Franconaute

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marlouf 11/01/2012 16h43

Chiffres notables sur la Bataille de Salzbourg :mrgreen:
(par ordre décroissant du nombre de morts infligés à l'adversaire)


Boudi, 52 pertes, 8 survivants, 926 tués
Jmlo , 0 perte, 51 survivants, 686 tués
Urial, 335 pertes, 65 survivants, 389 tués
Jag, 120 pertes, 30 survivants, 333 tués
Druss d’Haran, 128 pertes, 159 survivants, 306 tués
Darthmath, 172 pertes, 28 survivants, 274 tués
Locke, 211 pertes, 289 survivants, 220 tués
Bébert, 135 pertes, 265 survivants, 135 tués
Maximus, 99 pertes, 36 survivants, 115 tués

Dés blessure et mort joués sur Boudi (blessure de 3 à 6 mois - résultat 4 mois), Darth (mort :loose: ) Urial (s'en sort indemne :siffle: ) et Jag (s'en sort indemne, mais était de toute façon pile à la limite)
Lancer automatique dés que le bataillon/escadron a 75% de pertes (au dessous, vous n'êtes même pas inquiété) :magnanime: :impérial: :Danton:

jmlo 11/01/2012 17h07

zero perte, tous le monde ne peut en dire autant... :o:

marlouf 11/01/2012 17h09

Citation:

Envoyé par jmlo (Message 204016)
zero perte, tous le monde ne peut en dire autant... :o:

Caché en haut d'une bute, tout le monde ne peut pas en dire autant :o: :mrgreen:

jmlo 11/01/2012 21h06

Citation:

Envoyé par marlouf (Message 204017)
Caché en haut d'une bute, tout le monde ne peut pas en dire autant :o: :mrgreen:

En même temps au niveau des biffins c'est eux qui prennent tout dans la gueule... :o:

jagermeister 11/01/2012 21h44

Ma cavalerie à sauvée l'armée française. :o:

marlouf 12/01/2012 12h19

Citation:

Envoyé par jagermeister (Message 204020)
Ma cavalerie à sauvée l'armée française. :o:

C'est limite si elle n'a pas sauvé l'Empire ,tiens :o: :mrgreen:


Après la bataille de Salzbourg, les unités autrichiennes, vaincues, s’enfuient dans les bois environnant. L’Etat-Major français suppose quel’ennemi est toujours commandé par Charles Louis d’Autriche, stratége émérite qui ferait un excellent otage. Rodo 1er en route pour Paris après une légére foulure du poignet, c’est Masséna qui prend donc le commandement et, avec les unités les plus solides, lance l’assaut 36 heures seulement après le premier carnage.


http://img535.imageshack.us/img535/3111/65602366.jpg

Très peu de morts côté Français, le moral côté autrichien étant lui très faible : l’adversaire se délite, les troupes sont hachées et réduites à néant, ça fera toujours ça de moins pour Vienne. 38 unités et un général auront donc été éliminées successivement, mais la deception est grande, le cousin de l’Empereur d’Autriche a preferé fuir à Vienne.

Vienne, d’ailleurs, cela devrait être la prochaine cible. Nos espions arrivent dans la région et constatent que la ville n’a plus de réelle protection. Masséna ne peut néanmoins donner l’ordre d’avancer, les Français, après ces 2 combats, sont épuisés. On recrute donc à tour de bras en France, pas loin de 3.000 hommes de plus pour la seule région parisienne, et on continue les avancées dans le secteur économique.


http://img39.imageshack.us/img39/1484/24838684.jpg

Nos premiers navires marchands sortent enfin de la rade de Toulon, et iront successivement mettre en place des routes commerciales avec Oran puis Alger. On agrandit également les routes de la France historique, on développe les fermes, et la construction d’une université est lancée à Bruxelles afin de pouvoir rechercher deux technologies en même temps. Un grand dépôt de ravitaillement est également en cours de construction à Innsbruck afin de lancer la campagne sur Vienne.
Notre espion, qui a lié langue avec quelques maitresses de généraux à Vienne, apporte alors des informations navrantes : la marche sur Vienne ne pourra se faire tout de suite, l’ennemi s’est considérablement renforcé. La fenêtre de tir n’a duré que quelques jours, trop peu pour que l’on puisse agir.


http://img444.imageshack.us/img444/1104/16509587.jpg

La garnison de Vienne comporte apparemment une partie des troupes présentes auparavant aux confins de l’empire autrichien. Si l’on rajoute les milices qui se lèveront automatiquement en cas d’attaque, cela fait une défense d’au moins 15.000 hommes. Sans compter les unités adjacentes, et la présence des premières forces russes que nous observons dans la région, en la personne du Maréchal Koutouzov.

Rodo 1er revient enfin de Paris, où il ne sera resté qu’une nuit « Je préfère aller combattre jusqu’à Moscou que rester une heure de plus à la Malmaison avec Josephine » l'Autriche va prendre pour Joséphine.
L'Empereur reprend le commandement de ses unités, désormais entièrement soignées, en y rajoutant de nombreux renforts arrivés de France : les grenadiers-à-cheval de la Garde du colonel-major Bravlyon, les dragons d’Auvergne du capitaine Otto Amable Grandpieds, le 2éme escadron des dragons du colonel Griffon, ainsi que pléthore d’infanterie de ligne. Masséna garde 5.000 hommes dans le Tyrol tandis que l’armée de Rodo, forte (enfin !) de prés de 10.000 hommes, commence le siège de Venise.


http://img545.imageshack.us/img545/1453/93276589.jpg

La ville tombe rapidement avec des pertes plutôt minimes côté français (1.500 morts) tandis que, outre de la milice, l’Autriche aura encore perdu de la cavalerie. Viendra bien un moment où ils n’en auront plus, à ce rythme ! Les Vénitiens demandent la mise en place d'un Protectorat, l'Empereur fait encore mieux : Venise est adjointe à notre Empire. La nationalité française, ça n'a pas de prix.

On dispose dés lors de plusieurs possibilités. Soit les Autrichiens réagissent et tentent de reprendre Venise, où ils se casseraient les dents. Cela permettrait à Masséna (même s’il nécessite encore des forces supplémentaires) de traverser le Tyrol au nord et de se diriger vers Vienne de nouveau dégagée.

Soit les Autrichiens tentent un coup de main sur Innsbruck, et cette fois c’est Rodo lui-même qui pourra traverser la Vénitie pour assiéger la capitale.

Et bien sur, une troisième solution envisagée : des Autrichiens ne réagissant pas. Cela permettrait alors de distraire un certain nombre de troupes pour, enfin, s’emparer de Prague. L’idée étant de ramener le maximum de provinces à l’Empire avant que les Autrichiens ne demandent des négociations lorsque leur capitale, logiquement, tombera.

Pour distraire un peu leurs forces, on signe des accords d’échange avec les Ottomans, à prix d’or qui plus est. Dans la foulée, on signe une alliance militaire avec eux – l’Autriche devra donc protéger toutes ses régions sud contre une éventuelle invasion ottomane.
Puis nous parvient un rapport alarmant :


http://img109.imageshack.us/img109/9805/35970200.jpg


Les Anglais ont débarqué en terre de Hanovre, et en force ! Sir James Basileon Coelio, Sir Peregrine Aheuc, Sir Leaz Marlborough, a n’en pas douter, doit se trouver là l’élite de l’armée britannique.
Qu’a-t-on en face ? Quelques canons, de l’infanterie légère, des milices ...
« Nous tiendrons ! » s’exclame Rodo. Qui est en charge de la place ? Tout le monde se tait, seul un petit nouveau, le lieutenant Amaris, venu engueuler une des lavandières de l’Etat Major, ose répondre : « c’est Bernadotte »

L’Empereur accuse le coup. « Alors tout est perdu … »
L'adjudant-commandant Moradim s'emporte "Ah les salopards ! Mers-El-Kebir ne leur a donc pas suffit ?!" Silence consterné sous la tente. Le capitaine Flump vient le tirer par la manche "Tu t'es trompé d'AAR"

Les ordres sont lancés. La garnison tiendra autant qu’elle peut, pas longtemps certainement. Davout quitte Paris avec quelques troupes pour rejoindre Murat et sa cavalerie au nord de Strasbourg. On traversera les micro-Etats allemands pour aller sauver Hanovre.

Roro 1er tient conseil avec ses officiers supérieurs. On n’a trop longtemps sous-estimé le danger britannique. Qu’on lance les réquisitions adéquates à Paris, Lyon, Marseille et Toulouse ! S’ils prennent Hanovre, on suivra le conseil du colonel Maximus, une armée ira saigner la garnison de Gibraltar. Un courrier part pour la Galice. L’escadre atlantique ne doit plus se soucier des navires de commerce anglais et remonter jusqu’aux Cornouailles…

GA_Thrawn 12/01/2012 18h04

Très bel aar (comme d'habitude ;))
Faut vraiment que j'essaye ce mod moi, je me demande si on peux faire des batailles multi avec ça pourrait etre marrant.

marlouf 12/01/2012 19h21

A priori oui, du moment on est au moins 2 à avoir le même mod, on devrait pouvoir entrer dans la partie crée, enfin je pense ;)

marlouf 12/01/2012 20h44

Petit point sur les armées …

Rodo 1er est à Venise avec 34 unités, dont Boudi, Jmlo, feu Darthmath, Druss d’Haran, Urial, Locke, Bebert, Jag, Maximus, ainsi que tous les planqués de l’Etat Major . Viennent de lui etre adjoints, tout juste arrivé de France, Otto et Griffon.
Masséna est à Innsbruck avec une grosse 15aine d’unités, dont Loda et Lionel.
Davout (qui devait rester en France) a finalement rejoint Masséna, du moins pour un temps.
Le maréchal Ney est à Strasbourg avec Lilan et Dédé
Murat recrute unités après unités à Paris

Et Bernadotte est à Hanovre… dans une situation désespérée. La ville lève quelques milices éco-citoyennes, mais qui se déliteront rapidement dés qu’elles verront l’absence de toilettes sèches dans le camp français. Le Duc de Wellington propose une retraite honorable aux Français, et tente d’acheter Bernadotte avec une couronne – lui qui glose tant sur le trône !

On lui tend une lettre, une jeune Princesse Diamant, fille de roi dans les colonies, dont l’honnête pére a été assassiné dans un accident de Montgolfiére. Bernadotte accepterait-il d’entrer en contact avec elle afin de partager les 25 millions de piéces d’or (25.000.000 £) qu’elle ne peut faire sortir des colonies ? Elle a tant confiance en lui ! Bernadotte s’emporte, « Je vivrais Suédois ou je mourrais Français, mais je ne veux pas du trône d’Angleterre ! »


http://img209.imageshack.us/img209/9749/90019126.jpg


Le refus passe mal côté britannique. A 17h30 ce 5 septembre 1805, sitôt passée l’heure du thé, les Anglais attaquent.
Trop peu de choses pour défendre cette ville allemande mal construite, mal protegée. Quelques canons sont placés en embuscade à l’abri d’un muret pour en proteger l’accés, la garde nationale se mêle à la fête et les milices de la ville gardent l’Hotel de ville.

En quelques heures, le tout est balayé, même si chaque Français emporté amène avec lui un Anglais dans la mort. Les civils Allemands se défendent mal, combattent mal, et Bernadotte gueule « Ça veut avoir un pays et c’est incapable de défendre une ville ? » Les Allemands le prennent mal et abandonnent le combat, se joignant aux Anglais. Bernadotte grimpe à cheval et se jette sur les lignes d’Albion. Ses hommes tombent mais lui perce, jusqu’à l’Etat Major Anglais. Wellington s’étonne « Mais que vient il faire là ? Nous n’allons pas nous battre entre officiers, n’est-il pas ? »
Un coup de pistolet dans le bras, Wellington tombe de cheval. Les Anglais répliquent et percent le Français de part en part. Wellington s’approche et questionne (traduction littérale en l’absence d’un traducteur patenté) « Par les enfers saignants, ce saignant bâtard est mort, n’est-il pas ? »


http://img440.imageshack.us/img440/4328/35545550.jpg


Les troupes commandées par le Maréchal Ney n’auront donc pas pu rejoindre Hanovre à temps. En fait, elles stationnent encore à proximité de Strasbourg, les Prussiens refusant de le laisser transiter par leur territoire. On insiste un peu, les Prussiens s’emballent et déclarent la guerre dans la foulée. On pourra donc désormais aller jusqu’à Hanovre, mais en passant par-dessus l’armée prussienne.

Car on ne peut pas compter sur la Royale pour acheminer les troupes par la Manche. Les Anglais rodent, et l’Armada de Villeneuve, qui chatouillait les côtes anglaises, croise la flotte de l’Amiral Nelson. Le capitaine Bartimeus jubile et tire une bordée sur l’escadre anglaise. Celle-ci réplique aussi sec et 330 boulets de canons encadrent la flotte française. Il faut fuir, on repart donc au sud, en attendant des temps meilleurs …


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Comble d'infortune, la nouvelle de la mort de Bernadotte fait le tour de l'Europe. on peut vaincre Rodo facilement, il suffit de bloquer ses troupes dans des régions isolées pour pouvoir les massacrer. En France on s'inquiéte - aprés Hanovre, la Corse serait donc la prochaine cible ? Le taux d'approbation de l'Empereur descend assez bas, à 52% seulement, c'est 30 points de moins qu'avant. Ces sondages ne veulent rien dire, annonce t'on au Chateau de St Cloud, vous l'avez élu à vie...

En Autriche, le front se sclérose là aussi. On ne compte pas moins de 160 unités ( :ko: ) aux alentours de Vienne. L’offensive autrichienne se fera Innsbruck, Rodo le sent … Il quitte Venise et fonce dans le Tyrol, tandis que Masséna permute et va s’occuper de le Vénitie. Rodo arrive juste à temps pour la premiére offensive autrichienne sur la ville.


http://img28.imageshack.us/img28/7497/70900741.jpg


L’Etat Major s’inquiéte – serait-ce l’ennemi qui aurait désormais pris la main ? Rodo s’emporte, sera-t-il donc l’Empereur des couards ? Tandis qu’il combattra pour la survie de l’Empire face aux Autrichiens, Ney ira marcher sur le crâne des Prussiens, puis reprendre Hanovre aux Anglais…


http://img820.imageshack.us/img820/5121/40128301.jpg

Et Rodo le promet, si la France survit à ces 2 batailles, la guerre sera désormais totale. Paris, Strasbourg, Bruxelles, Bretagne ou Piémont, les conscrits vont désormais être levés par centaines de milliers...

Coelio 12/01/2012 21h29

Ces français sont des paysans genronormés, n'est-il pas ? :o:

marlouf 12/01/2012 22h44

Citation:

Envoyé par Coelio (Message 204041)
Ces français sont des paysans genronormés, n'est-il pas ? :o:


Peut être, mais j'ai l'impression, à voir leur couleur flashy, que les soldats Prussiens reviennent de la Gay pride, eux :o: :mrgreen:

ar sparfell 15/01/2012 00h15

Hey !!!! A cause de mon internet défaillant, j'avais loupé ce magnifique AAR !! :goutte::ko:

Moi aussi je veux en être !! Euh, enfin...en faire partie !! :hello:

Le [mettre ici un grade] d'Aspar dans la cavalerie, si possible...
Ou sinon le [mettre ici un grade] Sparfell dans la marine.

Steûplé steûplé steûplé !! :priere::hello:

marlouf 15/01/2012 13h44

Citation:

Envoyé par ar sparfell (Message 204066)
Hey !!!! A cause de mon internet défaillant, j'avais loupé ce magnifique AAR !! :goutte::ko:

Moi aussi je veux en être !! Euh, enfin...en faire partie !! :hello:

Le [mettre ici un grade] d'Aspar dans la cavalerie, si possible...
Ou sinon le [mettre ici un grade] Sparfell dans la marine.

Steûplé steûplé steûplé !! :priere::hello:


Colonel d'Aspar, escadron de gendarmes lanciers, ça te va ?
(une unité unique, qui sortira au printemps 1806 en gros, et qui a un excellent bonus de charge)

http://img199.imageshack.us/img199/4...sdespagne2.png

Tu devrais normalement participer aux combats en Espagne, afin d'avoir un minimum d'historicité (enfin plus précisément à Gibraltar)
:hello:

ar sparfell 15/01/2012 18h48

Citation:

Envoyé par marlouf (Message 204085)
Colonel d'Aspar, escadron de gendarmes lanciers, ça te va ?
(une unité unique, qui sortira au printemps 1806 en gros, et qui a un excellent bonus de charge)

http://img199.imageshack.us/img199/4...sdespagne2.png

Tu devrais normalement participer aux combats en Espagne, afin d'avoir un minimum d'historicité (enfin plus précisément à Gibraltar)
:hello:

Colonel d'Aspar des gendarmes lanciers, ça me va plus que bien !! :hello::ok:

marlouf 16/01/2012 13h52

Le froid s’empare de l’Europe continentale, l’automne s’écoule puis les premières neiges arrivent déjà au loin.
Charles Louis d’Autriche, avec plus de 12.000 hommes, tente de reprendre le Tyrol face à l’Empereur français. Cette fois cependant, Rodo dispose de troupes au nombre égalant son adversaire : un peu plus de 10.000 hommes, et la meilleure artillerie qu’on puisse trouver en Europe – certains, comme le colonel Jmlo, ont beau maugréer, le retour du général de brigade Boudi Bras d’bois éclipse en partie la renommée des autres unités.
On compte également de la cavalerie, enfin en nombre. Si la guérilla pourra se poursuivre avec les chasseurs à cheval de Jag et Maximus, on dispose enfin de cavalerie de choc : les dragons d’Auvergne du Capitaine Otto ont pris leur position, et le colonel Griffon plastronne dans son uniforme. Rodo s’est surtout adjoint une unité d’élite avec les Grenadiers à cheval de la Garde Impériale du colonel-major Bravlyon.


http://img560.imageshack.us/img560/6748/72907679.jpg


On bascule toute la cavalerie sur notre flanc gauche. On y installe l’artillerie la plus puissante, les brigades de Boudi et Jmlo. Ce saillant avancé sera confié au 6éme d’infanterie de ligne de Bébert, auquel on adjoint les grenadiers de Druss d’haran. Le reste du 5éme d’infanterie (Locke & Urial) lui, reste en arriére, sur notre flanc gauche, à l’orée de la ville, en réserve. Le reste de l’artillerie y est également positionnée. La canonnade débute, les Autrichiens s’élancent et se ramassent sur le saillant français.


http://img440.imageshack.us/img440/7359/11230165.jpg


Les artilleurs doivent reculer sous la pression autrichienne, ils passent derrière nos lignes d’infanterie. La compagnie de grenadiers de Druss d’Haran reçoit les troupes de l’Empereur d’Autriche comme il se doit, dans le feu et dans le sang. Les hommes passeront par la suite à la baïonnette afin de rougir le sol du Tyrol du sang de l’ennemi.


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Les Autrichiens désormais au corps à corps, Rodo fait donner toute la cavalerie en débordant les Autrichiens sur leur droite. Attaquer par les flancs et à revers, l’armée se délite à une vitesse impressionnante.


http://img688.imageshack.us/img688/6007/45866812.jpg
L’escadron Bravlyon, soutenu par le 9ème Dragons de Griffon, perçant les lignes ennemies


Le coup de grâce vient du Capitaine Otto Amable Grandpieds, qui s’empare de toutes les piéces d’artillerie ennemie avant d’aller défier l’Etat Major autrichien et de blesser leur général. La retraite est donnée, piteuse, et l’ordre est lancé côté français : pas de prisonniers ! Toute la cavalerie est lancée sur les traces des Autrichiens et les régiments sont méthodiquement anéantis.
On comptera 11.700 morts du côté autrichien, et seulement 500 survivants, tandis que les pertes, côté français, restent minimes : seulement 2.000 morts, qui devraient facilement être remplacés. Le plus important étant que l’Autriche perde petit à petit tout renfort pour qu’enfin, l’assaut puisse être lancé sur Vienne.



Au nord de l’Europe, Ney donne, lui, l’assaut aux forces prussiennes établies aux environs de Clèves. Ombres et brouillards, voilà qui pourrait résumer la bataille qui se joue principalement dans l’obscurité. Les Prussiens, surs d’eux, font donner leur avant-garde, qui est reçue par les mousquets français.


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Les premières offensives sont un échec. L’Etat major prussien s’entête et fait donner la totalité de sa cavalerie. Les hussards s’élancent, et se brisent en partie sur nos lignes. Un régiment français finit par lâcher, le bataillon voisin semble également craquer, lorsque le Capitaine François-Léopold Dédé, du 15éme d’Infanterie de ligne, colmate la brèche.


http://img9.imageshack.us/img9/6323/19191486.jpg


L’offensive prussienne est un échec patent, une fois toute sa cavalerie brisée. Les lignes françaises s’élancent, les deux ailes se rabattent sur les Prussiens, ces derniers abandonnent. Quelques unités éparses tenteront encore d’empêcher la chute de la province, mais rien n’y fait, Ney s’empare de la ville – et désormais, la route est ouverte pour reprendre Hanovre aux Anglais. 3.000 pertes côté français, Ney passera donc le nouvel An à Clèves pour restaurer ses troupes avant de s’attaquer enfin aux Tuniques Rouge …

A Paris, Murat lève des armées en masse pour, selon toute logique, traverser l’Espagne et prendre Gibraltar. Voilà qui devrait affaiblir l’adversaire de toujours ! Surtout, les technologies ayant progressé, on peut enfin construire une grande caserne dans les villes les plus importantes, ce qui débouchera à terme sur la création d’unités plus puissantes : Grenadiers de la garde, Cuirassiers, Mammelouks, Gendarmes-lanciers, les options seront enfin démultipliées.

L’économie en forte croissance permet ces investissements, soutenue par le commerce en Méditerranée devenu florissant, même si une escadre anglaise coule certains de nos navires de commerce. La Royale, amarrée à Nantes tant que l’escadre de Nelson opére dans l’Atlantique, se rassure comme elle peu ; l’arsenal de la ville est quasiment fini et celui de Brest est en cours de travaux. D’ici la fin du printemps, selon toute vraisemblance, nos premiers navires de ligne, alignant chacun plus de 120 canons, devraient sortir de la rade et permettre de défier les Anglais sur mer.

Coelio 16/01/2012 15h07

L'Angleterre écrasera les gueux :o:

Tahiti bob 16/01/2012 18h30

Et la grenouille sera enfin ce plat mondial tant attendu.

marlouf 16/01/2012 20h52

Janvier 1806, l’Empereur Rodo constate que malheureusement l’offensive en Autriche est pour l’instant un échec.

La neige empêche tout mouvement côté français, tandis que l’Autriche ne semble pas flancher malgré ses déculottées. Surtout, en plus des régiments innombrables qui campent à proximité de Vienne, les espions rapportent, en plus de la présence des Russes et de Kutuzov, l’arrivée de 3 armées prussiennes – pas loin de 45.000 soldats qui ont traversé la Prusse pour faire copains comme cochons avec les Habsbourg.
Toute idée de percée est désormais retardée sur ce front, et Rodo 1er doit en prendre son parti. Des forteresses sont rapidement érigées à Innsbruck et à Venise pour endiguer les assauts ennemis, le temps que le printemps et l’initiative revienne au camp français.

L’initiative viendra donc du nord. Le Maréchal Ney quitte Cléves avec ses troupes et arrive à proximité de Hanovre, ou Bernadotte donna sa vie pour l’Empire. On donne aussitôt l’assaut sur les positions anglaises malgré les conditions climatiques désastreuses, pour laver l’affront. Ce n’est plus le Duc de Wellington qui tient la place mais Alexander Cavalié Mercer, un jeune général d’artillerie de 23 ans.
Quant au Coldstream Guards de sir Coelio ou les Scot Greys de Sir Aheuc, ils semblent être rentrés depuis longtemps à Londres. Tout au plus peut on trouver des dragons de la King’s German legion, et différents régiments arborant fièrement les couleurs de l’Angleterre : les Tigrres du Leceistershire, les Tailleurs du North Gloucestershire, et d’autres régions chamarées.


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Sous une neige drue, l’offensive est ralentie des 2 côtés. Le tout se transformera en élégant échange d’artillerie de part et d’autre. Du raffinement et de l’audace, n’est il pas ?



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« C’est dans le silence qu’on entend le plus souvent les boulets »


Rapidement dévasté, le camp anglais adopte une attitude étonnante : tourner le dos à l’adversaire pour ne pas voir la défaite de face. Alors que les boulets écrasent l’Etat Major britannique et que les armées françaises s’ébranlent, la cavalerie anglaise nous tournera ostensiblement le dos pendant la majeur partie de la bataille …


http://img40.imageshack.us/img40/3417/91438320.jpg
Mouais ...


Le flegme anglais est d’une indécence rare. « Mais battez vous ! » rugit Ney, mais son cri est étouffé par les espaces enneigés.
« Nous ne prêterons pas le flanc à vos critiques ! » répondent les Anglais, continuant à éviter notre regard. Très bien, on les fusille donc de dos.

Le général Cavalier Mercé meurt ainsi bêtement, sans donner pleine mesure de ce qu’est la puissance anglaise. Cela fera tout de même un général anglais de moins à Waterloo …

La piétaille anglaise, elle, se comporte bien mieux, et nombre des bataillons français sont mis en difficulté par l’adversaire. La pugnacité et le désir de vengeance côté français domine néanmoins et Hanovre tombe finalement, même si le résultat n’est pas spécialement glorieux : 8.000 morts côté britanniques, mais plus de 4.000 pertes côté français.
Ney prend tout juste le temps de se poser à Hanovre pour y restaurer l’ordre, et soigner en partie ses troupes, avant de marcher au cœur de la Prusse : de l’autre côté du fleuve, c’est la région de Berlin, et la possibilité de mettre à bas cet adversaire coriace.

Les ordres sont pressants : Rodo 1er est assiégé à Innsbruck par 24.000 prussiens . Une autre armée autrichienne vient tout juste d’y être éliminée, rendant l’Empire autrichien flageolant : déjà la Roumanie vient de tomber dans l’escarcelle ottomane, signe que l’Empire a tout envoyé au Tyrol et à Vienne. D’autres Autrichiens se sont également frotté à nos alliés du Wurttenberg, alors en reconnaissance prés d’Innsbruck.


http://img710.imageshack.us/img710/1333/24786005.jpg


Mais le Wurtenberg a été étrillé, c’est Rodo qui a du sortir pour repousser les Autrichiens.
8.000 victimes de plus dans leur camp, un autre général en déroute, et déjà les Prussiens qui sont en approche en vue du siége. Une armée, puis deux, une troisième plus très loin … On les laissera continuer le siége durant la fin de l’hiver, afin qu’ils s’affaiblissent, et la sortie française sera lancée à la fonte des neiges.
A moins, donc, que Ney ne s’empare de Berlin et fasse capituler ces maudits Allemands…

On commence à s’inquiéter en haut lieu, la capitale est bien gardée et son gouverneur, le Général Herbert von Palpatine, un homme inflexible et qui n’hésitera pas à faire mourir tous les siens plutôt que d’abandonner la ville aux Français.

Murat quitte donc Paris avec les troupes fraichement levées (dont le12éme de ligne du capitaine Riri). Gibraltar attendra, l’important, c’est Berlin. Le jusque-boutisme de Von Palpat est rapidement révélé quand, sitôt Ney entré dans la province de Berlin, une première armée est jetée en travers de la route du Maréchal pour ralentir sa progression …

Kara Iskandar 16/01/2012 21h04

Ils n’avaient pas eu leur thé pour bouder à ce point les cavaliers anglais ? :o:

marlouf 16/01/2012 21h06

J'ai pas très bien compris, certainement un bug de déplacement de l'IA ... mais quand même, c'est pas tip-top :enerve:

Kara Iskandar 16/01/2012 21h08

C'est dommage oui, mais bon tant que ce n'est qu'un incident isolé ça passe.

ar sparfell 16/01/2012 22h02

Ces Anglais sont des lâches. :o:
Pour la peine, on leur reprendra le Canada !! :mrgreen::hello:

marlouf 17/01/2012 09h41

Citation:

Envoyé par ar sparfell (Message 204195)
Ces Anglais sont des lâches. :o:
Pour la peine, on leur reprendra le Canada !! :mrgreen::hello:

Si seulement ! :lol:
Apparemment le jeu considère que la terre est plate et l'univers carré, et que les chutes vers les enfers et les serpents des mers commencent à l'ouest de l'Irlande et à l'est d’Istanbul :mrgreen:
Bon par contre ils sont sympas, on a le droit de placer des comptoirs commerciaux dans ces bordures de l'enfer :o:

marlouf 17/01/2012 14h20

Le Tyrol étant devenu une impasse stratégique tant que d’autres forces françaises n’y auront pas été dévolues, la percée sera donc initiée en Prusse.
Michel Ney franchit l’Elbe avec ses troupes tandis que le climat se réchauffe doucement. L’hiver se termine et les initiatives doivent reprendre. Las, à peine les soldats ont installé le bivouac sur la partie orientale du fleuve que le gouverneur de Berlin, Herbert von Palpatine, envoie l’avant-garde du général Edmund Frommel dans les pattes des Français.

Von Palpat n’a qu’un seul but déterminé : ralentir le plus possible la progression française pour sauver Berlin, le temps que les Prussiens s’emparent du Tyrol et de la personne de Rodo 1er, qui y est toujours assiégé.

5.000 prussiens poussés par leur peur atavique du gouverneur de Berlin, ça n’en fait pas de très bans soldats. On en tue 4.000, mais les pertes françaises ne sont pas des plus rassurantes, 1/5éme de l'armée est déjà amputée. Le capitaine Flump, temporairement détaché dans les ballons d’observation, ne peut cependant décrire précisément la bataille « le ballon était orienté dans le mauvais sens » On lui annonce qu'il aurait suffit qu'il se retourne. L'officier reste interloqué.

Certes…


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Voilà ce qui arrive lorsque les Historiens oublient d'enregistrer la vidéo d'une bataille ...


Après cette bataille sanglante, une journée s’écoule avant qu’un nouveau général prussien ne débouche en travers des lignes françaises. 10.000 hommes cette fois, et à la fin de la journée on redescendra Flump de son ballon, qui avance, penaud : « Je me suis endormi »
Aucun enregistrement des 2 batailles, mais le bilan est là :


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Les Prussiens, de nouveau vaincus, se retirent aux alentours de Postdam, fermant ainsi – malgré leurs pertes gigantesques – la route de Berlin. Prés de 2.500 hommes qu’il faudra de nouveau culbuter avant d’attaquer la capitale, mais l’armée de Ney est désormais exsangue pour seulement poursuivre les fuyards.

Les batailles de l’Elbe ont fait bien plus qu’émousser le potentiel offensif français : 5.000 morts de plus, à rajouter aux 2.000 précédentes victimes, et Ney ne dispose plus que de 3.000 soldats, 40 cavaliers et une douzaine de canons. La garnison de Postdam (on n’ose encore imaginer celle de Berlin) aligne 3 fois plus d’artillerie, et sans possibilité d’user de forces de cavalerie et de contournement, cela signifierait un massacre de nos lignes d’infanterie.

Von Palpat a temporairement gagné, les troupes de Ney abandonnent le territoire prussien pour se ravitailler à Hanovre, en attendant d’être relevé par les forces de Murat, en approche.

Quand au Tyrol, pas le choix, Rodo 1er doit effectuer une sortie avant que la place ne soit enlevée faute de vivres. On fonce donc sur la première armée prussienne assiégeante, mais lors de la sortie, les bataillons sont pris en partie par une 2nde armée positionnée à couvert.
Cette fois, c’est logiquement plus de 22.000 hommes que nous auront à affronter alors que les Français sont en colonnes de progression, que l’artillerie est toujours attelée et que Rodo n’a pas pu imposer à ses ennemis le lieu de l’engagement …


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DarthMath 17/01/2012 14h24

Houlà, ça va saigner !! :o: :accent burgonde:

Bonne chance !! Et vive l'Empereur !! :clap:

Kara Iskandar 17/01/2012 14h27

Il va y'avoir du monde sur la carte. Espérons que ça puisse débloquer la situation car même si je suis plus que confiant en les capacités de l'Empereur, je redoute une guerre d'attrition qui ferait les affaires de Londres...

marlouf 17/01/2012 14h41

C'est sans compter une absurdité sans nom qui m'a un peu refroidis (je pensais qu'ils auraient corrigé ce défaut en faisant ce mod, mais non ... )

En gros le jeu ne tolére toujours que 40 unités ennemies sur la carte. Les renforts prussiens n'arriveront donc qu'une fois la première armée lessivée, ce qui change quand même drôlement la donne :loose:

marlouf 17/01/2012 17h42

Catastrophe, alors que Rodo entame sa sortie pour botter les fesses des Prussiens, quelques tirs ennemis endommagent le ballon d’observation français, empêchant un compte-rendu détaillé (en fait j’ai eu un probléme de sauvegardes des vidéos, 3 sont passé à l’as, probléme réglé pour la suite)

Les Français sont encore en colonne lorsqu’ils sont pris à partie par la seconde armée prussienne attendant en embuscade. Dieu merci, le terrain encore légèrement boueux après la fonte des neiges ralenti la progression prussienne, ce qui permet de mettre quelques 2 bataillons d’artillerie en place (sur les 5 disponibles)

Néanmoins, faute d’emplacement de tir adéquats, et alors que les Français sont attaqués sur les deux fronts et qu’ils ne disposent eux même d’aucune profondeur, l’artillerie ne jouera qu’un rôle restreint lors de la bataille (40 pertes, 400 victimes occasionnées)

Les hommes n’ont plus qu’un choix : défendre toute la ligne droite, ou toute la ligne gauche face aux assauts ennemis. Sur notre droite, la cavalerie ennemie est en force mais, mal coordonnée avec l’infanterie (placée sur notre gauche) elle lance des assauts furieux. Les hommes se mettent en carrés, la cavalerie s’y casse les dents et n’arrive pas à percer. Une position mal établie dans nos lignes, quelques hussards s’y enfoncent et tombent sur le 2éme régiment d’artillerie, l’un des 2 régiments commandés par le général Boudi.
Le temps que les chasseurs à cheval du colonel Maximus puissent intervenir, le mal est fait, et 40 des 50 servants sont hachés puis piétinés. Le 2éme régiment n’existe plus que sur le papier, avec ses 9 hommes et ses 2 pièces (au lieu de 10)


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L’adversaire est heureusement contenu, ses bataillons écartelés, puis dispersés. Deux ou trois régiments de ligne, qui escortaient la cavalerie, viennent au corps à corps avec nos troupes, mais notre droit n’est plus un réel danger.

Sur notre gauche, l’infanterie prussienne déboule, prés de 25 bataillons soutenus par des pièces d’artillerie. On échange des salves, puis on se précipite dans la mêlée en espérant que les tirs prussiens cesseront, une fois les troupes au contact.
Il n’en est rien, et les boulets fauchent les hommes, quelque soient leur nationalité. On dépêche les Grenadiers à cheval du colonel-major Bravlyon pour faire taire les pièces ennemis. En moins d’une heure, l’artillerie se tait définitivement sur le champ de bataille.

Les Prussiens résistent, mais finissent par lâcher du terrain sous la pression. On envoie toute la cavalerie sur leurs arrières et leurs flancs, et même si Otto et Griffon font soigneusement leur part, ce sont surtout les chasseurs à cheval de Jag et Maximus qui emportent la décision, insinuant le doute, puis la terreur chez l’ennemi. Leur action de guérilla est efficace, enchainant tirs sporadiques, fausses retraites et charges violentes, ils culbutent les lignes.

Chez les fantassins, les Grenadiers de Druss d’Haran maintiennent efficacement la pression, et Rodo fait donner la garde pour culbuter les dernières troupes tant que nous sommes en supériorité numérique – au loin déjà, débouchent 12.000 hommes de plus …


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Dans cette première mêlée, on relèvera le cadavre d’un des généraux ennemi. S’agit-il de Friedrich von Bülow ou de Bogislav Emmanuel ? Impossible de le savoir en l’état, car on ne retrouve pas la tête du général, proprement découpée par le sabre d’un des Hussards d’Auvergne.

Après cette défaite majeure chez les Prussiens, on rétablit l’ordre côté français et on se porte au devant des nouvelles troupes prussiennes en approche. L’Etat Major ennemi tente d’accrocher au terrain avec ses troupes, mais la pression française est effarante – mais pour combien de pertes ?

Les Grenadiers de la Garde montrent l’exemple et fusillent à tour de bras, avant d’utiliser leurs grenades sur les bataillons prussiens. Plus de frayeur que de mal, mais l’Etat Major décroche puis, rapidement, une grande partie des troupes qui n’auront même pas eu le temps de combattre. Par son choix invraisemblable de ne pas faire donner toutes les troupes au même moment, la Prusse vient de donner une belle victoire à la France.


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12.000 morts côté prussien, et prés de 10.000 hommes qui doivent refluer dans les forêts du Tyrol – pour un prochain assaut ? Côté français, la victoire est heureuse mais le bilan est lourd : 5.000 morts, il ne nous reste plus que 7.000 soldats valides. On rentre rapidement dans les murs de la ville, libérée pour un temps (ce qui permet surtout de batir les derniers remparts de la nouvelle citadelle)

Avec 700 morts à son palmarès, le colonel Maximus Ney passe Général de brigade.
Les 600 morts de Jag, déjà général, lui valent les félicitations personnelles de l’Empereur.
Le sous lieutenant Druss d’Haran, qui a servit de pivot à un moment clé de la bataille, passe lieutenant.
Le lieutenant Urial, qui a occasionné de nombreuses pertes chez l’ennemi, intègre (au même rang) la Garde Impériale, la solde (et l’honneur) n’en seront que meilleurs. A noter que ce bataillon de la Garde a, à lui seul, abattu 1534 ennemis (quand les munitions ont manqué, ils sont passé à la baïonnette. Et quand les baïonnettes glissaient sous le sang, ils sont passé aux poings)
L’Empereur regardera aussi avec attention le parcours de William Locke – on pense bientôt l’intégrer à l’Etat major du 5éme de ligne, et non plus à un seul de ses bataillons.


Pendant ce temps … le printemps s’installe et ce début avril voit un certain nombre d’avancées., à commencer par la Royale.


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L’arsenal de Nantes est prêt, celui de Brest encore à travaux … qu’importe, on lance la construction de 2 trois-ponts de 122 canons, qui seront commandés dés leur sortie (juin/juillet) par Messieurs Bartimeus et de Whatman, Bob Terrius gardant le contrôle du Formidable de Villeuve (avant d’avoir son propre trois-ponts dés que les arsenaux de Brest s’y mettront aussi)
Et la nouvelle caserne d’île de France peut elle aussi lancer des unités plus puissantes :


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1 escadron des gendarmes lanciers du colonel d’Aspar,
3 brigades de chasseurs-à-pied de la Moyenne Garde, l’un étant dévolu au capitaine Kara d’Iskan d’Ar
3 brigades de Grenadiers à pieds de la Moyenne Garde, la première brigade intégrant le Colonel Guerrand Amédé Thrawn, la 2nde étant commandé par le général de brigade Elvis Gérard

Sur le plan diplomatique, la France signe la paix avec la Suède, ce qui ne modifie en rien la détermination de l’Empereur.
D’autant plus qu’au Nord, Murat, après avoir fait un rapide passage par Hanovre – le temps d’intégrer certaines des unités récemment complétées de Ney – peut enfin organiser le siége de Berlin.


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Et ils osent appeler cela une capitale !


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Von Palpatine n'aura donc pas réussi à nous retenir indéfiniment, même si plus de 2 mois auront été perdus côté français grâce à ses manœuvres d'obstruction. Et alors que l'assaut est lancé, une rumeur passe : on le dit déjà loin à l'est, en train de rétablir un nouveau front alors que les combats pour la capitale prussienne ont tout juste débuté ...

ar sparfell 18/01/2012 00h32

Ah-AH !! Le colonel d'Aspar apparaît enfin pour sauver l'Empire !! :ok::clap::hello:

Gageons qu'il réussira mieux dans sa tâche que sous petit-petit-petit-petit-fils...:o:

marlouf 18/01/2012 10h42

21 avril 1806

Murat lance l’assaut qui devra emporter la capitale prussienne. Les rumeurs sur la défection de Von Palpatine semblent se confirmer, une partie des troupes d’élite (déjà très amochées lors des combats contre Ney) se sont retiré de la ville. Pour autant les ordres du gouverneur Von Palpat sont clairs : ceux qui restent doivent combattre jusqu’à la mort !
On le prend donc au mot et le tonnerre déferle aux abords de la ville quand nos 40 pièces se concentrent sur les unités isolées.


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Des chasseurs, d’abord, qui sont décimés et doivent retraiter vers la ville.


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Une batterie positionnée en embuscade tente de répliquer, on dirige les pièces vers ce point et les artilleurs écrasent toute velléité prussienne.


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Chaque troupe sortant du couvert des immeubles est soigneusement arrosée, rincée et dispersée. Les Prussiens souhaitant continuer le combat, on intensifie notre feu, sur les bâtiments cette fois – un empire en miette comme la Prusse ne mérite pas plus qu’une capitale de gravats ! Mais les artilleurs finissent par rechigner, alors que tant de belles troupes sont à portée ! Un représentant de l’académie des Sciences étant dans les bagages de l’armée de Murat, on le fait venir pour qu’il disserte de la portée et de l’énergie cinétique d’un boulet devant les Français.

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Quel a été le chemin le plus court parcouru par l’obus ?


Et puis on répète inlassablement l’exercice, afin d’éduquer nos troupes. On vérifie également la maxime selon lequel un boulet ne tombe jamais au même endroit.


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Les Prussiens abasourdis, choqués et bien refroidis, on fait donner toute l’infanterie de notre flanc gauche, positionnée au plus prés de la ville, tandis que les canons tirent toujours dans les faubourgs. Des immeubles s’effondrent sur les Prussiens, la pression française est trop forte – et la peur du gouverneur Von Palpatine ne fonctionne plus maintenant qu’il s’est retiré. Drapeau blanc, la place est désormais française !

On attend de voir ce que l’on fera de Berlin. Certains pressent Murat de piller la ville (plus de 25.000 piéces d’or, assez pour lever 70 régiments !), les ordres de l’Empereur sont néanmoins limpides : laisser toute propension à la Prusse pour signer l’armistice. De Silésie, parviendra la réponse : la Prusse continue le combat !
Piller Berlin reviendrait donc à en faire aussitôt une place forte prussienne tant le mécontentement global serait gigantesque. On l’incorpore de fait à l’Empire, c’est tout juste si les troupes de Murat arrivent à maintenir l’ordre alors qu’aucune exaction particulière n’a été commise. Ney pourra bientôt entrer dans la ville et on continuera le combat, plus à l'est encore.

Alors certes, on laisse partir l’or, mais ce n’est pas vraiment ce qui manque. En revanche, on incorpore les 2 centres intellectuels de la région à la recherche française, passant ainsi de 2 universités à 4 !


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4 chercheurs prussiens sont expulsés de l’université de Potsdam, encore 3 autres du reste du Brandebourg, on les laissera fuir jusqu’aux lignes adverses. Ils ne représentent plus de danger pour un bon moment, la Prusse ne disposant plus d’aucune université. La recherche française dominera bientôt le monde, à n’en pas douter.

L’ennui, c’est bien sur l’absence de reddition côté prussien malgré ce gros coup dur. On tente donc la pression psychologique. Murat va visiter le tombeau de Frederic II, rappelant ainsi à tous à quelle vitesse les Français ont cette fois réussi à percer jusqu’au cœur de la Prusse.

Dans le Tyrol, dont il n’a toujours pas réussi à sortir depuis 2 trimestres, l’Empereur Rodo regarde avec stupéfaction les 2 armées prussiennes qui ont de nouveau mis leurs bagages autour d’Innsbruck. « Leur empire se délite, et ils continuent à jouer aux Alpins du dimanche ? » s’étonne l’empereur.
On va encore devoir sortir, et corriger ses gaillards. Avec deux bonnes nouvelles : la forteresse du Tyrol est terminée et pourra entamer les troupes adverses. Et surtout, avec leur empire croqué morceau après morceau, les Prussiens ne devraient plus avoir de troupes en Autriche. On pourra alors se refaire la main sur Vienne …

marlouf 19/01/2012 14h56

Vienne, 29 mai 1806

http://www.wien.citysam.de/fotos-wie...-hofburg-5.jpg

Un homme essoufflé court dans les couloirs du Palais de la Hofburg, ses talons claquant sur le dallage. Il entrouvre une porte, derrière se trouve le général Masséna.

- Général ! Les émeutiers approchent, il nous faut quitter la ville au plus vite ! Il y a déjà des incendies dans le secteur de l’Opéra et le Ring n’est plus sur !
- Pas d’inquiétude, Rodo viendra nous dégager par le nord, il a déjà du quitter le Tyrol et ne devrait pas tarder …
- Non Général ! Steiner ... enfin je veux dire Rodo ... Un courrier vient d’arriver, il a du retourner à Innsbruck tant la pression austro-prussienne était forte !
- Nous sommes seuls ?
- Oui Général ! On a commencé à évacuer les blessés au sud, c’est le seul passage qui n’a pas encore été bloqué par les Russes et les Autrichiens ! Le cousin de l’Empereur d'Autriche nous a déjà devancé avec ses troupes et il marche sur Venise, nous ne sommes même pas surs que la ville tiendra avant notre arrivée !
- Un repli sur Zagreb est envisageable ? J’en suis le Duc depuis 10 jours, après tout …
- Risqué, Général ! Les Autrichiens sont en train de malmener les Ottomans, et c’est toute la côte de Dalmatie qui est sur le point de se soulever ! Il nous faut rentrer au plus vite, le temps presse !
- Si ce sont là les ordres de l’Empereur … Nous venons de perdre la campagne d’Autriche, mon bon Moradim … retenez cet instant, il fera date dans l’Histoire – on se demandera encore plus tard comment la France a faillit terrasser l’Autriche puis retraiter devant elle, et tout cela en moins d’un mois …

Ah, Commandant Moradim, un instant … Nous ne sommes pas surs que les émeutiers feront bien tout le travail, donc vous vous en occuperez personnellement. Si nous quittons Vienne, je veux que la ville soit réduite en cendre. Rompez !

marlouf 19/01/2012 15h46

Un mois plus tôt – fin avril 1806

Lassé de devoir végéter entre les murs d’Innsbruck, Rodo programme l’offensive générale devant briser l’alliance austro-prussienne.

Au nord, Berlin est tenue d’une main de fer par Murat. Ney, qui vient tout juste de le rejoindre, embarque avec lui quelques troupes solides (dont le 20éme de ligne du colonel Charles-Henri Lilan, et le 15éme de ligne du capitaine Dédé) et fonce au nord-est, entrant en Poméranie.
La grave défaite à Berlin et les troupes mobilisées dans le Tyrol semblent avoir largement affaiblit le Royaume de Prusse, qui ne dispose plus de beaucoup d’hommes sur son territoire pour les jeter dans les jambes des français. L’avance est dés lors rapide, et la ville de Stettin rejoint rapidement l’Empire français.


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Rodo doit, de son côté, exécuter une sortie de la forteresse d’Innsbruck. L’ennemi prussien y est en masse, mais les murs de la forteresse empêchent toute percée de l’ennemi tandis que les canons montés en haut des murs dominent toute la vallée.
La bataille n’entrera pas dans l’Histoire car on n’y vit n’y grand fait d’arme, ni action mémorable, si ce n’est que les Français, en perdant 2.000 hommes (l’armée de Rodo ne disposant désormais plus que de 4.000 soldats contre 10.000 à régiments pleins) arrivent à en terrasser 4 fois plus côté prussien. La rumeur court, l’un des généraux adverse, Blücher, aurait été blessé durant la bataille.


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Le siège est abandonné par les Prussiens, en partie découragés, ce qui devrait enfin laisser un peu de répit pour l’Empereur : ses troupes ont été épuisées par les sièges et les batailles, plusieurs régiments ont tout bonnement disparus lors de l’assaut.
On ne compte, heureusement, aucune victime parmi les grands noms d'officiers entourant l’Empereur, mais les royalistes les plus influents, en France, se moquent de celui que l’on raille comme « l’Empereur du Tyrol » Voilà en effet prés d’un an que Rodo y aura élu involontairement domicile …

C’est donc Davout et Masséna qui quittent l’Italie depuis Venise et marchent sur Vienne. Ne serait-il pas plus prudent de faire une escale à quelques jours de la capitale autrichienne ? Masséna décide donc d'obliquer plus au sud afin de faire halte à Zagreb. La région étant sous contrôle ennemi, il faut là encore se battre, mais les moyens engagés de part et d’autre n’ont pas grand-chose à voir …


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Les miliciens croates sont rapidement balayés et Masséna occupe pacifiquement Zagreb. Rodo l’avait promis, la prochaine fois qu’une ville autrichienne serait capturée, son vainqueur y serait fait Duc. Tous pensaient à Vienne, la surprise est mauvaise pour Masséna : il est fait Duc de Zagreb …
« L’empereur aurait mieux fait de me mettre aux fers » lancera, désappointé, le Général.

La chance semble alors sourire au commandement français. Sachant Venise désormais peu protégée, une importante escouade autrichienne quitte la capitale en direction de l’Italie. Va-t-elle tenter de s’en prendre aux troupes françaises en Croatie ? Non, elles dépassent la position française et stationnent aux marches de la Venitie. L’occasion est trop belle, les Français ne sont qu’à quelques jours de marche de Vienne et la capitale a été (en partie) vidée de ses défenseurs !

Les ordres de Rodo sont clairs : Vienne à tout prix ! L’empereur d’Autriche négociera aussitôt la capitulation et la France pourra se tourner, pleinement et entièrement, contre la Prusse et, surtout, contre celle qui finance tous les ennemis de la France : la Grande Bretagne.

Sans prendre une seule journée de repos, Davout et Masséna abandonnent Zagreb et galopent plein Nord, jusqu’à 20 km de Vienne – les armées à pied avançant à marche forcée et avalant la distance en un temps record.

Le 26 mai, les troupes françaises peuvent lancer la bataille dont tous rêvaient depuis plus d’un an : la bataille pour Vienne. Enfin …


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DarthMath 19/01/2012 15h53

Allez Louis-Nicolas !! T'es le meilleur !! :clap: :chicos:

Sinon, les Autrichiens n'ont pas laissé un seul petit général dans leur capitale ? :choc:

Kara Iskandar 19/01/2012 15h54

Si j'en crois que le post précédent, la victoire sur cette armée là ne suffira pas...:(

DarthMath 19/01/2012 16h00

Citation:

Envoyé par Kara Iskandar (Message 204371)
Si j'en crois que le post précédent, la victoire sur cette armée là ne suffira pas...:(

Ce n'est qu'un repli temporaire ... les Aigles domineront bientôt à nouveau les palais des Habsbourg ... :o:

marlouf 19/01/2012 16h17

Citation:

Envoyé par DarthMath (Message 204370)
Allez Louis-Nicolas !! T'es le meilleur !! :clap: :chicos:

Sinon, les Autrichiens n'ont pas laissé un seul petit général dans leur capitale ? :choc:

Non, et ça explique en partie le massacre qui aura lieu ensuite à Vienne :goutte:
J'en ai déjà tué 2 ou 3 (mais je ne doute pas que l'IA en engage de nouveaux aprés), le meilleur général autrichien est a 2 ou 3 jours de marche de Venise, et un autre se balade entre forêts et montagnes du Tyrol :lol:

Coelio 19/01/2012 16h50

J'espère que Von Palpatine ne se laissera pas aller à de petites concessions avec le soi disant Empereur :o:

marlouf 19/01/2012 17h39

Bataille de Ternitz (20km au sud de Vienne), 26 mai 1806


Les troupes françaises se déploient appuyées par les États-majors de Davout et Masséna. En face, pour protéger la capitale, aucun général pour soutenir les troupes autrichiennes. Une erreur majeure qu’elles paieront au prix fort. On se déploie de part et d’autre malgré la pluie battante …


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Et comme on commence à connaître la tactique utilisée par les Autrichiens, on place les canons principalement au centre, même si le 5éme régiment d’artillerie du lieutenant Loda est lui positionné sur notre aile gauche. La cavalerie autrichienne, comme on s’y attendait, attaque sur le flanc droit, ou elle se heurte aux imposants carrés français.


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Les Autrichiens font avancer leurs lignes sur tout notre flanc droit. On les y attend posément, tandis que tout notre axe gauche commence à s’avancer – son but ultime, aller au centre de la carte tandis qu’une partie de notre cavalerie foncera jusqu’à la ville et, à couvert des bâtiments, pourra prendre l’artillerie ennemie à revers.


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Le plan fonctionnera parfaitement, la rotation française déstabilise l’Autrichien, qui n’arrive pas à enfoncer notre gauche – même si nos pertes y sont importantes.
On colmate, on retires les troupes éprouvées pour qu’elles se reposent à l’arrière et on met des lignes fraiches. Le colonel Lionel et son 8éme d’infanterie se distingue pendant la bataille.

Les chevau-légers français enlèvent les positions artillerie ennemie, tandis que le reste de notre cavalerie prend en chasse toute unité adverse dés qu’elle semble vaciller. On ne veut nullement laisser à l’ennemi l’occasion de reprendre ses esprits et se repositionner plus loin à l’abri des bois. Les sabres valsent, les sabots enfoncent la cage thoracique des fuyards, on abat les Autrichiens par centaines, puis par milliers.

Mais déjà au loin, on aperçoit des renforts autrichiens qui n’étaient pas attendus ! Toute l’armée s’avance jusqu’à la ville et continue le travail. Nos hommes tombent également, d’autant plus que les munitions commencent réellement à manquer – on a beau faire tourner les hommes, s’ils trouvent du repos, ils ne peuvent récupérer de la poudre !
On fait venir les canons à proximité du village, et on passe à la mitraille. Les escadrons ennemis sont décimés, même si l’armée française doit désormais se contenter majoritairement du corps à corps.

On économise les coups, une unité doit tirer une salve et se retirer le temps que la cavalerie essaye d’emporter le moral adverse. Mais les Autrichiens s’entêtent, et continuent leurs assauts. Malgré les tirs, les sabres et la grenaille, un bataillon perce jusqu’à l’un des canon et abat méthodiquement les artilleurs, puis passe au canon suivant.
Le 65éme régiment d’artillerie est quasiment réduit à néant (80% de morts), on retrouvera le corps sans vie du lieutenant Loda, qui tire la dernière mitraille avant de s’effondrer.

L’infanterie doit intervenir à la baïonnette, c’est tout ce qui lui reste. Les nuages s'estompent, la pluie cesse et les premiers rayons de soleil paraissent sur le champ détrempé. "Regardez le soleil de Ternitz !" s'écrie Masséna pour motiver les troupes. Enfin l’ennemi, constatant ses propres pertes, renonce. Vienne est vide de troupe, la garnison a été massacrée, les renforts sévèrement malmenés. Le sol donne une idée de l’intensité des combats … on trébuche sur les cadavres entremêles, même si les couleurs donnent une idée des régiments, français ou autrichiens, qui y ont été moulus …


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5.000 morts côté français, prés de 16.000 ( !) côté autrichien. L’absence de Général, un moral en berne, une cavalerie se ruant sur les fuyards, cela explique ce massacre sans précédent.

Et les blessés, nombreux … le corps du lieutenant Loda sera rapatrié à Paris, où il sera enterré à côté du général Bernadotte et du sergent Darthmath, sous l’Arc de Triomphe que commande Rodo à ses architectes pour fêter la prise de Vienne et la fin de la Coalition.

Le 26 au soir, les troupes entrent dans Vienne, et s’adonnent au pillage et à la destruction massive, on viole femmes, enfants et animaux, pour une deuxiéme barbarie en 24h. Les Français récupèrent plus de 25.000 piéces d’or, qui serviront à financer l’Arc de Triomphe, une forteresse aux environs de Paris, les nouveaux bâtiments de la Royale et les meilleures routes qui soient pour tout le Nord de l’Empire de France.


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Masséna s’installe à la Hofburg, au centre de la ville, tandis que Davout, dont le talent a été éclipsé par celui du nouveau Duc de Zagreb, préfère installer ses quartiers à Schoenbrunn. On squatte les chambres royales, et on se saoule en attendant la capitulation autrichienne. Des hommes décrochent des tableaux de l’Empereur François 1er et pissent scrupuleusement dessus, tandis que certains des rescapés autrichiens de la bataille sont enfermés avec les bêtes au zoo attenant au Palais d’été.

La réponse autrichienne ne tarde pas : Pas de capitulation ! Déjà la ville s’enflamme, les explosions de violence eclatent dans tous les quartiers et tout ce qui porte un uniforme français, s’il est isolé, est copieusement massacré.


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A l'état-major, on s’indigne : est-ce donc ainsi qu’on fait la guerre chez les Autrichiens ? Ne voient-ils donc pas la défaite, maintenant que leur capitale est tombée ? On grommelle, ces Autrichiens ne connaissent donc rien à l’art de la guerre et à l’élégance de la défaite face aux vainqueurs. Aprés avoir compissé, les hommes soulagent désormais leur colique sur les portraits de l’Empereur François 1er, on n’a donc plus à se retenir tant le mépris et le mauvais-gout autrichien sont sans borne !
Puis un vent de frayeur balaie le camp français : les Russes et les Autrichiens qui reviennent aux limites de la ville, l’apport possible des prussiens, et puis par-dessus tout, cette armée autrichienne qui risque de couper toute base arriére maintenant qu’elle est si proche de Venise!


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On prit les dieux, nouveaux et anciens, et on envoie Sörge, notre espion viennois, dans les rangs de l’armée ennemie, pour tuer le cousin de l’Empereur. L’assassinant échoue, l’Autriche se rapproche dangereusement de Venise, où il n’y a plus personne si ce n’est des contingents mal armés pour défendre la forteresse … elle tombera, c’est sur, s’il donne l’assaut !
Ce qui avait été rêvé s’éloigne, l’Autriche n’est donc pas vaincu malgré ses défaites, et la France ne peut garder toutes ses conquêtes malgré ses victoires. On évacue Vienne, tandis que la ville est broyée par les incendies venus tant des Français que des partisans autrichiens …


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L’empire français avant la débâcle de Vienne, 29 mai 1806


Fin de cette 1ére partie, la suite dans 15 jours :hello:

jmlo 19/01/2012 19h27

Et que devient le fameux colonel d'artillerie jmlo ? :o::goutte:

marlouf 19/01/2012 19h38

Citation:

Envoyé par jmlo (Message 204381)
Et que devient le fameux colonel d'artillerie jmlo ? :o::goutte:

Toujours à ton poste, dans l'armée de Rodo (normalement sauf gros problème, tu es sensé être à un poste préservé de l'ennemi. Enfin c'est ce que pensait le pauve Loda :o:)


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