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L'insulte c'est le degré 0 de l'argumentaire...
Je ne crois pas que seul le centralisme républicain (ou impérial, royal) soit à l'origine de la disparition du folklore régional. Je pense plutôt que l'uniformisation des modes de vie, phénomène du XXeme siècle, a contribué à l'éffacement des particularismes de manière bien plus efficace que tous les décrets ou ordonnances. |
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c'est par milliers pourtant que les gens de ces photos sont morts sur l'Yser et à Ypres,mais sans doutes ne le savais tu pas ? as tu déja vu un monument aux morts en Bretagne le seul endroit ou la langue Bretonne était autorisé par les autorités (D'HOR VUGALE MARO EVIT AR VRO) c'est pas les noms qui manquent dessus ! de plus notre pays n'a pas a rougir de son attitude pendant la seconde guerre mondiale lui ! enfin en quoi la préservation de notre identité nationale devrait elle etre perçue par toi comme une menace pour la tienne ? et crois bien que celle de la République n'est pas menacée ! cela n'a rien a voir ! |
publié dans le Télégramme de ce matin, 5 septembre 2006.
Guerre 14-18. Controverse autour d’une plaque en breton Les militants bretons sont décidément sur tous les fronts. Fin août, ils ont failli créer un incident diplomatique, dans la région de Flandre, en Belgique. La scène se passe à Dixmude, petite bourgade belge de 5.000 habitants non loin de la frontière française. C’est un haut lieu de l’identité flamande. Elle s’est affirmée sur cette terre martyre de la guerre 1914-1918 où des milliers de combattants ont péri. Les troupes belges étaient alors en majorité de langue flamande et la hiérarchie de langue française. L’incompréhension qui en a résulté a alimenté le développement d’un mouvement nationaliste. Chaque année, le pèlerinage de l’Yser à Dixmude, au pied d’un monument-musée contre toutes les guerres, rassemble les nationalistes de droite et de gauche, jusqu’aux ministres du parlement flamand. Après des années de tension, l’extrême droite en a été exclue en 2002. Honorer les soldats bretons Des centaines de soldats bretons sont aussi morts à Dixmude, en 1914. La brigade du commandant Ronarc’h, notamment composée de fusiliers marins morbihannais, s’y est particulièrement illustrée. Une stèle érigée en 1963 par le Souvenir Français commémore ce sacrifice. Les militants bretons, eux, ont fait le parallèle entre le sort des soldats flamands et celui des soldats bretons, brimés dans leurs langues respectives. La Ligue bretonne des droits de l’Homme, association créée en avril dernier et présidée par le militant lorientais Claude Le Duigou, a donc voulu honorer à sa manière les soldats bretons. Le dimanche 27 août dernier, une douzaine de Bretons, renforcée par quelques expatriés du côté de Dunkerque, accompagnée par un couple de sonneurs de Ploemeur (56), ville jumelée avec Dixmude, a été accueillie officiellement à l’occasion de la réception d’une plaque en breton. Cette plaque, financée par la municipalité flamande et signée par la Ligue bretonne, porte l’inscription « En l’honneur des Bretons morts à Dixmude pour la liberté. 16 octobre - 10 novembre 1914 ». Le Souvenir Français s’oppose A l’origine, la plaque devait être apposée sur le monument actuel. Quelques jours avant la cérémonie, le bourgmestre de Dixmude a reçu un courrier du colonel Marchand, délégué du Souvenir Français pour la Belgique, qui demandait la suspension de la cérémonie, en précisant que l’ambassade de France avait été alertée. Le courrier précise que toute modification d’un monument ne peut se faire sans l’accord des autorités du pays concerné et des associations qui œuvrent pour conserver le souvenir de ceux qui sont morts au champ d’honneur. « En aucun cas, les inscriptions ne peuvent comporter de référence locale ou régionale », ajoute le courrier. Le 27 août, la cérémonie de remise de la plaque a bien eu lieu, mais celle-ci sera fixée plus tard. « Nous faisons des recherches pour voir à qui appartient le monument », explique Jan Colaert, adjoint au maire de Dixmude, qui estime que la langue bretonne a toute sa place pour saluer la mémoire des morts de la guerre 14-18. Ronan Larvor |
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Ben parlons-en de la 1ère guerre mondiale. Sais-tu que la Bretagne a payer un assez lourd tribut a l'indépendance de la Belgique comme tu dit ? Un mobilisé breton sur 3 est mort dans cette guerre. Alors qu'un francais mobilisé sur 6 est mort. Soit un beau coef de 2, ce n'est vraiment pas rien. Ainsi comme des troupes coloniales, les régiments bretons ont été envoyés plus souvent en première ligne que les francais. Je ne ferait aucun commentaires sur ca. |
"Français" ? Mais tu parle desquels ? Les Occitan du sud qui en 14 ne parlaient pas encore tous français, les savoyard, les auvergnats du centre, les lorrains, ceux du pays de loire.. ?
Je me demande bien ce qu'est un français dans ta définiton, a moins que celà exclus d'office les non-bretons ? Bref, la france malgré la tradition centralisatrice a toujour eu des régionalisme plus ou moins présent sur son territoire. |
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que la différence entre eux et nous ! vu de Bretagne à l'époque un picard un angevin ou un savoyard c'était un français ! comme les habitants de Rennes et Nantes d'ailleur ! |
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d'ailleurs durant la premiere guerre les breton se fesait souvent insulté par les francais de rosbeef car il parlais avec les irlandais, les ecossais et les gallois en gaelic ... et pour évité que la bretagne soit forte apres la guerre on y envoyais plus souvent ses soldat au feu ... la france a fait pareil avec les corse et les basque ... bizare non ... |
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Un pays se grandit en reconnaissant ses erreurs et ses drames. Ou quelque chose comme çà en tout cas! :p: ;) |
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