquées de face et de côté, les lignes anglaises commencent à se déliter avant de rompre le combat. On lance la contre-attaque au centre … http://img100.imageshack.us/img100/7033/71249567.jpg Tandis que sur les flancs, l’artillerie française se tait, sa besogne achevée. On fait donner l’infanterie de ligne, tandis que les chasseurs à pieds de Kara d’Iskan d’Ar finissent de démotiver les compagnies adverses tentant de résister. Le reste de la cavalerie, qui s’était avancée sur les 2 ailes françaises, lance également l’assaut sur le dispositif anglais, qui vole en éclat. Chaque homme ne pense qu’à sauver sa peau. Le colonel d’Aspar, à la tête de ses gendarmes lanciers, fonce sur l’ennemi jusque dans les champs entourant la petite bourgade de Gibraltar… http://img714.imageshack.us/img714/9964/72782541.jpg Avant de fournir le dernier effort et d’y entrer, défaisant les quelques soldats défendant encore les cantonnements. Un cri passe de bouche en bouche du côté français : « Nous avons un Roi ! » Les hommes peuvent désormais se regrouper, souffler, et chercher ceux qui, parmi leurs camarades, ont disparus. Des soldats s’égrènent à travers champs. Des brancardiers et chirurgiens s’affairent autour des blessés français, on sauvera ceux dont les blessures ne semblent pas trop graves. Ceux qui ont été touchés aux extrémités ou aux membres, seront amputés à la chaine. Les malchanceux qui présentent des plaies au ventre sont conduits sur le côté où, à la lumière de quelques chandelles, ils mourront pendant la nuit. Les blessés anglais sont, eux, achevés sans ménagement. http://img38.imageshack.us/img38/4065/74722224.jpg Sans artillerie, l’Angleterre ne pouvait que perdre le rocher … Même si les pertes françaises sont également importantes, 3.500 hommes alors qu’on avait là l’élite, la créme de la créme. Certains régiments ont payé un lourd tribu, le général Elvis Gérard prend ainsi le temps de se tâter les membres, cherchant une blessure … aucune, alors que ¾ de son régiment a été décimé. Plus loin, ceux qui ne pleurent pas un frère ou un ami ovationnent le colonel d’Aspar – premier Français à entrer dans Gibraltar, il sera fait Prince du Rocher par l’Empereur. Il aura également le titre de Roi d’Andalousie. Un soldat questionne, c’est où l’Andalousie ? On lui montre l’horizon, les provinces espagnoles qui rougissent sous le soleil couchant. Le soldat s’entête, le roi espagnol est au courant ? Tous s’esclaffent. Le soldat s’écarte du groupe en ronchonnant. A quoi bon nommer des Rois s’ils n’ont pas de Royaume ? |
Et pendant ce temps, à
:sourcil: |
Citation:
Ce n'est bien sur que partie remise, il va y avoir un grand choix d'adversaire dans l'avenir :o: |
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