Concernant le problème Italien soulevé par Syrco et Cerbère, ben vous avez fait le tour et tout est correct et bien vu :clap:

- Une Italie qui perd la Lybie est très vulnérable à une capitulation soudaine, on peut même dire qu'elle est condamnée à terme (la seule chose capable de la sauver, ce sont les décisions des alliés: frapper d'abord le Japon ou débarquer directement en France ans rêgler au préalable le problème italien.

- La fermeture de la méditerranée change complètement la donne. Pour des raisons de ravitaillement, les alliés ne peuvent plus se maintenir en méditerranée à ce moment, Maroc et une petite partie de l'Egypte exceptés. Si le Reich est nécessaire pour conserver Gibraltar et Suez, les forces italiennes devraient suffire dès ce moment pour "nettoyer" le reste de la méditerranée, qui de toute façon n'est plus guère utile: l'Afrique du nord ne rapporte quasi rien et ne peut plus servir de base de conquête de l'Italie tant que la méditerranée reste fermée ;)


Mais bon, je l'ai dis, je n'ai quasi aucune expérience de ce type de stratégie à WIF et mon adversaire idem, nous verrons bien de quoi l'avenir sera fait :o:

Juillet / Août 1940. La Chine s'effondre


Les alliés ont l’initiative, 10 impulses de beau temps


Le front Européen

Sur le front d’Egypte, la situation Italienne est rapidement gravement compromise : la Royal Navy coule ou repousse rapidement les convois Italiens. Mi-juillet, les amiraux Italiens avouent au Duce qu’il ne leur est plus possible d’assurer le ravitaillement en Afrique du nord sans un renouvellement massif des convois : Balbo et Graziani sont abandonnés à leur triste sort et doivent rester l’arme au pied :loose:, eux qui campent devant Alexandrie et le Caire et occupent Suez ! Pour ne rien arranger, des troupes Indiennes et Sud Africaine débarquent près du Caire, le général Gort prend ses quartiers à Port Saïd et même des bombardiers anglais arrivent d’Angleterre : l’Empire Romain serait-il déjà menacé ? Prudent, Gort évite cependant pour le moment de prendre l’offensive et laisse les Italiens pourrir sur place.

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L’Abwher dévoile à Berlin que ce rétablissement britannique a été grandement facilité par l’attitude du nouveau gouvernement de Vichy, qui fait transiter discrètement armes et ravitaillement de la Syrie vers l’Egypte. Sommé de s’expliquer, le Maréchal Pétain feint de ne pas comprendre et, excédé par sa duplicité, le Reich décide d’étendre la zone occupée en France à tout le pays, massacrant au passage Wavell et ses troupes. Le gouvernement de Vichy annone sa dissolution (+2 Us entry), il n’aura guère subsisté longtemps. Preuve indéniable de la fourberie Française :mrgreen:, pas un seul navire ne rejoint le Reich : 25% de la flotte se saborde en effet à Toulon, mais le reste rejoint la France Libre, qui dispose désormais d’une réelle puissance navale.

La Wehrmacht s’empresse d’occuper tout le pays et des ambassadeurs partent à Madrid contacter le nouveau voisin du Reich, le camarade Franco. Pas reconnaissant pour un sou, ce dernier refuse de s’engager auprès de Berlin et, plus grave, n’accepte pas d’accorder un libre passage : il défend de ce fait Gibraltar et l’Angleterre, ce n’est plus une position de neutralité et Madrid doit désormais être comptée parmi les innombrables ennemis du national socialisme. La déclaration de guerre germano-italienne ne tarde guère (+1 us entry), la guerre ne cesse de s’étendre.L’armée Espagnole se retranche dans les Pyrénées, solide position défensive. La Luftwaffe bombarde avec succès puis l’infanterie lance l’assaut en trois endroits différents : deux percées sont obtenues, le front est rompu.

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La réaction des alliés ne se fait pas attendre : des bombardiers anglais bombardent Essen ( 1BP détruit) et même des positions allemandes dans les Pyrénées à partir de Gibraltar. Des troupes britanniques débarquent en outre déjà à Santander et Séville, des chasseurs arrivent en Espagne : un nouveau front est ouvert ! L’armée Espagnole, elle, se replie derrière l’Ebre. Bien décidée à en terminer au plus vite, la Wehrmacht repart à l’assaut : Bilbao est prise d’assaut et franchissement de l’Ebre au sud de Saragosse, mais les troupes sont désorganisées, le terrain difficile ne facilite guère les choses. Les Alliés ne peuvent cependant contre-attaquer et prient pour mettre fin au tour (action de passe, en vain). La Kriegsmarine puis les U-Boats quittent leurs ports de la Baltique, esquivent la Royal Navy et se retrouvent au large des îles Féroés, Bordeaux sera leur nouvelle base. Un ultime effort permet au Reich de s’emparer de Barcelone.

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La guerre du Pacifique


Le Japon s’empare de l’Indochine juste avant la dissolution du gouvernement de Vichy (+ 1 Us entry) puis expédie en Chine un de ses plus brillants officier : le Général Morisson :clap:. Ce dernier détient le commandement en chef des armées nippones en Chine et ne vient pas les mains vides, il a une stratégie qu’on pourrait résumer en un mot : Chungking. Sous ses directives, le général Umezu lance l’assaut dans les montagnes et arrive au nord de la capitale chinoise (18 aux dés…), Yamamoto obtient le même succès au sud et prend position dans les montagnes au sud de la capitale. Dans l’extrême-sud, Nanning tombe à son tour (+1 Us entry), ce qui permet de sécuriser la nouvelle conquête Indochinoise, mais le général Morisson ne perd pas son objectif majeur de vue : ordre est donné à Terauchi de quitter la Manchourie et de rejoindre Umezu, dont le ravitaillement devient difficile suite à sa poussée vers l’ouest.

Pris en tenaille et menacés d’encerclement, les nationalistes se replient et tentent de sauver les meubles : en vain, le Japon perce une fois encore et ses troupes arrivent dans les plaines au nord de Chungking ! Incapables de réagir, les Chinois ne peuvent qu’assister impuissants à la chute de leur pays, qui s’effondre sous l’indifférence générale du monde occidentale : les villes de Chang-Ta et Cheng-Tu tombent (pas d’Us entry !), Yamamoto arrive dans les montagnes au sud de la capitale, c’est la déroute, le général Morisson triomphe et Tokyo se met à rêver : une conquête totale serait-elle possible ?

Les Alliés tentent de réagir : des bombardiers Russes partent pour la Sibérie, Timoshenko rejoint Joukov et les Chinois Nationalistes lancent leur première contre-offensive depuis 1939, ce qui isole cependant définitivement Tchang Kai Tchec, mais il faut isoler les Japonais retranchés dans Cheng-Tu et récupérer la riche vallée industrielle autour de Chungking. L’assaut se solde par de lourdes pertes, bien que Cheng-Tu soit isolée. Les communistes chinois effrayés se replient à leur tour, ils sont peut-être le dernier espoir de la Chine. Chungking reste à portée de main du général Morisson, la Chine est à genoux.

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Conclusions du tour


La guerre en Chine dépasse toutes mes espérances et une victoire totale semble à portée de main. Seul bémol, l’allié a compris, avec l’attaque sur l’Espagne, qu’il n’y aura pas de Barbarossa 1941 et l’URSS pourrait bien tenter d’en profiter pour intervenir dans le Pacifique et voler au secours de la Chine :?:.

En Europe, les Pyrénées sont complètement franchies, mais la route vers Gibraltar sera plus longue que prévue : Madrid devrait cependant tomber au prochain tour. En Méditerranée, le manque de convois condamne l’Italie au statu quo, au mieux, en Egypte. Consolation, les alliés subiront sous peu les mêmes problèmes avec les convois pour ravitailler Gibraltar, en tout cas je l’espère.

Pertes du tour. Chine 19 BP, Espagne 17 BP, Reich 15 BP, Angleterre 12 BP et Japon 11 BP.


Les Etats-Unis décident d'autoriser l'envoi de ressources aux alliés occidentaux et les coloniaux français d'Indochine se lancent dans la guérilla: Saigon est occupé!

Haaa, ça y est ma tête a triplée de volume. :lol: :honte:

Grosso modo, comment ça se passe une entrée en guerre de l'URSS contre le Japon comme elle semble se profiler?

Comme ça, "à chaud" et sans savoir grand chose :mrgreen: , j'ai presque tendance à penser que cela pourrait être une bonne chose, si tu réussis à achever (ou réduire à presque rien) la puissance chinoise avant que le marteau soviétique ne te tombe dessus il y a peut être un gros coup à jouer!
Si tu pouvais parvenir à engager l'URSS dans une coûteuse campagne de Chine jusqu'à Barbarossa tu te simplifierais peut être considérablement la tâche! En abandonnant la Mandchourie pour te retrancher dans les montagnes chinoises et en t'appuyant sur le soutien de la Marine Impériale tu peux peut être lui faire mal, le laisser venir, contre attaquer, débarquer sur ses arrières chaque fois que c'est possible et tout faire le moment venu pour l'empêcher de repartir en Russie.
C'est de l'Allemagne que viendra l'opportunité de porter l'estocade fatale aux Alliés, pas du Japon qui à moyen terme n'a pas les moyens de lutter contre les USA; au final cela me semble revenir au même de sacrifier le Japon pour retarder de quelques mois l'arrivée des américains en Europe ou pour distraire les soviétiques, à la différence que sans flotte l'URSS ne peut finalement pas lui faire si mal que ça...

Après ce n'est peut être pas réaliste de penser que le Japon puisse tenir en respect l'URSS pendant un an et demi. :confus:

Une campagne en Chine magistrale! :clap:
Au vu de l'état actuel des choses, il me semble que la victoire totale semble acquise, sauf catastrophe.

Concernant le problème posé par le redéploiement des troupes russes, je suppose que tu ne comptes pas passer ton hiver avec tes panzers en Andalousie.
Je sais pas ce que tu projettes pour la suite (pression sur l'Angleterre, ou l'URSS), mais je vois mal ton adversaire dégarnir son front ouest de façon trop importante, alors qu'il ne connaît pas encore ton prochain objectif, même si un Barbarossa en 41 paraît difficile.

Tu vas faire quoi après ta victoire en Chine avec l'Empire du soleil levant? Les Indes?

Personnellement j'aimerais bien voir une invasion de l'Angleterre. N'oublie pas que l'Axe restera le perdant pour l'Histoire, donc les choix historiques n'ont pas forcément été les bons :o:

L'URSS déclare la guerre, les Etats-Unis sont mécontents et on peut se taper dessus :mrgreen:. L'URSS deviendra alors une puissance majeure active, ce qui lèvera certaines limitations actuelles (neutre, l'urss est limitée à des actions combinées, ne peut construire de milices etc)

La guerre Russo-Japonaise a une particularité: si l'URSS s'empare de 3 ressources nippones, le Japon peut demander la paix et l'urss doit l'accepter (gagnant la Manchourie minimum). A l'inverse, si le Japon contrôle Vladivostok, l'URSS peut demander et obtenir la paix, en cédant cette ville minimum.


Je n'ai pas assez d'expérience pour réellement analyser les conséquences à venir d'une guerre Russo-Japonaise, celle-ci étant peu fréquente à WIF: le Japon a peu à y gagner et l'URSS est générallement bien plus préoccupé par sa survie en Europe...

Les partisans de ta stratégie existent cependant et j'ai lu des articles à ce sujet dans la revue d'ADG qui édite WIF. Et on trouve de tout: pour certains, c'est le meilleur moyen de gagner pour l'axe (tous contre l'urss en gros :mrgreen:), pour d'autres c'est du pain béni pour les alliés. Vraiment difficile à dire, j'espère que cette partie me permettra d'y voir plus clair à ce sujet.

Les données à prendre en compte sont multiples: cela peut m'empêcher de conquérir la Chine, la Manchourie et la Corée représentent quasi 25% de la production actuelle du Japon, une guerre retarderait ma production pour la future guerre du pacifique... Mais retarderait celle de l'URSS pour un futur Barbarossa, tout comme cela pourrait retarder l'intervention us. Etc, etc, pas facile d'y voir clair :?:

Naturellement, il faudra voir comment tournent les opérations et les pertes :chicos:

J'aimerais bien pouvoir achever la Chine avant un éventuel duel avec l'URSS, mais l'ennemi m'en laissera t-il le temps? Vu la richesse de la Manchourie, je n'ai pas trop envie de céder trop rapidement non plus... Et l'urss joue gros aussi, si le Reich peut vite se redéployer...

Pour le moment, je m'en tiens à ma stratégie initiale: fermeture de la méditerranée, Barbarossa en 1942 et forte pression sur les convois anglais (quasi inexistante pour le moment :?:). Reste à voir comment vont tourner les événements...

Si l'URSS me laisse en paix, l'objectif est de préparer au mieux la guerre du pacifique, avec une pression maximale sur les convois anglais et une poussée vers l'océan indien en effet.

Avec l'ancienne version 5 de WIF, j'ai mené plusieurs fois cette stratégie, générallement avec succès, mais avec l'actuelle je ne l'ai jamais tentée ni subie. Cela me semble tout simplement horriblement périlleux. La Royal Navy est trop puissante et les préparatifs pour une invasion de ce genre ne passent pas vraiment inaperçus. Il faudrait vraiment que j'essaye un jour mais là je vais sans doute passer mon tour :chicos:, sauf événements en faveur de cela (grosses victoires aéro-navales lors des futurs batailles pour couper le ravitaillement de Gibraltar par exemple).

Très grosse séance de WIF ce samedi :clap:

Cela devient très chaud :goutte:, ces ploutocrates corrompus et décadents se battent comme des chiens enragés, et je ne vous parle même pas de la vermine rouge :?:.

Les combats ont fait rage en Espagne, au Portugal, Gibraltar est cannoné sans répit, en Egypte, en Manchourie et à Chungking, la capitale chinoise.

Mais nous l'emporterons car nous sommes les plus forts :enerve:

Septembre / Octobre 1940. La Manchourie s’embrasse


La guerre dans le pacifique

Coup de tonnerre dans le Pacifique : l’URSS déclare sans attendre la guerre au Japon et vole au secours de ses frères communistes chinois. Le redéploiement vers l’est étant précoce, peu de troupes Soviétiques sont présentes, mais Joukov ne s’en soucie guère : il passe à l’offensive en Manchourie et avance violemment dans les montagnes. Terauchi quitte immédiatement le front Chinois et prend le train pour la Manchourie, mais le général Morisson ne renonce pas pour autant à son projet de mettre à terre définitivement le colosse chinois : Chang Kai Tchec, isolé dans les montagnes, est massacré :=(:.

Les sous-marins soviétiques quittent leur base de Vladivostok et s’attaque aux convois nippons, indispensables pour la survie de Tokyo, mais en vain. Frustré, l’armée rouge relance l’assaut : elle s’empare d’une ressource et marche sur Harbin, mais les moyens manquent encore trop. Du Japon se déverse alors quantité de troupes : des porte-avions partent escorter les convois, des fantassins débarquent en Manchourie : le colosse Russe va apprendre ce qu’il en coûte de défier le Mikado. Les Chinois, eux, s’enterrent et résistent avec succès aux bombardements frénétiques du Japon, qui tente d’en finir sur ce front. Le mois se termine avec la prise sans combat d’Harbin, capitale de la Manchourie jugée indéfendable par Terauchi, qui établit sa ligne de front en fonction du terrain (dans les montagnes et derrière le fleuve Tonghua) : 80% du potentiel industriel de la Manchourie restent aux mains des Samouraïs.

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La guerre à l’ouest


Sur le front d’Espagne, l’Angleterre lutte avec acharnement, bien décidée à gagner du temps : des troupes sont débarquées à Santander et la Luftwaffe subit une cinglante défaite en tentant de bombarder celles-ci. Plus inquiétant, la Wehrmacht échoue un assaut contre Saragosse ( 4 aux dés…). Mais la disproportion des forces est telle que l’Espagne ne peut que céder : Franco établit une ligne défensive devant Madrid, avec le soutien des britanniques et attend le choc avec fatalisme. Saragosse tombe au deuxième assaut et les panzers percent dans les plaines près de la capitale : le Tagus est franchi. Le dictateur Franquiste se replie dans Madrid, il ne doit pas attendre longtemps : les fantassins allemands lancent l’assaut et s’empare de Madrid, ce qui laisse isoler le corps expéditionnaire britannique (excepté les troupes à Santander, ravitaillées par mer).

Les croiseurs auxiliaires allemands tentent une sortie à partir de Bordeaux, mais mal leur en prend : l’Orion est coulé, les autres doivent se replier. Mais la revanche ne tarde guerre : le Bismarck et son escorte s’échappe de la grande base navale et surgit en Atlantique nord, où il coule 100.000 tonnes de navires marchands, l’Espana et le Navara. « Coulez le Bismarck ! » rugit Churchill, fou de rage, mais le cuirassé rentre à bon port.

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Sur le front d’Egypte, c’est la statu quo : Rome parvient à rétablir le ravitaillement et Balbo établit un lien avec Suez, mais manque de moyens pour passer à l’offensive. La Royal Navy échoue toutes ses tentatives de détection, le Bomber Command bombarde en vain Suez, au final rien ne bouge vraiment. Plus à l’ouest par contre, quelques centaines de supplétifs Italiens montés sur des chameaux s’emparent de toute la Tunisie sans jamais rencontrer d’opposition.


Conclusion du tour

La déclaration de guerre de l’URSS, intervenue plus rapidement que je ne le pensais, ouvre un nouveau front, mais pas question de passer à la contre-offensive tant que le problème chinois n’aura pas été réglé. L’avancée vers le sud, en Espagne, est plus lente que prévue, la résistance de Saragosse et l’envoi d’un corps expéditionnaire britannique devant Madrid y est pour beaucoup, mais je garde bon espoir d’arriver devant Gibraltar pour la fin de l’année.

Novembre / Décembre 1940. L’axe piétine


7 impulses, un temps relativement clément.

La guerre dans le Pacifique

L’URSS et le Japon se renforcent tous les deux sur le front de Manchourie, qui n’évolue guère : les bombardements russes échouent lamentablement, mais l’Armée Rouge ne cesse de masser des troupes.

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En Chine, Umezu lance l’assaut et repousse les communistes chinois au nord de Chungking : le lien avec Cheng-Tu est rétabli et la capitale chinoise vit dans la terreur, encerclée aux 2/3 par les troupes Impériales. Un dernier effort et ce fruit pourri va s’effondrer, il sera temps alors de donner une bonne leçon au camarade Staline.


En Europe, l’Angleterre évacue Santander, mais abandonne le corps expéditionnaire isolé aux environs de Madrid. Bien lui en prend, la Luftwaffe et la Wehrmacht se cassent complètement les dents dessus : après trois bombardements et deux assauts, les irréductibles Anglais tiennent toujours. A Berlin, c’est l’incompréhension et la fureur : Gibraltar est toujours hors de portée. A Rome, après un nouveau raid de la Royal Navy, on annonce qu’il n’est à nouveau plus possible d’assurer le ravitaillement vers l’Egypte. Seule satisfaction, les incessants bombardements anglais en Egypte échouent systématiquement.


Conclusion du tour

Pas terrible, l’Angleterre a réussi à me mettre un coup d’arrêt. La situation en Egypte devient inquiétante, j’essaye d’y envoyer quelques renforts, mais le problème principal demeure le ravitaillement. La chute de Gibraltar devait simplifier la situation sur ce front, mais le Rocher n’est toujours pas atteint. Dans le Pacifique, c’est une course contre la montre qui a commencé : l’URSS masse sans cesse des troupes et pour faire de même, je n’ai qu’une seule solution, affaiblir le front chinois, ce que je refuse pour le moment. Chungking doit tomber.

Janvier / Février 1941. La chasse aux convois


4 impulses seulement, un temps complètement pourri.

L’Angleterre renforce massivement Gibraltar et Tanger et escorte lourdement ses convois : elle fait bien, les Germano-Italiens lancent une offensive navale et sous-marine de grande ampleur. Sans le moindre succès malheureusement. Ah si, le ravitaillement vers l’Egypte est rétabli. « Ils courent, nous chassons » déclare Churchill, qui riposte avec la Royal Navy : le Leipzig et le Bande Nere sont coulés, mais le Diomede subit le même sort. La Luftwaffe rallie massivement les aérodromes du sud de l’Espagne : que le soleil revienne et ces pleutres d’anglais verront l’enfer s’abattre du ciel !

Dans le Pacifique, c’est l’humiliation pour le Japon : des sous-marins Soviétiques coulent 200.000 tonnes de navires marchands. La Marine Impériale riposte et escorte lourdement les précieux convois.


Conclusion du tour

Pas grand-chose à dire, si ce n’est que l’allié défend mieux ses convois que moi ^^


La suite sera bien plus animée :o:

Mars / Avril 1941. Reculer pour mieux frapper

6 impulses

Le front d’Egypte

L’Angleterre coupe une fois encore le ravitaillement Italien en Egypte puis bombarde avec succès Suez : les blindés Italiens, désorganisés, sont balayés et le canal de Suez est de nouveau libre d’accès pour les alliés. Quasi au même moment, les forces françaises libres s’emparent de Tunis. Le Duce, furieux, ordonne de rétablir à tout prix l’envoi des pâtes, mais le gros de la flotte a pris le large pour aller défier les britanniques devant Gibraltar ! Trop faiblement escortés, les convois sont massacrés par les torpilleurs anglais, qui enregistrent leur plus belle victoire : 200.000 tonnes de navires italiens sont envoyés par le fond. Le moral gonflé au maximum, Gort lance l’opération Crusader : le Bomber Command frappe, l’infanterie Indienne et sud africaine achève le boulot. Balbo est anéanti, il ne reste plus en Egypte que le général Graziani pour faire vivre le rêve Mussolinien. Signe qui ne trompe pas, Eclair, le cheval blanc du dictateur, sur lequel ce dernier voulait parader dans la capitale Cairote, est rembarqué direction l’Italie. En voilà un au moins qui ne succombera pas de faim.

La fin du rêve Mare Nostrum de Mussolini ? :loose:

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Le front d’Espagne

Dans les ports du Maroc et de Gibraltar, les Anglais déversent quantité de troupes, de bombardiers et de chasseurs. Le général Alexander établit son centre de commandement sur le Rocher même : l’Angleterre ne cèdera jamais la clef de la méditerranée. Surtout pas après avoir récupéré Suez. Mais le Reich, lui, est bien décidé à faire sauter ce verrou. Les débris du corps expéditionnaire britannique d’Espagne sont enfin massacrés, le Portugal est envahi et Lisbonne tombe rapidement. Une excellente base navale pour la Kriegsmarine, qui surgit au large du Rocher : après une courte canonnade, l’Amiral Raeder ordonne le repli, le Karlsruhe a sombré. Il est vrai que le gros de la Luftwaffe se concentre plutôt sur la méditerranée, en soutien de la marine Italienne, qui décide de venger l’honneur du Duce, humilié par la perte de Suez. Une farouche bataille s’engage, les aviateurs de l’axe font des miracles et coupent le ravitaillement anglais (ce qui ne concerne en réalité que les troupes françaises présentes à Tunis, Alexander est toujours bien ravitaillé par l’atlantique). Le Guilio Cesare est certes perdu, mais Londres perd des centaines d’avions, le Kent et surtout le porte-avion Glorious !

L’étau se referme sur le Rocher

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La guerre du Pacifique

Russes et Japonais se regardent et se défient, mais le mauvais temps calme leurs velléités. Tokyo en profite pour escorter lourdement ses convois, Moscou pour faire avancer ses renforts. Enfin, une accalmie et l’Armée Rouge passe sans attendre à l’assaut des montagnes de Manchourie. Après une grande bataille aérienne où les Soviétiques surprennent par leur pugnacité (et surtout leur nombre…), Joukov lance ses hordes et avance dans les montagnes. Au Japon, c’est l’inquiétude : une fois les montagnes dépassées, comment arrêter l’inexorable marée ? Terauchi se retranche derrière le Songhua, ce grand fleuve étant avec les montagnes son meilleur espoir. L’autre est l’envoi massif de renforts venus de Chine, mais le général Morisson refuse d’abandonner son rêve : il faut achever le serpent chinois avant de se retourner contre l’ours Soviétique puis contre les méprisables fourmis occidentales. Etape indispensable de ces projets ambitieux, prendre Chungking, la capitale des chinois nationalistes. Celle-ci est bombardée puis les fantassins chargent ! Mais les troupes du Mikado refluent, c’est l’ échec…


Conclusion du tour

La chute de Suez est particulièrement navrante, juste au moment où l’étau se resserre sur Gibraltar, c’est une bouée d’oxygène pour l’Angleterre, qui ne risque plus de perdre le contrôle total de la méditerranée pour le moment, mais c’était prévisible : non seulement le Reich n’intervient pas sur ce front, mais en plus l’Italie a concentré le gros de ses forces aéro-navales sur le front d’Espagne. C’est un choix, je connaissais les risques. Dans le pacifique, c’est une course contre la montre : mon seul espoir d’endiguer la marée Soviétique passe par l’écrasement rapide de la Chine.

je te trouve en mauvaise posture en fait ... j'ai hate de voir comment tu vas t'en sortir

Ce n'est pas dangeureux de possèder toute la péninsule ibérique? çà en fait des côtes à défendre pour quand le grand méchant ricain voudra débarquer en Europe, non?

Oui je trouve aussi ... je ne sais pas si la prise du Portugal était nécessaire ? D'autant plus que l'activité partisane pour ces 2 pays (Espagne et Portugal) est particulièrement vive. Je ne sais pas non plus si sur les cartes des dernières versions les Açores sont préentent ? Parce que dans ces cas là, avec une prise rapides de ces îles par les Alliées, la bataille de l'Atlantique devient beaucoup plus difficile pour l'Axe. Même si Madrid est très loin de Berlin, les alliés, une fois les USA en guerre, ont les moyens d'ouvrir un front ibérique, alors que l'Axe lui, ne les a pas ... c'est donc dangereux, mais si Gibraltar tombe, ça restera un gros coup réalisé par Danton !:clap:

Mais la stratégie méditerranéenne de Danton est logique et globale. Il faut pour ça contrôler le canal de Suez et prendre Gibraltar. Une fois la Méditerranée verrouillée, l'armée Italienne peut se mettre en posture défensive. Elle sert de garnison dans la Péninsule Ibérique et en AFN.

Le soucis c'est que les Anglais ont parfaitement joué le coup en frappant l'Italie là où ça fait mal ... dans leurs convois ... et si Suez est aux mains des Anglais et que Gibraltar résiste, c'est toutes la stratégie méditerranéenne de Danton qui s'effondre.

Notre Généralissime va se trouver confronter aux 2 ou 3 tours les plus cruciaux de la partie. C'est une double, voire triple, course contre la montre qui se joue.

Je vois 4 scénarii possibles :

1) Gibraltar ET Chungking tombent le tour prochain (ou peut-être dans 2 tours si les Alliés ne sont pas trop véhéments). La Méditerranée est verrouillée à 50% (disons même 75%, parce que la route des renforts par le cap de Bonne Espérance est trèèèèèès longue ...). Les troupes italiennes et quelques renforts allemands peuvent dorénavant bloquer et repousser les Anglo-Français d'Algérie. Une fois l'AFN contrôlée (ou tout du moins les Alliées bloqués), la marche sur Suez peut reprendre avec cette fois moins de chance de voir les convois italiens coulés (Malte va très vite se trouver à cours de ravitaillement et une guerre navale agressive en Méditerranée orientale peut empêcher la Royal Navy de s'établir en force à Alexandrie). Si Suez tombe sous la coupe de Danton, sa stratégie sera un grand susccès, certes un poil plus tardif que prévu, mais sans forcément trop de conséquences.

4) Gibraltar tombe mais pas Chungking. La stratégie européenne de Danton sera bousculée. Il s'agira pour lui d'en finir le plus rapidement possible en Méditerranée pour se libérer la Wehrmacht et attaquer l'URSS dès que possible, afin de venir en aide à son allié japonais. Il lui faudra alors prendre le maximum de risque, soit pour écraser les Anglais au Maroc et en Egypte, soit au contraire tenter de miser sur un défense bien établie pour, à défaut de fermer Suez, empêcher les Alliés de reprendre le terrain et de menacer les côtes italienne (à mon avis, qui n'est pas forcément très éclairé vu que je n'ai pas mis les doigts dans une partie de WiF depuis des lustres, il vaut mieux tenter le tout pour le tout et infliger le maximum de pertes aux Britanniques. Après tout, si les convois italiens sont sécurisés par la prise de Gibraltar, le Duce pourra concentrer sa production sur les troupes terrestres).
La vitesse à laquelle l'Allemagne pourra se porter à l'aide du Japon sera déterminante, car plus son adversaire le verra s'enliser en Méditerranée, plus il pourra dégager des troupes de l'Ouest pour les envoyer en Extrême-Orient.
Si l'Allemagne ne peut redéployer son armée rapidement pour menacer les Soviétiques, ceux-ci vont facilement submerger les Japonais. Il ne faut pas se leurrer, le Mikado ne peut à la fois lutter contre la Chine et contre une URSS en paix en Europe. Déjà que contre l'ours soviétique seul, ça me semble très difficile, mais avec une armée chinoise, certes très affaiblie, mais encore présente dans son dos, je ne vous explique pas ... :goutte:
Dans ces cas là, Danton peut-dire adieu à sa stratégie Pacifique et Sud-Asiatique ... il n'aura jamais les moyens de se lancer dans une offensive navale à long terme ... il devra donc soit se contenter de porter quelques coups rapides sans lendemain pour affaiblir autant que faire se peut l'US Navy, soit carrément attendre que les USA entrent en guerre d'eux-même, et faire le dos rond en attendant que les choses s'arrangent avec l'URSS. Le soucis c'est qu'avec la prise de Gibraltar, il me semble que les USA ont encore un US Entry chit à piocher, ce qui va commencer à faire beaucoup ... l'opinion publique yankee doit commencer à souffler des mots de guerre aux oreilles de Roosevelt.

3) Chungking tombe mais pas Gibraltar. Là ça me parait moins grave. Le Japon peut alors retourner toutes ses forces contre l'URSS. Même si ça me semble encore trop juste pour une contre-offensive qui pousserait le Russe à une paix négociée, ça laisse de quoi tenir pendant plusieurs tours, voire essayer quelques débarquement dans le dos de Vladivostock. La clé sera une nouvelle fois la vitesse à laquelle Gibraltar sera prise, mais avec un peu moins de pression, car de toute façon, dorénavant, tout le monde sait que Barbarossa n'aura pas lieu en 1941. Ca laisse encore 3 ou 4 tours pour venir à bout du Rocher avant de redéployer la Wehrmacht début 1942.
Le problème principal dans ce cas de figure est que les Alliés peuvent continuer à mettre la pression sur les convois italiens, et donc continuer leur offensive en Egypte sans que le Duce puisse envoyer des renforts conséquents. Les FNFL ont dû donner un sacré coup de pouce aux Alliés, car leurs flotte est loin d'être négligeable et doit sans doute permettre d'avoir une puissante flotte alliée à Gibraltar ET à Alexandrie.

4) Ni Gibraltar ni Chungking ne tombe ... ben là, y'a plus qu'à prier pour le pauvre Danton ... l'URSS voyant l'Allemagne embourbée en Espagne (sauf peut-être si Danton renonce à prendre le Rocher et se contente d'un cordon défensif ... mais dans ces cas-là il dit adieu à toute l'Afrique) va envoyer renforts sur renforts en Asie et à mon avis facilement venir à bout des Japonais. Soit le joueur allié accepte une paix de compromis à son avantage, soit il pousse jusqu'à l'effondrement de l'armée japonaise, qui n'aura alors plus qu'a tenter le tout pour le tout dans le Pacifique. Peut-être qu'une résitance à tout prix avec l'essentiel de l'IJA dans les montagnes de Corée peut lui permettre de garder le contrôle des précieuses ressources continentales ? Parce qu'il ne faut pas se leurrer, avec le Japon comme unique source de production (usines et ressource), l'Empire n'a aucune chance de tenir longtemps contre les USA. Et avec une Chine libre, impossible de menacer les Britanniques en Birmanie où en Malaisie. Bref, c'est le scénario catastrophe pour Danton ... :idiot:


Bon, tout ça ce sont des perspectives personnelles, avec une vue lointaine de la situation.

Par contre, j'ai une question essentielle : les conditions de paix entre Soviétiques et Japonais sont imposées par le vainqueur, ou le perdant peut annoncer une demande de paix qui DOIT être acceptée par le vainqueur ? Evidemment ça change tout !

En tout état de cause, les prochains tours vont être cruciaux ! :jumpy:

Une analyse plus que brillante :priere:

Les tours de mai/juin et juillet/août sont terminés, je me mets au boulot pour l'AAR :o:

En gros, c'est un mix des scénarios 1 et 2 je dirais :mrgreen:. En Europe, tout se passe bien (puisque je vous le dis :o:), dans le Pacifique... Euh... Un peu moins bien :siffle2:. J'ai des décisions importantes à prendre...


Quelques précisions:

- Pour le Portugal, je l'ai conquis car il y a une ressource (vous n'imaginez pas tout ce qu'il faut fournir à l'Italie, cet allié est un gouffre avide) et une excellente base navale (Lisbonne est un port qui donne sur 2 mers, toute ma flotte et mes sous-marins s'y sont installés :mrgreen:). Pour les côtes à défendre, ben je dirais que j'ai plutôt intérêt à y être en personne, ce ne sont pas les Portugais qui vont rejetter les alliés à la mer :yeux: et les Alliés, croyez moi, ne sont pas de doux agneaux, mais des monstres impérialistes qui se moquent de la neutralité des pays (que je cherche de mon côté à défendre contre ces affreux :siffle:). Si les alliés déclarent la guerre au Porto, ils débarquent avec l'avantage de la surprise et se heurtent aux paysans locaux. Non, non, c'est dans l'intérêt même du Portugal que j'ai décidé d'installer mes vétérans, habitués aux fourberies de l'ennemi :o:. En outre, il n'y a pas de partisans au Portugal (uniquement en Espagne ;))

- La stratégie méditerranéenne a effectivement des avantages, mais aussi de gros inconvénients, je ne cesse de m'en rendre compte: plus de côtes à défendre, la flotte française libre sur le dos (et ce n'est pas du gâteau comme RoyalQuiche l'a souligné :?:), tout cela je m'y attendais, par contre j'ai sous-estimé la nuissance que l'URSS pouvait devenir du fait de l'absence de Barbarossa 1941 (pour rappel, 95% de mes parties ont vu un Barbarossa 1941). Mais je n'oublie pas non plus l'importance majeure dans ma partie précédente de la chute précoce de l'Italie. La méditerranée sera fermée :enerve:. En terme de ressources, c'est aussi assez profitable :o:.

- Dans le cadre de la première guerre Russo-Japonaise, le perdant peut demander la paix et le vainqueur est obligé de l'accepter si: le Japon (gagnant) contrôle Vladivostok ou l'URSS (gagnant) contrôle 3 ressources. La paix est alors signée, avec traité de neutralité, et les gains sont basés sur les hexagones contrôlés (addition de l'annual 2008: le Japon, perdant, cède toute la Manchourie en plus des autres hexagones éventuels).

- Les USA ont eu beaucoup de pions Us entry, mais mon petit doigt me dit qu'ils doivent être de faible valeur ;) (le meilleur témoin, c'est la première augmentation de la production US: fin juin 1941 seulement. C'est tardif...)


Bon, je vais continuer mon aar :o:

Peut-être qu'un alignement de la Finlande avec l'Axe mettrait un poil de pression au Russe ?

C'est étonnant que le Portugal n'est pas d'activité partisane ... connaissant le caractère lusitanien, ils auraient autant fait souffrir l'éventuel occupant allemand que bien des peuples ... sauf si le légendaire charisme dantonien ne calme les velléités locales ! :mrgreen:

Je ne pense pas que la Finlande arrive à faire peur à l'URSS :yeux:, mais de toute façon, Moscou n'ayant pas réclamé le territoire frontalier finlandais, je ne pourrai l'aligner qu'après avoir déclarer la guerre à l'URSS.

On y arrivera un jour, mais pas tout de suite :o:

Cela devrait en effet très bien fonctionner :chicos:

Mai / Juin 1941. L’opération Felix

11 impulses de beau temps

La guerre en Europe

L’Allemagne et l’Italie ouvrent le tour avec une impulse navale, voilà qui promet de l’action sur les mers ! Tous les sous-marins et croiseurs auxiliaires allemands partent traquer les convois anglais le long des côtes d’Afrique, sans le moindre résultat cependant. En méditerranée, l’Italie coule l’Emerald, mais c’est la Kriegsmarine qui porte le coup le plus rude : fortement soutenue par la Luftwaffe, elle surgit devant Gibraltar et engage le fer avec les Anglais : des chasseurs Spitfire, le Manchester et, surtout, le Duke of York sont coulés :=(:! Ce dernier est le premier gros cuirassé envoyé au fond de l’eau depuis le début de la guerre. La riposte anglaise tourne au désastre : certes, les Condor allemands sont abattu, certes les convois italiens à destination de l’Egypte sont coulés, mais en Afrique les U-Boats font un carton plein : 350.000 tonnes de navires sont torpillés !Tous les porte-avions anglais se concentrent au Cap Saint-Vincent, avec un seul objectif : maintenir le ravitaillement de Gibraltar.

Le Reich ne l’entend cependant pas de cette oreille et la Luftwaffe prend la relève de la marine : le Rocher est noyé sous les bombes et des centaines d’appareils partent couvrir la flotte et relever le défi lancé par les porte-avions anglais. En méditerranée, le Duce comprend que ce duel des titans est une aubaine pour lui : la présence britannique est réduite. 100.000 tonnes de navires sont coulés au large d’Alexandrie et, pour la première fois depuis le début de la guerre, c’est le ravitaillement anglais en Egypte qui est coupé ! Seule Alexandrie est cependant concernée, l’armée de Gort reste ravitaillée par la mer rouge. L’Amirauté ne perd pas espoir, rétablit le ravitaillement et riposte en force, mais subit de nouveaux revers : 250.000 tonnes de convois sont envoyés par le fond, des bombardiers sont abattus au Cap Saint-Vincent.

Le Duce se met à rêver et ordonne à son armée de s’emparer une fois pour toute de l’Egypte. Le Tromp et 50.000 tonnes de convois sont coulés et Alexandrie isolée est pilonnée par l’artillerie italienne, avec succès. Graziani n’est pas homme à laisser passer une telle occasion : avec les renforts venus d’Italie, il lance l’assaut, mais des bombardiers anglais tentent d’intervenir. Des escadrilles de B-109 interviennent, Berlin a enfin envoyé des forces en Egypte, mais laissent passer les Anglais. « Pas moyen de compter sur nos alliés allemands :mrgreen:. Tant pis, nous prendrons le grand phare à mains nues et sous les bombes ! ». L’assaut se déroule parfaitement bien et Rome s’empare enfin d’Alexandrie !

Un signal de bon augure pour l’opération Felix, qui atteint son paroxysme : la Luftwaffe et la Kriegsmarine tentent en effet de chasser les convois anglais du Cap Saint-Vincent. Bataille décisive qui tourne à l’hécatombe pour le Reich : des centaines d’avions sont abattus, couper le ravitaillement du Rocher ne semble plus possible. Puisque la subtilité a échoué, place à la force brute :tongue:! Et l’enfer s’abat sur le Rocher : les Stukas bombardent sans répit, l’artillerie fait de même, puis les canons des cuirassés allemands d’un côté, Italiens de l’autre, enfin les fantassins partent au combat alors que des centaines de parachutistes sautent au-dessus du Rocher ! Le Reich ne recule devant rien, le Rocher est désintégré, la croix gammée flotte sur Gibraltar :clap: :clap:! (14 aux dés avec un +9)

Ce triomphe aux accents Wagnérien ne décourage cependant par Churchill, qui, avec flegme, ordonne de tenir solidement Tanger, en vue d’une contre-offensive ultérieure, et Suez, pour maintenir ouverte la méditerranée. Le général Gort l’entend parfaitement et contre-attaque : les dernières unités Italiennes à l’est du Nil sont balayées, Alexandrie est en vue. Une offensive qui vient deux semaines trop tard : lancée plus tôt, le ravitaillement d’Alexandrie n’aurait pas pu être coupé comme il l’a été. En attendant, Gort et Graziani, chacun d’un côté du Nil, se regarde en frères ennemis. Un Afrikacorps viendra t-il assurer la conquête de l’Egypte ? Déjà en effet, des troupes quittent l’Espagne, mais elles s’arrêtent en Hongrie et en Autriche. Les Balkans vont-ils s’enflammer à leur tour ?

La guerre du Pacifique


L’aviation Japonaise bombarde Harbin et Chungking puis repousse avec succès les bombardiers Russes au-dessus de Changchun, où Terauchi coordonne les opérations. Un seul mot d’ordre, tenir le terrain coûte que coûte. Le 6 mai, à l’aube, c’est l’assaut : des dizaines de milliers de fantassins et des centaines de blindés, soutenus par l’artillerie et l’aviation. Joukov a reçu des moyens considérables pour percer (offensive chit) et il les utilise avec brio : le Songhua est franchi. La riposte vient de Chine : le général Morisson ordonne l’assaut contre Chungking, désormais entièrement encerclée. Après de sanglants combats de rue, la capitale des nationalistes chinois est prise d’assaut ! Seule Urumchi reste entre leurs mains, soutenue à bout de bras par les envois de ressources britanniques.

Ce triomphe pour l’Armée Impérial ne peut cependant éclipser la situation désastreuse en Manchourie : les T-34 se ruent dans les plaines et bousculent les débris de l’armée du Kwantung. Le fleuve Lia He est atteint par les avants-gardes de l’Armée Rouge, qui lorgne désormais sur la Chine même. Faute de moyens, Terauchi ne peut contre-attaque et se retranche dans Mukden : la grande ville offre quelques avantages, mais cela sera t-il suffisant quand ni les montagnes de Manchourie ni le grand fleuve Songhua n’ont pu stopper les Soviétiques ? La seule solution se trouve peut-être en Chine : le général Umezu bouscule les communistes dans les montagnes et atteint les faubourgs de Lan-Chow, où s’est retranché Mao !

La course contre la montre reprend et les Soviétiques relancent un violent assaut : Mukden tombe, Terauchi est massacré et la Corée est envahie ! Tokyo n’a plus le choix et doit envoyer en urgence des renforts à Port-Arthur et à Tien-Tsin, la prise de Chungking a heureusement libéré quelques unités et il faut stopper l’avance de l’armée Rouge avant qu’elle ne menace les lignes de ravitaillement nippones en Chine même ! La marche vers l’ouest n’est cependant pas oubliée : Umezu lance l’assaut contre Lan-Chow pour en terminer avec les communistes chinois. C’est un sanglant désastre…

Le destin est cependant capricieux, et c’est ensuite à l’Armée Rouge de subir un désastre devant Port Arthur. Les ressources de Corée et de Manchourie, le grand port excepté, sont cependant toutes contrôlées désormais par l’URSS. Une unité d’infanterie japonaise débarque en renfort à Port Arthur et une nouvelle vague Soviétique vient se briser lamentablement contre les défenses de la grande ville : le dernier rempart de l’Empire du Soleil Levant contre les hordes rouges ?

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Pertes du tour. France Libre 1 BP, Italie 3 BP, Chine 12 BP, URSS 24 BP (dont 15 pour l’offensive chit), Japon 34 BP et Angleterre 51 BP !

Les Etats-Unis, de plus en plus préoccupés par la situation en Europe, décident d’augmenter enfin leur production. Le Reich, lui, soutien à bout de bras son allié Italien : envoi de 3 ressources, 2 pétrole et 3 BP !

Des négociations de paix commencent entre Tokyo et Moscou, mais les conditions sont lourdes : outre la Corée, le port de Wensan excepté (encore occupé par une garnison Japonaise), toute la Manchourie doit être cédée, Port Arthur inclus. L’ensemble représente 25% du potentiel de production actuel du Japon. Le débat est houleux : céder ou poursuivre le combat ? Les partisans de la lutte à outrance avancent principalement deux faits en leur faveur : le Reich a commencé à se redéployer vers l’est et la Chine est écrasée, réduite à deux villes. Les partisans de « la paix » ont d’autres arguments, révélateurs de l’absence totale en réalité de camp de la paix au Japon : il faut céder aux exigences de l’URSS car lui résister obligerait l’armée à un désengagement massif de Chine d’une part et, plus grave, retarderait d’autant les préparatifs de guerre contre les occidentaux.

L’Empereur finit par trancher : il a encore besoin de temps avant de se décider. La guerre se poursuit donc pour le moment, Tokyo vise en réalité deux objectifs avant de céder éventuellement : d’une part reconquérir la Corée, d’autre part ralentir le redéploiement de l’armée rouge vers l’ouest. La proximité de la Wehrmacht à ses frontières décidera peut-être le camarade Staline à se montrer plus souple.

Juillet / Août 1941. La guerre de Manchourie atteint la Chine

8 impulses de beau temps, les Alliés gagnent l’initiative, malgré un re-roll de l’Axe.

La guerre en Europe

En méditerranée orientale, chacun porte des coups à tour de rôle, parfois extrêmement violent. L’Italie tente ainsi de débarquer 2 corps d’infanterie allemands, l’Afrikacorps, mais la Royal Navy veille et la moitié des transports sombre en chemin. Rude coup pour Rome, qui déclenche toute une série de batailles indécises. Au final, l’Italie perd, outre un transport, le Trento et le Montecuccoli, mais coule le Dragon et le Revenge. Plus inquiétant, le ravitaillement Italien en Egypte est coupé et les raids du Bomber Command désorganisent fortement l’armée de Graziani. Les difficultés de Mussolini sont telles que Berlin décide d’accroitre les moyens de son intervention dans la région : il faut refermer le canal de Suez !

Au Cap Saint-Vincent, la Luftwaffe réalise un exploit de taille : elle coule le Jean Bart et le porte-avion Hermes et coupe brièvement le ravitaillement allié au Maroc ! La Wehrmacht n’a cependant pas le temps de passer en Afrique, la Royal Navy lance tous ses porte-avions et écrase les aviateurs du Reich. La Kriegsmarine arrive cependant à surprendre les convois britanniques, qui sont envoyés par le fond : la disette règne à nouveau au Maroc.

Les Balkans s’enflamment subitement. Sofia, suite à d’incessantes violations de sa frontière avec la Yougoslavie, décide de se mettre sous la protection du Reich et entre en guerre à ses côtés. Un ultimatum à Belgrade suit immédiatement, qui est repoussé. La Yougoslavie est écrasée, le Reich ne cesse de grandir. Des troupes parviennent à la frontière Polonaise, le Führer préparerait-il quelque chose ?

La guerre dans le pacifique

D’emblée, l’Armée Rouge frappe fort : prise de Port Arthur et de Wensan. L’armée Impériale doit désormais défendre la Chine continentale et des troupes déferlent à Tien-Tsin, des grandes unités quittent l’ancien front de Chung King et se dirigent vers le nord à marche forcée : le colosse Russe doit être stoppée. Des fantassins débarquent enfin dans le sud de la Corée, l’aviation bombarde en vain Séoul.

L’URSS renforce la Corée, s’empare de Pékin et lance l’assaut contre Tien-Tsin : sanglant désastre ! Et les renforts n’arrivent plus, on aperçoit même quelques unités quitter le front et prendre le train pour l’Europe : le Bolchevique est inquiet, la Wehrmacht multiplie les manœuvres d’exercices à la frontière Polonaise. Tokyo ne jubile cependant pas pour autant : ses bombardiers échouent une fois encore au-dessus de Séoul et la ligne Soviétique est solidement retranchée dans les montagnes. Seule la pointe avancée en Chine est vulnérable et c’est là que le Mikado décide de venger l’honneur du Samouraï : les blindés Soviétiques sont balayés, Pékin retombe entre les mains nippones.

Pertes du tour : France Libre 4 BP, Japon 7 BP, Reich 10 BP, Italie/URSS 14 BP, Angleterre 23 BP.

L’Angleterre, malgré de réels revers, résiste plutôt bien, elle a très clairement pris l’avantage en Egypte, mais je devrais pouvoir me renforcer sur ce front plus rapidement qu’elle désormais. Dans le Pacifique, la guerre Russo-Japonaise se termine en relatif statu quo, la Chine respire à nouveau, ou en tout cas ce qu’il en reste.

Mais les Etats-Unis se déchainent alors : ils décident de geler les avoirs nippons et d’escorter les convois anglais tant sur la côte Est des USA qu’en Atlantique nord !

Nouveau dilemme au Japon : poursuivre la guerre, sans trop d’espoir de pouvoir réellement renverser la vapeur, afin d’immobiliser l’Armée Rouge et faciliter la future attaque du Reich (on y est pas encore…) ou signer enfin la paix et se concentrer sur la guerre contre les occidentaux. Un élément va à lui seul me décider à demander la paix : le pétrole. Je sens en effet venir l’embargo pétrolier à plein nez et l’attitude plus que belliqueuse de l’Armée Impériale sur le continent ne m’a pas permis de créer de réels stocks. La maigre unité de pétrole synthétique construite sur l’Archipel ne suffira jamais à mes besoins si l’embargo tombe. Le besoin impérieux de pétrole me pousse à la guerre au sud. Le 31 août 1941, le Japon signe la paix avec l’URSS et lui cède toute la Manchourie et la Corée :loose:, Fusan excepté.

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Triste jour pour l’Axe, mais que les Alliés profitent bien de cette petite victoire, ce sera la dernière. Qu’ils tremblent, les ploutocrates corrompus et décadents, qu’ils tremblent les Bolcheviques avides de sang, car toute la puissance des forces de l’Axe se prépare à la guerre totale ! Nous lutterons et nous vaincrons :tongue:!

Septembre / Octobre 1941. Le Japon pris à la gorge


La guerre en Europe

Une offensive Germano-Italienne de grande envergure contre les convois anglais ne donnent guère de résultats : la Kriegsmarine surgit au large de Dakar, les U-Boats et les croiseurs auxiliaires allemands s’enfoncent plus loin encore le long des côtes d’Afrique, mais le bilan reste limité à 100.000 tonnes de navires marchands coulés. En méditerranée, la flotte de surface Italienne coule le Sheffield et oblige la Royal Navy à se replier sur Port Said : le Mare Nostrum sera bientôt une réalité :clap:!

Mais les Anglais n’ont pas dit leur dernier mot et Gort contre-attaque avec des blindés : les Italiens sont pulvérisés et subissent de lourdes pertes. Bon prince, le Führer vole au secours de son allié : des fantassins et des blindés débarquent en Egypte, l’Afrikacorps s’étoffe. Prudent, Gort se retranche derrière le Nil. A l’autre bout de la méditerranée, la Luftwaffe bombarde en vain Tanger. Malte par contre est matraquée avec succès, la garnison britannique n’a plus ni vivres ni munitions, son destin semble scellé.


La guerre du Pacifique

Le haut état major Impérial ordonne la fin des offensives terrestres en Chine : la guerre est gagnée, que les bandits chinois pourrissent donc à Kunming et Lan Chow, le Mikado les juge indigne de mériter la gloire d’un anéantissement complet. Les partisans français terrés à Saigon sont enfin massacrés, il s’agira de la seule action réelle du Japon en deux mois et la propagande alliée affirme de façon mensongère que le Japon tente de préserver ses maigres stocks de pétrole. Pour appuyer ses dires, les Etats-Unis décrètent un embargo pétrolier total contre l’Empire du Soleil Levant, auxquels se joignent rapidement l’Angleterre et les Indes Néerlandaises. Plus une goutte de pétrole n’arrive au Japon :?:.

L’Empereur Dieu du Japon convoque son gouvernement pour une réunion de crise : les vermines occidentales tentent de contraindre l’Empire à la paix en lui refusant tout ce pétrole indispensable pour la guerre. Que faire ? Céder comme il a fallu le faire contre l’URSS ou déferler sur l’Asie du sud ouest ? C’est alors qu’une nouvelle de plus parvient à Tokyo : le Sénat Américain a voté le redéploiement de la flotte américaine à Pearl Harbour. Ils veulent la guerre, ils l’auront…:tongue:

Novembre / Décembre. Le pétrole, nerf de la guerre


5 impulses seulement.

La guerre en Europe

Nouvelles sorties de la Kriegsmarine au grand complet et des sous-marins de l’Axe, mais ans plus de résultats que la fois précédente. La Wehrmacht par contre débarque à l’est d’Oran et prend Malte d’assaut, puis Alger. La Royal Navy quitte enfin piteusement la méditerranée, jugée désormais trop dangereuse. Il ne reste plus qu’à fermer le canal de Suez et la méditerranée sera un lac italien, mais la tâche ne sera pas aisée…

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Et pendant ce temps, à l’Est…

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La guerre du Pacifique

L’Empire du Soleil Levant relève le défi que les vils occidentaux lui ont jeté à la figure : les Indes Néerlandaises sont envahies, Batavia est prise d’assaut par Yamamoto en personne. Scandalisés, les Etats-Unis, pourtant responsables de cette invasion légitime, décident d’augmenter leur production et de fermer le canal de Panama à tous les navires de l’Axe. Toutes ces misérables mesures anti-Japonaises ne resteront pas impunies, l’heure est venue de montrer à ces sous-hommes la valeur inégalable du Samouraï., la Chine peut témoigner… :=(:

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Janvier / Février 1942. Tora, Tora, Tora !


La guerre du Pacifique

La flotte Américaine poursuit son redéploiement vers Pearl Harbour, tandis qu’un corps d’infanterie Indienne quitte l’Egypte pour retourner au pays. Tous les voyants sont en effet au rouge : la Marine Impériale a quitté ses nombreuses bases :siffle2:! Des navires de guerre Japonais sont repérés au large de Pearl Harbour, dans le golfe du Bengale et même en mer d’Arabie. Les Occidentaux harcèlent Tokyo de questions et exigent la fin immédiate de ces mesures belliqueuses, les porte-avions US quittent leur base navale par précaution, la tension est à son comble, le Pacifique va-t-il s’embraser ?

Le 11 janvier 1942, l’Empereur Dieu du Japon répond aux Occidentaux en lançant l’opération Tigre : Tokyo déclare la guerre à l’Angleterre et aux Etats-Unis. Les ploutocrates décadents ont voulu faire plier l’Empire du Soleil Levant, ils vont à présent en payer le prix. La flotte Américaine de Pearl Harbour est attaquée la première : les gros cuirassés Arizona et Pensylvania sont envoyés par le fond, le Mississippi est endommagé. La flotte britannique est la seçonde cible, en mer d’Arabie : le porte-avion Argus est coulé, 150.000 tonnes de navires marchands subissent le même sort, le ravitaillement vers l’Egypte est coupé, voilà qui va réjouir les puissances de l’Axe en Europe.

L’aviation passe ensuite à l’offensive : Mac Arthur est pilonné et désorganisé dans Manille, les Chinois bombardé à Kunming (délicate attention du Japon, qui montre ainsi qu’il n’oublie pas son voisin Chinois :o:), la moitié de leur aviation est massacrée au passage, mais le gros de l’effort se concentre sur Singapour, matraqué par des centaines de bombardiers. En vain malheureusement, la garnison Australienne tient bon.

C’est alors l’Armée Impériale qui s’élance à son tour : Hong Kong, Sarawak et Kuala Lumpur tombent sans combat, Rangoon et Manille sont pris d’assaut ( un beau « 20 » pour Manille, le premier de la partie je crois) : la tornade Japonaise est lancée et elle va balayer tous ces ploutocrates corrompus ! Ceux-ci réagissent en rétablissant le ravitaillement vers l’Egypte. Les Etats-Unis enfin déclarent la guerre à l’Allemagne et l’Italie, liant le sort de ces deux pays à celui du Japon. Le Reich attend les Yankees de pied ferme.


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La guerre en Europe

Les Germano-Italiens lancent une nouvelle offensive de grande ampleur contre les convois anglais : la Kriegsmarine surgit au Cap Saint-Vincent et engage le fer avec la Royal Navy, qui repousse l’Amiral Raeder ( le Bismarck est endommagé, la flotte se replie), les U-Boats se concentrent sur les côtes d’Afrique et font un carton plein, pas moins de 500.000 tonnes de navires marchands alliés sont envoyés par le fond ! Les loups gris de l’Amiral Dönitz vont mettre l’Angleterre à genoux. Puis la nouvelle tombe : l’allié Japonais est entré en guerre et vient de couper le ravitaillement allié en Egypte. Les bombardiers Italiens et Allemands quittent aussitôt leurs bases et matraquent tout ce qui bouge en Egypte, puis les blindés passent à l’offensive. Les Anglais de Gort se replient cependant en bon ordre. Leur situation devient cependant de plus en plus précaire : la Wehrmacht débarque en effet en Syrie !

Voilà une partie pour l'instant bien maitrisée ... et avec un Japon qui devient enfin un vrai allié pour l'Axe (la chute de la Chine aide bien), les Anglais vont avoir du soucis à se faire pour tenir en AFN ...

Bravo au généralissime Danton ! :clap:

deux questions:
- garder la chine en vie çà te rapporte quelque chose ou c'est juste par manque de troupes ? elle risque pas de se renforcer et de devenir gênante bientôt ?
- Elle-t-il toujours possible au japon d'attaquer la Russie... (je dirais pas hasard une fois que l'armée allemande attaquerai) ou la signature du traité de non agression rend le japon inutile contre l'URSS (vu ce que t'as apparemment perdu en production/ressources...) ?

édit : memoire de bulot inside

- Garder la Chine en vie pourrait avoir une raison: sa conquête choque profondément les Etats-Unis. Etant déjà en guerre avec eux, je me moque de ce qu'ils pensent :chicos:. Mais je manque effectivement cruellement de troupes :loose:

- Maintenant que la route de Birmanie est coupée, la Chine est réduite à ce que je lui ai laissé, c'est à dire pas grand chose :o:: 2 usines et une unique ressource... L'allié a le choix: soit il reste ainsi, ce qui m'oblige à maintenir pas mal de troupes en Chine, soit il lance des attaques risquées pour tenter de récupérer des ressources, seul moyen pour lui de se renforcer. Mais si ces attaques échouent, il pourrait bien ne jamais récupérer et la conquête pourrait suivre :=(:. En alternative, il peut tenter de reprendre le contrôle de la route de Birmanie, le retour de l'aide économique anglaise serait un ballon d'oxygène pour la Chine.

- Le traité de non agression Russo-Japonais consécutif à la signature de la paix ne pouvait être rompu l'année de la signature de celui-ci (1941), mais peut l'être ultérieurement (plus les années passent, plus cela devient facile). Pour cela, il faut obtenir un ratio de garnison de 2 / 1 ou plus (on compte la valeur des troupes aux frontières et des marqueurs tirés aléatoirement tous les tours et additionnés). Le pacte Germano-Soviétique relève des mêmes règles, le briser en 1942 ne me posera aucun problème :mrgreen:. Mais j'ai déjà fort à faire avec la vermine occidentale, je ne suis pas certain de pouvoir ajouter l'URSS à la liste de mes ennemis :loose:, même si cela aiderait le Reich et pourrait me permettre de récupérer le vaste potentiel économique de la Corée et Manchourie.

Mars / Avril 1942. La guerre devient mondiale


La guerre du Pacifique

Japonais et Occidentaux protègent leurs convois, les tempêtes en mer sont légions. Seul succès de la marine Impériale, le Coventry est coulé au large d’Aden. Le retour du beau temps permet aux Samouraïs de repartir à l’assaut : les Marines débarquent à Tricomalee puis poussent jusqu’à Colombo, toute l’île de Ceylan est occupée. En Malaisie, Yamashita tourne les puissantes fortifications de Singapour, tournées vers la mer, et s’empare de la forteresse malgré les échecs à répétition de l’aviation nippone, qui ne s’est guère distinguée par son efficacité durant cette bataille.

La riposte des alliés est inflexible : l’infanterie Indienne sécurise les puits de pétrole de Birmanie et le général Clark débarque dans les îles Marshalls : chute de Kwajalein ! Tokyo paye là son manque de préparatifs, il a fallu frapper dans l’urgence suite à l’embargo pétrolier des occidentaux. Trop de temps perdu à lutter contre la Chine d’abord, contre l’URSS ensuite. L’Empire du Soleil Levant se venge en bombardant les maigres ressources chinoises : la production de la Chine sera une fois de plus de 0. En mer d’Arabie, le Royal Oak est envoyé par le fond et les convois anglais dispersés : le ravitaillement vers l’Egypte est coupé !


La guerre en Europe

Les forces de l’axe profitent des tempêtes pour réaliser des sorties massives. Si la Kriegsmarine n’arrive à rien ( Devonshire coulé, mais Königsberg perdu), les sous-marins, eux, réalisent un carton : 400.000 tonnes de navires marchands alliés sont envoyés par le fond. En méditerranée, Haifa, Damas et Jaffa tombent. Ces succès décident Bucarest à entrer en guerre aux côtés du Reich : la Wehrmacht pénètre aussitôt massivement en Roumanie. Les troupes sont à peine arrivées qu’un soleil radieux tombe enfin sur le continent. A Berlin, le dilemme est lourd : attendre ou se lancer à l’assaut du colosse russe ?

Plusieurs éléments s’opposent à une entrée en guerre en fin de tour : les réserves Soviétiques arriveront en masse et seront rapidement disponibles (désorganisées lors du déploiement, mais réorganisées à la fin du tour), la production russe va flamber un tour plus tôt et de massifs renforts terrestres et aériens doivent arrivés pour le Reich début mai, moment planifié pour Barbarossa. Ceux-ci sont prévus intégralement pour le Groupe d’Armée Nord.

Au sud, tout est prêt :

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Pas au nord :

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Le front d’Espagne :

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Berlin reste fidèle à ses habitudes de paris hasardeux, qui ne lui ont pas si mal réussis pour le moment : le Reich déclare la guerre à l’URSS ! La Finlande fait de même, le monde retient son souffle. Guderian et Rommel s’emparent de Brest-Litovsk et de Lvov, Manstein se charge lui de la tâche la plus délicate de cette invasion prématurée : conquérir l’intégralité de la Bessarabie sans pénétrer en URSS même (ainsi, la production Soviétique aura un +0,25 pour les combats en territoire national, la Bessarabie, mais pas de +0,25 pour une présence ennemie dans le territoire national… La Bessarabie entièrement conquise étant restituée à la Roumanie et fait donc plus partie du territoire national de l’URSS !). Chisinau, bien défendue, est prise d’assaut, la Bessarabie est conquise et restituée à la Roumanie.

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Si tout se déroule au mieux au sud, les opérations se révèlent plus compliquées au nord. Le Groupe d’Armée Centre de Rundstedt s’empare de Kaunas, mais subit de lourdes pertes au sud de la ville ( un « 2 » naturel, le premier de la partie). Le Groupe d’Armée Nord de Von Bock, lui, souffre cruellement de l’absence des renforts massifs prévus pour le mois de mai : la Luftwaffe n’a pas les moyens de bombarder Riga et l’assaut de la Wehrmacht échoue complètement.

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En Egypte, un assaut contre les anglais désormais privé de ravitaillement suite aux actions de la Marine Impériale, échoue complètement et suscite l’inquiétude de Berlin : cette épine dans le pied mobilise trop de moyens et se révèle beaucoup plus tenace que prévu (à la base, je considérais qu’il s’agissait d’une erreur pour l’allié de s’incruster là avec la menace Japonaise désormais matérialisée, mais le pari semble payant)

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Fin du tour, l’initiative sera décisive ! Si je l’obtiens, je pourrai foncer dans le sud de l’URSS et devrait pouvoir atteindre les rives du Dnieper avec mes blindés avant qu’une solide ligne de défense ne soit constituée. Au nord et au centre de l’URSS, le gain de l’initiative sera de peu d’importance.

Mai / Juin 1941. L’opération Barberousse


Les Alliés, maudit soient-ils :enerve:, obtiennent l’initiative après un re-roll. 8 impulses de beau temps.

Le front de l’est

L’URSS se précipite et établit une solide ligne de défense : derrière la Dvina au nord, autour de Minsk et Vilna au centre et devant le Dnieper au sud, avec une maigre deuxième ligne derrière le grand fleuve. Le Reich prend Odessa d’assaut, mais se heurte sur le reste du front à un problème majeur : la Luftwaffe est trop éloignée des lignes de front. Les Soviétiques, comme pour se moquer de Berlin, font alors usage de leurs bombardiers à long rayon d’action, sans équivalent au sein de la Luftwaffe : partis du sud de l’Ukraine, ils vont bombarder les puits de pétrole de Ploesti, détruisant les 2/3 de la production du tour ! Le Reich prend alors une option aérienne pour redéployer massivement la Luftwaffe, ce qui laisse tout le temps au Camarade Staline pour créer une solide deuxième ligne derrière le Dnieper et sortir sa flotte en Baltique, à la recherche des convois allemands qui transportent le précieux fer Suédois ! Coup dans l’eau cependant.

Légitimement excédé par toutes ces petites agressions Soviétiques, le Führer ordonne une offensive sur l’ensemble du front. Guderian s’empare des riches ressources de l’Ukraine et pousse vers Dnepropetrovsk, Manstein arrive devant Kiev, solidement défendue, Rundstedt prend Minsk d’assaut et Von Bock perce avec ses blindés à travers la Dvina ! « Comme prévu, l’URSS n’est qu’un sac de pommes de terre pourries qui va s’effondrer en 6 semaines » jubile Keitel.

Le 3 juin 1942, comme pour le contredire, les plaines d’Ukraine prennent feu : le général Joukov lance des milliers de T-34 à l’assaut des avant-gardes de Guderian, après un bombardement meurtrier que la Luftwaffe n’a pas su empêcher. Le succès est mitigé, les panzers allemands s’accrochent et tiennent le terrain, mais est suffisant pour que Joukov annonce la promotion d’un corps blindé, qui devient la deuxième unité blindée de la Garde. Au nord, Koniev amorce par contre un repli. Il fait bien, la Wehrmacht reprend l’offensive : Von Bock enfonce Yeremenko et les panzers isolent Riga, Rundstedt s’empare de Vilna, isolée.

Le GAN et le GAC ont à peine pénétrés en URSS, mais l’objectif principal qui leur avait été assigné a été atteint : Minsk est conquis (+0,25 de production pour l’URSS dès 1942 si Minsk et Kiev sont sous contrôle)

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Au sud, Rommel inflige un sévère revers aux blindés de Joukov, son unité de la Garde est bousculée et déroutée, mais c’est une fois encore à Manstein que revient la mission la plus délicate : prendre Kiev d’assaut ! Pour réussir, le bouillant général utilise les grands moyens : il dirige personnellement l’assaut (HQ support), bombarde sans relâche avec les Stukas puis lance un assaut combiné d’infanterie et de parachutistes ! La ville tombe, le premier grand objectif de Barberousse est atteint (Minsk/Kiev). Reste à présent à franchir le Dnieper…

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Pertes du tour en URSS : 21 BP pour le Reich, 42 BP (et 3 ressources) pour l’URSS

Le front de l’ouest

L’Italie coupe 100.000 tonnes de navires marchands alliés et, soutenue par la Luftwaffe, livre bataille à la Royal Navy au Cap Saint-Vincent : les pertes aériennes anglaises sont lourdes, mais la ligne des convois est maintenue. En Egypte, l’Axe dépend des succès du Japon et ceux-ci sont aléatoires : l’Angleterre parvient à rétablir et maintenir son ravitaillement vers l’Egypte. La Marine Impériale est en effet débordée et consacre l’essentiel de ses moyens dans les batailles de la mer du Corail. Il faut cependant en terminer avec la résistance de Gort en Egypte : l’Italien Balbo débarque pour renforcer Graziani et les troupes allemandes prennent Damiette d’assaut, le Nil est franchi ! Des bombardiers lourds anglais s’attaquent en vain aux puits de pétrole allemands.


La guerre du Pacifique

Les communistes chinois sortent de leur léthargie et prennent Cheng-Tu d’assaut ! Grand bien leur fasse, les usines de la ville sont ravagées et inutilisables avant longtemps. Un corps d’infanterie américaine prend position sur Rabaul, port majeur à partir duquel l’US Navy pourra menacer toutes les lignes de communication Japonaises. Tokyo relève le défi, la bataille de la mer du Corail vient de commencer. Les Marines Nippons débarquent à Lae, en Papouasie, un terrain d’aviation est aussitôt établi, et la Marine Impériale coule l’Atlanta en mer du Corail. L’US Navy surgit à son tour et la bataille s’engage, indécise. Le ravitaillement de Rabaul est cependant coupé et les bombardiers Japonais, venu tout droit de Singapour, matraquent la garnison avec succès cette fois.

L’Armée Impériale s’empare de Brunei, Guam et Yamashita prend le commandement de l’armée de Birmanie, mais les moyens lui font défaut pour pouvoir prendre l’offensive. En Chine, des partisans supplémentaires font leur apparition et prennent le contrôle d’une ressource supplémentaire. Le Japon subit de plein fouet les conséquences d’une guerre coûteuse contre l’URSS, qui l’a empêché d’achever la Chine et l’a obligé de lancer l’offensive contre les puissances occidentales avec des préparatifs incomplets. Mais le Samouraï se moque de l’adversité, plus difficile est la victoire, plus belle elle sera.

La mer du Corail

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Ce n'est peut-être qu'une impression, mais tu n'aurais pas lancé Barbarossa et la Guerre du Pacifique avec un peu de précipitation ?

Vaut-il mieux une attaque surprise mal préparée, ou une attaque bien préparée mais attendue ?

Vaste et pertinente question, je suppose que chacun se fera son opinion :o:. Il faut cependant garder à l’esprit qu’il y avait alors beaucoup d’inconnues (l’initiative, le temps etc, etc, si j’avais pu prédire cela, j’aurais agis autrement, c’est certain :mrgreen:)


Le problème Japonais

Suite à l’embargo pétrolier, j’ai précipité la déclaration de guerre aux Indes Néerlandaises, en novembre/décembre 1941, ce qui a fait exploser l’us entry. Dès janvier/février, je risquais une déclaration de guerre Américaine, j’ai pris les devants pour bénéficier de la surprise et d’une supercombinée contre Angleterre/USA simultanément, ce qui a permis le succès total de l’assaut initial. Avec les Indes Néerlandaises, l’engrenage était lancé, Pearl Harbourg devait suivre, pas de regrets de ce côté.

Pouvais-je par contre retarder l’assaut contre les Indes Néerlandaises même et donc contre USA/Angleterre ? Cela m’aurait permis de mieux me préparer (renforcer les Marshalls notamment), mais j’avais un problème avec le temps. Novembre/Décembre pour les Indes Néerlandaises, c’était faisable. Janvier/Février, c’était 60% d’avoir des tempêtes dans la région :?:, pas moyen d’envahir, je me retrouvais en mars/avril avec le risque d’être attaqué par les USA et obligé de réagir dans des conditions plus difficiles (Indes Néerlandais, USA, Angleterre, trop à faire même avec une supercombinée). Le destin a voulu qu’il pleuve dans la région en janvier/février, un assaut à ce moment aurait été possible, mais c’était un pari hasardeux et cette fois je n’ai pas voulu le prendre :loose:(en mars/avril, un risque de tempête subsistait, je ne pouvais pas m’engager dans la guerre du pacifique sans avoir assuré mes réserves de pétrole !). Le temps et le pétrole m’ont poussé à agir.

Là où je pense par contre avoir commis une lourde erreur, c’est contre l’URSS. J’aurais du signer la paix dès la fin de mai/juin 1941, ce qui m’aurait donné un précieux tour supplémentaire pour planifier la guerre du pacifique, mais je n’ai pas su me résoudre à la perte de la Corée, que j’espérais pouvoir reprendre. A ma décharge, je pensais avoir encore du temps, de nombreuses options américaines dangereuses n’avaient pas encore été jouées (les USA ont réalisé leur première augmentation de production fin juin 1941 justement, à priori cela me laissait encore quelques tours de paix, mais tout s’est trop vite emballé par la suite.

La guerre du Pacifique éclate, il faut faire avec les moyens du bord (Marshalls non protégées, aucune réserve en Chine etc). Une nouvelle erreur : la conquête de Ceylan. Logique si je pousse ensuite sur l’Inde, mais cela demanderait un investissement trop lourd, j’aurais mieux fais de renforcer le pacifique ou même de convoyer des troupes en Chine, contre les partisans.

Objectifs actuels

D’une part, sécuriser le problème chinois, à savoir anéantir ces partisans qui occupent deux précieuses ressources et maintenir la fermeture de la route de Birmanie. D’autre part, couper le ravitaillement vers l’Egypte afin de permettre à l’Axe en Europe d’enfin en terminer avec ce front qui mobilise toujours des moyens bien trop importants. Et enfin, conquérir Rabaul, je ne peux laisser ce port majeur entre les mains des Américains. J’espère en outre pousser l’US Navy à l’affrontement avant qu’il ne soit trop tard : Rabaul sera mon Guadalcanal et la mer du Corail le lieu où, comme Yamamoto jadis, j’espère infliger un sérieux revers à l’US Navy !


Le problème de Barberousse

Là aussi, la question se pose : ai-je précipité l’invasion ? Si j’avais gagné l’initiative en mai/juin 1942, la question ne se poserait même pas, les rives du Dnieper auraient été atteintes dans la foulée. Le pari a échoué, malheureusement, et ce fut lourd de conséquences, mais même ainsi l’attaque précoce fut-elle une erreur ? Pas certain. J’ai pu bénéficier d’une précieuse impulse de beau temps supplémentaire et le seul retard observé avec cette attaque précoce fut au nord, avec Riga qui tient bon et qui retarde la conquête des Etats-Baltes. Mes objectifs au nord étaient cependant et restent limités, idem pour le centre, ce n’est pas un Barberousse 1941 et je dois conserver trop de moyens en Espagne et en Egypte.

Le succès ou non de l’invasion reste à déterminer. Mes objectifs n’ont pas changé. Au nord, je vise l’isolement de Léningrad, au centre Smolensk, probablement pas au-delà, c’est donc au sud que tout reste à faire : franchir le Dnieper et conquérir les grandes villes de Dnepropetrovsk, Kharkov, Stalino et si possible Kursk. Des usines, des ressources et au passage casser les reins de l’Armée Rouge. A voir pour la suite, sans oublier un élément majeur : poursuivre la bataille de l’Atlantique de façon soutenue. L’Angleterre peine à produire désormais à son maximum, alors le soutien à l’URSS n’en parlons pas, il ne devrait pas atteindre les 7-8 BP que j’expédiais tous les tours lors de ma précédente partie avec les Alliés.

Une situation très tendue des deux côtés.

Pour le front Pacifique, il me semble que tu as tout intérêt à écraser les armées chinoises au plus vite, au vu des problèmes qu'elles ont posé au Japon durant la partie précédente, au moment où l'intensité des batailles américo-japonaise étaient à son paroxysme. L'intervention de l'URSS à fait très mal, dans la préparation de la guerre du Pacifique pour le Japon.

Pour l'URSS, je peux me tromper, mais j'ai l'impression que la défense mise en place par l'armée rouge, notamment au Sud, est bien maigre...

Bonne chance pour la suite! :clap: