Je ne parlais pas vraiment d'une évolution physique dailleurs. Ceci dit rien ne dit que d'ici quelques années nous n'agissions directement sur notre génome.

Je parlais d'une nouvelle conscience, de nouvelles moeurs (sexuelles par exemple) et d'une sorte de nouveau corps composé d'extension technologiques.

Bien entendu la ruine de la civilisation nous ramènerait en arrière. Mais c'était le cas avant aussi, la disparition des Sapiens aurait peut être laissé la place à Néanderthal ou à quelque singe évolué des milliers d'années plus tard.

L'Homme n'invente pas des machines depuis la nuit des temps, mais seulement depuis quelques siècles. Biologiquement, à cerveau égal, rien n'empêchait les premiers Cro-magnon d'inventer la machine à vapeur ou le parachute, mais ils ne l'ont pas fait car celà s'accompagne d'un processus de civilisation.

Ce que j'explique donc, c'est que le bond est avant tout celui des consciences et de la civilisation. Celui de la technologie et du corps humain suivra ensuite. Ma conclusion est évasive mais concrètement quand je parle de maîtriser la matière et la vie les opportunités sont incalculables. Non, le corps humain n'évoluera sans doute pas lentement, à partir du moment ou de nouvelles normes ethiques seront établies rien n'empêchera d'améliorer notre organisme pour le rendre moins fragile, mieux adapté à un monde qui sera peut être, lui, devenu un temps plus hostile.
Quant aux nano-matières, on perçoit déjà une infime partie de leurs débouchés.

Il fallait aussi le temps de développer toutes les connaissances qui permettent d'être où on en est aujoud'hui.

C'est comme voyager d'un point A à un point B. Par quelque moyen que ce soit, tu es obligé de passer par tous les points se trouvant entre A et B. On ne sait pas encore se téléporter.

Idem pour les sciences et techniques : le processus de civilisation, si je le comprends bien, n'ets pas seul responsable de l'avancée d'une civilisation. Encore faut-il que ses scientifiques aient développé ou appris les techniques précédentes permettant l'utilisation et le développement des techniques actuelles et futures.

Je pense pareil. Je tiens néanmoins à préciser que les individus prêts à "sauter le pas" sont pour l'instant ultra minoritaires dans le monde, et très minoritaires même dans les sociétés à la pointe de la technologie. Il suffit de voirl'opposition qu'entraine la recherche sur les cellules souches et le vivant en général. Un conservatisme nouveau et manipulateur prend forme et force dans nos société occidentales, et il ne faut pas le négliger.