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Danton 28/12/2008 21h27

Conclusion du tour 5.


Un mot suffit pour le résumer : désastreux :loose:. J’ai rarement subi pareille gifle à World In Flames. La France qui tombe déjà fin juin, avec des pertes allemandes dérisoires et l’utilisation d’un seul offensive chit, ce sera très lourd de conséquences pour la suite de la partie :?:. Pour autant, je n’ai pas eu l’impression d’avoir commis de réelles erreurs, mais quasi toutes les attaques ennemies ont réussi haut la main avec des jets de dé chanceux (Paris n’avait que 20% de chance de tomber, puis le tour se terminait et j’avais de très importants renforts qui arrivaient et allaient me permettre de contre-attaquer alors que le Reich n’allait presque rien recevoir). L’aviation anglaise ne sert quasi à rien à cause des strictes règles de non-collaboration Franco-Anglaise, mais bon, cela c’est général.


En méditerranée, j’ai commencé à sérieusement user la marine et l’aviation Italienne mais, avec la façade atlantique de la France qui va désormais servir de base aux sous-marins de l’axe, il va me falloir disperser une bonne partie de la Royal Navy pour protéger mes convois. Enfin, j’ai encore un tour avant de voir cela, mais cela ne me suffira pas pour achever le fasciste italien :o:. En Chine, c’est le désastre aussi : si le front sud tient toujours solidement, malgré la perte de Chang-Sha, Chung King est menacé et je dois à tout prix préserver la capitale nationaliste, qui représente pas moins de un tiers de la production chinoise. Idem pour la route de Birmanie, à priori pas encore vraiment menacée, mais les choses peuvent changer si vite.


Avant de passer au tour suivant, il nous reste à établir Vichy puis, naturellement, la production du tour. On verra ce qui reviendra à la France Libre, mais il faut à tout prix changer le cours des choses : la direction du vent est vraiment trop mauvaise pour le moment, rien ne va plus. Je me demande si l’ennemi va maintenant se lancer à l’assaut de l’URSS ou de l’Espagne…

Danton 31/12/2008 12h23

« L’Angleterre, voilà l’ennemi héréditaire, voilà le pays qui nous a entraîné dans la ruine et qui convoite maintenant notre Empire. La Perfide Albion nous a dupé :enerve:, mais la France saura retrouver sa grandeur et sa place dans la nouvelle Europe, en collaboration avec nos voisins et amis allemands qui ne nous veulent que du bien. Le Reich nous aidera à préserver notre flotte et notre Empire des convoitises de l’ennemi de l’autre côté de la manche ». Maréchal Pétain, discours à la nation, 22 juin 1940.

La méfiance vis-à-vis de l’ex-allié anglais, si hésitant quand il s’agissait de venir en aide à la France :yeux:, l’emporte sur la raison et, si l’Algérie et la Tunisie passent définitivement sous contrôle italien, le reste de l’empire se rallie massivement à Vichy. Vainement, le général de Gaulle tente de convaincre, de rassurer, de cajoler : personne ne l’écoute, le cœur de l’empire brûle trop de haine non contre les puissances de l’axe, mais bien contre Londres. Seule la Nouvelle Calédonie offre son soutien au général, mais celui-ci, dépité, jette l’éponge quand il apprend que même l’Afrique équatoriale française, sur laquelle il fondait tant d’espoirs (troupes et navires se massent à Dakar), lui tourne le dos. La France Libre ne meurt pas, elle n’est jamais née :ouin:. La Nouvelle Calédonie, elle, proclame son indépendance, dans l’indifférence générale (la décolonisation commence)

Dernier coup de poignard donc pour terminer ce tour traumatisant : il n’y a pas de France Libre :?:. Tout est revenu à Vichy, sauf la Nouvelle Calédonie qui, étant considérée comme un simple ‘territoire’ ne pouvait servir de nouvelle capitale à la France Libre. Du courage, Danton, le vent finira bien par tourner.


Juillet / Août 1940. Premiers coups d’arrêts


Front européen

L’axe victorieux, dont la puissance fait désormais trembler le monde, poursuit sur sa lancée haineuse : l’Italie sort ses sous-marins et ses croiseurs, traquant les convois anglais, la Kriegsmarine quitte ses ports de la Baltique, évite la Royal Navy en mer du nord et surgit en atlantique ! Mais les convois anglais échappent aux raids et des hordes de navires d’escorte se précipitent : les mers sont anglaises et seule la méditerranée occidentale est réellement contestée.

La Luftwaffe, elle, envoi des centaines d’appareils pour couvrir l’allié italien, qui doit évacuer Balbo d’Algérie, Mussolini estimant que tous les objectifs romains ont été atteints de ce côté-là. Bien plus d’avions prennent l’air et se livrent à un violent bombardement de Londres : le blitz a commencé. Le général Alexander, fraichement promu, assure la défense anglaise à partir de Londres et, lors du seçond raid massif de la Luftwaffe, sur Southampton cette fois, les Spitfires anglais font des ravages : la RAF a tenu bon :clap:.

Le baby blitz, les usines de Londres et Southampton sont ravagées.

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Danton 31/12/2008 12h24

Plus étonnant, des stukas et avions de transport déboulent en Italie, ainsi que des parachutistes, de l’infanterie de montagne et quelques divisions allemandes, coordonnées par von Rundstedt. Tout cela n’augure rien de bon et Malte est encore renforcée, sait-on jamais :o:.

L’Italie fin août 1940

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A Londres, on se dit aussi que les hordes allemandes pourraient bien débarquer en Libye pour attaquer l’Egypte, avec le canal de Suez comme objectif final : les transports italiens endommagés lors du raid contre la Spezzia arriveront à nouveau début septembre et redonneront à l’Italie une nouvelle flexibilité :?:(un seul transport en activité actuellement). Afin d’éloigner ce danger, ordre est donné au général Wavell de prendre l’offensive : un violent bombardement d’artillerie cloue complètement les Italiens retranchés dans Tobrouk, qui n’ont plus eu à manger depuis des jours, puis, soutenue par les cuirassés de la Royal Navy, l’infanterie britannique lance l’assaut contre les puissantes fortifications de la ville, qui tombe comme un fruit pourri :mrgreen:. Des dizaines de milliers de soldats italiens se rendent, préférant la captivité à la mort. Ce maigre succès, aussi dérisoire soit-il, illustre bien la volonté anglaise de se battre jusqu’au bout et n’en reste pas moins le premier succès terrestre allié. Wavell poursuit sur sa lancée et s’empare sans même devoir combattre de Benghazi : toute la Cyrénaique est désormais conquise :clap:.

Danton 31/12/2008 12h26

Le front chinois


Les troupes du Mikado avancent encore, gagnant un hexagone de plus adjacent à Chung King, puis Umezu ordonne l’assaut : banzai ! La capitale nationaliste résiste cependant farouchement aux bombardements aériens tout d’abord, à l’assaut de l’infanterie nippone ensuite, qui reflue avec de lourdes pertes. Un intrépide projet de contre-attaque voit alors le jour : c’est de la folie, certes, mais attendre serait pire encore, il ne peut pas y avoir de seçond Paris. Cette fois, ce ne sont plus les rivalités Franco-Anglaises qui perturbent ces plans hardis, mais la quasi guerre que se livrent les chinois nationalistes et communistes :enerve:, en dépit de l’ennemi commun, l’empire du soleil levant. Sur ordre de Mao, les troupes communistes s’enterrent et assistent sans broncher à la contre-offensive nationaliste.

Surprise, les nippons sont bousculés et contraints de reculer : l’étau sur Chung King s’est quelque peu amenuisé, mais la capitale reste menacée. Cette inattendue victoire chinoise, alors que l’allié allemand se couvre de gloire en mettant la France à terre, ulcère l’Empereur, qui ordonne à Yamamoto de lancer un grand assaut contre Kwei-Yang, la grande ville chinoise, première étape vers la vitale route de Birmanie. Galvanisés par leur récente victoire, les nationalistes, malgré les pertes, résistent et repoussent l’assaut : c’est le premier coup d’arrêt infligé au bélier nippon :tongue:.

La situation en Chine fin août 1940

http://img510.imageshack.us/img510/7...ne40bisdl2.jpg

Danton 31/12/2008 12h27

Conclusion du tour 6.

Point crucial à noter, la Wehrmacht et la Luftwaffe, malgré le blitz sur l’Angleterre, évacuent en masse la France : il n’y aura pas d’invasion de l’Espagne, c’est évident. Mon adversaire m’a révélé que telle était pourtant son intention initiale, mais les circonstances lui ont fait changer d’avis : la France Libre n’existe pas, pas question de la créer en provoquant la chute de Vichy. L’offensive chit préservé et les faibles pertes durant la campagne de France laissent en outre augurer d’un Barbarossa 1941 radieux :(.

La méditerranée n’est cependant visiblement pas oubliée et quelque chose s’y prépare, raison pour laquelle j’ai brusqué l’offensive de Wavell, avec un succès complet : maintenant, si Rommel veut envahir l’Egypte, il lui faudra débarquer quelque part en force ou prendre son mal en patience car le chemin à parcourir depuis Tripoli est assez long :mrgreen:! Mais l’axe manque cruellement de bases en méditerranée orientale, il est bien incapable pour le moment d’y projeter sa puissance aviation, comme il le fait en méditerranée occidentale pour préserver les lignes de communication avec Tunis et Alger. Malte lui rendrait de grands services, mais l’île est blindée et son ravitaillement assuré.

En Chine, un coup d’arrêt a été infligé et j’ai noté que la production japonaise se concentrait de plus en plus sur la future guerre aéro-navale à mener contre les occidentaux, au détriment de la guerre en Chine. Toujours est-il que Chung King reste menacée et que pas moins de la moitié de la production chinoise actuelle dépend de l’aide anglaise, qui passe exclusivement par la route de Birmanie…

jmlo 31/12/2008 13h48

Bravo pour les photos ! :clap:

Emp_Palpatine 31/12/2008 14h42

Oui, c'est bien mieux. En tout cas, c'est sombre cette situation... :o:

Danton 31/12/2008 16h11

Plus la situation s'assombrit, plus les photos s'éclaircissent :o:

Bientôt vous serez complètement éblouis et on n'y verra plus rien :mrgreen:

Citation:

Envoyé par jmlo (Message 174837)
Bravo pour les photos ! :clap:

5 heures de cogitation et 2 de prises de vue, mais le résultat en valait la peine :o:

Leiv 05/01/2009 11h19

Bon ben aout 40, il lui reste septembre octobre pour les balkans... A-tu pensé à changer les dés de l'adversaire ? :chicos:

Pour la France libre, pour Paris, Lille, l'offensive japonaise... VDM :chicos:

Danton 06/01/2009 21h17

Le vent finira bien par tourner :o:


Septembre / Octobre 1940. Les ténèbres s’abattent sur l’Acropole


Front Européen

L’axe prépare un mauvais coup, c’est clair comme de l’eau de roche : les croiseurs Italiens sortent en méditerranée, Balbo et des parachutistes arrivent en Albanie, la Luftwaffe envoi les 2/3 de son aviation en méditerranée et la Bulgarie entre en guerre aux côtés du Reich. La Royal Navy se précipite partout pour protéger ses convois et disputer toutes les zones maritimes de méditerranée sans la moindre exception, mais sans trouver personne d’assez courageux pour relever son défi :tongue:. Pourtant, de nouveaux croiseurs Italiens prennent la mer et, cette fois, ils embarquent des divisions d’infanterie allemandes : l’axe déclare la guerre à la Grèce !

Balbo, parachutistes et infanterie de montagne, à partir de l’Albanie, s’emparent de Corcyre, tandis que les troupes Bulgares prennent Salonique et les divisions allemandes débarquent directement au Péloponnèse. Attaqués de partout, les Grecs appellent à l’aide mais l’Angleterre ne peut que relancer son offensive en Lybie et traquer l’ennemi en méditerranée.

Plusieurs combats éclatent en méditerranée, contre la flotte Italienne et l’armada de la Luftwaffe : les Anglais font honneur à leur réputation de vaillants marins, mais ne parviendront jamais à couper les lignes de ravitaillement de l’axe, ni pour l’Algérie/Tunisie, ni pour l’Albanie/Péloponnèse :loose:. En Grèce, les combattants de la liberté sont matraqués par les Stukas puis Athènes est prise d’assaut par les Italo-Germano-Bulgares, commandés par Balbo.


Jaloux du rôle prédominant accordé à la Luftwaffe, le grand amiral Raeder ordonne une sortie de la Kriegsmarine, basée à Brest : celle-ci échappe à la vigilance de la Navy et surgit en Atlantique où elle disperse à coups de canons les nombreux convois anglais qui amènent les précieuses ressources du Canada et du Venezuela. Consternation à l’Amirauté : l’engagement massif en méditerranée, pour tenter de venir en aide aux Grecs, a mobilisé toutes les forces de la Navy ou presque.

En raclant les fonds de tiroirs, on finit par trouver quelques vieux croiseurs et un cuirassé, le Howe, pour escorter de nouveaux convois et rétablir les lignes de communication avec l’Amérique, mais la chance n’est pas du côté anglais : la Kriegsmarine repère les nouveaux arrivants et reprend ses tirs meurtriers. Deux croiseurs sont coulés de chaque côté, le Howe est endommagé et doit se replier. La mort dans l’âme, Londres ordonne le repli des convois désormais vulnérables et fait savoir à Washington que la situation ne cesse d’empirer :(. La production anglaise chute en effet d’un tiers à cause de l’abandon de ces convois de l’Atlantique…

Unique rayon de soleil dans la grisaille, le général Wavell atteint Homs : Tripoli est désormais tout proche, mais les Italiens s’y sont retranchés avec de puissantes troupes.


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