Voir la version complète : AAR - Benzo Total War
Campagne d'Italie, Campagne d'Egypte ... Rodo Buonaparte s'est fait un nom, c'est désormais son prénom qui résonnera à travers les siécles ! Consul, puis Consul à vie, enfin Empereur de France, Rodo 1er va amener ses glorieux Benzonautes à la conquête de l'Europe... mais en y mettant les moyens !
Le mod Napoleon Total Combat, c'est des troupes plus nombreuses lors des batailles (qui peuvent monter jusqu'à 16.000 pour chaque général, si j'ai bien suivi -mes premiéres tentatives de 8.000 de chaque côté ont pour l'instant fonctionné sans plantage ni ralentissement), des batailles plus longues, et plus de sang, de sueur et de larmes ... C'est aussi plus de temps, car ma résolution 2012, c'est de finir cet AAR - même si ça me mettra toute l'année :lol:
Attentions, Benzonautes, QGnautes et autres Franconautes, vous serez tous recrutés, et vous combattrez pour l'Empereur ! Il ne tient qu'à vous d'avoir également une place dans l'Histoire - ou de mourir dans l'oubli.
A vos baïonnettes !
vdlzj4gMEBg
jagermeister
04/01/2012, 19h02
Le général Jagermeister (de cavalerie de préférence) est prêt à mourir pour l'Empereur. :chargez::clap::jumpy:
Le général Jagermeister (de cavalerie de préférence) est prêt à mourir pour l'Empereur. :chargez::clap::jumpy:
Engagé ! Affecté aux hussards ! :clap:
GA_Thrawn
04/01/2012, 19h07
Un poste dans la garde impériale pour moi. :o:
Je met mes gants blancs et je charge les ennemis de la France. :o:
Jolie vidéo en tout cas! :) il a de la gueule ce mod.
Un poste dans la garde impériale pour moi. :o:
Je met mes gants blancs et je charge les ennemis de la France. :o:
Engagé ! Affecté au régiment de Grenadiers-à-pied de la Garde Impériale, au grade de Colonel :o:
GA_Thrawn
04/01/2012, 19h13
j'espère que ce monsieur de Rouqmouton avec qui j'ai un différent familial remontant à louis XIV ne me tirera pas dans le dos...:o:
j'espère que ce monsieur de Rouqmouton avec qui j'ai un différent familial remontant à louis XIV ne me tirera pas dans le dos...:o:
Ne t'inquiétes pas, c'est un planqué : il est au Ministére - on dit qu'il a l'oreille de Fouché et qu'il est en charge de la sauvegarde de la civilisation occidentale :o:
Kara Iskandar
04/01/2012, 20h46
Très jolie vidéo et excellent choix de BO. :ok:
Hors de question que je m'engage pour l'usurpateur :o: :légitimiste: :vive provence:
Hors de question que je m'engage pour l'usurpateur :o: :légitimiste: :vive provence:
Tu seras donc un Angloy :o:
Lieutenant-général au 2nd Coldstream Guard :ok:
Le plus grade possible (:o:) dans l'artillerie pour moi si ça te va :hello:
Espérons que tu feras mieux que l'aut s... :o: :mrgreen:
Le plus grade possible (:o:) dans l'artillerie pour moi si ça te va :hello:
Espérons que tu feras mieux que l'aut s... :o: :mrgreen:
Engagé ! Colonel au 8eme régiment d'artillerie :ok:
Emp_Palpatine
05/01/2012, 09h15
Hors de question que je m'engage pour l'usurpateur :o: :légitimiste: :vive provence:
Je confirme. :o:
Kara Iskandar
05/01/2012, 10h28
S'il y'avait de la place dans une unité de chasseurs à pied, je la prendrais avec joie. Pour la France et pour l'Empereur ! :clap:
DarthMath
05/01/2012, 11h53
Dans l'infanterie légère si possible, sinon un bataillon de Voltigeurs ou de Grenadiers détachés ( ou dans la GI, s'il n'y en a pas de disponibles !! ;) ) fera l'affaire ... :hello:
Vive la France !! Vive l'Empereur !! :clap:
Et bonne chance pour cet AAR !! ;)
GA_Thrawn
05/01/2012, 12h04
"Non, désolé, je n'ai pas trop envie de jouer là" :o:
Le général DarthMath en réponse au courrier de l'empereur qui le sommait d'attaquer pour emporter la bataille, 1813. :mrgreen:
DarthMath
05/01/2012, 12h05
"Non, désolé, je n'ai pas trop envie de jouer là" :o:
Le général DarthMath en réponse au courrier de l'empereur qui le sommait d'attaquer pour emporter la bataille, 1813. :mrgreen:
:tongue:
Au fait, comment se passe ton beta test de CK2 ? :o: :chicos:
Pas encore eu le temps, mais je fais une mise à jour de toutes les affectations demain ;)
Et va y'avoir des pertes :o: Je tirerais ça au dé, ça sera proportionnel, si un bataillon a 50% de pertes, celui qui le gére aura 50% de chances d'y passer :mrgreen:
Bon pour l'instant ça donne ça :
Garde Impériale
Capitaine Kara d'Iskan d'Ar, 1ér régiment de chasseurs-à-pied de la Garde Impériale
Colonel-major Bravlyon, régiment de grenadiers à cheval de la Garde Impériale
Colonel Guerrand Amédé Thrawn, régiment de Grenadiers-à-pied de la Vieille Garde
Artillerie
Colonel Boudi, 1er régiment d'artillerie.
Colonel Jmlo, 8éme régiment d'artillerie
Lieutenant Loda, 65éme régiment d'artillerie
Infanterie
Sergent Darthmath, 3éme bataillon, compagnie de Voltigeurs, 5éme régiment d'Infanterie de ligne
Sous-Lieutenant Druss d'Haran, 4éme bataillon, compagnie de Grenadiers, 5éme régiment d'Infanterie de ligne
Lieutenant Urial, 5éme bataillon, 5éme régiment d'Infanterie de ligne
Capitaine William Locke, 1er bataillon, 6éme régiment d'Infanterie de ligne
Colonel Bébert Pontcarral, 6éme régiment d'Infanterie de ligne
Colonel Lionel, 8éme régiment d'Infanterie de ligne
Cavalerie
Capitaine Otto Amable Granpieds, 3ème compagnie, 1er escadron du régiment des Dragons d'Auvergne
Général de brigade Hubert de Jagermeister, 2nd régiment de Hussards
Général de brigade Elvis Gérard, 3éme régiment de Hussards
Colonel Maximus Ney, 4éme régiment de Hussards
Colonel Griffon, 9ème régiment de Hussards
Colonel Sval, 2éme régiment de Cuirassiers
la Royale
Bob Terrius, Capitaine de l'Océan (3 ponts, 118 canons)
Homère J. Bartimeus, Capitaine du Terrible (3 ponts, 110 canons)
Jean Robert Patrick de Whatman, Capitaine du Majestueux (3 ponts, 110 canons)
les Planqués
Major Moradim, Service des Armées - logistique, cantine et éco-citoyenneté
Lieutenant Amaris, Service des Armées - pillage & maraude, gestion des lavandiéres
Chirurgien-Major Superchaussette, Services de Santé, 5éme régiment d'Infanterie de ligne
Capitaine Flump, vétérinaire au 9ème régiment de Hussards
Lieutenant Gaspard Sentenza, Officier d'ordonnance au 5éme régiment d'Infanterie de ligne
les Méchants Réactionnaires contre-révolutionnaires
Sir James Basileon Coelio, Lieutenant-général au 2nd Coldstream Guard (Angleterre)
Sir Peregrine Aheuc, régiment de cavalerie des Scot Greys (Angleterre)
Sir Leaz Marlborough, Infanterie de ligne (Angleterre)
Général Herbert von Palpatine, Gouverneur de Berlin (Prusse)
Colonel Maximilien Reborn, Compagnie de Dragons-à-Pied de l'Archiduc Jean (Autriche)
:hello:
DarthMath
06/01/2012, 15h53
Quelque chose me dit qu'il y a eu du favoritisme dans l'attribution des grades !! :o:
:chicos:
Quelque chose me dit qu'il y a eu du favoritisme dans l'attribution des grades !! :o:
:chicos:
Non même pas :lol:
Au début j'ai commencé à donner des grades de colonel à tout le monde selon l'ordre d'arrivée, au bout du 10éme je suis allé chercher l'organigramme de la Grande Armée pour varier un peu les plaisirs :o:
Surtout qu'un sous-officier ou un officier subalterne a plein de chances de promotions, tandis que la seule promotion du général ou du colonel, ce sera la mort :mrgreen:
DarthMath
06/01/2012, 16h12
Cela dit, pour un brave Sergent de Voltigeurs, un boulet plein est si vite arrivé !! :choc: :chicos:
L'Autriche, les éternels loosers. Je suis gâté. :o:
Emp_Palpatine
06/01/2012, 21h52
Un prussien?!
Ah, quel malheur.
Mais mon aïeul inaugurera une tradition dans ce cas... :o:
Heureusement qu'il y avait des fonctionnaires comme lui pendant la guerre pour vous servir!
jagermeister
07/01/2012, 00h18
Un voltigeur c'est fait pour voltiger. :o:
Début des hostilités demain - et nous avons déjà nombre d'ennemis :
http://img201.imageshack.us/img201/659/78561960.jpg
Royaume-Uni, Russie, Autriche, Suéde et Naples sont les membres de la coalition actuelle contre l'Empereur Rodo. Il va falloir élaguer tout ça, et très vite :o:
:hello:
Janvier 1805
La coalition menée par la Perfide Albion a décidé de mettre à bas le petit caporal devenu Empereur des Français. Le sacre tout juste terminé, le Pape Pie VII est cordialement raccompagné à la limite du Piémont par le général Masséna qui tente un bon mot : «on expulse tout Rome à la frontiére » tandis qu’à Paris, David immortalise sur la toile ce qui aura été le plus grand évenement bling-bling du début de ce siécle. Pas le temps de folâtrer avec Joséphine, renvoyée à la Malmaison, l’Empereur se met sur le pied de guerre. Et il y a tant à faire …
La Royale, d’abord. Tsunami non répertorié , actes de piraterie, sabordages, disparitions dans le triangle du Cap Corse ? Il n’y a plus que 7 navires d’importance, le reste a disparu corps et biens. Trafalgar dans un an ? l’Amiral Villeneuve en rêve, cela voudrait dire, au moins, qu’il aurait des bateaux … La déception est grande, et plus encore pour les officiers. Les trois-ponts déjà attribués, aux noms prometteurs comme l’Océan, le Terrible ou le Majestueux, n’existent pas encore. C’est tout juste si les bucherons tâtent les arbres pour savoir lesquels, après avoir été abattus, vont contribuer à l’essor de la Flotte Française.
Peu importe, on fera sans, en attendant. Homère J. Bartimeus prend le commandement de l’Algesiras et de ses 680 hommes dans le port de Cadix. « Ou sont les 110 canons que l’Empereur m’avait promis ? » tonne le capitaine. On compte et recompte sur chaque pont, il n’y en a que 74. Un simple d’esprit propose d’aller fouiller au fond de la cale, on y trouve tellement n’importe quoi. « Je ne prends pas la mer tant qu’on ne me donne pas les 36 canons qui manquent ! » Forte impression sur les Alliés espagnols. Finalement le Capitaine Martimeus prendra la mer après que le Trésor lui ait versé une pension de 36 piéces d’or.
Il rejoint l’escadre de Villeneuve au nord ouest de l’Espagne. Le Capitaine Bob Terrius commande le vaisseau de l’amiral, le Formidable et ses 122 canons. Bartimeus ronchonne, tandis que le Capitaine Jean Robert Patrick de Whatman, du Neptune (74 canons également) lui donne de grandes claques dans le dos. Tous les navires appareillent pour le large afin d’y accoster les navires de commerce britanniques revenant d’Afrique et des Indes.
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La flotte principale de l’Amiral Nelson croise encore à proximité des frontières de l’Angleterre. On y craint un éventuel débarquement des Français. Avec quels navires ? S’ils savaient …
En Italie, Masséna abandonne le Pape à ses gardes du corps. Il faut se concentrer sur l’Autriche, l’adversaire continental à abattre. Au Nord, déjà, Rodo 1er descend la Rhénanie avec une armée de moyenne importance. Masséna n’a, lui, que peu de troupes, encore : Quelques chasseurs-à-cheval, de l’infanterie de ligne, dont le 8éme régiment du Colonel Lionel, et puis de l’artillerie, uniquement du 8 livres, du lieutenant Loda. Et avec ça, l’Empereur veut que Masséna fasse tenaille au sud jusqu’à Vienne, et de surcroit dilapide une partie de ses maigres troupes pour prendre Naples ? Le Sacre lui est monté à la tête…
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Rodo 1er, lui, a le beau rôle … Ses Maréchaux sont encore en France, à lever des armés. Davout s’encanaille à Paris, tandis que l’Empereur profite de la saison morte pour s’enfoncer doucement en Europe.
Il a avec lui certaines des troupes les plus réputées : la totalité du 5éme d’Infanterie (Sergent Darthmath, sous-lieutenant Druss d’Haran, Lieutenant Urial, Capitaine William Locke) et du 6éme d’infanterie (Colonel Bébert Pontcarral) et des régiments de chasseurs à cheval (général de brigade Hubert de Jagermeister et colonel Maximus Ney)
Stupeur lorsque le général Jagermeister est paru en uniforme du 2nd régiment de Hussards. L’infortuné n’avait pas été averti que l’unité avait disparu peu après le Sacre. « Tu n’as pas reçu le mémo ? » lui lance affectueusement l’Empereur, dans l’hilarité générale. Pendant les 500 km de marche, sur les routes que l’on ne cesse de construire partout dans l’Empire, le mot repasse de bouche en bouche. Lorsque l’armée franchit les premiers cols des Alpes au nord de la Suisse, le général s’étonne auprès du Major Moradim que le fourrage pour les chevaux du 1er régiment ne suive pas directement son unité. Le Major glisse, narquois « Tu n’as pas reçu le mémo ? »
Hubert de Jagermeister ressort furieux de la tente. Lui, brave parmi les braves, qu’on ose humilier ainsi ! Il montrera de quoi il est capable sur le champ de bataille, fasse à tous ces planqués …
Et la bataille arrive, soudainement. Rodo 1er veut agrandir l’Empire sur le dos de l’Autiche. Certes, son armée vise Vienne par le nord tandis que Masséna, qui devrait déjà être en Vénitie, arrivera par le sud, mais l’occasion est trop bonne : on se fera la main sur les faibles forces autrichiennes présentes dans la région avant d’annexer le territoire d’Innsbruck …
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DarthMath
10/01/2012, 12h07
Ca va saigner !! Sus aux Autrichiens !! :chargez: Vive l'Empereur !! :clap:
J'espère survivre à la bataille, également ... :o: ;)
Ca va saigner !! Sus aux Autrichiens !! :chargez: Vive l'Empereur !! :clap:
J'espère survivre à la bataille, également ... :o: ;)
Et bien un régiment a tellement morflé que statistiquement, celui qui le gérait n'a plus qu'1 chance sur 5 d'être en vie vu les pertes (je tirerais ça au dés pour plus d'impatialité) :o:
Bataille de Lehenwald, Tyrol autrichien, 14 février 1805
Mon très cher frère,
Ces quelques mots pour te parler du Tyrol et du magnifique oiseau que j’ai aperçu dans les branchages il y a quelques minutes. Si j’avais un tant soit peu de talent en dessin, j’aurais pu te faire une esquisse qui aurait ravi tes yeux de naturaliste.
J’ai pu l’admirer quelques secondes et entendre son pépiement éloquent, presque étouffé par cette neige ouatée qui ne cesse de tomber. Puis il s’est enfuit, et j’ai du revenir à la réalité : ces membres que je dois découper, ces balles que j’essaie d’extraire, ces plaies confiées à des infirmières débordées et, par-dessus tout, ces râles émanant de milliers de gorges et que l’ont oublie pour rester sain d’esprit. Le métier de chirurgien est en plein essor, comme celui de croque-mort, aussi que dire, à part vive l’Empereur ?
La bataille était gagnée d’avance, tout le monde le savait. Et gagnée, elle l’a été. Alors pourquoi ici, tant d’illusions perdues ?
La ligne semblait belle, pourtant, ce matin même, et l’ennemi si chétif …
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5.000 hommes de notre côté, moitié moins en face, pas d’artillerie, alors que nous en avions à profusion… l’Etat Major a donc décider de mettre en réserve la moitié des unités, tant la zone de déploiement semblait bien mince pour notre petit monde. Et pourtant nous n’étions que 5.000, que se passera t’il quand nous serons 16.000, bien plus encore en renfort, et 50.000 hommes en face ?
Les hostilités ont été ouvertes au centre par le 1er régiment d’artillerie du colonel Boudi tandis, que sur le flanc gauche, le colonel Jmlo et son 8éme régiment lui faisait pendant. Du 12 livres, de belles piéces, destructrices, comme j’ai pu étrangement le constater.
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Tout le 5éme régiment d’infanterie s’est avancé vers l’ennemi : les Voltigeurs du sergent Darthmath ont fait merveille, en déboussolant l’ennemi. Les grenadiers de Druss d’Haran ont éclaté le bataillon autrichien lui faisant face, tandis que les 4 bataillons d’infanterie de ligne tiraient salves sur salves, dans un ordre parfait. Quand le lieutenant Urial avait fait donné les salves, le capitaine Locke faisait avancer sa propre ligne pour écharper l’adversaire. Et puis la machine s’est embourbée, face à un ennemi de bien faible envergure.
Le 2éme régiment de chasseurs-à-cheval, qui avait pris en chasse les fuyards, s’est retrouvé bloqué dans une fondriére qui n’avait pas été reperée. Les hommes tentaient de reprendre le contrôle de leurs chevaux quand les Autrichiens ont profité de l’incident. 400 hommes faisant feu au même instant, il n’en fallait pas plus pour éreinter puis écraser l’escadron du colonel Maximus. Une balle dans la jambe, c’était encore peu pour ce meneur d’hommes …
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L’adversaire s’enhardit et s’approche. Le colonel Maximus délaisse son mousqueton pour s’emparer de son sabre. Il fauche à gauche, à droite, mais le bataillon adverse tient une victoire facile. Percé de toute part par les sabres et les baïonnettes, le cheval s’écroule sur son cavalier. Ce qui reste du 2éme régiment se débande.
Au centre, nous poursuivons nos efforts et l’ennemi s’effondre. Nos hommes avancent mais les consignes passent mal. La neige emplit l’horizon, la fumée masque tout, ne reste que l’odeur de poudre et de salpétre. Nos batteries n’ont pas réajusté leur distance de tir, les boulets touchent nos hommes. Le sous-lieutenant Druss d’Haran voit plusieurs de ses grenadiers balayés par un de nos obus.
Les ordres passent enfin, les batteries cessent le massacre. Seul le régiment d’artillerie du Colonel Jmlo continue, à la mitraille. L’angle n’est pas le meilleur qui soit, les salves partent du côté adverse, les artilleurs tombent. Le 1er régiment de chasseurs à cheval arrive dans le dos des Autrichiens et les décime. On entend les hurlements de joie du colonel Jagermeister. L’ennemi lâche notre flanc gauche, la victoire est désormais sûre, toute la province d’Innsbruck passe sous commandement français.
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Les pertes sont cependant de très mauvaise augure, il n’est plus question de continuer dans les cols alpins par ce temps. Des 150 hommes de l’escadron de Maximus, seuls 27 sont encore indemnes.
Unique petite joie, en repoussant la carcasse de son hongre, on retrouve le colonel Maximus respirant encore, malgré diverses blessures aux jambes et aux bras et, surtout, une très mauvaise estafilade partant du cuir chevelu jusqu’au visage. L’œil a été sauvé de peu. L’Autrichien qui a ainsi entamé ce dur crâne git quelques pas plus loin, le sabre du colonel passé en travers du thorax. On raméne le corps, sanguinolent mais encore vivant, jusqu’au campement, sous le hourra des hommes. Ce sera la première Légion d’Honneur de cette campagne. Rodo 1er glissera même « Je ne le décore pas pour avoir combattu, mais pour avoir survécu »
Ailleurs aussi les pertes peuvent être lourdes. On compte 700 morts et blessés définitifs, mais seulement la moitié due à l’ennemi. La moitié de la brigade d'artillerie de Jmlo a été dessoudée, mais on comptes plus de 300 tués par ses boulets. La moitié du bataillon de Druss d'Hran a également disparu, un quart du côté d'Urial. Ça va certainement valser à l’Etat-Major …
Je te laisse là, mon frére, une autre amputation …
Avec mes pensées,
Chirurgien Major Superchausette, Services de Santé du 5éme régiment d’Infanterie de ligne
Kara Iskandar
10/01/2012, 14h03
Début sanglant. :ko:
Enfin l'essentiel c'est que la victoire soit française.
C'est vrai que c'est beaucoup plus saignant que les batailles que je connaissais sans ce mod. Il faut dire que le simple bataillon qui comporte 400 hommes (contre 120 à 160 avant) ça ne pardonne pas : en quelques secondes, cette puissance de feu peut décimer ceux qu'on aurait oublié quelque part (c'était bien sur le cas pour la cavalerie ... le temps que je zieute au centre, elle s'était faite massacrer en moins de 10 secondes :ko: )
Il faut donc jouer la cavalerie de maniére beaucoup plus prudente (je n'ose imaginer une cavalerie fonçant imprudemment dans un carré de 400 baionnettes :lol: ) prendre moins d'artillerie (une seule brigade comportant 10 canons et non plus 4, c'est dévastateur mais ça prend beaucoup de place) et jouer avec plus d'infanterie. Ça devient finalement assez historique et moins arcade...
Du coup ça rééquilibre un peu entre l'IA et l'humain, car quand j'aurais 40 bataillons (et entre 10 à 15.000 hommes à gérer au même instant) ça nous donnera des bilans de pertes beaucoup plus réalistes et sanglants, surtout de mon côté j'en ai bien peur :lol: :goutte:
Qu'est-ce que ces cons de fantassins foutaient devant mes boulets ? :enerve:
Enfin bon les survivants vont courir plus vite :o:
Kara Iskandar
10/01/2012, 15h13
Il faut donc jouer la cavalerie de maniére beaucoup plus prudente (je n'ose imaginer une cavalerie fonçant imprudemment dans un carré de 400 baionnettes :lol: ) prendre moins d'artillerie (une seule brigade comportant 10 canons et non plus 4, c'est dévastateur mais ça prend beaucoup de place) et jouer avec plus d'infanterie. Ça devient finalement assez historique et moins arcade...
Je me demande ce que ça va donner lorsqu'ils seront bien plus nombreux en face. Avec encore moins de place pour la manoeuvre ça va être une vraie boucherie.
Je me demande ce que ça va donner lorsqu'ils seront bien plus nombreux en face. Avec encore moins de place pour la manoeuvre ça va être une vraie boucherie.
Ça s'est réalisé :loose:
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Premiére vraie baston sur le chemin de Vienne, les Autrichiens se sont jetés sur nous. Sont tombés en champ d'honneur au moins 2 Qgnautes, et peut être un Franconaute.
La patrie forumique est en deuil ...
Kara Iskandar
10/01/2012, 18h16
Aïe. :ko:
Nous n'oublierons pas le sacrifice de nos héroïques camarades, ils seront vengés ! :enerve:
Avril 1805
L’économie de l’Empire s’améliore. Nos recherches débouchent sur la mise en place de la Dette Nationale – nous pourrons emprunter (à qui ?) pour nous développer. La rade de Toulon vient également d’être construite, nous affrétons nos premiers navires commerciaux pour l’Afrique du Nord. Début juin, nous devrions disposer de premiers contacts sur place.
L’armée de Rodo 1er étant quasiment reconstituée après 1 mois et ½ de repos dans le Tyrol, les troupes reprennent la route et s’emparent de Salzburg, principale place intellectuelle autrichienne. Plus au nord, des reconnaissances sont faites autour de Prague, qui s’avére peu protegée : nous disposons de plus de troupes et de nombreux canons, assez pour faire tomber la province.
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Masséna quitte les abords de la Venitie pour s’installer à Insbrucke – nous pouvons y recruter de l’infanterie de ligne et étoffer scandaleusement sa maigre armée. La marche sur Venise est remise à plus tard – si Masséna rejoindra certainement l’Empereur, un autre Général s’en occupera. L’armée de Davout, en création à Paris, pourrait se voir attribuer ce rôle.
Mais surprise, le 22 avril, alors que l’Empereur allait reprendre sa marche sur Prague, l’Autriche depêche le gros de son armée sur nos positions, nous laissant tout juste le temps d’organiser la défense. Nous sommes moins de 5.000, ils sont plus de 10.000, ont 10 fois plus de cavalerie et 2 fois plus d’infanterie, mais ils n’ont pas la détermination de l’Empereur …
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Face au nombre, on adopte une tactique en profondeur – si l’ennemi avance en ligne, il n’aboutira pas sur nos positions au même moment, laissant plus de lattitude à nos unités pour proteger un axe, puis l’autre. Sur notre flanc gauche, une batterie sera montée sur la colline afin d’empêcher tout débordement de l’ennemi de ce côté. Au centre, le dispositif est globalement reculé, deux autres batteries (dont celle du colonel Jmlo) sont également montées sur la bute, dominant ainsi toute la ligne autrichienne. De plus, espérons le, nos boulets ne pourront pas frapper nos propres lignes.
Et puis notre flanc droit, qui sera le plus exposé : le plus en avant de tout notre dispositif, aucune bute particulière, aucun sommet notable.
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Le colonel Boudi y place sa batterie, on lui adjoint aussi le 2éme d’artillerie. Deux bataillons d’infanterie de ligne, 1 bataillon de grenadiers, et le régiment de chasseurs à cheval d’Hubert de Jagermeister. En face de nous, quelques taillis qui devraient empêcher la cavalerie adverse de faire une percée. Sur le côté gauche, les voltigeurs de Darthmath installent des pièges pour la cavalerie. S’ils veulent nous déborder, ce sera uniquement sur l’extrême droite et nous saurons les attendre.
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le Capitaine Flump, détaché à l'observation en attendant de soigner les bêtes...
Début de l’Offensive ennemie, ça tape dur de part et d’autre. Les boulets adverses sont principalement concentrées au centre, sur nos voltigeurs, qui reculeront rapidement après l’installation des piéges, et sur la batterie de Boudi, tout à droite. Méthodiquement, celui-ci pilonne les troupes qui lui font face. 20 canons sur le même point, il n’en faut pas plus pour entamer l’adversaire. Avant même d’arriver à distance de feu, la cavalerie et l’infanterie auront perdu plus de 500 hommes sur ce point. Pas encore assez, cependant, quand on voit ce qui nous débouche dessus….
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Quand ils sont à portée, on passe à la mitraille. Des lignes entières tombent, mais l’ennemi progresse. Les Chasseurs de Jag galopent à gauche, à droite, pour fusiller à bout portant les charges d’Uhlans et autres chevau-légers autrichiens avant de repartir vers l’arrière. Ça tape de plus en plus dur, et l’artillerie adverse se concentre sur ce point. Un boulet emporte le bras (on ne sait pas encore lequel :o: ) du colonel Boudi. Gueulant contre les Autrichiens, souillant de sang ses pièces, c’est le Lieutenant Sentenza qui doit l’assommer pour qu’on puisse l’apporter à l’arrière, aux bons soins du Chirurgien Major Superchaussette. Celui si s’énerve, on lui pique son travail : " Que voulez vous que je coupe, les Autrichiens s’en sont occupés ! "
http://img252.imageshack.us/img252/3367/45629074.jpg
Au centre, les Autrichiens s’enfoncent dans la depression formée par le recul français. Le 5éme d’Infanterie reçoit le choc en pleine face. Les voltigeurs de DarthMath, les grenadiers de Druss d’Haran, les fusilliers d’Urial et de Locke font face à des salves meurtriéres tandis qu’au loin, un millier de cavaliers autrichiens se rassemblent …
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La guerre sera finie et Provence sera remis sur le Trone avant l'heure du thé :o:
jagermeister
11/01/2012, 13h36
Ma cavalerie va tailler en pièces cette bande de gueux, chargez ! :chargez:
Au centre droit, le bataillon de Darthmath doit reculer sous la pression adverse. Le colonel Bebert fait avancer une partie du 6éme régiment d’infanterie pour éviter toute percée ennemie et que notre flanc droit soit isolé du gros de l’armée. Des chevau-légers autrichiens, qui n’attendaient que cela, foncent sur l’unité de Bébert, qui n’a pas le temps de se mettre en carré.
L’action du bataillon de Darthmath sera néanmoins déterminante : les pieux placés en début de bataille brisent net l’offensive de la cavalerie, hommes et chevaux vont s’empaler sur les perches en bois tandis que l’infanterie, à coup de baïonnettes, fait reculer les Autrichiens tentant de se faufiler entre les pièges. L’unité est anéantie et entame une piteuse retraite.
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Centre gauche, c’est tout le 5éme régiment de ligne qui est aux prises avec l’infanterie autrichienne. Aux salves de mousquets, les Autrichiens rajoutent désormais tous les tirs de leur artillerie.
Ils ne se soucient désormais plus de notre flanc droit : le 1er régiment d’artillerie du colonel Boudi a été quasiment détruit, les hommes du 2éme régiment ont, eux, pris la fuite et seule la cavalerie de Jag continue d’y exercer une défense réelle face aux assauts des Autrichiens. L’infanterie française n’a, quant à elle, plus de munition et doit se contenter d’effrayer l’adversaire en poussant des hurlements et en agitant bien haut les baïonnettes. Mais l’ennemi ne peut pas vraiment y pousser son effort suite à ses pertes et concentre désormais tout au centre. Si les Français font bonne figure, le 5éme bataillon du lieutenant Urial commence à éprouver des pertes importantes.
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Urial, locke et Druss d’Haran font front commun
Seule liaison entre eux et le centre droit de Bébert, l’unité de Darthmath remonte au front et fusille au tout venant les incursions de la soldatesque autrichienne.
Les pertes sont catastrophiques dans nos rangs, les hommes tombent les uns après les autres, mais l’infanterie autrichienne fuit devant ces Français enragés. Ivre de colére, l’un des deux généraux autrichien tente de passer en force … et y perd la vie. Lorsqu’on découvrira le corps, on s’apercevra qu’il s’agissait de Karl Mack von Leiberich, le commandant en chef de l’armée Autrichienne.
Beau succés, mais que les voltigeurs paient au prix fort : l’offensive autrichienne s’est épuisée à la jointure des 2 corps français, mais les voltigeurs auront été décimés. On ne compte que 28 survivants sur les 200 hommes engagés initialement. Le sergent Darthmath, qui était resté aux avant postes, git dans l’herbe, 3 balles dans le corps. Entre les dents, un reste de carton de la cartouche qu’il était en train de déchirer quand la dernière balle l’a atteint mortellement.
Sur notre flanc droit, belle charge du colonel Jag, qui finit de rompre les derniers espoirs autrichiens dans ce secteur.
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Un général mort, l’armée autrichienne accuse le coup. Le flanc droit français a tenu, le centre également, ne reste principalement de la cavalerie qui fonce sur le 5éme d’infanterie. On forme les carrés à la hate, en attente du choc …
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Le grand carré du 6éme de ligne de Bébert, les grenadiers de Druss et, à tout à droite, le 5éme bataillon d’Urial
Les salves déciment l’adversaire, les rares cavaliers gardant le contrôle de leurs montures viennent se fracasser sur les carrés. 5 escadrons y passent, prés de 700 hommes. La défaite autrichienne est consommée.
L’artillerie de Jmlo, qui a fait merveille depuis sa position surélevée, continue de pilonner l’Etat Major adverse. Les pièces d’artillerie autrichienne font chorus et rasent le village ou les Français étaient protégés. Une poutre lâche et un mur s’effondre sur une partie de l’Etat Major. Rodo 1er, qui était resté au plus prés de ses troupes, est blessé et ramené au campement.
La rage s’empare du cœur des Français. Le 2nd régiment de chasseurs (sans Maximus Ney, toujours en convalescence) fonce sur les pièces d’artillerie adverses, fusille les servants, et sabre ceux qui tentent de s’enfuir. Le Haut commandement tente de résister mais n’en a désormais plus les moyens. Charles Louis d’Autriche, cousin de l’Empereur et second général autrichien, est blessé et doit fuir également le terrain avec ce qui lui reste d’armée.
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Ce qui aurait pu être une terrible défaite se transforme en victoire éclatante. Rodo 1er sera certes absent des combats quelques semaines, mais l’armée Autrichienne a été amputée de ses meilleures troupes. Nos espions quittent aussitôt Prague pour Vienne, pour voir si le chemin vers la capitale a été libéré. Masséna rejoint les troupes à Salzbourg afin d’en prendre momentanément le commandement, apportant avec lui ses recrues encore fraiches. Les restes de l’armée autrichienne se sont retiré à quelques kilométres et l’occasion est trop belle pour les laisser s’enfuir : pour prix du sang, la France réclame désormais la tête du cousin de l’Empereur d’Autriche.
Faits remarquables notés sur le journal de Rodo 1er :
- Le colonel Boudi a vaillamment défendu le flanc droit et décimé, avec les seules pièces de son régiment d’artillerie, prés de 950 Autrichiens. Le colonel Boudi est fait chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur et passe Général de brigade, prenant en charge les 1er et 2éme régiment d’artillerie. Nous espérons le retour rapide de Boudi « bras d’bois » et lui souhaitons un prompt rétablissement.
- Nous sommes très affectés par la mort du sergent DartMath, qui a combattu loyalement pour l’Empire et préféré donné sa vie plutôt que de lâcher prise. Envoyons regrets, fleurs et pension à sa femme. Et voyez si vous pouvez lui donner un titre quelconque aussi. Baronne de Salzburg, par exemple, ou un truc approchant …
Chiffres notables sur la Bataille de Salzbourg :mrgreen:
(par ordre décroissant du nombre de morts infligés à l'adversaire)
Boudi, 52 pertes, 8 survivants, 926 tués
Jmlo , 0 perte, 51 survivants, 686 tués
Urial, 335 pertes, 65 survivants, 389 tués
Jag, 120 pertes, 30 survivants, 333 tués
Druss d’Haran, 128 pertes, 159 survivants, 306 tués
Darthmath, 172 pertes, 28 survivants, 274 tués
Locke, 211 pertes, 289 survivants, 220 tués
Bébert, 135 pertes, 265 survivants, 135 tués
Maximus, 99 pertes, 36 survivants, 115 tués
Dés blessure et mort joués sur Boudi (blessure de 3 à 6 mois - résultat 4 mois), Darth (mort :loose: ) Urial (s'en sort indemne :siffle: ) et Jag (s'en sort indemne, mais était de toute façon pile à la limite)
Lancer automatique dés que le bataillon/escadron a 75% de pertes (au dessous, vous n'êtes même pas inquiété) :magnanime: :impérial: :Danton:
zero perte, tous le monde ne peut en dire autant... :o:
zero perte, tous le monde ne peut en dire autant... :o:
Caché en haut d'une bute, tout le monde ne peut pas en dire autant :o: :mrgreen:
Caché en haut d'une bute, tout le monde ne peut pas en dire autant :o: :mrgreen:En même temps au niveau des biffins c'est eux qui prennent tout dans la gueule... :o:
jagermeister
11/01/2012, 21h44
Ma cavalerie à sauvée l'armée française. :o:
Ma cavalerie à sauvée l'armée française. :o:
C'est limite si elle n'a pas sauvé l'Empire ,tiens :o: :mrgreen:
Après la bataille de Salzbourg, les unités autrichiennes, vaincues, s’enfuient dans les bois environnant. L’Etat-Major français suppose quel’ennemi est toujours commandé par Charles Louis d’Autriche, stratége émérite qui ferait un excellent otage. Rodo 1er en route pour Paris après une légére foulure du poignet, c’est Masséna qui prend donc le commandement et, avec les unités les plus solides, lance l’assaut 36 heures seulement après le premier carnage.
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Très peu de morts côté Français, le moral côté autrichien étant lui très faible : l’adversaire se délite, les troupes sont hachées et réduites à néant, ça fera toujours ça de moins pour Vienne. 38 unités et un général auront donc été éliminées successivement, mais la deception est grande, le cousin de l’Empereur d’Autriche a preferé fuir à Vienne.
Vienne, d’ailleurs, cela devrait être la prochaine cible. Nos espions arrivent dans la région et constatent que la ville n’a plus de réelle protection. Masséna ne peut néanmoins donner l’ordre d’avancer, les Français, après ces 2 combats, sont épuisés. On recrute donc à tour de bras en France, pas loin de 3.000 hommes de plus pour la seule région parisienne, et on continue les avancées dans le secteur économique.
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Nos premiers navires marchands sortent enfin de la rade de Toulon, et iront successivement mettre en place des routes commerciales avec Oran puis Alger. On agrandit également les routes de la France historique, on développe les fermes, et la construction d’une université est lancée à Bruxelles afin de pouvoir rechercher deux technologies en même temps. Un grand dépôt de ravitaillement est également en cours de construction à Innsbruck afin de lancer la campagne sur Vienne.
Notre espion, qui a lié langue avec quelques maitresses de généraux à Vienne, apporte alors des informations navrantes : la marche sur Vienne ne pourra se faire tout de suite, l’ennemi s’est considérablement renforcé. La fenêtre de tir n’a duré que quelques jours, trop peu pour que l’on puisse agir.
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La garnison de Vienne comporte apparemment une partie des troupes présentes auparavant aux confins de l’empire autrichien. Si l’on rajoute les milices qui se lèveront automatiquement en cas d’attaque, cela fait une défense d’au moins 15.000 hommes. Sans compter les unités adjacentes, et la présence des premières forces russes que nous observons dans la région, en la personne du Maréchal Koutouzov.
Rodo 1er revient enfin de Paris, où il ne sera resté qu’une nuit « Je préfère aller combattre jusqu’à Moscou que rester une heure de plus à la Malmaison avec Josephine » l'Autriche va prendre pour Joséphine.
L'Empereur reprend le commandement de ses unités, désormais entièrement soignées, en y rajoutant de nombreux renforts arrivés de France : les grenadiers-à-cheval de la Garde du colonel-major Bravlyon, les dragons d’Auvergne du capitaine Otto Amable Grandpieds, le 2éme escadron des dragons du colonel Griffon, ainsi que pléthore d’infanterie de ligne. Masséna garde 5.000 hommes dans le Tyrol tandis que l’armée de Rodo, forte (enfin !) de prés de 10.000 hommes, commence le siège de Venise.
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La ville tombe rapidement avec des pertes plutôt minimes côté français (1.500 morts) tandis que, outre de la milice, l’Autriche aura encore perdu de la cavalerie. Viendra bien un moment où ils n’en auront plus, à ce rythme ! Les Vénitiens demandent la mise en place d'un Protectorat, l'Empereur fait encore mieux : Venise est adjointe à notre Empire. La nationalité française, ça n'a pas de prix.
On dispose dés lors de plusieurs possibilités. Soit les Autrichiens réagissent et tentent de reprendre Venise, où ils se casseraient les dents. Cela permettrait à Masséna (même s’il nécessite encore des forces supplémentaires) de traverser le Tyrol au nord et de se diriger vers Vienne de nouveau dégagée.
Soit les Autrichiens tentent un coup de main sur Innsbruck, et cette fois c’est Rodo lui-même qui pourra traverser la Vénitie pour assiéger la capitale.
Et bien sur, une troisième solution envisagée : des Autrichiens ne réagissant pas. Cela permettrait alors de distraire un certain nombre de troupes pour, enfin, s’emparer de Prague. L’idée étant de ramener le maximum de provinces à l’Empire avant que les Autrichiens ne demandent des négociations lorsque leur capitale, logiquement, tombera.
Pour distraire un peu leurs forces, on signe des accords d’échange avec les Ottomans, à prix d’or qui plus est. Dans la foulée, on signe une alliance militaire avec eux – l’Autriche devra donc protéger toutes ses régions sud contre une éventuelle invasion ottomane.
Puis nous parvient un rapport alarmant :
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Les Anglais ont débarqué en terre de Hanovre, et en force ! Sir James Basileon Coelio, Sir Peregrine Aheuc, Sir Leaz Marlborough, a n’en pas douter, doit se trouver là l’élite de l’armée britannique.
Qu’a-t-on en face ? Quelques canons, de l’infanterie légère, des milices ...
« Nous tiendrons ! » s’exclame Rodo. Qui est en charge de la place ? Tout le monde se tait, seul un petit nouveau, le lieutenant Amaris, venu engueuler une des lavandières de l’Etat Major, ose répondre : « c’est Bernadotte »
L’Empereur accuse le coup. « Alors tout est perdu … »
L'adjudant-commandant Moradim s'emporte "Ah les salopards ! Mers-El-Kebir ne leur a donc pas suffit ?!" Silence consterné sous la tente. Le capitaine Flump vient le tirer par la manche "Tu t'es trompé d'AAR"
Les ordres sont lancés. La garnison tiendra autant qu’elle peut, pas longtemps certainement. Davout quitte Paris avec quelques troupes pour rejoindre Murat et sa cavalerie au nord de Strasbourg. On traversera les micro-Etats allemands pour aller sauver Hanovre.
Roro 1er tient conseil avec ses officiers supérieurs. On n’a trop longtemps sous-estimé le danger britannique. Qu’on lance les réquisitions adéquates à Paris, Lyon, Marseille et Toulouse ! S’ils prennent Hanovre, on suivra le conseil du colonel Maximus, une armée ira saigner la garnison de Gibraltar. Un courrier part pour la Galice. L’escadre atlantique ne doit plus se soucier des navires de commerce anglais et remonter jusqu’aux Cornouailles…
GA_Thrawn
12/01/2012, 18h04
Très bel aar (comme d'habitude ;))
Faut vraiment que j'essaye ce mod moi, je me demande si on peux faire des batailles multi avec ça pourrait etre marrant.
A priori oui, du moment on est au moins 2 à avoir le même mod, on devrait pouvoir entrer dans la partie crée, enfin je pense ;)
Petit point sur les armées …
Rodo 1er est à Venise avec 34 unités, dont Boudi, Jmlo, feu Darthmath, Druss d’Haran, Urial, Locke, Bebert, Jag, Maximus, ainsi que tous les planqués de l’Etat Major . Viennent de lui etre adjoints, tout juste arrivé de France, Otto et Griffon.
Masséna est à Innsbruck avec une grosse 15aine d’unités, dont Loda et Lionel.
Davout (qui devait rester en France) a finalement rejoint Masséna, du moins pour un temps.
Le maréchal Ney est à Strasbourg avec Lilan et Dédé
Murat recrute unités après unités à Paris
Et Bernadotte est à Hanovre… dans une situation désespérée. La ville lève quelques milices éco-citoyennes, mais qui se déliteront rapidement dés qu’elles verront l’absence de toilettes sèches dans le camp français. Le Duc de Wellington propose une retraite honorable aux Français, et tente d’acheter Bernadotte avec une couronne – lui qui glose tant sur le trône !
On lui tend une lettre, une jeune Princesse Diamant, fille de roi dans les colonies, dont l’honnête pére a été assassiné dans un accident de Montgolfiére. Bernadotte accepterait-il d’entrer en contact avec elle afin de partager les 25 millions de piéces d’or (25.000.000 £) qu’elle ne peut faire sortir des colonies ? Elle a tant confiance en lui ! Bernadotte s’emporte, « Je vivrais Suédois ou je mourrais Français, mais je ne veux pas du trône d’Angleterre ! »
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Le refus passe mal côté britannique. A 17h30 ce 5 septembre 1805, sitôt passée l’heure du thé, les Anglais attaquent.
Trop peu de choses pour défendre cette ville allemande mal construite, mal protegée. Quelques canons sont placés en embuscade à l’abri d’un muret pour en proteger l’accés, la garde nationale se mêle à la fête et les milices de la ville gardent l’Hotel de ville.
En quelques heures, le tout est balayé, même si chaque Français emporté amène avec lui un Anglais dans la mort. Les civils Allemands se défendent mal, combattent mal, et Bernadotte gueule « Ça veut avoir un pays et c’est incapable de défendre une ville ? » Les Allemands le prennent mal et abandonnent le combat, se joignant aux Anglais. Bernadotte grimpe à cheval et se jette sur les lignes d’Albion. Ses hommes tombent mais lui perce, jusqu’à l’Etat Major Anglais. Wellington s’étonne « Mais que vient il faire là ? Nous n’allons pas nous battre entre officiers, n’est-il pas ? »
Un coup de pistolet dans le bras, Wellington tombe de cheval. Les Anglais répliquent et percent le Français de part en part. Wellington s’approche et questionne (traduction littérale en l’absence d’un traducteur patenté) « Par les enfers saignants, ce saignant bâtard est mort, n’est-il pas ? »
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Les troupes commandées par le Maréchal Ney n’auront donc pas pu rejoindre Hanovre à temps. En fait, elles stationnent encore à proximité de Strasbourg, les Prussiens refusant de le laisser transiter par leur territoire. On insiste un peu, les Prussiens s’emballent et déclarent la guerre dans la foulée. On pourra donc désormais aller jusqu’à Hanovre, mais en passant par-dessus l’armée prussienne.
Car on ne peut pas compter sur la Royale pour acheminer les troupes par la Manche. Les Anglais rodent, et l’Armada de Villeneuve, qui chatouillait les côtes anglaises, croise la flotte de l’Amiral Nelson. Le capitaine Bartimeus jubile et tire une bordée sur l’escadre anglaise. Celle-ci réplique aussi sec et 330 boulets de canons encadrent la flotte française. Il faut fuir, on repart donc au sud, en attendant des temps meilleurs …
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Comble d'infortune, la nouvelle de la mort de Bernadotte fait le tour de l'Europe. on peut vaincre Rodo facilement, il suffit de bloquer ses troupes dans des régions isolées pour pouvoir les massacrer. En France on s'inquiéte - aprés Hanovre, la Corse serait donc la prochaine cible ? Le taux d'approbation de l'Empereur descend assez bas, à 52% seulement, c'est 30 points de moins qu'avant. Ces sondages ne veulent rien dire, annonce t'on au Chateau de St Cloud, vous l'avez élu à vie...
En Autriche, le front se sclérose là aussi. On ne compte pas moins de 160 unités ( :ko: ) aux alentours de Vienne. L’offensive autrichienne se fera Innsbruck, Rodo le sent … Il quitte Venise et fonce dans le Tyrol, tandis que Masséna permute et va s’occuper de le Vénitie. Rodo arrive juste à temps pour la premiére offensive autrichienne sur la ville.
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L’Etat Major s’inquiéte – serait-ce l’ennemi qui aurait désormais pris la main ? Rodo s’emporte, sera-t-il donc l’Empereur des couards ? Tandis qu’il combattra pour la survie de l’Empire face aux Autrichiens, Ney ira marcher sur le crâne des Prussiens, puis reprendre Hanovre aux Anglais…
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Et Rodo le promet, si la France survit à ces 2 batailles, la guerre sera désormais totale. Paris, Strasbourg, Bruxelles, Bretagne ou Piémont, les conscrits vont désormais être levés par centaines de milliers...
Ces français sont des paysans genronormés, n'est-il pas ? :o:
Ces français sont des paysans genronormés, n'est-il pas ? :o:
Peut être, mais j'ai l'impression, à voir leur couleur flashy, que les soldats Prussiens reviennent de la Gay pride, eux :o: :mrgreen:
ar sparfell
15/01/2012, 00h15
Hey !!!! A cause de mon internet défaillant, j'avais loupé ce magnifique AAR !! :goutte::ko:
Moi aussi je veux en être !! Euh, enfin...en faire partie !! :hello:
Le [mettre ici un grade] d'Aspar dans la cavalerie, si possible...
Ou sinon le [mettre ici un grade] Sparfell dans la marine.
Steûplé steûplé steûplé !! :priere::hello:
Hey !!!! A cause de mon internet défaillant, j'avais loupé ce magnifique AAR !! :goutte::ko:
Moi aussi je veux en être !! Euh, enfin...en faire partie !! :hello:
Le [mettre ici un grade] d'Aspar dans la cavalerie, si possible...
Ou sinon le [mettre ici un grade] Sparfell dans la marine.
Steûplé steûplé steûplé !! :priere::hello:
Colonel d'Aspar, escadron de gendarmes lanciers, ça te va ?
(une unité unique, qui sortira au printemps 1806 en gros, et qui a un excellent bonus de charge)
http://img199.imageshack.us/img199/482/gendarmesdespagne2.png
Tu devrais normalement participer aux combats en Espagne, afin d'avoir un minimum d'historicité (enfin plus précisément à Gibraltar)
:hello:
ar sparfell
15/01/2012, 18h48
Colonel d'Aspar, escadron de gendarmes lanciers, ça te va ?
(une unité unique, qui sortira au printemps 1806 en gros, et qui a un excellent bonus de charge)
http://img199.imageshack.us/img199/482/gendarmesdespagne2.png
Tu devrais normalement participer aux combats en Espagne, afin d'avoir un minimum d'historicité (enfin plus précisément à Gibraltar)
:hello:Colonel d'Aspar des gendarmes lanciers, ça me va plus que bien !! :hello::ok:
Le froid s’empare de l’Europe continentale, l’automne s’écoule puis les premières neiges arrivent déjà au loin.
Charles Louis d’Autriche, avec plus de 12.000 hommes, tente de reprendre le Tyrol face à l’Empereur français. Cette fois cependant, Rodo dispose de troupes au nombre égalant son adversaire : un peu plus de 10.000 hommes, et la meilleure artillerie qu’on puisse trouver en Europe – certains, comme le colonel Jmlo, ont beau maugréer, le retour du général de brigade Boudi Bras d’bois éclipse en partie la renommée des autres unités.
On compte également de la cavalerie, enfin en nombre. Si la guérilla pourra se poursuivre avec les chasseurs à cheval de Jag et Maximus, on dispose enfin de cavalerie de choc : les dragons d’Auvergne du Capitaine Otto ont pris leur position, et le colonel Griffon plastronne dans son uniforme. Rodo s’est surtout adjoint une unité d’élite avec les Grenadiers à cheval de la Garde Impériale du colonel-major Bravlyon.
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On bascule toute la cavalerie sur notre flanc gauche. On y installe l’artillerie la plus puissante, les brigades de Boudi et Jmlo. Ce saillant avancé sera confié au 6éme d’infanterie de ligne de Bébert, auquel on adjoint les grenadiers de Druss d’haran. Le reste du 5éme d’infanterie (Locke & Urial) lui, reste en arriére, sur notre flanc gauche, à l’orée de la ville, en réserve. Le reste de l’artillerie y est également positionnée. La canonnade débute, les Autrichiens s’élancent et se ramassent sur le saillant français.
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Les artilleurs doivent reculer sous la pression autrichienne, ils passent derrière nos lignes d’infanterie. La compagnie de grenadiers de Druss d’Haran reçoit les troupes de l’Empereur d’Autriche comme il se doit, dans le feu et dans le sang. Les hommes passeront par la suite à la baïonnette afin de rougir le sol du Tyrol du sang de l’ennemi.
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Les Autrichiens désormais au corps à corps, Rodo fait donner toute la cavalerie en débordant les Autrichiens sur leur droite. Attaquer par les flancs et à revers, l’armée se délite à une vitesse impressionnante.
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L’escadron Bravlyon, soutenu par le 9ème Dragons de Griffon, perçant les lignes ennemies
Le coup de grâce vient du Capitaine Otto Amable Grandpieds, qui s’empare de toutes les piéces d’artillerie ennemie avant d’aller défier l’Etat Major autrichien et de blesser leur général. La retraite est donnée, piteuse, et l’ordre est lancé côté français : pas de prisonniers ! Toute la cavalerie est lancée sur les traces des Autrichiens et les régiments sont méthodiquement anéantis.
On comptera 11.700 morts du côté autrichien, et seulement 500 survivants, tandis que les pertes, côté français, restent minimes : seulement 2.000 morts, qui devraient facilement être remplacés. Le plus important étant que l’Autriche perde petit à petit tout renfort pour qu’enfin, l’assaut puisse être lancé sur Vienne.
Au nord de l’Europe, Ney donne, lui, l’assaut aux forces prussiennes établies aux environs de Clèves. Ombres et brouillards, voilà qui pourrait résumer la bataille qui se joue principalement dans l’obscurité. Les Prussiens, surs d’eux, font donner leur avant-garde, qui est reçue par les mousquets français.
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Les premières offensives sont un échec. L’Etat major prussien s’entête et fait donner la totalité de sa cavalerie. Les hussards s’élancent, et se brisent en partie sur nos lignes. Un régiment français finit par lâcher, le bataillon voisin semble également craquer, lorsque le Capitaine François-Léopold Dédé, du 15éme d’Infanterie de ligne, colmate la brèche.
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L’offensive prussienne est un échec patent, une fois toute sa cavalerie brisée. Les lignes françaises s’élancent, les deux ailes se rabattent sur les Prussiens, ces derniers abandonnent. Quelques unités éparses tenteront encore d’empêcher la chute de la province, mais rien n’y fait, Ney s’empare de la ville – et désormais, la route est ouverte pour reprendre Hanovre aux Anglais. 3.000 pertes côté français, Ney passera donc le nouvel An à Clèves pour restaurer ses troupes avant de s’attaquer enfin aux Tuniques Rouge …
A Paris, Murat lève des armées en masse pour, selon toute logique, traverser l’Espagne et prendre Gibraltar. Voilà qui devrait affaiblir l’adversaire de toujours ! Surtout, les technologies ayant progressé, on peut enfin construire une grande caserne dans les villes les plus importantes, ce qui débouchera à terme sur la création d’unités plus puissantes : Grenadiers de la garde, Cuirassiers, Mammelouks, Gendarmes-lanciers, les options seront enfin démultipliées.
L’économie en forte croissance permet ces investissements, soutenue par le commerce en Méditerranée devenu florissant, même si une escadre anglaise coule certains de nos navires de commerce. La Royale, amarrée à Nantes tant que l’escadre de Nelson opére dans l’Atlantique, se rassure comme elle peu ; l’arsenal de la ville est quasiment fini et celui de Brest est en cours de travaux. D’ici la fin du printemps, selon toute vraisemblance, nos premiers navires de ligne, alignant chacun plus de 120 canons, devraient sortir de la rade et permettre de défier les Anglais sur mer.
L'Angleterre écrasera les gueux :o:
Tahiti bob
16/01/2012, 18h30
Et la grenouille sera enfin ce plat mondial tant attendu.
Janvier 1806, l’Empereur Rodo constate que malheureusement l’offensive en Autriche est pour l’instant un échec.
La neige empêche tout mouvement côté français, tandis que l’Autriche ne semble pas flancher malgré ses déculottées. Surtout, en plus des régiments innombrables qui campent à proximité de Vienne, les espions rapportent, en plus de la présence des Russes et de Kutuzov, l’arrivée de 3 armées prussiennes – pas loin de 45.000 soldats qui ont traversé la Prusse pour faire copains comme cochons avec les Habsbourg.
Toute idée de percée est désormais retardée sur ce front, et Rodo 1er doit en prendre son parti. Des forteresses sont rapidement érigées à Innsbruck et à Venise pour endiguer les assauts ennemis, le temps que le printemps et l’initiative revienne au camp français.
L’initiative viendra donc du nord. Le Maréchal Ney quitte Cléves avec ses troupes et arrive à proximité de Hanovre, ou Bernadotte donna sa vie pour l’Empire. On donne aussitôt l’assaut sur les positions anglaises malgré les conditions climatiques désastreuses, pour laver l’affront. Ce n’est plus le Duc de Wellington qui tient la place mais Alexander Cavalié Mercer, un jeune général d’artillerie de 23 ans.
Quant au Coldstream Guards de sir Coelio ou les Scot Greys de Sir Aheuc, ils semblent être rentrés depuis longtemps à Londres. Tout au plus peut on trouver des dragons de la King’s German legion, et différents régiments arborant fièrement les couleurs de l’Angleterre : les Tigrres du Leceistershire, les Tailleurs du North Gloucestershire, et d’autres régions chamarées.
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Sous une neige drue, l’offensive est ralentie des 2 côtés. Le tout se transformera en élégant échange d’artillerie de part et d’autre. Du raffinement et de l’audace, n’est il pas ?
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« C’est dans le silence qu’on entend le plus souvent les boulets »
Rapidement dévasté, le camp anglais adopte une attitude étonnante : tourner le dos à l’adversaire pour ne pas voir la défaite de face. Alors que les boulets écrasent l’Etat Major britannique et que les armées françaises s’ébranlent, la cavalerie anglaise nous tournera ostensiblement le dos pendant la majeur partie de la bataille …
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Mouais ...
Le flegme anglais est d’une indécence rare. « Mais battez vous ! » rugit Ney, mais son cri est étouffé par les espaces enneigés.
« Nous ne prêterons pas le flanc à vos critiques ! » répondent les Anglais, continuant à éviter notre regard. Très bien, on les fusille donc de dos.
Le général Cavalier Mercé meurt ainsi bêtement, sans donner pleine mesure de ce qu’est la puissance anglaise. Cela fera tout de même un général anglais de moins à Waterloo …
La piétaille anglaise, elle, se comporte bien mieux, et nombre des bataillons français sont mis en difficulté par l’adversaire. La pugnacité et le désir de vengeance côté français domine néanmoins et Hanovre tombe finalement, même si le résultat n’est pas spécialement glorieux : 8.000 morts côté britanniques, mais plus de 4.000 pertes côté français.
Ney prend tout juste le temps de se poser à Hanovre pour y restaurer l’ordre, et soigner en partie ses troupes, avant de marcher au cœur de la Prusse : de l’autre côté du fleuve, c’est la région de Berlin, et la possibilité de mettre à bas cet adversaire coriace.
Les ordres sont pressants : Rodo 1er est assiégé à Innsbruck par 24.000 prussiens . Une autre armée autrichienne vient tout juste d’y être éliminée, rendant l’Empire autrichien flageolant : déjà la Roumanie vient de tomber dans l’escarcelle ottomane, signe que l’Empire a tout envoyé au Tyrol et à Vienne. D’autres Autrichiens se sont également frotté à nos alliés du Wurttenberg, alors en reconnaissance prés d’Innsbruck.
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Mais le Wurtenberg a été étrillé, c’est Rodo qui a du sortir pour repousser les Autrichiens.
8.000 victimes de plus dans leur camp, un autre général en déroute, et déjà les Prussiens qui sont en approche en vue du siége. Une armée, puis deux, une troisième plus très loin … On les laissera continuer le siége durant la fin de l’hiver, afin qu’ils s’affaiblissent, et la sortie française sera lancée à la fonte des neiges.
A moins, donc, que Ney ne s’empare de Berlin et fasse capituler ces maudits Allemands…
On commence à s’inquiéter en haut lieu, la capitale est bien gardée et son gouverneur, le Général Herbert von Palpatine, un homme inflexible et qui n’hésitera pas à faire mourir tous les siens plutôt que d’abandonner la ville aux Français.
Murat quitte donc Paris avec les troupes fraichement levées (dont le12éme de ligne du capitaine Riri). Gibraltar attendra, l’important, c’est Berlin. Le jusque-boutisme de Von Palpat est rapidement révélé quand, sitôt Ney entré dans la province de Berlin, une première armée est jetée en travers de la route du Maréchal pour ralentir sa progression …
Kara Iskandar
16/01/2012, 21h04
Ils n’avaient pas eu leur thé pour bouder à ce point les cavaliers anglais ? :o:
J'ai pas très bien compris, certainement un bug de déplacement de l'IA ... mais quand même, c'est pas tip-top :enerve:
Kara Iskandar
16/01/2012, 21h08
C'est dommage oui, mais bon tant que ce n'est qu'un incident isolé ça passe.
ar sparfell
16/01/2012, 22h02
Ces Anglais sont des lâches. :o:
Pour la peine, on leur reprendra le Canada !! :mrgreen::hello:
Ces Anglais sont des lâches. :o:
Pour la peine, on leur reprendra le Canada !! :mrgreen::hello:
Si seulement ! :lol:
Apparemment le jeu considère que la terre est plate et l'univers carré, et que les chutes vers les enfers et les serpents des mers commencent à l'ouest de l'Irlande et à l'est d’Istanbul :mrgreen:
Bon par contre ils sont sympas, on a le droit de placer des comptoirs commerciaux dans ces bordures de l'enfer :o:
Le Tyrol étant devenu une impasse stratégique tant que d’autres forces françaises n’y auront pas été dévolues, la percée sera donc initiée en Prusse.
Michel Ney franchit l’Elbe avec ses troupes tandis que le climat se réchauffe doucement. L’hiver se termine et les initiatives doivent reprendre. Las, à peine les soldats ont installé le bivouac sur la partie orientale du fleuve que le gouverneur de Berlin, Herbert von Palpatine, envoie l’avant-garde du général Edmund Frommel dans les pattes des Français.
Von Palpat n’a qu’un seul but déterminé : ralentir le plus possible la progression française pour sauver Berlin, le temps que les Prussiens s’emparent du Tyrol et de la personne de Rodo 1er, qui y est toujours assiégé.
5.000 prussiens poussés par leur peur atavique du gouverneur de Berlin, ça n’en fait pas de très bans soldats. On en tue 4.000, mais les pertes françaises ne sont pas des plus rassurantes, 1/5éme de l'armée est déjà amputée. Le capitaine Flump, temporairement détaché dans les ballons d’observation, ne peut cependant décrire précisément la bataille « le ballon était orienté dans le mauvais sens » On lui annonce qu'il aurait suffit qu'il se retourne. L'officier reste interloqué.
Certes…
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Voilà ce qui arrive lorsque les Historiens oublient d'enregistrer la vidéo d'une bataille ...
Après cette bataille sanglante, une journée s’écoule avant qu’un nouveau général prussien ne débouche en travers des lignes françaises. 10.000 hommes cette fois, et à la fin de la journée on redescendra Flump de son ballon, qui avance, penaud : « Je me suis endormi »
Aucun enregistrement des 2 batailles, mais le bilan est là :
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Les Prussiens, de nouveau vaincus, se retirent aux alentours de Postdam, fermant ainsi – malgré leurs pertes gigantesques – la route de Berlin. Prés de 2.500 hommes qu’il faudra de nouveau culbuter avant d’attaquer la capitale, mais l’armée de Ney est désormais exsangue pour seulement poursuivre les fuyards.
Les batailles de l’Elbe ont fait bien plus qu’émousser le potentiel offensif français : 5.000 morts de plus, à rajouter aux 2.000 précédentes victimes, et Ney ne dispose plus que de 3.000 soldats, 40 cavaliers et une douzaine de canons. La garnison de Postdam (on n’ose encore imaginer celle de Berlin) aligne 3 fois plus d’artillerie, et sans possibilité d’user de forces de cavalerie et de contournement, cela signifierait un massacre de nos lignes d’infanterie.
Von Palpat a temporairement gagné, les troupes de Ney abandonnent le territoire prussien pour se ravitailler à Hanovre, en attendant d’être relevé par les forces de Murat, en approche.
Quand au Tyrol, pas le choix, Rodo 1er doit effectuer une sortie avant que la place ne soit enlevée faute de vivres. On fonce donc sur la première armée prussienne assiégeante, mais lors de la sortie, les bataillons sont pris en partie par une 2nde armée positionnée à couvert.
Cette fois, c’est logiquement plus de 22.000 hommes que nous auront à affronter alors que les Français sont en colonnes de progression, que l’artillerie est toujours attelée et que Rodo n’a pas pu imposer à ses ennemis le lieu de l’engagement …
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DarthMath
17/01/2012, 14h24
Houlà, ça va saigner !! :o: :accent burgonde:
Bonne chance !! Et vive l'Empereur !! :clap:
Kara Iskandar
17/01/2012, 14h27
Il va y'avoir du monde sur la carte. Espérons que ça puisse débloquer la situation car même si je suis plus que confiant en les capacités de l'Empereur, je redoute une guerre d'attrition qui ferait les affaires de Londres...
C'est sans compter une absurdité sans nom qui m'a un peu refroidis (je pensais qu'ils auraient corrigé ce défaut en faisant ce mod, mais non ... )
En gros le jeu ne tolére toujours que 40 unités ennemies sur la carte. Les renforts prussiens n'arriveront donc qu'une fois la première armée lessivée, ce qui change quand même drôlement la donne :loose:
Catastrophe, alors que Rodo entame sa sortie pour botter les fesses des Prussiens, quelques tirs ennemis endommagent le ballon d’observation français, empêchant un compte-rendu détaillé (en fait j’ai eu un probléme de sauvegardes des vidéos, 3 sont passé à l’as, probléme réglé pour la suite)
Les Français sont encore en colonne lorsqu’ils sont pris à partie par la seconde armée prussienne attendant en embuscade. Dieu merci, le terrain encore légèrement boueux après la fonte des neiges ralenti la progression prussienne, ce qui permet de mettre quelques 2 bataillons d’artillerie en place (sur les 5 disponibles)
Néanmoins, faute d’emplacement de tir adéquats, et alors que les Français sont attaqués sur les deux fronts et qu’ils ne disposent eux même d’aucune profondeur, l’artillerie ne jouera qu’un rôle restreint lors de la bataille (40 pertes, 400 victimes occasionnées)
Les hommes n’ont plus qu’un choix : défendre toute la ligne droite, ou toute la ligne gauche face aux assauts ennemis. Sur notre droite, la cavalerie ennemie est en force mais, mal coordonnée avec l’infanterie (placée sur notre gauche) elle lance des assauts furieux. Les hommes se mettent en carrés, la cavalerie s’y casse les dents et n’arrive pas à percer. Une position mal établie dans nos lignes, quelques hussards s’y enfoncent et tombent sur le 2éme régiment d’artillerie, l’un des 2 régiments commandés par le général Boudi.
Le temps que les chasseurs à cheval du colonel Maximus puissent intervenir, le mal est fait, et 40 des 50 servants sont hachés puis piétinés. Le 2éme régiment n’existe plus que sur le papier, avec ses 9 hommes et ses 2 pièces (au lieu de 10)
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L’adversaire est heureusement contenu, ses bataillons écartelés, puis dispersés. Deux ou trois régiments de ligne, qui escortaient la cavalerie, viennent au corps à corps avec nos troupes, mais notre droit n’est plus un réel danger.
Sur notre gauche, l’infanterie prussienne déboule, prés de 25 bataillons soutenus par des pièces d’artillerie. On échange des salves, puis on se précipite dans la mêlée en espérant que les tirs prussiens cesseront, une fois les troupes au contact.
Il n’en est rien, et les boulets fauchent les hommes, quelque soient leur nationalité. On dépêche les Grenadiers à cheval du colonel-major Bravlyon pour faire taire les pièces ennemis. En moins d’une heure, l’artillerie se tait définitivement sur le champ de bataille.
Les Prussiens résistent, mais finissent par lâcher du terrain sous la pression. On envoie toute la cavalerie sur leurs arrières et leurs flancs, et même si Otto et Griffon font soigneusement leur part, ce sont surtout les chasseurs à cheval de Jag et Maximus qui emportent la décision, insinuant le doute, puis la terreur chez l’ennemi. Leur action de guérilla est efficace, enchainant tirs sporadiques, fausses retraites et charges violentes, ils culbutent les lignes.
Chez les fantassins, les Grenadiers de Druss d’Haran maintiennent efficacement la pression, et Rodo fait donner la garde pour culbuter les dernières troupes tant que nous sommes en supériorité numérique – au loin déjà, débouchent 12.000 hommes de plus …
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Dans cette première mêlée, on relèvera le cadavre d’un des généraux ennemi. S’agit-il de Friedrich von Bülow ou de Bogislav Emmanuel ? Impossible de le savoir en l’état, car on ne retrouve pas la tête du général, proprement découpée par le sabre d’un des Hussards d’Auvergne.
Après cette défaite majeure chez les Prussiens, on rétablit l’ordre côté français et on se porte au devant des nouvelles troupes prussiennes en approche. L’Etat Major ennemi tente d’accrocher au terrain avec ses troupes, mais la pression française est effarante – mais pour combien de pertes ?
Les Grenadiers de la Garde montrent l’exemple et fusillent à tour de bras, avant d’utiliser leurs grenades sur les bataillons prussiens. Plus de frayeur que de mal, mais l’Etat Major décroche puis, rapidement, une grande partie des troupes qui n’auront même pas eu le temps de combattre. Par son choix invraisemblable de ne pas faire donner toutes les troupes au même moment, la Prusse vient de donner une belle victoire à la France.
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12.000 morts côté prussien, et prés de 10.000 hommes qui doivent refluer dans les forêts du Tyrol – pour un prochain assaut ? Côté français, la victoire est heureuse mais le bilan est lourd : 5.000 morts, il ne nous reste plus que 7.000 soldats valides. On rentre rapidement dans les murs de la ville, libérée pour un temps (ce qui permet surtout de batir les derniers remparts de la nouvelle citadelle)
Avec 700 morts à son palmarès, le colonel Maximus Ney passe Général de brigade.
Les 600 morts de Jag, déjà général, lui valent les félicitations personnelles de l’Empereur.
Le sous lieutenant Druss d’Haran, qui a servit de pivot à un moment clé de la bataille, passe lieutenant.
Le lieutenant Urial, qui a occasionné de nombreuses pertes chez l’ennemi, intègre (au même rang) la Garde Impériale, la solde (et l’honneur) n’en seront que meilleurs. A noter que ce bataillon de la Garde a, à lui seul, abattu 1534 ennemis (quand les munitions ont manqué, ils sont passé à la baïonnette. Et quand les baïonnettes glissaient sous le sang, ils sont passé aux poings)
L’Empereur regardera aussi avec attention le parcours de William Locke – on pense bientôt l’intégrer à l’Etat major du 5éme de ligne, et non plus à un seul de ses bataillons.
Pendant ce temps … le printemps s’installe et ce début avril voit un certain nombre d’avancées., à commencer par la Royale.
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L’arsenal de Nantes est prêt, celui de Brest encore à travaux … qu’importe, on lance la construction de 2 trois-ponts de 122 canons, qui seront commandés dés leur sortie (juin/juillet) par Messieurs Bartimeus et de Whatman, Bob Terrius gardant le contrôle du Formidable de Villeuve (avant d’avoir son propre trois-ponts dés que les arsenaux de Brest s’y mettront aussi)
Et la nouvelle caserne d’île de France peut elle aussi lancer des unités plus puissantes :
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1 escadron des gendarmes lanciers du colonel d’Aspar,
3 brigades de chasseurs-à-pied de la Moyenne Garde, l’un étant dévolu au capitaine Kara d’Iskan d’Ar
3 brigades de Grenadiers à pieds de la Moyenne Garde, la première brigade intégrant le Colonel Guerrand Amédé Thrawn, la 2nde étant commandé par le général de brigade Elvis Gérard
Sur le plan diplomatique, la France signe la paix avec la Suède, ce qui ne modifie en rien la détermination de l’Empereur.
D’autant plus qu’au Nord, Murat, après avoir fait un rapide passage par Hanovre – le temps d’intégrer certaines des unités récemment complétées de Ney – peut enfin organiser le siége de Berlin.
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Et ils osent appeler cela une capitale !
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Von Palpatine n'aura donc pas réussi à nous retenir indéfiniment, même si plus de 2 mois auront été perdus côté français grâce à ses manœuvres d'obstruction. Et alors que l'assaut est lancé, une rumeur passe : on le dit déjà loin à l'est, en train de rétablir un nouveau front alors que les combats pour la capitale prussienne ont tout juste débuté ...
ar sparfell
18/01/2012, 00h32
Ah-AH !! Le colonel d'Aspar apparaît enfin pour sauver l'Empire !! :ok::clap::hello:
Gageons qu'il réussira mieux dans sa tâche que sous petit-petit-petit-petit-fils...:o:
21 avril 1806
Murat lance l’assaut qui devra emporter la capitale prussienne. Les rumeurs sur la défection de Von Palpatine semblent se confirmer, une partie des troupes d’élite (déjà très amochées lors des combats contre Ney) se sont retiré de la ville. Pour autant les ordres du gouverneur Von Palpat sont clairs : ceux qui restent doivent combattre jusqu’à la mort !
On le prend donc au mot et le tonnerre déferle aux abords de la ville quand nos 40 pièces se concentrent sur les unités isolées.
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Des chasseurs, d’abord, qui sont décimés et doivent retraiter vers la ville.
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Une batterie positionnée en embuscade tente de répliquer, on dirige les pièces vers ce point et les artilleurs écrasent toute velléité prussienne.
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Chaque troupe sortant du couvert des immeubles est soigneusement arrosée, rincée et dispersée. Les Prussiens souhaitant continuer le combat, on intensifie notre feu, sur les bâtiments cette fois – un empire en miette comme la Prusse ne mérite pas plus qu’une capitale de gravats ! Mais les artilleurs finissent par rechigner, alors que tant de belles troupes sont à portée ! Un représentant de l’académie des Sciences étant dans les bagages de l’armée de Murat, on le fait venir pour qu’il disserte de la portée et de l’énergie cinétique d’un boulet devant les Français.
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Quel a été le chemin le plus court parcouru par l’obus ?
Et puis on répète inlassablement l’exercice, afin d’éduquer nos troupes. On vérifie également la maxime selon lequel un boulet ne tombe jamais au même endroit.
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Les Prussiens abasourdis, choqués et bien refroidis, on fait donner toute l’infanterie de notre flanc gauche, positionnée au plus prés de la ville, tandis que les canons tirent toujours dans les faubourgs. Des immeubles s’effondrent sur les Prussiens, la pression française est trop forte – et la peur du gouverneur Von Palpatine ne fonctionne plus maintenant qu’il s’est retiré. Drapeau blanc, la place est désormais française !
On attend de voir ce que l’on fera de Berlin. Certains pressent Murat de piller la ville (plus de 25.000 piéces d’or, assez pour lever 70 régiments !), les ordres de l’Empereur sont néanmoins limpides : laisser toute propension à la Prusse pour signer l’armistice. De Silésie, parviendra la réponse : la Prusse continue le combat !
Piller Berlin reviendrait donc à en faire aussitôt une place forte prussienne tant le mécontentement global serait gigantesque. On l’incorpore de fait à l’Empire, c’est tout juste si les troupes de Murat arrivent à maintenir l’ordre alors qu’aucune exaction particulière n’a été commise. Ney pourra bientôt entrer dans la ville et on continuera le combat, plus à l'est encore.
Alors certes, on laisse partir l’or, mais ce n’est pas vraiment ce qui manque. En revanche, on incorpore les 2 centres intellectuels de la région à la recherche française, passant ainsi de 2 universités à 4 !
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4 chercheurs prussiens sont expulsés de l’université de Potsdam, encore 3 autres du reste du Brandebourg, on les laissera fuir jusqu’aux lignes adverses. Ils ne représentent plus de danger pour un bon moment, la Prusse ne disposant plus d’aucune université. La recherche française dominera bientôt le monde, à n’en pas douter.
L’ennui, c’est bien sur l’absence de reddition côté prussien malgré ce gros coup dur. On tente donc la pression psychologique. Murat va visiter le tombeau de Frederic II, rappelant ainsi à tous à quelle vitesse les Français ont cette fois réussi à percer jusqu’au cœur de la Prusse.
Dans le Tyrol, dont il n’a toujours pas réussi à sortir depuis 2 trimestres, l’Empereur Rodo regarde avec stupéfaction les 2 armées prussiennes qui ont de nouveau mis leurs bagages autour d’Innsbruck. « Leur empire se délite, et ils continuent à jouer aux Alpins du dimanche ? » s’étonne l’empereur.
On va encore devoir sortir, et corriger ses gaillards. Avec deux bonnes nouvelles : la forteresse du Tyrol est terminée et pourra entamer les troupes adverses. Et surtout, avec leur empire croqué morceau après morceau, les Prussiens ne devraient plus avoir de troupes en Autriche. On pourra alors se refaire la main sur Vienne …
Vienne, 29 mai 1806
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Un homme essoufflé court dans les couloirs du Palais de la Hofburg, ses talons claquant sur le dallage. Il entrouvre une porte, derrière se trouve le général Masséna.
- Général ! Les émeutiers approchent, il nous faut quitter la ville au plus vite ! Il y a déjà des incendies dans le secteur de l’Opéra et le Ring n’est plus sur !
- Pas d’inquiétude, Rodo viendra nous dégager par le nord, il a déjà du quitter le Tyrol et ne devrait pas tarder …
- Non Général ! Steiner ... enfin je veux dire Rodo ... Un courrier vient d’arriver, il a du retourner à Innsbruck tant la pression austro-prussienne était forte !
- Nous sommes seuls ?
- Oui Général ! On a commencé à évacuer les blessés au sud, c’est le seul passage qui n’a pas encore été bloqué par les Russes et les Autrichiens ! Le cousin de l’Empereur d'Autriche nous a déjà devancé avec ses troupes et il marche sur Venise, nous ne sommes même pas surs que la ville tiendra avant notre arrivée !
- Un repli sur Zagreb est envisageable ? J’en suis le Duc depuis 10 jours, après tout …
- Risqué, Général ! Les Autrichiens sont en train de malmener les Ottomans, et c’est toute la côte de Dalmatie qui est sur le point de se soulever ! Il nous faut rentrer au plus vite, le temps presse !
- Si ce sont là les ordres de l’Empereur … Nous venons de perdre la campagne d’Autriche, mon bon Moradim … retenez cet instant, il fera date dans l’Histoire – on se demandera encore plus tard comment la France a faillit terrasser l’Autriche puis retraiter devant elle, et tout cela en moins d’un mois …
Ah, Commandant Moradim, un instant … Nous ne sommes pas surs que les émeutiers feront bien tout le travail, donc vous vous en occuperez personnellement. Si nous quittons Vienne, je veux que la ville soit réduite en cendre. Rompez !
Un mois plus tôt – fin avril 1806
Lassé de devoir végéter entre les murs d’Innsbruck, Rodo programme l’offensive générale devant briser l’alliance austro-prussienne.
Au nord, Berlin est tenue d’une main de fer par Murat. Ney, qui vient tout juste de le rejoindre, embarque avec lui quelques troupes solides (dont le 20éme de ligne du colonel Charles-Henri Lilan, et le 15éme de ligne du capitaine Dédé) et fonce au nord-est, entrant en Poméranie.
La grave défaite à Berlin et les troupes mobilisées dans le Tyrol semblent avoir largement affaiblit le Royaume de Prusse, qui ne dispose plus de beaucoup d’hommes sur son territoire pour les jeter dans les jambes des français. L’avance est dés lors rapide, et la ville de Stettin rejoint rapidement l’Empire français.
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Rodo doit, de son côté, exécuter une sortie de la forteresse d’Innsbruck. L’ennemi prussien y est en masse, mais les murs de la forteresse empêchent toute percée de l’ennemi tandis que les canons montés en haut des murs dominent toute la vallée.
La bataille n’entrera pas dans l’Histoire car on n’y vit n’y grand fait d’arme, ni action mémorable, si ce n’est que les Français, en perdant 2.000 hommes (l’armée de Rodo ne disposant désormais plus que de 4.000 soldats contre 10.000 à régiments pleins) arrivent à en terrasser 4 fois plus côté prussien. La rumeur court, l’un des généraux adverse, Blücher, aurait été blessé durant la bataille.
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Le siège est abandonné par les Prussiens, en partie découragés, ce qui devrait enfin laisser un peu de répit pour l’Empereur : ses troupes ont été épuisées par les sièges et les batailles, plusieurs régiments ont tout bonnement disparus lors de l’assaut.
On ne compte, heureusement, aucune victime parmi les grands noms d'officiers entourant l’Empereur, mais les royalistes les plus influents, en France, se moquent de celui que l’on raille comme « l’Empereur du Tyrol » Voilà en effet prés d’un an que Rodo y aura élu involontairement domicile …
C’est donc Davout et Masséna qui quittent l’Italie depuis Venise et marchent sur Vienne. Ne serait-il pas plus prudent de faire une escale à quelques jours de la capitale autrichienne ? Masséna décide donc d'obliquer plus au sud afin de faire halte à Zagreb. La région étant sous contrôle ennemi, il faut là encore se battre, mais les moyens engagés de part et d’autre n’ont pas grand-chose à voir …
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Les miliciens croates sont rapidement balayés et Masséna occupe pacifiquement Zagreb. Rodo l’avait promis, la prochaine fois qu’une ville autrichienne serait capturée, son vainqueur y serait fait Duc. Tous pensaient à Vienne, la surprise est mauvaise pour Masséna : il est fait Duc de Zagreb …
« L’empereur aurait mieux fait de me mettre aux fers » lancera, désappointé, le Général.
La chance semble alors sourire au commandement français. Sachant Venise désormais peu protégée, une importante escouade autrichienne quitte la capitale en direction de l’Italie. Va-t-elle tenter de s’en prendre aux troupes françaises en Croatie ? Non, elles dépassent la position française et stationnent aux marches de la Venitie. L’occasion est trop belle, les Français ne sont qu’à quelques jours de marche de Vienne et la capitale a été (en partie) vidée de ses défenseurs !
Les ordres de Rodo sont clairs : Vienne à tout prix ! L’empereur d’Autriche négociera aussitôt la capitulation et la France pourra se tourner, pleinement et entièrement, contre la Prusse et, surtout, contre celle qui finance tous les ennemis de la France : la Grande Bretagne.
Sans prendre une seule journée de repos, Davout et Masséna abandonnent Zagreb et galopent plein Nord, jusqu’à 20 km de Vienne – les armées à pied avançant à marche forcée et avalant la distance en un temps record.
Le 26 mai, les troupes françaises peuvent lancer la bataille dont tous rêvaient depuis plus d’un an : la bataille pour Vienne. Enfin …
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DarthMath
19/01/2012, 15h53
Allez Louis-Nicolas !! T'es le meilleur !! :clap: :chicos:
Sinon, les Autrichiens n'ont pas laissé un seul petit général dans leur capitale ? :choc:
Kara Iskandar
19/01/2012, 15h54
Si j'en crois que le post précédent, la victoire sur cette armée là ne suffira pas...:(
DarthMath
19/01/2012, 16h00
Si j'en crois que le post précédent, la victoire sur cette armée là ne suffira pas...:(
Ce n'est qu'un repli temporaire ... les Aigles domineront bientôt à nouveau les palais des Habsbourg ... :o:
Allez Louis-Nicolas !! T'es le meilleur !! :clap: :chicos:
Sinon, les Autrichiens n'ont pas laissé un seul petit général dans leur capitale ? :choc:
Non, et ça explique en partie le massacre qui aura lieu ensuite à Vienne :goutte:
J'en ai déjà tué 2 ou 3 (mais je ne doute pas que l'IA en engage de nouveaux aprés), le meilleur général autrichien est a 2 ou 3 jours de marche de Venise, et un autre se balade entre forêts et montagnes du Tyrol :lol:
J'espère que Von Palpatine ne se laissera pas aller à de petites concessions avec le soi disant Empereur :o:
Bataille de Ternitz (20km au sud de Vienne), 26 mai 1806
Les troupes françaises se déploient appuyées par les États-majors de Davout et Masséna. En face, pour protéger la capitale, aucun général pour soutenir les troupes autrichiennes. Une erreur majeure qu’elles paieront au prix fort. On se déploie de part et d’autre malgré la pluie battante …
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Et comme on commence à connaître la tactique utilisée par les Autrichiens, on place les canons principalement au centre, même si le 5éme régiment d’artillerie du lieutenant Loda est lui positionné sur notre aile gauche. La cavalerie autrichienne, comme on s’y attendait, attaque sur le flanc droit, ou elle se heurte aux imposants carrés français.
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Les Autrichiens font avancer leurs lignes sur tout notre flanc droit. On les y attend posément, tandis que tout notre axe gauche commence à s’avancer – son but ultime, aller au centre de la carte tandis qu’une partie de notre cavalerie foncera jusqu’à la ville et, à couvert des bâtiments, pourra prendre l’artillerie ennemie à revers.
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Le plan fonctionnera parfaitement, la rotation française déstabilise l’Autrichien, qui n’arrive pas à enfoncer notre gauche – même si nos pertes y sont importantes.
On colmate, on retires les troupes éprouvées pour qu’elles se reposent à l’arrière et on met des lignes fraiches. Le colonel Lionel et son 8éme d’infanterie se distingue pendant la bataille.
Les chevau-légers français enlèvent les positions artillerie ennemie, tandis que le reste de notre cavalerie prend en chasse toute unité adverse dés qu’elle semble vaciller. On ne veut nullement laisser à l’ennemi l’occasion de reprendre ses esprits et se repositionner plus loin à l’abri des bois. Les sabres valsent, les sabots enfoncent la cage thoracique des fuyards, on abat les Autrichiens par centaines, puis par milliers.
Mais déjà au loin, on aperçoit des renforts autrichiens qui n’étaient pas attendus ! Toute l’armée s’avance jusqu’à la ville et continue le travail. Nos hommes tombent également, d’autant plus que les munitions commencent réellement à manquer – on a beau faire tourner les hommes, s’ils trouvent du repos, ils ne peuvent récupérer de la poudre !
On fait venir les canons à proximité du village, et on passe à la mitraille. Les escadrons ennemis sont décimés, même si l’armée française doit désormais se contenter majoritairement du corps à corps.
On économise les coups, une unité doit tirer une salve et se retirer le temps que la cavalerie essaye d’emporter le moral adverse. Mais les Autrichiens s’entêtent, et continuent leurs assauts. Malgré les tirs, les sabres et la grenaille, un bataillon perce jusqu’à l’un des canon et abat méthodiquement les artilleurs, puis passe au canon suivant.
Le 65éme régiment d’artillerie est quasiment réduit à néant (80% de morts), on retrouvera le corps sans vie du lieutenant Loda, qui tire la dernière mitraille avant de s’effondrer.
L’infanterie doit intervenir à la baïonnette, c’est tout ce qui lui reste. Les nuages s'estompent, la pluie cesse et les premiers rayons de soleil paraissent sur le champ détrempé. "Regardez le soleil de Ternitz !" s'écrie Masséna pour motiver les troupes. Enfin l’ennemi, constatant ses propres pertes, renonce. Vienne est vide de troupe, la garnison a été massacrée, les renforts sévèrement malmenés. Le sol donne une idée de l’intensité des combats … on trébuche sur les cadavres entremêles, même si les couleurs donnent une idée des régiments, français ou autrichiens, qui y ont été moulus …
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5.000 morts côté français, prés de 16.000 ( !) côté autrichien. L’absence de Général, un moral en berne, une cavalerie se ruant sur les fuyards, cela explique ce massacre sans précédent.
Et les blessés, nombreux … le corps du lieutenant Loda sera rapatrié à Paris, où il sera enterré à côté du général Bernadotte et du sergent Darthmath, sous l’Arc de Triomphe que commande Rodo à ses architectes pour fêter la prise de Vienne et la fin de la Coalition.
Le 26 au soir, les troupes entrent dans Vienne, et s’adonnent au pillage et à la destruction massive, on viole femmes, enfants et animaux, pour une deuxiéme barbarie en 24h. Les Français récupèrent plus de 25.000 piéces d’or, qui serviront à financer l’Arc de Triomphe, une forteresse aux environs de Paris, les nouveaux bâtiments de la Royale et les meilleures routes qui soient pour tout le Nord de l’Empire de France.
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Masséna s’installe à la Hofburg, au centre de la ville, tandis que Davout, dont le talent a été éclipsé par celui du nouveau Duc de Zagreb, préfère installer ses quartiers à Schoenbrunn. On squatte les chambres royales, et on se saoule en attendant la capitulation autrichienne. Des hommes décrochent des tableaux de l’Empereur François 1er et pissent scrupuleusement dessus, tandis que certains des rescapés autrichiens de la bataille sont enfermés avec les bêtes au zoo attenant au Palais d’été.
La réponse autrichienne ne tarde pas : Pas de capitulation ! Déjà la ville s’enflamme, les explosions de violence eclatent dans tous les quartiers et tout ce qui porte un uniforme français, s’il est isolé, est copieusement massacré.
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A l'état-major, on s’indigne : est-ce donc ainsi qu’on fait la guerre chez les Autrichiens ? Ne voient-ils donc pas la défaite, maintenant que leur capitale est tombée ? On grommelle, ces Autrichiens ne connaissent donc rien à l’art de la guerre et à l’élégance de la défaite face aux vainqueurs. Aprés avoir compissé, les hommes soulagent désormais leur colique sur les portraits de l’Empereur François 1er, on n’a donc plus à se retenir tant le mépris et le mauvais-gout autrichien sont sans borne !
Puis un vent de frayeur balaie le camp français : les Russes et les Autrichiens qui reviennent aux limites de la ville, l’apport possible des prussiens, et puis par-dessus tout, cette armée autrichienne qui risque de couper toute base arriére maintenant qu’elle est si proche de Venise!
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On prit les dieux, nouveaux et anciens, et on envoie Sörge, notre espion viennois, dans les rangs de l’armée ennemie, pour tuer le cousin de l’Empereur. L’assassinant échoue, l’Autriche se rapproche dangereusement de Venise, où il n’y a plus personne si ce n’est des contingents mal armés pour défendre la forteresse … elle tombera, c’est sur, s’il donne l’assaut !
Ce qui avait été rêvé s’éloigne, l’Autriche n’est donc pas vaincu malgré ses défaites, et la France ne peut garder toutes ses conquêtes malgré ses victoires. On évacue Vienne, tandis que la ville est broyée par les incendies venus tant des Français que des partisans autrichiens …
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L’empire français avant la débâcle de Vienne, 29 mai 1806
Fin de cette 1ére partie, la suite dans 15 jours :hello:
Et que devient le fameux colonel d'artillerie jmlo ? :o::goutte:
Et que devient le fameux colonel d'artillerie jmlo ? :o::goutte:
Toujours à ton poste, dans l'armée de Rodo (normalement sauf gros problème, tu es sensé être à un poste préservé de l'ennemi. Enfin c'est ce que pensait le pauve Loda :o:)
ar sparfell
19/01/2012, 20h07
Vivement que le colonel d'Aspar fasse quelque chose !! :);):hello:
Vivement que les Anglais prennent Paris :o:
Kevinus Pontifex
23/01/2012, 17h56
Au vu des nuages qui commencent a s'accumuler, et afin de toujours mieux servir l'Empereur, j'ai l'honneur de soliciter une affectation active et plus exposée dans l'artillerie ou la cavalerie! :csa:
Tahiti bob
24/01/2012, 10h05
J'aimerais aussi soliciter une place pas trop exposée et tirant toute la gloire :D.
Hop, engagés !
Capitaine Tahiti Bob, après vos exploits auprés des jeunes sauvageonnes des îles et le rayonnement de la France que vous avez apporté dans votre tâche (on parle de plusieurs dizaines de naissances et de nouveaux citoyens français dans nos possessions d'outre mer), vous incorporez l'infanterie (plus de précisions d'ici peu sur le type de régiment) et retrouvez la grisaille de Paris... mais promis, vous allez voyager !
Gaspard Sentenza est quant à lui affecté à la cavalerie également en formation (je vais voir laquelle)
:hello:
Kevinus Pontifex
31/01/2012, 11h10
:larme à l'oeil: pour l'empereur rodo!!!! :viking:
Juin 1806
Le rêve autrichien semble s’éloigner pour Rodo 1er. Vienne est certes française, mais n’est plus protégée par aucune troupe impériale (si ce n’est des milices communales)
La ville est en proie aux flammes, des gréves éclatent, qui ne trouvent aucune force en face pour les réprimer, Davout et Masséna ont fait retraite et la Grande Armée se dirige à nouveau vers Venise, désormais assiégée par les Autrichiens.
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Mauvaise période également, qui voit la sortie des flottes britanniques, désormais en force. Tandis que Nelson lance des raids au large de l’Espagne et installe un début de blocus sur les importations françaises, d’autres navires sillonnent dans la Manche et l’Atlantique Nord, attendant avec perfidie que la Royale sorte des ports de Nantes et Brest.
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Le travail avance sur les nouveaux gréements, même si on parle encore d’un bon trimestre pour avoir nos 4 bêtes de guerre sortant des arsenaux, et seuls capables de rivaliser avec les Anglais.
Whatman, Bartimeus et Bob Terrius s’impatientent, l’Amirauté passe alors un accord avec eux : on les envoie sur Toulon, ou ils prendront momentanément le commandement d’une petite escadre qui sillonnera la Méditerranée à la recherche de navires anglais qui y ont été detectés il y a peu. Leur mission : survivre, trouver et couler la barcasse anglaise, puis rejoindre à nouveau Toulon d’ici un peu plus de 2 mois, reprendre la route direction la Bretagne, et enfin prendre le commandement de leurs navires flambant neufs.
Dans le Tyrol, Rodo fête sa premiére année d’immobilisation sur place. Il a certes pu décimer autrichiens et Prussiens par dixaines de milliers, mais est étonnement toujours incapable de se mouvoir tant la pression ennemie est forte. Dans le corridor des Alpes, par tous les cols, on compte encore 4 ou 5 armées ennemies qui avancent vers Innsbruck. Devrait-on finalement évacuer la ville pour reprendre l’initiative ? L’Empereur s’y refuse, tant a été investi sur place … Alors on continue de lever des armées en France, à la chaîne : les gendarmes-lanciers du colonel d’Aspar, les chasseurs-à-pied de la Moyenne garde du capitaine Kara d’Iskan d’Ar, les grenadiers de la Vieille Garde du colonel Thrawn et du général Elvis Gérard, puis bientôt la Garde d’Honneur du lieutenant Gaspard Sentenza, et de l’artillerie lourde de 12 livres du capitaine Bismarck, sans compter les autres recrues à suivre … la guerre sera totale et l’engagement marche à plein.
Toutes ces unités, prévues initialement pour faire tomber Gibraltar, serviront à créer l’armée de Davout (qui partage actuellement ses troupes avec Masséna), libérer totalement le Tyrol et rendre l’initiative à Rodo. Tout dépend bien sur de la situation avec l’Autriche … qui nous surprend par sa légereté.
Aucun assaut n’est donné sur Vienne, pourtant déclarée ville ouverte (et en cendres), pas plus que sur Venise. Le siége est installé, mais aucune attaque … la cité des Doges serait tombée, c’est sur, désormais il faudra compter sur Davout et Masséna qui ont enfin rejoint la Vénitie. On se lance sur les arrières autrichiens, avec joie et sans vergogne…
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L’assiégeant est désormais assiegé. Les milices de Venise n’interviendront même pas, l’armée de Masséna fait merveille, le 8éme de ligne du colonel Lionel fait sensation. La masse autrichienne a beau sembler dense et inattaquable…
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La cavalerie française fait merveille, dissociant les bataillons adverses, s’introduisant dans les interstices, abattant les plus zelés et sabrant les fuyards. L’infanterie fait le reste, les Autrichiens sont encerclés dans un bois, et tirés comme des lapins.
Le cousin de l’Empereur d’Autriche est blessé pour la 3éme ou 4éme fois en un an, et quitte le combat. Son armée est quasiment détruite, tandis que nous comptons à peine un millier de pertes de notre côté (contre 6.000 en face) Les rescapés continueront à squatter en Vénitie, sans représenter un réel danger maintenant que Venise peut former de nouvelles troupes. Surtout, l’absence d’assaut autrichien sur Vienne laisse pantois. Et si …
Rodo envoie des ordres clairs, Davout et Masséna doivent repartir sur Vienne, y rétablir l’ordre (si c’est possible) et empêcher le plus possible les incursions ennemies plus au nord-ouest vers le Tyrol. Fin juin, les troupes françaises réinvestissent donc l’ancienne capitale autrichienne, désormais en ruines et en proie à la révolte.
Rodo 1er écrase de son côté une énième offensive austro-prussienne dans le Tyrol – les annales n’en garderont pas une trace flamboyante, tant l’adversaire se frottait à dure partie (et surtout à une ville entourée d’une forteresse) Mais faudrait-il peut être profiter de ce saillant sur lequel nos ennemis semblent envoyer toutes leurs troupes au détriment d’autres points ? On relance alors l’offensive dans le nord de l’Europe.
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Murat quitte Berlin (en y laissant néanmoins une solide garnison) et entre en Silésie, non sans avoir liquidé quelques troupes prussiennes qui tentaient de garder les ponts. Son but sera désormais de faire tomber la province, de basculer plein sud jusqu’en Moravie afin de couper l’afflux de troupes ennemies dans la région.
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Prague serait alors isolée de tout renforts et tomberait sans coup férir, les assauts sur le Tyrol cesseraient mécaniquement et Rodo pourrait enfin bouger son armée et mener le combat plus à l’est.
Sur le papier, ça semble solide et à portée. A voir ce que cela donnera, d’autant plus que nos Alliés Ottomans semblent doucement se déliter et que les Autrichiens ont récemment pris le contrôle de la Serbie et de la majorité de la côté adriatique. La pression sur Zagreb ira certainement croissant mais la perte de la ville ne serait pas très importante côté français, notre but ultime ne s’embarasse certainement pas de cette contrée annexe…
Kara Iskandar
31/01/2012, 18h13
L'IA autrichienne est quand même assez surprenante dans ses choix.
Mais bon tant mieux pour nous ! :chicos:
Du coup j'ai peur, aprés avoir fait sauter le verrou ennemi entre le Tyrol et le nord de Vienne, que la Prusse et l'Autriche ne soient exsangues, ne s'effondrent, et que le challenge (pour l'instant assez fort) ne tombe à 0
Et si en plus l'IA refuse de négocier la paix (ou n'exige des conditions délirantes... aprés avoir piqué Vienne, j'ai proposé la paix à l'Autriche ... qui a exigé une paiement de 30.000 en or :lol: mais se foutait royalement que je lui rende ou non Vienne :goutte: )
Dommage, le jeu (ou alors ce mod ?) ne semble pas trés bien gérer la chute d'une coalition, ça semble un peu jusque boutiste... :loose:
Kara Iskandar
31/01/2012, 18h28
Du coup j'ai peur, aprés avoir fait sauter le verrou ennemi entre le Tyrol et le nord de Vienne, que la Prusse et l'Autriche ne soient exsangues, ne s'effondrent, et que le challenge (pour l'instant assez fort) ne tombe à 0
Il restera toujours les russes et les britanniques à corriger ! :o:
ar sparfell
31/01/2012, 18h49
Ahaha, ce bon Colonel d'Aspar va enfin pouvoir montrer de quoi il est capable !! :chicos::clap:
Du coup j'ai peur, aprés avoir fait sauter le verrou ennemi entre le Tyrol et le nord de Vienne, que la Prusse et l'Autriche ne soient exsangues, ne s'effondrent, et que le challenge (pour l'instant assez fort) ne tombe à 0
Et si en plus l'IA refuse de négocier la paix (ou n'exige des conditions délirantes... aprés avoir piqué Vienne, j'ai proposé la paix à l'Autriche ... qui a exigé une paiement de 30.000 en or :lol: mais se foutait royalement que je lui rende ou non Vienne :goutte: )
Dommage, le jeu (ou alors ce mod ?) ne semble pas trés bien gérer la chute d'une coalition, ça semble un peu jusque boutiste... :loose:
D'accord avec toi! Il ne te reste plus qu'a recommencer avec les pays bas ou la bavière!
ou contre moi:jumpy:
Juillet 1806
Après avoir traversé la moitié de la France, les capitaines Homére J. Bartimeus, Jean Robert Patrick de Whatman et Bob Terrius prennent le commandement de leurs navires en rade de Toulon : Frégates pour les deux premiers, une corvette pour Bob Terrius, avec une mission étalée sur 2 à 3 mois, le temps que les trois-ponts sont fin prêts à Nantes. On espère libérer la Méditerranée des fregates adverses qui rançonnent les bateaux de commerces français. Les Ottomans assurent avoir vu quelques navires anglais au large de la Grèce, nos 3 capitaines donnent plein est … et un beau matin, au large de la Créte, une voile ennemie est enfin à portée de vue ! Les Anglais ! Enfin !
On ouvre tous les sabords, la tension monte, puis une légère déception : c’est un navire de guerre autrichien, et non pas anglais ! Enfin l’occasion est trop belle de se faire la main sur ce bateau, un premier essai avant de s’en prendre à la marine la plus puissante du globe …
Whatman et Bartimeus prennent le navire sur chaque flanc, tandis que Bob Terrius décoche des boulets enchainés pour briser les mats de la frégate autrichienne.
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A bout portant, la mitraille de Bartimeus fauche une partie de l’équipage autrichien s’activant sur le pont. Le capitaine succombe et le navire tente de prendre la fuite, mais ralenti par las canonnades de Bob Terrius, il ne peut prendre le vent comme il le souhaiterait et est rapidement rattrapé par la frégate de Jean Robert Patrick de Whatman. Le navire est abordé, l’équipage encadré par des soldats français et la frégate est ainsi rajoutée à la flotte française. A 3 contre 1, l’Autrichien n’avait aucune chance, il faudra voir face à un adversaire coriace comme les Anglais …
Dans le Tyrol, nouvel assaut autrichien contre la forteresse d’Innsbruck, 10.000 Autrichiens contre 10.000 Français dans un brouillard à couper au couteau …
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L’artillerie est difficilement utilisable côté français, dans la cuvette entourant la forteresse, et on la positionne comme on peu sur les côtés, ne tablant pas spécialement dessus. Une puissante charge de cavalerie côté autrichien enfonce une de nos ailes avant de tomber sur une partie de l’artillerie… Carnage de notre côté, le colonel Jmlo n’a même pas le temps de passer à la mitraille avant d’être bousculé par des hussards adverses. C’est u miracle s’il s’en sort, alors que 90% de son unité est décimée, mais le chirurgien Major Superchaussette est formel : avec cette blessure au ventre, Jmlo ne reviendra pas sur le champ de bataille avant 6 mois. Le médecin est bougon : « Et encore, estimez vous heureux que, de par l’amitié qu’à l’Empereur pour lui, je m’en sois personnellement occupé : sinon c’était direct la fosse commune au bout d’une heure »
Le 5éme de ligne, avec Druss d’Haran et Locke, est séverement étrillé même s’il arrive à juguler l’avance ennemie. Surtout, ce sont les 80 canons adverses (là ou l’on ne peut presque pas en utiliser dans les rangs français) qui font mouche. Tout un pan de la forteresse s’effondre sur l’unité de la Garde qu’a récemment rejoint le lieutenant Urial, pierres et madriers se révélent être un piége mortel.
Superchaussette ampute à tour de bras, mais fait preuve de grand talent en sauvant le lieutenant Urial : le dos défoncé par une poutre, c’est 4 mois de convalescence minimum. On s’inquiéte : et si Urial avait été touché à la colonne vertébral ? « J’aurais amputé la colonne, tout simplement »
Toute la cavalerie française entre alors en scéne, allant sabrer de artilleur autrichien avant de s’en prendre à l’infanterie. A la tête des dragons d’Auvergne, le Capitaine Otto Amable Grandpieds s’illustre – c’est décidé, l’Empereur le fera colonel. Jag, Maximus et Griffon sabrent à tout va, mais ne peuvent porter plus loin leurs efforts – les Autrichiens ont planté des piques en bois sur tout le terrain et une partie de l’escadron des dragons de Griffon en fait les frais. On cesse la poursuite, les Autrichiens refluent dans le brouillard qui couvre leur retraite.
Bilan mitigé : 7.000 morts côté autrichien, mais une retraite réussie et des pillards qui passent désormais derrière les lignes française, entre Tyrol et Vénitie. Du côté de l’Empereur, plus de 2.000 morts et on sait que d’autres adversaires remontent le corridor jusqu’au Tyrol …
Pas le choix, on doit éliminer toute menace sur nos arrières … Rodo sort d‘Innsbruck, éclate les fuyards autrichiens (en laissant encore 800 morts sur le terrain) avant de reprendre position au sein de la forteresse.
A Venise, des compagnies autrichiennes s’en prennent là aussi à la ville, mais en petit nombre et face aux défenses mises en place …
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Elles sont décimées et le danger est écarté. Le plus gros problème, c’est toujours Vienne et ses alentours … la révolte explose par bouffées violentes, et 10.000 soldats autrichiens apparaissent de nulle part en plein milieu de la province. Super … heureusement les pions français sont doucement posés. L’armée de Murat enfonce le prussiens et fait tomber la Silésie au sein de l’Empire. Le Capitaine Riri est le premier à défiler dans la ville avec son régiment, marque de faveur de Murat.
L’Etat Major prussien est divisé. Certains, comme Herbert von Palpatine, sont prêts à mettre le pays à feu et à sang plutôt que de céder face aux Français. Mais les défaites successives ont usé le pays, et la période faste de Fréderic semble si loin... La Prusse négocie la paix le 14 juillet 1806, après avoir perdu prés de la moitié de son territoire. Dans la foulée, Naples (pour laquelle on n’avait pas spécialement d’inquiétude) prend le carrosse en marche et concède la victoire française. Magnanime, Rodo ne décide d’aucune sanction contre la cité-Etat.
La Coalition éclate doucement. Autriche, Russie, Angleterre sont des ennemis valeureux, mais la première a déjà tellement perdu d’hommes … Encore une bonne bataille, une bonne victoire stratégique, et l’Autriche tombera comme un fruit mûr …
A Innsbruck, Rodo fait publier ce qui sera le code civil français. Et comme il faut éviter trop de troubles dans l'Empire en extension, on concéde de nombreuses libertés au peuple - promettant ainsi que, d'ici moins d'un mois, les syndicats seront autorisés. Une bouffée d'air, il y en a bien besoin, car les capitales comme Vienne et Berlin se laissent difficilement dompter...
petit bilan sur l'armée :
Jmlo, blessé et absent 6 mois
Urial, blessé et absent 4 mois
Armée de Rodo (Innsbruck) : Bravlyon, Boudi, Druss, Bébert, Locke, Otto, Jag, Maximus, Griffon
Armée de Davout/Masséna (Vienne) : Lionel
Armée de Ney (Poméranie) : Dédé, Lilan
Armée de Murat (Silésie) : Riri
Flotte au large de la Grèce : Bob Terrius, Bartimeus, Whatman
Tout juste sortis des casernes parisiennes : ArSparfell, Thrawn, Kara Iskandar, Elvis, Tahiti Bob
En création : Bismarck (artillerie 12 livres), Sentenza (Garde d'Honneur) - Sval : à suivre pour les Cuirassiers
Les planqués : Amaris, Superchaussette, Flump
Les ennemis : Coelio, Leaz, Aheuc, Palpat, Reborn
les morts : Darthmath, Loda
Si j'en ai oublié, faites moi signe ;)
Kara Iskandar
01/02/2012, 16h58
Ces batailles dans la brume c'est quand même l'horreur. :ko:
Les Prussiens sont revenus à la raison et tant mieux, les Autrichiens vont finir par comprendre eux aussi. :o:
:goutte: je m'en sort bien on ampute pas le ventre ... :o:
Certes on n'ampute pas tout le temps, mais j'ai bien plus de pertes que ce que je ne prévoyais au début :loose: (bon en même temps, tant mieux :mrgreen: )
Aout 1805, Mer Egée
L’escadre de Méditerranée poursuit la recherche de la flotte anglaise, et la détecte enfin au large de la côte turque. L’Endeavour, un grosse prise avec ses 48 canons, une corvette légére et deux navires marchands quasiment désarmés. Bob Terrius, Whatman, et Bartimeus se jettent dessus tandis qu’un émissaire spécial de l’Empereur prend place sur l’Orion, le navire récemment pris aux Autrichiens.
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On tente de prendre le vent, mais l’escadre anglaise est parfaitement positionnée, et peut commencer à envoyer des bordées alors que les Français sont encore en train de manœuvrer. Le Capitaine Bartimeus colle à l’Endeavour et tente de s’illustrer, mais les premiers boulets anglais font déjà mouche. Une voie d’eau est détectée à la poupe, Bartimeus doit s’écarter au bout de quelques instants
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(Bartimeus, en bas à droite, prenant le large)
Autre coup du sort, une bordée s’abat sur l’Orion et emporte l’émissaire de Rodo 1er. Le navire manœuvre au plus prés d’un des navires marchands, puisque ses (déjà très rares) canons ont quasiment été réduits au silence. On lance l’abordage, 60 marins français d’un côté, 11 côté anglais.
Pour Jean Robert Patrick de Whatman, c’est aussi la douche froide. Avec une chance insolente, un boulet anglais fracasse la sainte barbe. Par miracle le navire n’explose pas, les embruns ont pas mal mouillé la poudre. Le navire prend feu et Whatman, le cœur serré, hisse le drapeau blanc, seul moyen pour que son équipage puisse s’en sortir.
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Bob Terrius a plus de chance, et il endommage sérieusement l’Endeavour – on sait désormais côté français qu’on ne pourra pas gagner cette bataille, on se rassure en tentant de limiter les pertes. Désillusion, car la tentative d’abordage de l’Orion échoue, nos 65 matelots doivent refluer fasse aux 11 bougres anglais. La capitaine du navire marchand a finement joué en lançant des tisons sur la vieille frégate autrichienne. L’équipage se constitue prisonnier.
Mais la catastrophe survient du côté de Bartimeus. Le navire prend de la gite, avant de s’enfoncer par la proue dans les eaux de la Méditerranée.
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Bob Terrius tente de venir à son secours, mais les boulets anglais font encore trop de ravages. La rage au cœur, la capitaine doit éloigner son navire et rapporter la mauvaise nouvelle en France.
Dur bilan : le navire de Tahiti Bob est sauvé, mais c’est le bien le seul. La frégate autrichienne est capturée par les Anglais, et les tisons rapidement éteints une fois la fureur de la guerre écartée. Le Capitaine Whatman et son équipage sont transférés à bord d’un des navires anglais, et tous s’écartent juste à temps avant que l’épave française, dévorée par les flammes, ne soit éventrée par une explosion. La sainte barbe n’était finalement pas si inondée que ça… Des plénipotentiaires devront désormais discuter avec les Anglais afin de mettre en place un échange de prisonniers, seul moyen de ramener Whatman en France.
Tragédie du côté de la frégate de Bartimeus … le vent se lève, et nul ne peut aider les naufragés. Le navire coule corps et biens, avec ses 60 membres d’équipage. Un matelot français estimera avoir vu quelques survivants se rattraper à des planches, mais comment se fier à ce témoignage ? La côte turque n’est pas très éloignée, mais l’espoir est ténu … le Capitaine Bartimeus est donc porté disparu.
Ne reste plus que l’escadre de l’Atlantique avec l’amiral Villeneuve, au large de l’lrlande, et les fameux trois-mats en construction à Nantes et à Brest – 4 navires, et désormais plus qu’un seul capitaine …
La suite d'ici une petite 15aine de jours à cause du taf :hello:
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Fin Aout 1806
Les affaires françaises se stabilisent en Autriche, Vienne est appelée à rester finalement dans le giron français : les émeutiers sont matés, on fait donner la canonnade dans les rues pour chatier la populace, on restaure les pouvoirs locaux avec quelques nobliaux viennois et on met en place un bouclier fiscal privilégiant les plus riches. A terme, la pression devrait retomber sur place et l’armée de Masséna pourrait reprendre l’initiative. Ce dernier en profite pour nettoyer les rives du Danube des armées autrichiennes qui campent dans les environs. De l’Autrichien, il n’y en a plus beaucoup, tant les pertes ont été gigantesques. Quelques troupes rebelles ont bien tenté de s’en prendre aux banlieues de Vienne et de Venise, mais elles ont été correctement fessées par Masséna et Davout. Ce dernier garde la cité des Doges et recrute les régiments les uns après les autres, il sera bientôt temps de faire le gendarme dans les Balkans et, surtout, en Italie.
La vraie surprise vient du côté russe. « Ivan ! Ivan ! » Le cri résonne tandis que plus de 50.000 soldats russes déboulent par surprise depuis Prague et s’enfoncent comme un coin dans le tendre flanc présenté par nos alliées. 10.000 hommes installent le siége de Munich tandis que 10.000 autres prennent facilement le contrôle du Württemberg, qui disparaît en tant qu’Etat.
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Les armées du Tsar défilent dans Stuttgart, rebaptisée Alexandropol, tandis que les plénipotentiaires allemands sont arrêtés et fusillés sommairement par la police tsariste. Trois autres armées, fortes de 30.000 hommes, couvrent cette portion du Danube et de la Vltava, entre la Baviére et Prague. Devant cet effondrement de nos alliés d’Europe central, avec les Russes qui fanfaronnent sur la rive orientale du Rhin et menacent de marcher sur Strasbourg, la coalition anti-rodoienne reprend des vigueurs.
Oubliées, les pertes autrichiennes, même si ce pays n’est plus qu’une menace mineure ! La Suéde et la Prusse rejoignent la coalition, et tous les efforts français pour imposer la Pax Rodoa sont réduits à néant. Les Anglais en rajoutent, déversant des milliers d’hommes à Gibraltar et menaçant désormais directement notre allié Espagnol, tandis que l’amiral Nelson impose le blocus des ports du Nord et de Flandres, coupant ainsi définitivement la route commerciale française : ce seront plusieurs milliers de piéces d’or en moins chaque saison dans notre budget. Mais ce dernier peut encore aisément le supporter...
Du côté de l’Etat Major de Rodo, dans le Tyrol, c’est à celui qui gueulera le plus fort. Les cantiniéres et les laveuses refusent de bosser pour des soldats planqués qui ne combattent pas, Moradim et Amaris ne fourniront désormais plus les pleutres français en lainages et en filles de petite vertu. Le capitaine Flump menace de saborder son ballon d’observation si l’Empereur ne bouge pas tandis que le chirurgien major Superchaussette, pour marquer sa désapprobation, charcute à tout va les moindres blessures bénignes. La propre ordonnance de l’Empereur est ainsi amputée du thorax pour un début d’appendicite et la tente impériale semble désormais bien vide … Les soldats maugréent tandis que des généraux se moquent des Délices du Tyrol, qui auraient émoussé l’esprit combattif de Rodo …
N’en jetez plus ! Après presque 18 mois dans les Alpes, l’Empereur se met en mouvement et quitte Innsbruck avec une armée jusqu’ici invaincue, mais devenue trop casanière : De l’artillerie lourde (Boudi, et l’unité de Jmlo sans ce dernier, toujours blessé), un grand corps de cavalerie (colonel Otto, Maximus et Griffon, général Jag, colonel-major Bravlyon) et l’infanterie qui a fait trembler les Alpages : le lieutenant Druss d’Haran et le capitaine Locke pour le 5éme de ligne, le colonel Bebert pour le 6éme de ligne, la Vieille Garde du lieutenant Urial (même si ce dernier est toujours convalescent) et puis bien entendu beaucoup d’unités annexes…
La troupe s’ébranle, on jette un dernier œil vers Innsbrucke, ravi d’abandonner enfin cette vieille cité désormais gardée par quelques régiments de la garde nationale.
Rodo s’avance tout d’abord en Baviére afin de rompre le siége de Munich et sauver notre allié avant qu’il ne disparaisse sous le feu russe.
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Et Rodo reprend à son compte l’un des grands principes ayant favorisé les victoires des Carthaginois d’Hannibal : les pertes devront être supportées prioritairement par nos alliés, et non par les troupes françaises. Les Russes sont déjà en nombre défavorables, 11.000 hommes seulement contre 11.000 français et 10.000 bavarois. Les Russes sont copieusement pilonnés par nos canons de 12, 8 et 6 livres avant d’entrer en contact avec l’avant-garde bavaroise. On détache sur notre flanc droit un grand corps mobile, constitué de toute la cavalerie et appuyés par une unité de la vieille Garde, une unité de la jeune garde et un régiment de grenadiers, et on va frapper sur les arriéres russes avant de remonter toute la ligne jusqu’à faire la jonction avec les forces alliées.
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La cavalerie s’illustre, tout particulièrement les grenadiers à cheval de la vieille garde de Bravlyon. L’infanterie n’aura finalement même pas besoin d’agir, les Russes sont pressés entre l’enclume bavaroise et le fer de lance de la cavalerie française. La bataille est rapidement pliée, et les rares Russes encore en vie se débandent en fin de matinée. Les Bavarois perdent 2.000 hommes, les Français à peine 250, les Russes sont hachés. Le général Levin August von Bennigsen prefere s’embrocher sur un carré bavarois plutôt que de ramener la nouvelle de la défaite au Tsar.
Rodo feint alors de marcher sur Stuttgart, et les renforts russes se rapprochent alors de Munich. On réédite l’affaire, toujours avec l’allié de Baviére, et on emporte 10.000 russes de plus. C’est cette fois le feld-maréchal Kamensky qui disparaît, assassiné par l’un de ses hommes après la défaite, qui pourtant semblait évidente à tous sauf au principal interessé. La Baviére semblant sécurisée, Rodo prend la route de Stuttgart tandis que l’automne tombe sur l’Europe. A Munich, on maugrée quand même un peu : la garnison bavaroise a perdu 5.000 hommes en quelques jours, servant de chair à canon pour le camp français qui, lui, utilisait ses propres troupes de maniére beaucoup moins dispendieuse.
Et comme un doublé n’est jamais aussi bon qu’un tiercé, Masséna stoppe momentanément le sabrage des révoltés viennois pour aller porter le fer contre le général Zheltukhin, qui s’était avancé trop prés de l’ancienne capitale autrichienne. C’est le colonel Lionel, du 8éme de ligne, qui capture lui-même l’Etat major russe qui tentait de quitter la place. Le général russe préfére se bruler la cervelle plutôt que d’assumer la défaite, et 5.000 russes de plus sont envoyés ad pâtres. En moins de 15 jours, 25.000 russes ont trouvé la mort, ne démontrant pas une grande hargne dans les combats.
Au nord, l’armée de Murat, forte de 10.000 hommes (dont le capitaine Riri et le général de brigade Gladiatt) balaie les rares unités austro-prussiennes qui s’étaient engagé en Silésie et entre en Moravie fin septembre. Si la province tombe au profit de l’Empereur des Français, l’Autriche ne sera plus désormais qu’un cadavre perruqué, le territoire français aura trouvé une certaine cohérence géographique et la province de Prague, ultime verrue autrichienne en Europe centrale, pourra elle-même rapidement basculer côté français.
On en profite pour jeter quelques ponts avec les Anglais. Refus de part et d'autre de négocier la paix, mais si on échangeait des prisonniers ? La perte du capitaine Patrick de Whatman a été un coup dur pour la flotte française, surtout rajouté à la disparition du capitaine Bartimeus. On tirera donc Whatman des geôles anglaises, en l'échangeant contre un quelconque otage anglais capturé 1 an plus tôt à Hanovre. On cherche parmi les soldats de sa Majesté qui pourrait etre racheté par les Anglais, il y a bien cet homme vitupérant qui chrache sans cesse sur Rodo 1er, conspuant l'Empire et tout ce qui peut être français. La communication avec le bougre est difficile, le seul mot français qu'il daignait lacher à toutes nos questions étant un sobre "merde" gueulé plusieurs centaines de fois par jour, avec un délicieux accent écossais.
On fait venir une ambassade anglaise, qui reconnait l’énergumène : Sir Leaz Marlborough, qui commandait une des compagnie d'infanterie de ligne détruite par le Maréchal Ney. On met en place l'accord, et on fait signer à sir Leaz un papier ou il s'engage, pour condition de sa libération, à ne plus porter les armes contre les Français en Europe. On s'aperçoit un peu tard, à la lueur des bougies, que le papier est barré d'un fantasque "Merde" et d'un délicieux croquis rappelant l'organe reproducteur masculin en plein émoi. Bon au moins, on aura racheté, par cette avanie, la liberté de Patrick de Whatman ...
Automne 1806
Le temps des grandes offensives est venu : il faut mettre l’ennemi à terre et faire exploser, une fois pour toute, la coalition menée par les Anglais.
Munich désormais solidement tenue par nos alliés, Rodo lance toute son armée sur les forces russes présentes à Stuttgart – on ne peut laisser un tel œdème au centre de l’Empire ! Dans les bagages français, on emporte également quelques troupes bavaroises, qui espérent que l’Empereur leur laissera le contrôle du Württemberg.
Dans le même temps, on lance 2 grandes offensives contre l’Autriche et la Prusse. L’armée de Murat lance l’assaut contre les dernières forces autrichiennes qui tiennent la Moravie, ce qui permettra de sécuriser définitivement Vienne au nord, de couper l’Autriche en 2 et d’isoler Prague. Quant au Maréchal Ney, il quitte Berlin et se dirige à l’est pour contrer les nouvelles incursions prussiennes dans la région. La rumeur enfle, on sait que derrière la déclaration de guerre de la Prusse, se tient une fois de plus en embuscade le général Herbert von Palpatine. « Ne craignez vous pas une embuscade ? » glisse t’on à Ney ? Le Maréchal est souriant : ceux qu’on a fessés une fois auront de nouveau le postérieur rougit par la raclée infligée par les Français, c’est sur !
Fin octobre, Rodo et Murat lancent leurs assauts respectifs …
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Les pertes françaises sont minimes, les actes de courage ont été nombreux. On promet de l’avancement bientôt pour tous et, le premier, William Locke passe colonel au 5éme régiment de ligne. Stuttgart est libérée, les 10.000 russes en garnison sont liquidés, le Wurttemberg est rétabli dans ses frontières initiales, mais ce sera désormais un protectorat français.
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Les Bavarois chouinent, mais on leur promet encore Prague et le Tyrol. Nos alliées continuent donc de nous suivre et les forces conjointes tombent sur le dos des dernières armées russes présentes dans la région. Prés de 15.000 hommes, encore, qui disparaissent en une petite journée dans un torrent de poudre et de sang.
A St Petersbourg, on s’inquiéte : le Tsar a perdu 4 de ses meilleurs généraux, et prés de 50.000 hommes en 8 semaines. Talleyrand manœuvre, et le Tsar propose un traité de paix avec la France. Magnanime, Rodo 1er accepte, non sans y mettre quelques conditions : le Tsar doit défaire toutes ses alliances avec la Coalition. Un jour, peut être, pourra t’on même s’en faire un allié contre l’Angleterre ?
Victoire éclair pour Murat également, la Moravie est annexé. Riri passe également colonel au 12éme de ligne, puisque tous ses supérieurs immédiats ont été tués. Le général de brigade Gladiatt l’assure, le prochain promu, ce sera lui ! L’annexion de la Moravie permet de conforter la cohérence du bloc impérial et de ses alliées
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En blanc, les régions de l’Empire – en vert, les alliées. Et puis du rouge, bien sur, beaucoup …
Rodo nomme également un nouveau général, Jean Reynier, qui quitte Paris avec le gratin de ce qui peut marcher, galoper et rouler au sein de l’Empire : Le colonel d’Aspar et ses escadrons de gendarmes-lanciers, les Chasseurs à pied de la Garde Impériale (Capitaine Kara d’Iskan d’Ar, Capitaine Tahiti Bob), des Grenadiers-à-pied de la Garde Impériale (colonel Guerrand Amédée Thrawn, général de brigade Elvis Gérard), la Garde d’Honneur du lieutenant Gaspard Sentenza, et de l’artillerie lourde de 12 livres, avec le colonel Jean Hubert Bismarck. Et puis des Grenadiers de Ligne, des Flanqueurs-chasseurs, des Chasseurs de la Jeune Garde … Ne manque que le régiment de cuirassiers du colonel Sval, mais les recherches ne le permettent pas encore …
L’armée descend la vallée du Rhône – on leur adjoindra une puissante cavalerie à Marseille, et le général Reynier pourra traverser l’Espagne pour prendre Gibraltar. D’autres consignes, plus secrétes celles là, l’accompagnent pour une campagne qui ne sera certainement pas une partie de plaisir …
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Une seule inquiétude tenaille Rodo : Ney sera-t-il de taille contre les Prussiens ? On le connait si bagarreur, impulsif, si vindicatif, et ne prenant pas soin de ses flancs …
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Mi novembre, le quartier général, qui sans cesses bruissait d’éclats de voix et de rires, se tait alors que la rumeur enfle. Un pli, depuis la Silésie ! Le messager, crotté, hagard, livide, porte l’uniforme du 15éme régiment d’infanterie de ligne. On donne de l’eau au soldat, qui murmure son grade et son nom : Capitaine François-Léopold Dédé. Son unité ? Disparue.
Rodo vient s’enquérir lui-même auprès du Capitaine et lui tend la main pour lui prendre le message. Une question flotte. Ce pli, c’est le Maréchal Ney ? François Léopold Dédé acquiesce avant de s’effondrer au sol. On fait venir le Chirurgien Superchausette, qui s’exclame : une blessure aux vicéres ! Comment a-t-il pu tenir jusque là et faire le voyage ? L’homme est perdu, tout le monde le sait. Le capitaine Dédé rend son dernier souffle aux pieds de l’Empereur, qui, pour conjurer ce que chacun pressent, n’a toujours pas ouvert la missive.
ar sparfell
23/02/2012, 18h51
:ok:
Ahahah, ce bon colonel d'Aspar entre enfin dans la partie !! :clap::chicos: Ça va chauffer !! :mrgreen::banana:
:ok:
Ahahah, ce bon colonel d'Aspar entre enfin dans la partie !! :clap::chicos: Ça va chauffer !! :mrgreen::banana:
:mrgreen:
J'ai créé 2 escadrons de gendarmes lanciers (c'est le maximum possible) si tu prends Gibraltar avec, tu passeras général et tu commanderas les 2 escadrons ;)
Le pitaine dédé est tombé 6 fois de cheval pour apporté la bonne nouvelle pas de quoi s’inquiéter :o:
Le pitaine dédé est tombé 6 fois de cheval pour apporté la bonne nouvelle pas de quoi s’inquiéter :o:
Hmm fais gaffe, t'es encore en convalescence, mais Superchaussette est tout à fait capable de te coller une scepticémie :o: :mrgreen:
Hmm fais gaffe, t'es encore en convalescence, mais Superchaussette est tout à fait capable de te coller une scepticémie :o: :mrgreen:
:s'évanouie: :ko:
ar sparfell
23/02/2012, 20h05
:mrgreen:
J'ai créé 2 escadrons de gendarmes lanciers (c'est le maximum possible) si tu prends Gibraltar avec, tu passeras général et tu commanderas les 2 escadrons ;):mrgreen:
Et après je viserai le titre de Maréchal !! :chicos:
Je sens que je vais faire une grande carrière pour défendre l'Empereur et la France !! :ok::banana:
L'Angleterre vaincra les gueux parvenus :o:
Bataille de Lodz, Pologne, 8 novembre 1806
Au petit matin, le Maréchal Ney compte ses troupes et se rassure : plus de 12.000 hommes, une armée légèrement plus importante que le corps principal commandé par Rodo 1er lui même, qui n’a lui que 11.000 hommes. Le défaut dans la cuirasse, qu’il ne veut pas voir, c’est la faiblesse en canons (une vingtaine) et en cavaliers : un seul escadron de lancier, soit 150 hommes. En face, deux corps prussiens qui totalisent à peu prés le même nombre de soldats, mais avec un bien plus fort pourcentage de cavaliers et de canons. Ney ne peut analyser le terrain, puisqu’il est pris entre les deux masses prussiennes …
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Face au danger au nord, Ney enverra progressivement 16 régiments, soit prés de 6.500 hommes. 5.500 restent au centre, appuyés par l’artillerie et l’escadron de la cavalerie française. Les artilleurs se mettent à leurs pièces, et pointent les canons à l’est, vers la force prussienne déjà en place. L’installation est néanmoins mauvaise, les boulets ricochent ou s’enfoncent dans les talus protégeant le corps prussien. Le général Karl von Muffling, qui lui connaît parfaitement le terrain, installe ses 20 premières pièces dans un angle idéal pour menacer les français, sans pouvoir lui-même être atteint. Les boulets commencent à décimer le corps principal de Ney, mais ce sont surtout les Howitzers qui entament la principale ligne française.
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Au nord, les premiers régiments d’infanterie de ligne français, après une longue marche qui les a déjà exposés aux boulets ennemis, sont pris à partie par les hussards prussiens qui, inlassablement, s’en prennent à la piétaille française. Les régiments qui le peuvent se mettent en carré tandis que d’autres, pris par surprise, se débandent fasse au flot continu de plus d’un millier de cavaliers.
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Les charges deviennent plus violentes, et l’infanterie française, sans appui extérieur, gaspille ses cartouches pour abattre cavaliers et montures. Certains carrés finissent par flancher, des brèches se créent, mais l’infanterie tient toujours. Le général prussien, constatant l’absence d’effondrement de notre côté, tente de motiver ses hommes. Il s’avance au cœur de la mêlée, parant les coups à gauche, à droite. Un tir de mousquet fait mouche, le général prussien s’effondre au sol.. Les pertes sont très lourdes des 2 côtés, la cavalerie prussienne a été quasiment réduite à néant tandis que certaines compagnies françaises ne comptent déjà plus que 200 hommes sur les 400 initiaux.
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Côté français, on se motive : l’Etat Major prussien a été décapité, Karl von Muffling est mort,la victoire est proche ! Mauvaise surprise, on apprend que le général Herbert von Palpatine est sur le terrain, du côté des Howitzer qui continuent de pilonner le camp français.
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La terre est retournée, encore et encore, des membres recouverts de boues sont enterrés avant d'être encore projetés en l'air par les nouvelles déflagrations.
Les pertes sont dantesques. Le 21éme régiment de ligne passe de 400 hommes à 350, puis 200, puis 80. Le drapeau du régiment tombe au sol, personne ne le ramasse : les hommes fuient le terrain tandis que Ney tente de les exhorter à combattre. Certains retrouvent leurs esprits, d’autres non.
L’artillerie française est elle-même excessivement endommagée, seulement 5 piéces encore en état sur les 20 d’origine. Les artilleurs sont de toute façon impuissants, les boulets français ne fauchent quasiment aucun Prussien. Ney envoie son unique corps de cavalerie sur le flanc gauche de l’adversaire, espérant surprendre les prussiens et faire taire les canons. Il faudra d’abord éliminer le 23éme hussard prussien, qui bloque le passage aux chevau-légers français.
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Mêlée sauvage, lances des français contre sabres des prussiens. Les chevaux ruent en tout sens, les hommes s’effondrent des 2 côtés.
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Les Hussards ennemis se détournent enfin, les français lancent la charge sur les servants des canons. On massacre les hommes gaiement, sachant le répit que cela va apporter côté français.
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Les servants s’enfuient, hurlements de joie côté français, mais le sol tremble à nouveau … les Howitzer étaient positionnés plus loin, on a seulement eu les canons de 7 livres qui de toute façon tiraient au jugé … Les Prussiens réagissent, les chasseurs abattent les chevau-légers et les hussards reviennent au contact. La cavalerie française arrive à éliminer les derniers cavaliers prussiens, mais doit fuir le terrain : seulement 20 hommes valides, tandis que 130 gisent sur la terre polonaise.
Plus le choix, Ney fait donner l’infanterie contre les positions prussiennes. Y laissant un lourd tribu, les hommes encerclent et abattent les Prussiens au centre, et éliminent les derniers canons .
La douche froide, elle, vient du nord : Les Français ont gaspillé leurs munitions sur des chevaux et des miliciens …
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L’approvisionnement en munition ne peut suivre, et l’infanterie française, épuisée par plusieurs heures de combats, est désormais assaillie par l’élite prussienne. Les hommes qui tournent le dos aux prussiens sont sommairement abattus, alors on passe à la baïonnette. Le 20éme régiment de ligne du Capitaine François Léopold Dédé disparaît corps et bien, et le capitaine n’a que le temps de sauter sur un cheval prussien pour apporter la nouvelle au maréchal Ney. L’infanterie française combat sauvagement, mais plus pour sa survie : elle sait déjà que ce but est bien illusoire … il faut juste emporter le plus de Prussiens dans la mort …
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Ney apprend la nouvelle, et fait envoyer ses réserves au Nord. Quand il arrive, le constat est accablant : toutes les troupes françaises qui ont été engagées sur ce secteur ont été laminées. Sur un minuscule terrain, 12.000 cadavres emmêles dans une même étreinte. L'herbe est rougie par le sang et les soldats pataugent dans un cloaque indescriptible. Les Prussiens sont heureusement exsangues, et prennent la fuite devant les renforts adverses.
Le général Herbert von Palpatine fait sonner la retraite, la victoire est, sur le terrain, française. Pourtant, la défaite est évidente …
8.000 morts côté prussien, autant côté français. Les 16 régiments envoyés au nord ont disparu, et certains du centre doivent etre dissous afin d’obtenir des effectifs acceptable pour le combat. Ney ne dispose plus que de 10 régiments d’infanterie, contre 30 initialement, 5 piéces d’artillerie, et 20 cavaliers. Le général von Palpatine a pu sauver une aprtie de ses troupes et prépare une nouvelle offensive avec les renforts prussiens qui arrivent à proximité. Ney, lui, qui a fait marcher ses troupes jusqu’à l’épuisement, ne peut même plus retraiter. Il n’y a plus qu’à espérer que les Prussiens ne lanceront pas une nouvelle attaque le lendemain ?
Un pli est confié au Capitaine Dédé, qui doit apporter la nouvelle à l’Empereur. Des eclaireurs prussiens le débusquent mais échouent à l’abattre sur place.
Un autre pli part pour l’Allemagne : le colonel Lilan, qui est à Berlin, doit rallier toutes les unités mobilisables pour éviter une saignée occasionnée par les Prussiens. De son sort, Ney n’en parle nullement : il ne dépend plus de lui, mais de la prochaine action du général von Palpatine…
Le pitaine dédé est tombé 6 fois de cheval pour apporté la bonne nouvelle pas de quoi s’inquiéter :o:
Bon bin c'est bien ce que je disais :o: :goutte: :mrgreen:
Il faut sauver le soldat Ney ! Mais comment ?
On ne ne peut intervenir contre les Prussiens dans l’intervalle, alors l’adjudant-commandant Moradim, proche de Talleyrand, suggère d’isoler les Prussiens afin de leur faire croire à une défaite imminente et de précipiter leur retrait du conflit. Une intoxication grandeur nature, mais qui nécessite un geste fort. Ce qu’on tient du côté de Rodo, puisque l’Empereur se lance à l’assaut de Prague, bien décidé à emporter la ville et briser ainsi toute vélléité autrichienne en Europe.
Le risque est d’autant moins grand que les forces de Rodo sont deux fois plus fortes que les régiments autrichiens. Certes il y a un soldat notable en face, le colonel Maximilien Reborn et ses dragons-à-pied, mais la tactique est éprouvée et devrait facilement briser l’adversaire.
Rodo place tous ses canons sur un même axe, afin d’accentuer les effets des obus sur un même secteur donné – certes réduit, mais ou les Autrichiens devraient comprendre ce qu’ait la terreur face à des déflagrations en chaine.
De fait, le général de brigade Boudi et le colonel Jmlo, tout juste rétabli, s’en donnent à cœur joie.
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Les 30 pièces françaises voient leur tir méthodiquement concentré sur les groupements ennemis les plus dangereux. Tout d’abord l’artillerie et les Howitzers adverses, dont on fait taire une grande partie dés l’engagement des hostilités…
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Et alors que les chariots ennemis sont détruits par les tirs et que les chevaux autrichiens s’enfuient, refusant de tirer plus longtemps les affuts de canons, on passe aux cibles suivantes.
Sur la ligne d’assaut, néanmoins, c’est la compagnie de William Locke, promu colonel du 5éme d’Infanterie de Ligne depuis peu, qui essuie la vindicte des derniers artilleurs autrichiens encore à leurs piéces.
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Les obus encadrent l’unité, avant de finir par fracasser la ligne française. Mais l’Empereur n’est pas loin, la supériorité du commandement avérée, l’unité tient bon.
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Du haut d'un talus, Rodo contemple les lieux et l'organisation adverse à l'aide d'une lunette.
Tous les corps de cavalerie seront associés pour cette bataille, plus de 750 cavaliers menés par Otto, Jag, Griffon, Maximus et Bravlyon. La cavalerie se glissera sur notre flanc gauche, afin de menacer par la suite le flanc droit autrichien
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Les unités les plus aguerries, côté français, seront celles qui supporteront le feu autrichien. Principalement le 5éme régiment d’infanterie de ligne de Locke, le 6éme régiment de Bébert et les Grenadiers de la vieille Garde d’Urial. On tient le bataillon de Grenadiers du 5éme de ligne de Druss d'Haran légèrement en retrait, il avancera par la suite pour relever les unités au front et donner l’ultime poussée. Pour l’instant, après les pertes du côté de Locke, c’est le régiment de Bébert qui doit faire face à un assaut de la cavalerie autrichienne.
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Un cavalier traverse le carré, et menace directement le colonel Bébert, son ordonnance et le tambour-major. Des soldats viennent à la rescousse et abattent l’insolent, tandis qu’à l’extérieur du carré, l’assaut autrichien échoue.
On fait alors avancer l’infanterie en lignes, chaque compagnie ouvrant le feu et protégeant ainsi la progression de la ligne suivante, jusqu’à être au contact direct avec les Autrichiens …
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Et la cavalerie déboule sur son flanc et ses arrières, taillant, fusillant et écrasant la piétaille ennemie.
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Chasseurs à cheval de Hubert de Jagermeister et Dragons d’Auvergne d’Otto Amable Grandpieds mettant en déroute 2 lignes autrichiennes
Quand l’ennemi semble résister au choc initial, on le déborde et on lance le corps dans son intégralité. A plusieurs centaines de mètres, avant même que la charge ne soit lancée, les Autrichiens entendent le sol gronder sous la multitude des sabots français.
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Les unités autrichiennes qui tentent de se mettre en carré sont anéanties par les salves de l’infanterie, qui accompagne la progression de la cavalerie. Les unités qui tentent de garder la ligne sont, elles, enfoncées et démembrées par les assauts des dragons, puis des grenadiers-à-cheval de la Garde du colonel-major Bravlyon.
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La défaite autrichienne est consommée, l’ennemi laisse sur le terrain des milliers de morts – outre les soldats de l’Empereur d’Autriche, les milices levées en catastrophe à Prague quelques semaines avant la bataille.
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Le colonel Maximilien Reborn n’a d’autre choix que de laisser les drapeaux de ses unités au Français, tandis que l’on compte les morts : 1.500 pour Rodo, 6.500 pour l’Autriche.
Les artilleurs de Boudi et Jmlo se sont illustré, même si les plus gros efforts ont été consentis par Bébert, Locke, et l’ensemble de la cavalerie française. En face, les femmes de Prague défilent dans les champs, cherchant ici un mari, là un frére.
Et de l’Autriche, d’ailleurs, que reste-t-il ? Plus grand-chose, 3 provinces limitrophes jouxtant l’Empire français et l’Empire Ottoman. Pour la 1ére fois, l’Empereur François II se met à la table des négociations pour valider la victoire française.
Après 2 ans de guerre continue, l’Autriche signe la paix tandis que les demandes françaises s’imposent : fin de la Coalition, fin des accords et alliances avec la Russie, la Suéde, la Prusse, l’Angleterre et plus généralement avec tous ceux qui ont, à un moment ou un autre, levé la main contre la France. Puis mise en place d’un embargo des produits anglais, et ouverture des derniers marchés autrichiens aux produits manufacturés français. Les Français ^pourront également faire circuler leur armée sur le territoire autrichien.
Vienne, Prague ? Rodo est intraitable, l’Autriche n’aura rien. Au loin, déjà, on entend les soldats français faire de Prague un exemple, pour que plus jamais l’Autriche ne se mette en travers de notre route sans en comprendre les conséquences. Les soldats fracassent les portes, pillent les maisons, abattent ceux qui tentent de protéger ici un poulailler, là un veau. On dérobe plus de 12.000 piéces d’or à la ville, ce qui permettra de continuer à construire des routes à travers un Empire toujours plus grand. François II quitte Prague les larmes aux yeux, tandis qu’ostensiblement, les Français proposent désormais de laisser la province aux alliés bavarois.
Ceux-ci rechignent : on a tout brulé, la Confédération du Rhin, tout juste naissante, ne doit pas être composée uniquement de cadavres, de ruines et de saboteurs … On leur laisse donc le Tyrol en attendant, puis on leur donnera Prague quand la paix civile sera rétablie.
La nouvelle fait grand bruit, et arrive aux oreilles des forces prussiennes. Pourquoi se jeter sur Ney désormais, si en retour Rodo peut déchainer toutes ses forces et faire disparaître le Royaume ? Côté français, on envoie Moradim à Varsovie, pour discuter avec von Palpatine. Moradim reviendra avec un traité de paix et, dans sa besace, le grade de colonel. Les Prussiens lâchent également leurs derniers alliés, instaurant ainsi ce que souhaitait l’Empereur depuis le début : la paix en Europe !
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Oh, certes, ce ne sera que transitoire, on le sait. L’Angleterre est toujours l'ennemi à abattre, la Suède ne veut rien entendre et la Sicile continue inlassablement cette drôle de guerre dans laquelle elle n’a jamais combattue … quant à l’Autriche et la Russie, elles grignotent peu à peu les régions européennes de l’empire ottoman.
Reste que le continent est en paix. Rodo rentre à Paris pour l’inauguration de l’Arc de Triomphe, pour le 2 décembre 1806, tandis que Ney peut quitter la Prusse sans avoir subi l’ultime assaut prussien qui l’aurait détruit. Quant au colonel Moradim, il ne peut que remâcher les paroles que lui a glissé von Palpatine lors de la signature du Traité de paix : « Monsieur, avant le printemps, nous serons amenés à nous revoir. Ceci n’étant pas une menace, mais une promesse »
Kara Iskandar
26/02/2012, 19h54
En voilà une paix juste et équilibrée.
Il est bien regrettable que certains s'obstinent à vouloir plonger l'Europe dans les affres de la guerre.
Mais je pense qu'ils recevront sans délai un juste châtiment !
Vive l'Empereur ! :clap:
J'ai quelques objectifs sympathiques en tête (qui devraient, je l'espére, me compliquer un peu la tâche) que je vais pouvoir développer aprés, le temps que la Coalition me foute la paix : Etendre la Confédération du Rhin, rétablir le Duché de Varsovie, aller me frotter aux Royaumes d'Italie et au Pape pour mettre en place sur le trône des généraux français méritant...
Ah, et puis ce statut assez batard de l'Espagne alliée ne me convient pas. Ceux qui combattront le mieux à Gibraltar pourront, je pense, accéder au trône madriléne :o:
Et si avec ça je ne perds pas en 1812, une petite expédition jusqu'à Moscou sera envisageable.
Bref le but c'est de faire de l'Europe un vaste terrain de jeu, mais qu'avec des Français - et pas avec des alliés timorés qui pourraient retourner leur veste. Et si tout se passe bien, on aura les Coalisés à Paris en 1814 et la Restauration :mrgreen: (ça aurait de la gueule, quand même, de se faire botter le cul par l'ia européenne ...)
Faut que je vois comment simuler ça, au cas ou ... car si les Prussiens sont trés vindicatifs et combattifs, les armées russes elles, sont effroyablement mauvaises. Or des provinces prussiennes, il n'y en a plus que 3, tandis que des Russes, il y en a encore plus qu'avant ...
Ah oui, bien sur ... désormais toutes les villes seront pillées, puisqu'il faut bien développer le sentiment anti-français un peu partout dans l'Empire ...
ar sparfell
27/02/2012, 02h01
:lol::lol::lol:
Ah, et puis ce statut assez batard de l'Espagne alliée ne me convient pas. Ceux qui combattront le mieux à Gibraltar pourront, je pense, accéder au trône madriléne :o: Ahahahaha !!! :ok::clap::clap::clap:
J'approuve totalement la motion !! Ceux qui combattront le mieux à Gibraltar auront ainsi démontré qu'ils sont les plus à même de défendre L'Empereur et la France sur ses marches du Sud !! :):hello::clap:
Ah oui, bien sur ... désormais toutes les villes seront pillées, puisqu'il faut bien développer le sentiment anti-français un peu partout dans l'Empire ...:chicos::lol:
teaser :
"Colonel d'Aspar, votre maitrise de l'espagnol et vos succès sur place vous appellent à une hautes destinée ! Moi, Rodo 1er, vous couronne Prince du Rocher et Roi d'Andalousie ! Vive la France, et vive l'Empire ! "
l'Empereur se tourne vers le colonel Gaspard Sentenza, le colonel Guerrand Amédé Thrawn et le général Elvis Gérard
"Et bien messieurs ! les royaumes de Sardaigne, de Lusitanie et de Madrid vous attendent, que diable ! Action, on se bouge ! Faites votre devoir pour la grandeur de la France !"
et un coup d'oeil vers le capitaine Kara d'Iskan d'Ar
"Capitaine, pour ce qui suit, vous aurez bien besoin du grade de colonel. Roi de Sicile, ou Prince d'Istambul, quel sera votre choix ?"
Et les hommes de Rodo de louer l'absence de fréres et soeurs de l'Empereur, ce qui leur permettra un avancement inesperé qui fera défaillir toutes les vieilles monarchies d'Europe.
Rodo revient vers ses troupes et s'écrie "Ah oui, j'oubliais ... vu comme c'est parti, il va nous falloir, à un moment ou à un autre, un nouveau Pape ... personne n'est intéressé ?"
:mrgreen:
Kevinus Pontifex
28/02/2012, 09h12
Ha mon Empereur, quel honeur! moi qui ait pris des cours de castagnettes dans ma prime jeunesse, vous me voyez pret a m'en foutre plein les poches la bas ... je veux dire, propager les idées de Liberté à ces rudes Hibères :o:
Ha mon Empereur, quel honeur! moi qui ait pris des cours de castagnettes dans ma prime jeunesse, vous me voyez pret a m'en foutre plein les poches la bas ... je veux dire, propager les idées de Liberté à ces rudes Hibères :o:
L'ibère est rude, mais le printemps sera doux ... Colonel, vous trônerez bientôt ! C'est décidé !
Pax Rodoïa !
La fin de l'année 1806 s'écoule tandis que l'Empire fête la paix retrouvée dans ses frontiéres. Certes, l'Angleterre continue la guerre, mais elle est uniquement navale pour l'instant. Quelques corvettes anglaises mettent à mal le commerce français en Afrique du Nord, aussi l'escadre de Villeneuve, renforcée désormais par 6 imposants vaisseaux de ligne, quitte la Bretagne à destination de la Méditerranée. Les prochains combats les plus importants pour l'Empire se feront là, et un support naval ne sera pas de trop. Les Suédois accepteront rapidement par la suite un traité de paix avec la france, puisqu'ils ne comptent plus d'allié d'importance en EUrope continentale. Quant à la Sicile, elle refuse obstinément de se rendre et agite l'idée d'indépendance italienne, poussé en cela par le Pape. Masséna quitte donc Venise pour la frontiére avec le Vatican, histoire de montrer que si la France est la fille ainée de l'Eglise, elle n'hésitera pas à gifler un parent considéré comme désormais trop intrusif. Des mots s'échangent, les armées françaises font le blocus de l'Etat papal, mais la guerre n'est officiellement pas entamée.
Rodo en profite, aprés l'inauguration de l'Arc de Triomphe, pour réorganiser économiquement l'Empire. Les bases sont saines, l'armée peut facilement recruter le double des effectifs actuels, la seule ombre au tableau étant les raids anglais qui, d'un mois sur l'autre, peuvent nous couter la bagatelle de 4.000 piéces d'or
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Bilan financier au 1er décembre 1806, avant la paix avec l'Autriche et la Suéde
On lance aussi les premiéres etapes d'une véritable révolution industrielle en Europe : les mineurs sont envoyés par dizaines de milliers extraire les richesses du sol pour apporter un nouvel élan à l'Empire. Partout également, on répare ce qui a été détruit par 2 ans de guerres et de sabotages. Et on décide de ne plus laisser aucune impunité face à ces actes de terrorisme.
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Il ne s'agit finalement que de continuer la guerre, mais par d'autres moyens, tout en évitant de relancer une nouvelle coalition. La Prusse peut sembler affaiblie territorialement, mais sa force est encore surprenante et c'est surtout, actuellement, la seule nation capable de rivaliser sur le terrain avec nos généraux. On tue donc en sourdine, de chaque côté de la frontiére. La Prusse perd deux espions, on en perd un et une mine d'or est "accidentellement" détruite en Moravie. Rodo ne peut cependant rester en place et quitte de nouveau Paris. Ney est à Berlin, Murat en Silésie, Rodo arrive à Vienne, trois armées vigoureuses qui agiront selon les circonstances.
L'Europe semble effectivement entrer dans une nouvelle phase de déconstruction, où les choses se font sous le regard de l'Empereur.
Le général Reygnier et les troupes françaises, renommées "armée d'Espagne", sont reçues à Madrid par le monarque Charles IV, qui monnaye durement le passage de Reygnier jusqu'à Gibraltar. On apprend que l'Espagne a de nouveau déclaré la guerre au Portugal, malgré l'arbitrage qu'avait fait Rodo lors de la paix d'Amiens en 1802. Le roi d'Espagne demande des gages de l'amitié française, on l'assure qu'on l'aidera peut être par la suite. une action victorieuse française, pourquoi pas, voilà qui permettrait de mettre un monarque ami sur le trône portugais, et pourquoi pas un Français ... Reygnier poursuit sa route jusqu'à Gibraltar, caressant des rêves d'extension dans la région, quand la nouvelle tombe : les armées portugaises, malgré le financement de Londres, sont tombées ! Le Portugal est rattaché à l'Espagne, ce qui fera éclater de fureur l'Empereur.
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La couronne du Portugal échappe à la France. Il faudra corriger cela ! L'Etat Major devra mettre en place un projet pour l'Espagne. Des dates ? Il y a temps à faire au sud ... quelques mois, un semestre, fin 1807 au plus tard ... le temps de s'occuper de Gibraltar, des Royaumes d'Italie et de sécuriser toute la Méditerranée ...
L'autre nouvelle d'importance, en ce mois de février 1807, c'est l'effondrement annoncée de l'Empire ottoman. La poussée austro-russe est trop forte pour les Ottomans, qui peu à peu doivent reculer face à François II et au Tsar Alexandre. Des émissaires dans la région annoncent la situation perdue, les provinces tombent les unes aprés les autres, les armées russes s'emparent même d'Athénes, faiblement défendue ... La ville de Salonique résiste vaillement, on s'étonne du courage des autorités locales alors que les armées ottomanes refluent. On annonce qu'un Français a remotivé les milices de la ville tandis que les troupes réguliéres, elles, cavalaient à l'est pour protéger Constantinople. L'affaire fait grand bruit, la Russie menace de former une nouvelle coalition avec l'Angleterre, la Prusse et l'Autriche si on n'exfiltre pas ce diable d'homme qui n'a rien à faire dans les affaires grecques. Des émissaires de Paris sont envoyés en pourparlers à Salonique et on découvre la vérité : Homére J. Bartimeus !
Le capitaine a miraculeusement survécu au naufrage de son navire et, avec 2 autres marins, a pu rejoindre les côtes de Capadoce. Rembarquant pour l'Europe a bord d'un navire de commerce faisant escale en Grêce, il s'est retrouvé en plein assaut des Russes et trouvé sur terre la même hargne qu'il montrait déjà sur les Mers.
Les journaux font leurs grands titres sur le héros, qui refuse d'abandonner Salonique aux Russes. La médiation française permet d'évacuer les Turcs qui le souhaitent, tandis que les Grecs se demandent ce qu'ils vont bien pouvoir gagner à une occupation non plus ottomane, mais russe. Quant à Bartimeus, c'est à coup de menaces et de cajoleries qu'on arrive enfin à le faire quitter la ville, à bord d'un navire qui devra rejoindre l'escadre de Villeneuve, où le capitaine pourra prendre le commandement d'un trois-ponts, au côté de Bob Terrius et Patrick de Whatman.
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Salonique, célébrant le héros français
Enfin, fin février, l'armée de Reignier arrive à proximité de Gibraltar. Pour motiver ses troupes, le général s'écrie "Ce soir, le premier qui entrera dans la ville sera Roi !" Les navires anglais quittent le port tandis que les Anglais en garnison acceptent le combat.
Même si elle n'est pas encore totalement aguerrie au feu, les Français disposent de l'armée la plus solide actuellement disponible : 60 canons lourds, 750 cavaliers d'élite, 2800 chasseurs et autres flanqueurs, 4800 infanterie de ligne (qui vient tout juste de finir ses classes) et 2400 grenadiers. il y a certes beaucoup de bleu, mais aussi nombre de grognards et d'unités de la Garde.
Les Anglais, eux, ne disposent pas de canons, mais d'une cavalerie nombreuse (2100 hommes) et d'une puissante infanterie (10.000 hommes) comptant en son sein certaines des meilleures compagnies du Royaume d'Angleterre...
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Plan général de la bataille de Gibraltar, 28 février 1807
ar sparfell
28/02/2012, 13h28
teaser :
"Colonel d'Aspar, votre maitrise de l'espagnol et vos succès sur place vous appellent à une hautes destinée ! Moi, Rodo 1er, vous couronne Prince du Rocher et Roi d'Andalousie ! Vive la France, et vive l'Empire ! "Majesté...!! Mon Empereur...!! C'est...C'est trop d'honneur !! :banana::jumpy: Je suis tout ému !! :honte:
Je jure de continuer à défendre mon Empereur et mon pays, la France, dans mes nouvelles fonctions et avec mes nouveaux titres !! :ok:
Et aussi, je remercie la mère de notre si noble Empereur pour n'avoir enfanté qu'un seul mâle. :mrgreen: Et aussi pour avoir placer la qualité de cinq ou six rejetons dans cette merveille de la nature qui est notre Empereur !! :clap::chicos: :Lefèvre: :Morano: :hello:
Gibraltar, 28 février 1807
Début des hostilités lancé côté français. On aurait bien laissé les Anglais tirer les premiers, mais ils n’ont pas cru bon d’amener de batteries sur le champ de bataille. On applique donc la toute récente stratégie de la concentration du feu, qui a fait en quelques mois des artilleurs français les hommes les plus craints du globe.
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Jean Hubert Bismarck appliquant à la lettre les consignes édictées par Rodo 1er dans son guide « Comment maraver de l’Anglais en 10 leçons»
30 boulets d’un côté, 30 de l’autre, le tout envoyé sur un espace confiné, assez pour faire douter l’infanterie la plus solide psychologiquement …
Les Anglais, sachant que la passivité signifierait une mort rapide et honteuse, font donner la cavalerie et l’infanterie sur tout le front. 11.000 hommes s’élancent sur les positions françaises.
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Un temps, côté français, on fait silence, les hommes admirant cette charge de 2.000 cavaliers, suivie par les redoutables tuniques rouges anglaises. « Ca a de la gueule ! » lâche, émerveillé, le colonel Sentenza, qui rêve d’initier une telle charge avec sa Garde d’honneur.
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Puis les ordres tombent, les mousquets montent le long de la premiére ligne de Chasseurs à pied de la Garde Impériale et autres Flanqueurs. « Attendez … Attendez … » La charge se rapproche … Encore un peu … Un instant, le capitaine Tahiti Bob retient sa respiration avant d’ordonner à sa compagnie de faire feu.
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Les cris montent, l’odeur de poudre survient, insistante, après une salve de prés de 2.000 fusils. Les cavaliers de tête, côté britannique, s’effondrent dans la poussière tandis que le bruit de la cavalcade commence à être remplacé par le hennissement d’agonie des chevaux.
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Pour autant, la charge n’a absolument pas été brisée, loin de là. Hussards et autres Dragons britanniques viennent s’écraser sur les lignes des Chasseurs qui déjà, refluent. Les plus lents sont renversés, les plus chanceux meurent dans l’instant tandis que d’autres, l’échine brisée ou la poitrine enfoncée, agoniseront pendant d’interminables minutes.
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Tactique éprouvée … la retraite des chasseurs est couverte par les grenadiers de la 2nde ligne, qui se mettent en carré. Les Grenadiers de la Garde Impériale d’Elvis Gérard reçoivent de plein fouet la charge anglaise, mais les hussards sont chassées par le mur infranchissable des baïonnettes française.
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Quelques hussards parviennent quand même à franchir la ligne. On fait donner, partout ou c’est nécessaire, la Garde. Combat inégal, le colonel Guerrand Amédé Thrawn n’a aucun complxe à faire achever par ses grenadiers les quelques malheureux privés de tout soutien anglais, sous l’oeil impavide de la cavalerie française.
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Le gros de la cavalerie anglaise en déroute, c’est un classique combat d’infanterie qui s’annonce. Mais soutenue par ses puissantes piéces d’artillerie qui lachent désormais la grenaille à bout portant, l’armée français tient la dragée haute à l’armée britannique.
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Au centre, on fait donner la Garde d’Honneur du colonel Sentenza. Attaquées de face et de côté, les lignes anglaises commencent à se déliter avant de rompre le combat. On lance la contre-attaque au centre …
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Tandis que sur les flancs, l’artillerie française se tait, sa besogne achevée. On fait donner l’infanterie de ligne, tandis que les chasseurs à pieds de Kara d’Iskan d’Ar finissent de démotiver les compagnies adverses tentant de résister. Le reste de la cavalerie, qui s’était avancée sur les 2 ailes françaises, lance également l’assaut sur le dispositif anglais, qui vole en éclat. Chaque homme ne pense qu’à sauver sa peau. Le colonel d’Aspar, à la tête de ses gendarmes lanciers, fonce sur l’ennemi jusque dans les champs entourant la petite bourgade de Gibraltar…
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Avant de fournir le dernier effort et d’y entrer, défaisant les quelques soldats défendant encore les cantonnements. Un cri passe de bouche en bouche du côté français : « Nous avons un Roi ! »
Les hommes peuvent désormais se regrouper, souffler, et chercher ceux qui, parmi leurs camarades, ont disparus. Des soldats s’égrènent à travers champs. Des brancardiers et chirurgiens s’affairent autour des blessés français, on sauvera ceux dont les blessures ne semblent pas trop graves. Ceux qui ont été touchés aux extrémités ou aux membres, seront amputés à la chaine. Les malchanceux qui présentent des plaies au ventre sont conduits sur le côté où, à la lumière de quelques chandelles, ils mourront pendant la nuit. Les blessés anglais sont, eux, achevés sans ménagement.
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Sans artillerie, l’Angleterre ne pouvait que perdre le rocher … Même si les pertes françaises sont également importantes, 3.500 hommes alors qu’on avait là l’élite, la créme de la créme.
Certains régiments ont payé un lourd tribu, le général Elvis Gérard prend ainsi le temps de se tâter les membres, cherchant une blessure … aucune, alors que ¾ de son régiment a été décimé. Plus loin, ceux qui ne pleurent pas un frère ou un ami ovationnent le colonel d’Aspar – premier Français à entrer dans Gibraltar, il sera fait Prince du Rocher par l’Empereur. Il aura également le titre de Roi d’Andalousie.
Un soldat questionne, c’est où l’Andalousie ? On lui montre l’horizon, les provinces espagnoles qui rougissent sous le soleil couchant. Le soldat s’entête, le roi espagnol est au courant ? Tous s’esclaffent. Le soldat s’écarte du groupe en ronchonnant. A quoi bon nommer des Rois s’ils n’ont pas de Royaume ?
Et pendant ce temps, à Vera Cruz Berlin?
:sourcil:
Et pendant ce temps, à Vera Cruz Berlin?
:sourcil:
Tu as levé des hommes ... mais manque de pot les Prussiens ont signé la paix avant que tu n'interviennes :lol:
Ce n'est bien sur que partie remise, il va y avoir un grand choix d'adversaire dans l'avenir :o:
Hé, comment j'ai pu rater cet AAR ?
Où l'on voit que Marlouf n'a pas perdu une once de son talent de conteur ! :clap: :) :sort la brosse à reluire:
En attendant, ma productivité matinale en a pris un sacré coup. :honte:
Et sinon, heu, je peux m'engager ? Hein, dis hein ?
Soit dans la Royale, soit dans les futures unités de cavalerie polackes pour mourir en héros au moment de traverser la Bérézina ? :mrgreen: :hello:
Kevinus Pontifex
02/03/2012, 14h35
il n'y a que les civils et les russes qui ont morflés a la bérézina :o:
le reste est de la propagande palpatisto-defaitisto-DarthMathiique
Hé, comment j'ai pu rater cet AAR ?
Où l'on voit que Marlouf n'a pas perdu une once de son talent de conteur ! :clap: :) :sort la brosse à reluire:
En attendant, ma productivité matinale en a pris un sacré coup. :honte:
Et sinon, heu, je peux m'engager ? Hein, dis hein ?
Soit dans la Royale, soit dans les futures unités de cavalerie polackes pour mourir en héros au moment de traverser la Bérézina ? :mrgreen: :hello:
;)
Je te réserve une place en tant colonel Chazam dans la cavalerie polonaise (des Uhlans, je crois ?) dés que je remets en place le duché de Varsovie :hello:
Youhouuuu, une mort glorieuse m'attend ! :clap::lol:
(je me base sur le programme hein :o: :mrgreen: )
:va ferrer son canasson et le faire maigrir un peu:
ar sparfell
07/03/2012, 00h06
Plus loin, ceux qui ne pleurent pas un frère ou un ami ovationnent le colonel d’Aspar – premier Français à entrer dans Gibraltar, il sera fait Prince du Rocher par l’Empereur. Il aura également le titre de Roi d’Andalousie. Ahahaha, je suis Roi !! Roi !!! ROIII !!!! Moi, Gaston Amédée Louis d'Aspar, né Gaston Raoul Brad Sparf, fils d'un tavernier de Vannes mort de cirrhose à 32 ans, d'une soubrette de notaire, et avec, disent les mauvaises gens, l'aide d'un colporteur, je suis Roi !! Moi qui avais les pieds dans le caniveau me voilà à la table des Rois !! Moi qui n'avais que des souliers de bois voilà que je dîne avec leurs filles !! Vive Moi !! Vive le Roi Gaston Iier !! Vive l'Empereur !!! :clap::clap::clap:
Un soldat questionne, c’est où l’Andalousie ? On lui montre l’horizon, les provinces espagnoles qui rougissent sous le soleil couchant. Le soldat s’entête, le roi espagnol est au courant ? Tous s’esclaffent. Le soldat s’écarte du groupe en ronchonnant. A quoi bon nommer des Rois s’ils n’ont pas de Royaume ?Comment ça ?? Plaît-il ?? Que l'on appelle mon ami le sergent Fouquiais-Teintville, l'ancien accusateur public, qu'il me règle cette histoire-là. :o:
Printemps 1807
Tandis que le conflit européen s’est momentanément calmé sur le continent depuis que la Russie, la Prusse et l’Autriche gardent un silence consterné devant les avancées de Rodo 1er, l’Etat-Major décide de définitivement sanctuariser la Méditerranée. L’escadre de Villeneuve, désormais capable de rivaliser (espére-t’on !) avec n’importe quelle flotte ennemie, franchit le détroit de Gibraltar tandis que sur terre le Prince d’Aspar, désormais maitre du Rocher, fait regrouper tous les navires anglais, espagnols et français qui peuvent être trouvés afin d’embarquer les troupes : On marchera sur la Sicile et le Piémont-Sardaigne puis on remontera toute la botte pour rejoindre Masséna qui, depuis le Nord, devra de son côté réduire toute opposition du Royaume du Vatican.
Cependant l’armée doute, tant la Royale n’a pas su démontrer une réelle maitrise des Mers depuis plusieurs années … Villeneuve fait taire les dissensions en lançant toute la flotte au large des Baléares, et la confiance semble renaitre du côté français : les marins ont enfin à disposition les meilleurs navires qui soient !
Les capitaines Bob Terrius et Jean Robert Patrick de Whatman ont pris récemment le commandement de leurs navires respectifs, le Triomphant et le Pompée, tandis que Homère J. Bartimeus, tout juste revenu du rivage grec, fait ses premiers pas sur le Terrible. 122 canons chacun, tandis que 4 autres trois-ponts identiques complètent le dispositif. Deux deux-ponts sont en seconde ligne (74 canons chacun) tandis que 4 frégates (38 canons) pourront user de leur vitesse pour rattraper d’eventuels fuyards.
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Début avril, c’est sur une mer démontée que l’escadre de 13 navires français s’attaque aux maigres forces anglaises qui avaient jusque là pu tranquillement arraisonner nos navires de commerce : 3 frégates, ainsi que 3 navires bourrés de marchandises chargées en Egypte et à destination de Londres. Le brouillard camoufle temporairement nos propres forces tandis que la petite escadre anglaise avance en confiance, ignorant que Gibraltar est tombée depuis prés d’un mois.
Arrivé à portée, alors qu’on entend déjà les cloches sonner sur le pont anglais, le Pompée fait feu de tous ses canons, aussitôt repris par le Triomphant et le Terrible.
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Les salves encadrent la frégate Endeavour, qui tente de manœuvrer au plus juste pour eviter les boulets français. Le bois craque, les voiles perdent leurs attaches, un homme tombe de la hune avant dans un grand cri avant de s’écraser sur une eau aussi dense qu’un mur.
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Panique du côté britannique, maintenant qu’ils perçoivent pleinement la menace française. Tandis que l’Endeavour est sévérement pris à partie, le reste de la flotte tente de changer de cap mais c’est pour trouver, alentours, d’autres navires français.
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Dans les entrailles des vaisseaux français, on s’affaire et les salves partent régulièrement. Quand un bateau anglais est touché ou qu’il démâte, des cris de joie éclatent dans les cales. Même contre un ennemi certes modeste, la Royale tient sa revanche et sa renaissance.
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Bob Terrius prend en chasse une des frégates ennemies, déjà ralentie par les avaries qu’elle a subies, tandis que Bartmeus se rabat au dernier moment devant la proue du navire. On laisse le choix aux Anglais de se rendre, mais seuls nous parviennent des jurons...
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Une terrible bordée s’abat alors sur la frégate anglaise, qui commence à s’enfoncer dans les flots. Ailleurs aussi, les Anglais font pâle figure, et c’est toute l’escadre qui semble faire naufrage, tandis que les matelots français continuent d’ouvrir des brêches dans les barcasses ennemies.
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L’amiral anglais ayant été écrasé par la chute d’un mat, c’est son second qui donne l’ordre d’abandonner les navires. La canonnade se tait tandis qu’on ramasse les matelots anglais qui n’ont pas été emportés par les vagues et la mitraille, ou qui ne sont pas prisonniers des colosses brisés qui disparaissent dans les profondeurs.
Villeneuve peut faire demi-tour pour aller se battre contre Nelson dans l’Atlantique, tandis que 12.000 Français débarquent à l’ouest de la Sicile. Les Italiens attendent à proximité des plages et attaquent sitôt les Français débarqués, espérant briser dans l’œuf la conquête de l'île.
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Mais ce sont les victorieuses armées d’Espagne qui sont là : le Prince d’Aspar, le colonel Thrawn, le capitaine Kara, le général Elvis, mais aussi Tahiti Bob, Bismarck, et Sentenza … Du côté italien, on frissonne, comment résister à des bougres qui ont chatié l’armée anglaise ?
On arme alors les mousquets, s’en remettant à Dieu, un allié de poids depuis peu pour la Coalition : il y a quelques heures, au moment où les artilleurs de Masséna, depuis leur position sur le versant nord du Janicule, pointaient leurs pièces sur le dôme de la basilique St-Pierre, le Pape Pie VII rendait publique la bulle excommuniant Rodo 1er.
Maurice Morisson
13/03/2012, 19h29
Bon, je ne l'avais pas encore dis mais je suis cet AAR avec un grand intérêt. :hello:
Maintenant une question ( :o: ) : est il normal que ces siciliens qui se sont tournés les pouces depuis le début aient déjà un tel niveau d'expérience? :( Ça ne risque pas de te poser problème? Pas forcément un grand risque de défaite, mais une victoire couteuse (donc "chiante" puisqu'il faut s'arrêter un peu pour souffler).
Bon, je ne l'avais pas encore dis mais je suis cet AAR avec un grand intérêt. :hello:
Maintenant une question ( :o: ) : est il normal que ces siciliens qui se sont tournés les pouces depuis le début aient déjà un tel niveau d'expérience? :( Ça ne risque pas de te poser problème? Pas forcément un grand risque de défaite, mais une victoire couteuse (donc "chiante" puisqu'il faut s'arrêter un peu pour souffler).
Déjà merci Maurice ;)
Pour l'expérience sicilienne, elle est finalement assez moderée (général 3 étoiles contre 4 de mon côté) d'autant plus qu'il ne s'agit que d'une IA (ce qui ne l'aidera pas :mrgreen: ) mais que, plus prosaiquement, il ne dispose d'aucune artillerie dans ses rangs. Ce qui veut dire que je peux lui interdire un secteur et provoquer la bataille ou je le souhaite, ce qui n'est pas son cas.
Bref je ne suis pas trop inquiet concernant la combativité des Siciliens, franchement, je m'inquiéte beaucoup plus des Anglais (et aprés-demain j'en viendrais justement à leur offensive à Hanovre, qui a donné lieu à une trés belle bataille ...)
Tiens d'ailleurs niveau RP, on pourrait considerer que l'expérience de l'armée Sicilienne (alors qu'effectivement ils n'en ont pas ramé une depuis 2 an 1/2) vient de l'encadrement (et du financement) des Anglais. Et on en revient donc au même probléme : il faut faire le blocus de l'Angleterre, même si l'Espagne et la Russie ne veulent pas s'y résoudre. Et anéantir Nelson pour débarquer sur leurs plages :o:
J'espére que le jeu saura m'arrêter avant :mrgreen: (car va arriver un moment ou, armée terrestre et marine combinées, les finances ne pourront plus suivre devant ce cout exponentiel qui commence doucement à peser ...)
En terme d'hommes, une fois tout combiné (les armées de mes 6 généraux actuels, plus les garnisons et autres renforts un peu partout - et là y'en a pas mal) j'en suis actuellement à 110 / 120.000 hommes (en gros)
C'est pas encore la Grande Armée, mais ça commence à peser ...
Maurice Morisson
13/03/2012, 22h38
Déjà merci Maurice ;)
Pour l'expérience sicilienne, elle est finalement assez moderée (général 3 étoiles contre 4 de mon côté) d'autant plus qu'il ne s'agit que d'une IA (ce qui ne l'aidera pas :mrgreen: ) mais que, plus prosaiquement, il ne dispose d'aucune artillerie dans ses rangs. Ce qui veut dire que je peux lui interdire un secteur et provoquer la bataille ou je le souhaite, ce qui n'est pas son cas.
Je parlais surtout de l'expérience des unités adverses, certaines ayant un niveau 5! Le général est quelque chose qui me semble moins important. Mais pour les unités avec les bonus de rechargement et de moral ça peut être pénible si l'IA lance une espèce d'énorme charge d'infanterie brouillonne (déjà vu dans Empire une fois ou deux). Ça vire à la boucherie.
Ah oui effectivement, je ne pensais pas à ça ... Comme c'est une cité-Etat, j'imagine qu'il s'agit des troupes implémentées à l'origine avec ce bonus là histoire de rendre une annexion un peu moins facile ?
(pas de screens de la bataille de la bataille de Sicile, j'ai foiré la save vidéo :honte:)
Tout juste débarquées en Sicile, les troupes du général Reynier sont prise à partie par l’armée de Manfredo Cassini. Financés directement depuis Londres, les régiments italiens ont acquis un certain professionnalisme, tout particulièrement concernant la cavalerie.
Celle-ci lance une charge furieuse sur nos lignes, avant d’être repoussée non sans pertes de notre côté. Une fois la cavalerie défaite, les Italiens font avancer leur ligne de fantassins, pour la plupart des miliciens ayant abandonné leurs champs pour défendre Palerme. Leur courage ne peut néanmoins faire grand-chose face au déluge d’obus qui percent leur ligne.
Dans l’Etat Major de Cassini, le moral commence à flancher : les Anglais sont capables de franchir 800m sous un déluge d’artillerie sans rompre les lignes, mais peut on demander la même chose de paysans habitués à retourner la terre ? Les troupes françaises s’avancent à leur tour, la progression sur le centre et le flanc gauche donnent lieu à des échanges de salves meurtrières. Sur le flanc droit, la cavalerie française pénètre comme un biseau entre les lignes italiennes, dépassant chaque régiment avant de l’enfoncer en une charge destructrice. Cassini fait finalement retraiter les régiments qui n’ont pas encore été sonnés, tandis que la mort fauche ceux qui sont trop éloignés du camp italien.
Le bilan est frappant, les ¾ de l’armée italienne ont été proprement brisés tandis que les Français ne comptent pas plus de 2.000 morts. Esseulé, l’Etat Major sicilien tente de prendre des dispositions pour éviter la chute de Palerme mais, sans aide extérieure, la mission s’avèrera impossible. La ville tombe puis, début juin, c’est toute l’île qui est conquise. On met en place un protectorat français à travers le Royaume des deux-Siciles, ce qui évitera de devoir laisser trop de troupes dans une île de faible interêt stratégique.
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Côté français, on cherche un homme qui pourrait s’imposer sur le trône. « Il nous faudra un Italien ! » avait averti l’Empereur. Avant de compléter : « Ou du moins quelqu’un qui ait des ascendances italiennes. Et si vous ne trouvez pas cela, prenez le premier bagarreur qui parle un peu fort »
On cherche parmi les troupes, d’abord les gradés, et l’œil du général Reynier tombe sur un petit colonel d’infanterie. On s’enquiert de son nom, ce dernier répond d’une petite voix « Manu Militari »
Ca sonne Italien ? On se consulte. Le colonel se fâche, il est Français depuis la nuit des temps. On demande au colonel s’il dispose d’autres prénoms pour en attester ? Fiérement, il lance à la cantonnade : « Emmanuel Vittorio Militari » Les lavandiéres de Palerme poussent de grands cris, le général sourit. A ses troupes, il lance « la France est grande, car en chaque soldat sommeille un roi ! » On pousse Manu Militari jusqu’au Palais des Normands, résidence du nouveau roi qui continue de vitupérer « Mais puisque je vous dis que je ne suis pas Italien ! »
Le colonel d’Aspar, Prince du Rocher et roi d’Andalousie, se retire à l’écart, déçu qu’on compte un deuxiéme roi dans la troupe et que surtout, ce dernier ait un vrai territoire. Des chefs de corps, toujours plus nombreux, l’entourent tandis que ce dernier fait miroiter les richesses de l’Andalousie, les formes généreuses des jeunes femmes madrilènes et le climat tempéré de la Catalogne. Pourquoi continuer à se battre en Italie, puisque si Roi des Deux-Siciles il y a, c’est qu’il faudra marcher sur Naples ?
De tout cela, le général Reynier ne veut rien voir, continuant à dresser à l’Etat Major les plans pour franchir le détroit de Messine. On n’a toujours pas de nouvelles de Masséna mais on espère qu’il fera rapidement taire le Pape et ses récriminations excommunicatoires.
A Vienne, Rodo fait venir des renforts pour ce qu’il espère une campagne à venir fructueuse. Assisté de Murat et Davout, il espère franchir la frontière prussienne sitôt l’été terminé et foncer avec plus de 50.000 hommes jusqu’aux territoires retirés de la Pologne. Y mettre en place un Etat tampon face à l’insatiable appétit russe semble de plus en plus urgent. Et l’Angleterre ? Rodo enrage … il faut faire revenir toute la flotte qui croisait en Méditerranée, l’étoffer encore avec les navires construits en Bretagne, tomber sur le rable de Nelson (à moins que ce ne soit l’inverse …) et esperer une défaite anglaise pour songer à, peut être, faire franchir la Manche à la grande Armée. Plusieurs mois au moins, assez pour préparer cette invasion de la Prusse et de défaire d’un ennemi audacieux.
Mais les Anglais ne l’entendent pas ainsi … une armée débarque à Hannovre, rappelant la triste disparition de Bernadotte deux ans plus tôt … Face aux 12.000 Red Coats, Ney est chargé de rameuter les troupes depuis Berlin et rejeter les Anglais à la mer. On prend tout ce qui respire et sait tirer, on récupére Charles Henri Lilan, qui végétait dans une maison de passe berlinoise, et on le bombarde général : il s’agit d’un des rares à avoir survécu à l’aventure prussienne (son absence aidant, certes, diront les mauvaises langues) et il combat depuis les guerres d’Italie.
Ney le reçoit personnellement et lui confie la gestion d’un des corps d’armée : a lui de gérer toute l’aile gauche française face à ces diables anglais ! Et puis il y aura l’aile droite français, et là pas d’hésitation …
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Alexandre François Darthmath, général de brigade, dont la famille a tant donné pour la France : son plus jeune frére, le colonel Dartmath, tué dés le début des guerres rodoiennes et qui repose désormais sous l’Arc de Triomphe … le symbole est fort, et on confie à l’aîné, désormais général de corps d'armée, toute l’aile droite. Ces deux généraux auront une énorme charge sur leurs épaules au regard de la nature du terrain et de l’adversaire.
Point de vue numérique, les troupes françaises disposent de 13.000 hommes déjà sur le terrain, plus une réserve de 5.000 hommes en approche qui pourra être appelée si la percée française a du mal à se faire. On compte une petite 20aine de canons, dont la portée n’est cependant pas suffisante pour véritablement inquiéter les Anglais. Au niveau de la cavalerie, qui est le point faible de Ney avec les pertes enregistrées depuis 2 ans, il n’y a que 3 escadrons de lanciers.
Les Anglais disposent d’une cavalerie plus nombreuse et aguerrie, des dragons ayant sur les mains le sang d’à peu prés toutes les nationalités qu’on peut trouver à travers le monde. Également une 60aine d’howitzers qui, s’ils tirent encore moins loin que les canons français, sont mortels à courte distance. Et puis le terrain … les Anglais ont investis les hauteurs à 15km au nord d’Hanovre, et ne sont pas du tout disposés à charger bêtement sur nos lignes, mais plutôt attendre que l’on se fatigue à venir jusqu’à eux pour pouvoir fusiller des Français déjà épuisés.
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Les affuts de nos deux batteries sont montés au maximum, et les boulets interdisent alors péniblement aux Anglais d’enprunter le chemin serpentant entre le plateau à gauche et la colline à droite. Ce qui veut également dire que pour passer, nous allons devoir éviter un assaut central (ou nous serions facilement dominés par les Anglais sur les hauteurs) mais les attaquer sur les flancs.
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Avec 15 régiments d’infanterie, Lilan pourra évoluer à couvert jusqu’à l’orée de la forêt de Goosemoor. Au-delà …
A l’est, Darthmath aura une dotation légèrement plus faible en infanterie, mais avec un support de cavalerie dont il pourra user à discrétion.
L’artillerie française se concentre d’abord sur le chemin forestier entre le plateau de Bergen et la colline de Krainhöppen, faisant refluer la cavalerie anglaise qui s’y massait. Lorsque des unités tentent de prendre position sur Krainhöppen, on peut également écharper quelques diables anglais, mais la limite de tir est atteinte.
Du village de Meissendorf, des patriotes français guideront un temps nos tirs via des drapeaux agités depuis un clocher. Quand les Anglais s‘en apercevront, ils tenteront de déloger les Français de l’église dans laquelle ces derniers s’étaient barricadés. Après des échanges de tirs, les Anglais régleront le problème en canonnant le clocher jusqu’à ce qu’il s’effondre sur le reste de la nef.
Notre artillerie étant désormais inutile (n’étant les zones d’interdiction qu’elle a permis de mettre en place), les troupes se mettent en branle à 10h45
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Avant-garde du général Darthmath, aile droite
DarthMath
19/03/2012, 12h35
Tiens, mais je suis revenu, finalement ... :o: :cool: ;)
Vive l'Empereur !! (2ème tentative ... :siffle2: :chicos: )
Tiens, mais je suis revenu, finalement ... :o: :cool: ;)
Vive l'Empereur !! (2ème tentative ... :siffle2: :chicos: )
Par contre t'as pas d'autre frère, donc derniére chance.
Mouais ... quoique ... Si tu claques, il y a bien une niéce, Gaspardine Darthmath, qui irait frotter ses jupons à la soldatesque prussienne pour obtenir des informations de premiére main. :o:
Bref si j'étais toi, je prierais pour ne pas mourir :lol:
DarthMath
19/03/2012, 13h00
Par contre t'as pas d'autre frère, donc derniére chance.
Mouais ... quoique ... Si tu claques, il y a bien une niéce, Gaspardine Darthmath, qui irait frotter ses jupons à la soldatesque prussienne pour obtenir des informations de premiére main. :o:
Bref si j'étais toi, je prierais pour ne pas mourir :lol:
:lol: :lol:
Dans la famille, nous ne faisons pas de concessions ... d'aucune sorte ... c'est pourtant connu !! :contrat: :chicos:
Kara Iskandar
19/03/2012, 13h22
Il va y'avoir du sport, ça tombe bien les godons aiment ça. :o:
Il va y'avoir du sport, ça tombe bien les godons aiment ça. :o:
Ah tiens, "godon", je ne connaissais pas, j'ai appris une nouveau mot à charge contre les Anglais aujourd'hui (et pourtant on en a déjà une floppée :lol:)
Kara Iskandar
19/03/2012, 13h54
C'est un souvenir de la guerre de Cent ans. Parait-il que Jeanne d'Arc aimait bien l'employer. :chicos:
Alors que les ailes françaises commencent à se former, les Anglais décident de tâter le terrain. Sir James Basileon Coelio, qui tient le plateau de Bergen, fait envoyer un unique régiment au centre, du côté du maréchal Ney, jusqu’à ce que toutes nos positions lui soient dévoilées.
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Le feu de nos 20 piéces d’artillerie se concentre sur cette formation, avant que les salves de nos fusillers de ligne et une charge de cavalerie ne terrasse le petit groupe d’hommes. Ceux qui refluent éventent néanmoins notre dispositif auprès de l’Etat Major anglais. L’aile gauche française, dirigée par Lilan, est arrivée en lisiére du bois de Goosemoor, et attend le signal indiquant que sur l’autre aile, le général Darthmath aura positionné ses forces en vue d’un assaut coordonné qui diviserait les forces britanniques. Mais Sir Coelio prend les Français de cours en faisant donner les howitzers à l’orée de la forêt.
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En explosant en vol ou au sol, les obus lancent des shrapnels qui viennent frapper les arbres, mais aussi les hommes. Plus le temps d’attendre une éventuelle coordination avec Darthmath, Lilan fait avancer tous ses hommes à travers bois pour éviter que le carnage ne se prolonge.
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6.000 français s’enfoncent dans les taillis avant d’en sortir, côté anglais, avec des pertes substantielles dues à la canonnade anglaise. Une compagnie de howitzer est prise à revers et a tout juste le temps de lancer une salve sur l’infanterie française qui la charge.
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Toute une ligne de fantassins s’effondre, tandis que leurs camarades les enjambent pour courir sus aux canons anglais. La batterie est enlevée, les derniers artilleurs font sauter leur pièce avant que les Français n’aient la possibilité de s’en resservir. Une batterie enlevée, oui, mais encore d’autres derrières, qui continuent le massacre. D’autant plus que les Anglais ont adroitement manœuvré.
Sur leur flanc gauche, Sir Peregrine Aheuc fait donner une partie de la cavalerie afin de demeurer maitre de la colline de Krainhöppen , empêchant une rapide progression des troupes du général Darthmath. Quand les dragons sont enfin laminés, toute l’aile droite française a perdu une heure précieuse pendant laquelle Lilan s’est retrouvé seul contre l’énorme masse britannique.
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Que peuvent faire 15 régiments d’infanterie quand en face, on lui en oppose 25, avec un soutien artillerie conséquent ? Des saignées sont opérées dans les rangs français, les explosions empourprent l’horizon et de véritables cratéres d’obus apparaissent à la surface du sol.
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« Tenez bon ! » hurle le général Lilan tandis que ses hommes sont fauchés. Un régiment français cède, puis un deuxième. « En avant ! » exhorte Charles Henri Lilan, et de toutes ses forces l’infanterie française continue sa poussée. Sur un terrain minuscule, ils ne sont plus que 4.000 français face au double d’Anglais
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Après échange de salves, les masses se percutent avec rage. Des hommes, percés de toute part, hurlent avant de s’effondrer et d’être piétinés par leurs compagnons d’arme. On se bat à la baïonnette, au sabre, à coup de crosse même.
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Enfin sur l’autre flanc, le général Darthmath s’empare de la colline et, sans s’occuper des quelques éléments isolés anglais qui sont désormais derrière les lignes, vient prendre à revers le camp anglais et permet à l’étau de se desserer autour des troupes du général Lilan. Ce sont désormais les Britanniques qui sont en danger, pressés d’un côté par les troupes épuisées, mais toujours combatives de Lilan,et de l’autre par les troupes fraiches et remontées de Darthmath.
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Sir Aheuc Peregrine fait reculer les Scot Greys et ce qui peut encore être sauvé de la cavalerie anglaise, tandis que le lieutenant-général James Basileon Coelio assure sa sécurité en permutant les red-coats en premiére ligne. Vient le moment ou l’évacuation générale doit etre donnée, elle sera assurée par le sacrifice des milices anglaises qui permettent à l’infanterie de ligne et aux grenadiers de reculer jusqu’au village, ou des batteries positionnées là empêcheront toute progression française.
A la fin de la journée, les Anglais se retirent au nord et progressent vers la côte. Ils ont perdu prés de 7500 hommes, contre 5500 côté français.
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Ney prend aussitôt en chasse l’armée anglaise, avec une force réduite de 6.000 hommes. L’avant-garde française rattrape les Britanniques, occasionnant 1500 morts de plus côté britannique, contre 1200 pertes françaises supplémentaire. Les troupes étant épuisées, Ney donne l’ordre d’arrêter l’avancée. Les Anglais, étrillés mais qui ont quand même réussi à tenir la dragée haute à un adversaire numériquement supérieur, tout en évitant de perdre leurs propres formations d’élite, rembarquent en abandonnant le province d’Hanovre aux Français. La guerre sur le continent se continuera donc en Italie, pour la conquête de Naples.
A la mi-juillet, l’aide de camp du général Rynier vient le réveiller dans sa chambre du Palais des Normands de Palerme. Dans la salle principale, il retrouve le nouveau roi des Deux-Siciles, Manu Militari, toujours peu habitué au rôle qu’on veut lui faire jouer. « Et bien ? » s’enquiert le général. Par l’une des fenêtres, on lui montre du doigt les voiles qui se détachent au loin sur la Mer dans la lueur du soleil levant.
« Voiles françaises en approche, non ? » interroge Reynier
On hésite à lui répondre. Voiles françaises, oui, mais qui s’éloignent. A bord, le colonel d’Aspar (aka Prince du Rocher) mais aussi ses proches, le colonel Thrawn et tous ses grenadiers de la Garde, l’intégralité du régiment du colonel Elvis Gérard, une partie de l’artillerie de Bismarck qui a pu etre entreposée sur les navires sans attirer l’attention, les chasseurs de Kara d’Iskandar et du cpitaine Tahiti Bob … Tous sont partis pour, selon les souhaits du roi d’Andalousie, sauvegarder ces terres françaises contre le danger espagnol.
« Mais les Espagnols ne sont pas en guerre contre nous ! » s’écrie, désemparé, le général. S’ils ne le sont pas, le Prince d’Aspar le leur fera savoir avec tous les moyens français qu’il a pu réquisitionner au dépend de l'armée d'italie. A Palerme, les soldats restés pour combattre avec le général Reynier regardent les navires disparaitrent à l’horizon.
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La journée sera belle, mais Reynier n’a plus de flotte pour passer le détroit de Messine, et quant aux hommes, il lui en reste peu après le départ d’Aspar et ses troupes. Un homme lâche un juron avant de s’écarter. Le colonel Gaspard Sentenza, qu’on n’avait pas mis dans la confidence et qui aurait bien aimé lui aussi saisir sa chance en Espagne.
ar sparfell
20/03/2012, 17h51
Côté français, on cherche un homme qui pourrait s’imposer sur le trône. « Il nous faudra un Italien ! » avait averti l’Empereur. Avant de compléter : « Ou du moins quelqu’un qui ait des ascendances italiennes. Et si vous ne trouvez pas cela, prenez le premier bagarreur qui parle un peu fort »
On cherche parmi les troupes, d’abord les gradés, et l’œil du général Reynier tombe sur un petit colonel d’infanterie. On s’enquiert de son nom, ce dernier répond d’une petite voix « Manu Militari »
Ca sonne Italien ? On se consulte. Le colonel se fâche, il est Français depuis la nuit des temps. On demande au colonel s’il dispose d’autres prénoms pour en attester ? Fiérement, il lance à la cantonnade : « Emmanuel Vittorio Militari » Les lavandiéres de Palerme poussent de grands cris, le général sourit. A ses troupes, il lance « la France est grande, car en chaque soldat sommeille un roi ! » On pousse Manu Militari jusqu’au Palais des Normands, résidence du nouveau roi qui continue de vitupérer « Mais puisque je vous dis que je ne suis pas Italien ! »
Le colonel d’Aspar, Prince du Rocher et roi d’Andalousie, se retire à l’écart, déçu qu’on compte un deuxiéme roi dans la troupe et que surtout, ce dernier ait un vrai territoire. Des chefs de corps, toujours plus nombreux, l’entourent tandis que ce dernier fait miroiter les richesses de l’Andalousie, les formes généreuses des jeunes femmes madrilènes et le climat tempéré de la Catalogne. Pourquoi continuer à se battre en Italie, puisque si Roi des Deux-Siciles il y a, c’est qu’il faudra marcher sur Naples ?Mais euh !! Pourquoi on n'a pas conquis l'Andalousie aussi ?? Après tout, c'est à nous. :o:
Moi je dis qu'on devrait conquérir l'Andalousie. Nos alliés espagnols ne s'en porteraient que mieux, car l'Andalousie a toujours été une charge pour eux. :o:
Enfin, après tout, ce n'est pas si grave si je ne conserve que Gibraltar : mes descendants se vengeront au XXième siècle en faisant de cette principauté indépendante de 5 000 habitants la place tournante européenne des casinos, du sexe, de l'argent de la drogue, et des exilés fiscaux. :chicos:
Un vrai Macao Européen (oui oui, je sais, il est difficile de croire que ce futur attend ce misérable îlot portugais, mais ça sera ainsi, je vous jure !!) :chicos:) :mrgreen:
ar sparfell
20/03/2012, 17h54
On hésite à lui répondre. Voiles françaises, oui, mais qui s’éloignent. A bord, le colonel d’Aspar (aka Prince du Rocher) mais aussi ses proches, le colonel Thrawn et tous ses grenadiers de la Garde, l’intégralité du régiment du colonel Elvis Gérard, une partie de l’artillerie de Bismarck qui a pu etre entreposée sur les navires sans attirer l’attention, les chasseurs de Kara d’Iskandar et du cpitaine Tahiti Bob … Tous sont partis pour, selon les souhaits du roi d’Andalousie, sauvegarder ces terres françaises contre le danger espagnol.
« Mais les Espagnols ne sont pas en guerre contre nous ! » s’écrie, désemparé, le général. S’ils ne le sont pas, le Prince d’Aspar le leur fera savoir avec tous les moyens français qu’il a pu réquisitionner au dépend de l'armée d'italie. A Palerme, les soldats restés pour combattre avec le général Reynier regardent les navires disparaitrent à l’horizon. Je ser...ce Colonel sera le nouveau Cortés !! :ok::clap::hello::siffle2::chicos:
Mais euh !! Pourquoi on n'a pas conquis l'Andalousie aussi ?? Après tout, c'est à nous. :o:
Moi je dis qu'on devrait conquérir l'Andalousie. Nos alliés espagnols ne s'en porteraient que mieux, car l'Andalousie a toujours été une charge pour eux. :o:
Enfin, après tout, ce n'est pas si grave si je ne conserve que Gibraltar : mes descendants se vengeront au XXième siècle en faisant de cette principauté indépendante de 5 000 habitants la place tournante européenne des casinos, du sexe, de l'argent de la drogue, et des exilés fiscaux. :chicos:
Un vrai Macao Européen (oui oui, je sais, il est difficile de croire que ce futur attend ce misérable îlot portugais, mais ça sera ainsi, je vous jure !!) :chicos:) :mrgreen:
Bon faut que je vois si on peut déclarer la guerre à l'Espagne (c'était le but à l'origine) parce que la situation a évolué entre temps : la Prusse nous a déclaré la guerre (pile poil au moment ou je massais mes torupes à sa frontiére :lol:) et l'Espagne étant alliée, elle est donc en guerre de notre côté ...
J'ai surtout un gros regret (mais là c'est lors de l'installation du mod) j'ai oublié de valider l'option péninsule (que j'avais pourtant acheté sur Napoleon Total War) quand j'ai du réinstaller le mod en commençant cette campagne (au bout d'une semaine, la première installation avait foiré): au lieu de 3 provinces (et 2 pauvres iles) l'Espagne aurait été composée d'une 15aine de régions, et avec le soutien financier de l'Angleterre (et les unités propres à l'Espagne) ça aurait pu être passionnant.
Bref ça c'était une connerie sans nom :loose: Mais ça va pas nous empêcher de mettre Arounet sur le trône madriléne, non mais ! :jumpy:
Juillet 1807
L’Empereur Rodo, n’ayant pas encore de nouvelles des aventures du général Reynier en Sicile, commence à masser les troupes françaises à la frontière prussienne. Artillerie, cavalerie, infanterie, on compte alors pas loin de 60.000 français prêts à se jeter sur la Prusse, qu’on sait blessée depuis ses pertes de l’année précédentes, mais dont les soldats se sont toujours révélés vigoureux durant les batailles.
D’ailleurs Rodo lui-même n’a-t-il pas concédé que la seule crainte qu’il avait était une double offensive anglo-prussienne sur un même secteur ? On a donc décidé d’y mettre les moyens, avec une triple offensive menée par Rodo, Masséna et Murat.
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A ces 60.000 soldats, Rodo espére rajouter rapidement les 12.000 soldats de Ney – si les Anglais nous laissent un répit sur la côte allemande en cessant leurs débarquements – et 10.000 autres soldats actuellement en formation à proximité de Berlin.
Mais étonnement, ce sont les Prussiens qui lancent l’offensive, espérant couper l’herbe sous le pied de l’Empereur. La Prusse nous déclare la guerre quelques heures avant que les Français n’aient eux-même traversé la frontière. L’offensive française s’axe alors sur le cœur de la Prusse, on décide de faire tomber Varsovie. Les Prussiens, eux, ont massé la majorité de leurs forces plus au nord, à Dantzig, et commencent à remonter le long de la mer Baltique avec en vue la région de Berlin.
Laissant sur son flanc gauche les armées de Masséna et Murat, afin de briser une éventuelle attaque ennemie, Rodo se jette sur Varsovie, qui a été laissée peu défendue… en quelques heures la ville est emportée et les habitants se massent dans les rues pour applaudir celui qui leur apportera leur indépendance. Rodo 1er n’ayant qu’une parole, la Pologne est rétablie au sein du Grand Duché de Varsovie – à sa tête, on y place Tzarkubis Troyp, dont on espère qu’il pourra, durant son règne, lever plusieurs compagnies de lanciers polonais pour le compte de la France. Son frére, le prince Chazam, a juré d'armer, sur ses propres fonds, et de commander les premiers escadrons de cavaliers.
http://img4.imageshack.us/img4/500/77938226.jpg
Après cette attaque éclair, Rodo ordonne à ses maréchaux, Masséna et Murat, de marcher plein nord jusqu’à Dantzig, afin de presser les troupes prussiennes et de bloquer leur offensive à l’ouest. Dans le même temps Ney quitte Hanovre et rejoint Berlin, afin d’offrir un autre axe d’offensive à venir.
La situation est, elle, un peu plus complexe au sud de l’Empire. De l’est, les nouvelles parviennent et, même si on s’y attendait unepu, le choc est bien là : les Autrichiens ont pris le contrôle de Constantinople !
http://img585.imageshack.us/img585/1515/78674942.jpg
Les Ottomans disparaissent du secteur européen, se renfermant sur l'Anatolie et le Proche Orient. Les Autrichiens n’ont donc plus de front sur ce secteur, et ils vont certainement se retourner contre la France à un moment ou à un autre.
Déjà les révoltes pro-autrichiennes ont commencé à secouer leurs anciennes provinces et, si la tutelle française se maintient, il n’en est pas de même partout.
Stupeur, on apprend que le Tyrol, qu’on avait cédé à la Baviére, s’est révolté avant de repasser dans le giron autrichien ! Une nouvelle verrue au sein de l’Empire, à peine quelques mois après qu’on ait cru l’affaire entendue … La Russie, elle, après avoir avalé la Grèce, semble désormais se renforcer mois après mois…
En Italie, Reynier, privé de la moitié de ses troupes suite au départ du prince d’Aspar, ne peut pousser plus loin et franchir le détroit de Messine. Dans le même temps, la flotte napolitaine passe à l’offensive et s’en prend à nos navires marchands en Adriatique.
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Ce n’est qu’en faisant donner toute sa voilure que le navire que la flotte avait pris en chasse, l’Hermione, arrive à rejoindre la Sicile. La menace est prise au sérieux, du fait de la puissance de la marine ennemie, et surtout du risque qu’elle fait encourir au commerce français dans la Méditerranée : le tiers des recettes de l’Empire provient des échanges dans la région. On trouve le brick le plus rapide qui soit sur l’île et on l’envoie jusqu’à Gibraltar – espérant ainsi rallier la flotte de Villeneuve avant qu’elle ne quitte la Méditerranée, afin de lui donner ordre de revenir et affronter la flotte napolitaine.
Le Général Reynier attend également des nouvelles de Davout, qui il y a peu avait placé toute son artillerie à proximité de Rome, afin de faire tomber la cité du Vatican.
Grosse désillusion, on apprend que les premiers tirs, s’ils n’ont pas fait baisser le moral des armées papales, a cependant réussi à liguer l’Italie contre les Français.
Le protectorat sicilien commence à s’agiter et le Roi des Deux-Siciles, Manu Militari, fait venir d’urgence les restes de l’armée de Reynier pour éviter une insurrection catastrophique. La nouvelle de l’excommunication de Rodo 1er n’a pas déjà fini d’éclabousser les cours européennes que leur parvient les échos des boulets français fracassant le dôme de la basilique Sainte Pierre.
A Milan, l’ancienne république Cisalpine, devenue Royaume d’Italie, rejette aussitôt la tutelle française et déclare la guerre à Rodo – c’est désormais toute la botte italienne qui est unie contre les « hérétiques » français.
Davout, qui mène le siège de Rome, n’a plus le choix que d’emporter Rome maintenant qu’il est coupé de ses arrières après le basculement du Nord de l’Italie. Face à une armée Papale remontée, Davout lance toutes ses troupes le 28 juillet 1807 afin de mettre à bas Pie VII
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Kara Iskandar
22/03/2012, 06h40
Décidément pas de répit pour les armes de la France.
Les Prussiens sont un peu suicidaires, mais ça commence à faire beaucoup de fronts. :o:
Décidément pas de répit pour les armes de la France.
Les Prussiens sont un peu suicidaires, mais ça commence à faire beaucoup de fronts. :o:
C'est la faute des Anglais, ils viennent de monter la éniéme coalition (Prusse/Italie/Papauté) alors que l'Empereur espérait une paix durable en Europe.
Car en effet, qu'y peut-on si le Pape s'énerve à chaque fois qu'un boulet fracasse sa basilique ? Voilà un gars finalement bien attaché aux valeurs terrestres. C'est dommage, la France avait tendu une main conciliante :o: :histoire revisitée: :Gall Maxo:
Kara Iskandar
22/03/2012, 14h01
C'est la faute des Anglais, ils viennent de monter la éniéme coalition (Prusse/Italie/Papauté) alors que l'Empereur espérait une paix durable en Europe.
Toujours eux, encore eux.
Un jour il faudra vraiment leur régler leur compte à ceux là, à la Normande. :o:
Je suis encore blessé moi ?
Sinon je demande ma mutation dans la marine :o:
Je suis encore blessé moi ?
Sinon je demande ma mutation dans la marine :o:
Non, mais suite au traité de paix avec l'Autriche et la Russie, il s'est plus passé grand chose dans ton secteur ... mais ça va repartir en sucette avec la délcaration de guerre de la Prusse, t'inquiétes pas :mrgreen:
Face aux forces papales, Davout a décidé d’un plan simple – et donc imparable. Il positionne ses 3 régiments d’artillerie sur le flanc droit, accompagné de nombreux régiments d’infanterie qui auront pour tâche de recevoir le gros des forces italienne. 30 piéces d’artillerie, 12 bataillons d’infanterie, assez pour jouer le rôle de l’enclume.
Au centre, 5 bataillons devront avancer progressivement afin d’assurer la jonction entre les 2 ailes du dispositif et éviter toute rupture de la ligne.
Sur la droite, Davout place la totalité de la cavalerie française, qui devra suivre les 15 bataillons français – principalement des grenadiers, afin de jouer le rôle du marteau.
900 cavaliers et 5.000 fantassins, qui auront pour tâche de progresser le plus en avant possible avant de se rabattre sur l’aile droite italienne. Une fois celle-ci brisée, la masse française continuera sa manœuvre d’enveloppement afin d’enferrer l’ennemi dans une nasse où il n’y aurait aucune issue : soldats et canons d’un côté, fantassins et cavaliers de l’autre.
Au son des tambours, les lignes italiennes s'élancent et progressent en direction des pièces d’artillerie françaises.
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Le dispositif français se met en place rapidement et toute l’aile gauche française commence sa progression. Làs, le haut commandement italien y répond en déroutant une partie, puis finalement la totalité de ses troupes sur l’axe de progression français
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Du côté de Davout, on se frotte les yeux – la stratégie française semblait adaptée pour un ennemi qui aurait progressé d’est en ouest, ce qui n’est désormais plus le cas. Rapidement, le flanc droit français constate son inutilité sur le terrain, seul l’artillerie ayant des cibles à plusieurs centaines de mètres de là. Le flanc gauche ayant continué sa progression, il commence à se frotter aux premières forces italiennes qu’on espère culbuter rapidement afin de provoquer l’encerclement.
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Les tirs sont échangés alors que la nappe de brouillard s’étend sur tout le champ de bataille. Les premiéres lignes lâchent des salves sur les unités italiennes tandis qu’on accentue la progression des unités de tête, qui finissent de traverser le champ avant de se rabattre pour dépasser l’ennemi et le prendre à revers.
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Mais là où l’on tablait sur un 10aine de bataillons italiens, on en découvre rapidement le double, tandis que des renforts viennent plus loin, au fur et à mesure que tout le dispositif ennemi bascule sur la seule aile gauche française.
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Du côté de l’Etat Major de Davout, on commence à sérieusement s’alarmer devant cette masse ennemie qui s’en prend à une force bien inférieure en nombre. On fait avancer les unités du centre, afin de distraire un peu l’Italien de la seule aile gauche française. Sur le flanc droit, cependant, les armées continuent à rester l’arme au pied, désormais bien trop distantes de l’axe d’attaque italien pour pouvoir intervenir rapidement. D’autant plus qu’avancer aurait nécessiter de bloquer les axes de tir de la totalité de notre artillerie afin de faire progresser nos troupes...
A la pointe de l’attaque française, tout au bout de l’axe d’offensive, les unités impériales parviennent enfin à contourner la défense italienne et se rabattent en pensant l’encerclement aboutis. Grosse désillusion ! Car dans le secteur plus à l'ouest, la pression italienne s’est faite de plus en plus forte, pour un grenadier français, on a pas loin de 3 Italiens. Le 4éme bataillon tente de résister …
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… avant de s’effondrer. Les deux bataillons à ses côtés se délitent, un vent de panique traverse les lignes françaises. On tente de colmater la brêche en envoyant la cavalerie pour juguler la percée de l’infanterie italienne.
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Les résultats sont plutôt bons, et les positions françaises sont rétablies. Temporairement … car les forces papales lancent la totalité de leur propre cavalerie dans cet espace étroit ou réside la plus grande faiblesse du plan de Davout.
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Plus de 1500 cavaliers se jettent en un même point, bousculant, contournant et écrasant les positions françaises. Les unités de fantassin les plus avancées, côté français, découvrent alors qu’ils sont elles-même encerclées tandis que le mince cordon ombilical les reliant au reste de l’armée s’effondre.
Toute l’aile gauche bascule dans la terreur et perd son sang froid. Chaque homme ne combat plus pour son unité, mais fuit pour sa vie. Les 3 bataillons en pointe sont encore les seuls à tenir, tandis que les 12 bataillons auparavant à leur côté sont en déroute.
Commence alors une terrible course pour la survie, chaque homme espérant rejoindre les sous-bois afin de s’y cacher. Tandis que la plus grande partie de l’armée italienne se détourne maintenant en direction du flanc droit français, la cavalerie se jette sur les restes éparses de fuyards afin d’en sabrer le plus grand nombre.
Devant la catastrophe qui s’annonce, Davout n’a d’autre choix que de sonner la retraite générale. Quand un essieu casse, on abandonne dés lors sur place la pièce d’artillerie. Ecoeuré, tout le flanc droit français abandonne le terrain tandis que le flanc gauche continue de se faire massacrer.
Se refusant à un tel abandon, le jeune lieutenant Adam d’Ygnes mène tout son escadron de chasseurs à cheval sur l’extrémité de la pointe française, afin de permettre aux 3 derniers bataillons de grenadiers sur place de se désengager et de prendre la fuite. Les hommes à cheval attirent sur eux toute l’attention des Italiens, en les fusillant copieusement…
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... et en évoluant à proximité des forces italiennes, donnant ainsi de précieuses minutes aux grenadiers pour quitter le terrain et se mettre à couvert. Trois bataillons sauvés de plus … mais à quel prix ! Du jeune lieutenant Adam d’Ygnes et de son escadron, on n’aura plus de nouvelles, si ce n’est les poèmes qui fleurirent en France pour célébrer son abnégation.
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C'est la premiére défaite française en Italie depuis l'intervention en 1797.
Avec prés de 6.000 morts, la retraite de Davout menace désormais de se transformer en déroute complète. Les forces papales ont certes eu de nombreuses pertes, mais rien qui ne soit définitif. De son côté, Davout a perdu la quasi-totalité de sa cavalerie, 5 bataillons d’infanterie ont tout simplement péris corps et bien, et 10 autres ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils étaient. Reste à Davout à franchir 400 km en plein territoire ennemi, avec sur les épaules la menace conjointe des armées vaticanes et des troupes milanaises…
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La Vénitie, Nice et la Savoie, qui tablaient sur une victoire rapide de Davout, se retrouvent désemparées en l'absence de troupes françaises au sein des plus grosses cités, et sous la nouvelle menace portée par le Royaume d'Italie ...
Kara Iskandar
22/03/2012, 17h23
Coup dur. :ko:
Davout va se retrouver gouverneur de la place de Besançon après ça. :o:
Coup dur. :ko:
Davout va se retrouver gouverneur de la place de Besançon après ça. :o:
Ca va être l'île d'Aix directe, même :o:
La qualité des troupes qui avaient débarqué en Sicile avaient permis de combler le déficit d'expérience par rapport à l'adversaire. Mais dans l'armée de Davout, il n'y a (avait ?) finalement que de l'infanterie de ligne et des grenadiers moyennement motivés. Avec un gros défaut chez les grenadiers que j'ai envoyé en 1ére ligne : seulement 300 hommes (contre 400 dans un bataillon d'infanterie classique) et j'ai pu constater l'effet désastreux sur cette bataille.
Et ça n'a pas manqué : les troupes françaises ont commencé à flancher quand en face, le même nombre de pertes permettaient encore aux unités d'être seulement à moitié liquidées. Et quand les premiéres unités ont craqué, il était trop tard pour rétablir le front, ça c'est alors joué trés vite (à partir de là, en 5mn aprés la percée italienne réussie -ingame- mon aile gauche a été éventrée, encerclée et liquidée)
J'ai un peu perdu de ma superbe :lol:
Kara Iskandar
23/03/2012, 10h23
C'est sûr que ça fait mal au prestige.
Mais de toute manière, là à mon goût, il y'a trop de fronts à gérer. Difficile de se concentrer de façon efficace. :o:
Mais bon j'ai confiance en l'Empereur pour simplifier la situation ! :chicos:
C'est sûr que ça fait mal au prestige.
Mais de toute manière, là à mon goût, il y'a trop de fronts à gérer. Difficile de se concentrer de façon efficace. :o:
Mais bon j'ai confiance en l'Empereur pour simplifier la situation ! :chicos:
Je me dis que c'est quand même un poil plus crédible avec tout ça (ça restitue un peu l'ambiance qu'il devait y avoir vers 1807/1808 avec une Espagne qui devenait de plus en plus préoccupante, des coalitions qui renaissaient, et tout le bordel ambiant...) :mrgreen:
Kara Iskandar
24/03/2012, 03h36
C'est vrai qu'on sent bien le côté "Nous contre le reste de l'Europe (bon à quelques exceptions près)." :o:
DarthMath
24/03/2012, 13h03
La situation dans l'Empire en 1807-1808 était florissante ... aucun nuage à l'horizon ... :o: :contrat: :propagandastaffel: ;)
Kara Iskandar
24/03/2012, 13h25
Ah oui un peu comme la situation du Royaume de France en 1788 selon Palpatounet. :o:
Tout va bien madame la Marquise. :chicos:
DarthMath
24/03/2012, 13h29
Ah oui un peu comme la situation du Royaume de France en 1788 selon Palpatounet. :o:
Tout va bien madame la Marquise. :chicos:
Exactement, M. d'Iskandar ... d'ailleurs, je vais demander à M. Fouché de diligenter une enquête ... vos propos séditieux ne me disent rien qui vaille ... :o: ;)
Kara Iskandar
24/03/2012, 13h32
Oh mais faites donc, je vous en prie. :o:
L'Empereur sait déjà qu'il peut compter sur ma loyauté en toutes circonstances.
Surtout lorsqu'il s'agit de casser du Godon, ou du Prussien, ou du Russe, ou de l'Ottoman, la liste est longue. :chicos:
Ne cassons pas trop de sucre sur ce Monsieur de Dartmath - famille dont le cadet est mort pour la gloire de l'Empereur, et dont l'ainé fait tout pour suivre les pas de son frére :o:
Quant à Monsieur d'Iskan d'Ar, c'est un homme bon et brave. Qu'il ait abandonné le sort de la France pour lui préferer les utopies spagnolesques d'un prince dirigeant un rocher stérile, cela ne peut décemment entrer dans le débat :o: :mrgreen:
ar sparfell
26/03/2012, 16h30
Stylée la bataille de nuit !! :ok::hello:
Quand a la situation de l'empire, elle est préoccupante mais pas sérieuse. Reste à savoir si l'ambiance est celle de l'empire en 1808-1809 ou en 1813. :o: Non mais bon, je pense qu'il y a encore moyen de redresser la situation. Et cela passe avant tout par la mise en place à Madrid (ou à Cordoue. :o:)d'un pouvoir ami et totalement dévoué au bien de l'empire. :contrat: :chicos:
Automne 1807
L’Empire traverse une période troublée et, pour la première fois, Rodo vient à douter : s’est-il attaqué à trop forte partie ? N’a-t-il pas trop dilué ses axes d’attaques tandis que l’Angleterre, sans cesse, remettait la main à la poche et faisait travailler ses marchands de Londres pour armer les nations européennes contre la France ?
En Italie, l’armée (amputée) de Reynier est toujours stationnée en Sicile, tandis que tout juste couronné, Manu Militari ne cesse de grogner : on lui a promis les Deux-Siciles, il n’en voit toujours qu’une seul en sa possession. Mais Reynier est incapable de traverser le détroit de Messine, tant le danger qu’exerce la flotte napolitaine est présent.
Les armées renégates commandées par le Prince du Rocher, Ar Sparfell, sont elles quelque part sur la Méditerranée, décidées à mener bientôt le combat en Espagne, notre alliée de toujours.
Tout au nord de la botte Italienne, Davout, après sa cruelle défaite, longe le Piémont afin de ravitailler, soigner et recomposer ses troupes à Turin. Il évite de peu une offensive lombarde menée depuis Milan mais perd encore 500 hommes dans l’aventure – sa retraite n’est qu’un long calvaire durant lequel les régiments ne cessent de se déliter chaque jour. De Marseille, on lui enverra des renforts car il faudra à un moment ou l’autre briser l’Italie : Milan, Rome, Naples, les 3 royaumes sont une gigantesque épine dans le pied de l’Europe qu’on espérait rapidement pacifiée.
Tandis que Villeneuve revient en Méditerranée avec sa flotte afin d’affronter le Royaume de Naples, des bruits commencent à courir sur l’Espagne. Ar Sparfell aurait-il réussi à prendre Madrid ? La rumeur enfle et devient mauvaise : non seulement on n’a aucune nouvelle de l’armée de Sparfell, mais c’est l’Espagne qui, sous l’afflux d’or anglais, rompt toutes ses relations avec l’Empire puis déclare la guerre à la France. Les navires espagnoles se répandent dans la Méditerranée, évitant la lourde armada de Villeneuve, et se rabattant sur les navires de commerces français le long des comptoirs des côtes du Maghreb.
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Tanger, Tunis, Alger, Tripoli : les positions françaises font l’objet de raids audacieux, les navires marchands sont saisies, coulés ou incendiés, selon l’état d’esprit des Espagnols. 5 navires ici, 4 là, 2 autres plus loin… Certains capitaines, qui avaient armé leurs vaisseaux pour se prémunir des actes de piraterie, tentent de s’interposer mais la messe avait déjà été dite … En 2 semaines, le commerce de l’Empire, qui reposait intégralement sur le bassin méditerranéen, s’effondre. Les biens ne parviennent bientôt plus à Paris, et l’agitation commence à gagner la bourgeoisie. L’état des finances du pays est, lui, particulièrement inquiétant.
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Les revenus commerciaux sont divisés par 5, passant de 15 millions à 3,5 millions. Or c’est cette masse monétaire qui permettait de faire des dépenses d’investissement nouvelles et de renforcer la Grande Armée – là ou les impôts des provinces permettaient à peine, eux, de prendre en charge les unités déjà crées ainsi que la flotte toujours plus couteuse. On arrive dans une impasse, pour la première fois Rodo se heurte aux financiers lorsqu’il veut lancer de nouveaux régiments : « Pas de crédit ! »
Tandis que Villeneuve continue à faire des ronds dans l’eau sans trouver personne, on fait venir depuis Brest une petite escadre de 3 navires de lignes afin de sécuriser le passage des bateaux à Gibraltar. Au prix d’une petite fortune (2000 rodos d’or) on a engagé un amiral compétent et qui, malgré sa nature bretonne, ne boit pas en mer, chose rare pour être notée. Sous les ordres de l’amiral Julien Marie Cosmao-Kerjulian, on donne à un capitaine valeureux, Eugène Marie Bucher, son premier trois-ponts, l’Orient. Les 3 navires longent l’Espagne sans rencontrer de forces ennemies avant de se faire surprendre, à Gibraltar, par une gigantesque escadre ibère.
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Là ou un Villeneuve aurait déjà fuit, les Bretons décident d’ouvrir les sabords et d’attaquer les vaisseaux de ligne de tête. 3 navires contre 18, 318 canons contrer 1154. Mais le plan français consistera à focaliser le feu des 3 navires sur un même adversaire jusqu’à ce qu’il soit désemparé, avant de passer au suivant.
On fait monter de fins tireurs aux hunes, avec ordre d’abattre tous les officiers espagnols en vue lors des abordages. On fait également donner toute la voile, pour prendre le vent et manœuvrer plus vite que l’adversaire.
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Notre premier adversaire ! 5 frégates, plus rapides que les navires de lignes espagnols, mais également bien plus vulnérables et moins armées. Il faudra les détruire avant que le gros de la flotte ne soit sur nous …
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On fait donner des bordées, prés de 60 canons par flanc de navire. Un espagnol est touché de plein fouet et l’équipage abandonne aussitôt le combat. Sur un autre, le pont supérieur se fracasse sur les hommes situés aux ponts inférieurs. Une nouvelle bordée ravage les structures déjà affaiblies du navire, qui prend feu avant de couler. Les vaisseaux français manœuvrent à l’abri de cette épaisse colonne de fumée pour s’en prendre aux autres frégates.
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Nos vaisseaux sont plus lourds et plus lents que les rapides navires espagnols. Une frégate se rabat sur l’Orient afin de prendre d’assaut le vaisseau du capitaine Bucher. Au dernier instant, on fait donner toute une bordée à tribord. Les boulets arrachent les pans de bois de l’Espagnol, quasiment à bout touchant. La sainte barbe est éventrée, le batiment explose à quelques métres de l’Orient, tandis que le souffle balaie le pont français, tuant aussi bien les matelots français que les assaillants espagnols. Le Capitaine Bucher fait donner toute la voile pour déguerpir de ce chaos, tandis qu’on essaye d’éteindre l’incendie qui a pris dans l’entre-pont.
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De son côté, l’Amiral Kerjulian élimine encore une autre frégate tandis qu’il est désormais pris à partie par le gros de l’armada espagnole. Un tir espagnol chanceux emporte son gouvernail.
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L’Intrépide, le 3éme vaisseau français, commence à prendre de la gite. Matraqué par les boulets espagnols, il sert désormais de cible pour l’ennemi. Embrasées, les voiles s’effondrent sur le pont ou elles terminent de se consumer, tandis que les rares marins présent sur les superstructures sont balayés par la mitraille. Le navire démâte, puis se casse en deux, sous les vivats espagnols
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Côté français, c’est l’hallali. Depuis le pont de l’Orient, le capitaine Bucher constate les ravages qui avaient été faits à la coque de l’Intrépide. Les trous béants apparaissent sur ce qui était situé sous la ligne de flottaison : le navire était de toute façon condamné avant qu’il n’implose.
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Le navire de l’amiral Kerjulian est lui aussi condamné. Assailli par le nombre, pris d’assaut par les espagnols, en perdition sans gouvernail, l’amiral met le feu au navire afin que l’incendie se propage au bateau espagnol le plus proche. La plan réussi, la frégate adverse commence à s’embraser tandis qu’une dernière salve fait éclater la coque. L’amiral abat un officier espagnol d’un coup de pistolet dans la face, avant que les deux navires, liés dans une étreinte mortelle, ne plongent dans les profondeurs de l’océan. Disparait l'un de nos meilleurs (et plus cher ...) officiers maritimes, seulement 1 mois après son départ de la rade.
L’Orient est le seul rescapé des 3 navires français, qui commence un dure périple pour retrouver un port français. Côté espagnol, on fête cette victoire, qui ferme temporairement Gibraltar à la flotte française, même si la couronne n’a pas eu spécialement de mérite : 7 navires ont été brulés ou coulés, face aux 2 pertes pour l’Empire. Gibraltar est une défaite, mais pour qui ?
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Au nord de l’Europe, Rodo tente d’en finir avec la Prusse. Avec Masséna, il marche en direction de Dantzig, afin d’appâter le plus de troupes ennemies possibles, sans pour autant donner d’assaut. La Prusse orientale se vide de troupes, qui afflue pour contrer l’Empereur, ce qui laisse tout loisir à l’armée de Murat de marcher plein est, et surprendre les Prussiens à leur frontière la plus orientale. Sur le terrain de Friedland, c’est donc Murat qui décidera de ce qu’il adviendra de la Prusse orientale, face à un homme de la stature de Clausewitz.
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Murat récompense ses soldats les plus zélés. Au colonel Gladiatt, la gestion de l’infanterie sur le centre droit. A Maximus, récemment nommé général et débauché de l’armée de Rodo, de gérer la totalité de la cavalerie.
Le temps presse, car l’Europe s’affole. Le Tsar de toutes les Russies vient de déclarer la guerre à la France, menaçant désormais la maigre frontière est d’un déferlement de cosaques. L’Autriche n’a pas encore rejoint cette énième coalition, mais a déjà rompu tous ses accords commerciaux. On sait ce que cela présage ... La république Batave, soudoyée par l’Anglois, a également rejoint la Coalition et, depuis Amsterdam, les troupes s’élancent sur la Belgique et l’ouest de l’Allemagne.
Les Etats de la Confédération du Rhin ont, eux, refusé de rejoindre la guerre côté français, attendant de voir de quel côté viendra le vent pour tenter de s’agrandir. Franchissant les Pyrénées, des troupes espagnoles massacrent les faibles garnisons françaises positionnées à Pau et Mont-de-Marsan.
Il reste peu d’alternatives …
Depuis Berlin, Ney devra, à lui tout seul, gérer l’affaire batave tout en empêchant de nouveaux débarquements anglais. Depuis Paris, on charge le colonel Sval, à la tête d’un millier de cuirassiers tout juste embrigadés, de partir plein sud et empêcher les excursions espagnoles. Des canons et de l’infanterie ? Quand on aura assez d’argent pour en produire … Et si Murat fait tomber la Prusse orientale, on donnera le morceau au duché de Varsovie (protectorat neutre) afin de fermer tout accés direct avec la Russie. Laissant assez de temps pour Rodo et Masséna pour culbuter définitivement les Prussiens à Dantzig, puis rejoindre les frontiéres de l’est et du sud face au danger austro-russe. L’Italie ? Quand Davout aura le temps…
A l’Etat Major, les hommes se taisent en écoutant ce plan. Certains se disant que l’Empereur a perdu tout sens commun…
Automne 1807
Les dangers sont multiples pour les troupes de l’empereur Rodo : incursions espagnoles au-delà des Pyrénées, déclaration de guerre de la Russie, changement d’alliance de la république Batave qui bascule du côté anglais, échec français pour soumettre le Vatican et défaite de Davout aux portes de Rome, troupes isolées dans le royaume fantoche des deux-Siciles, défection d’une partie de l’armée d’Ar Sparfell, « prince du Rocher », retourné en vadrouille on ne sait-ou pour taper de l’Espagnol et consolider son faible royaume…
Il faut donc en finir avec la Prusse, avant de se retourner sur les autres adversaires – c’est dans ce secteur que l’armée française, forte de plus de 50.000 hommes contre les restes de l’armée prussienne, peut forcer la décision au terme d’une campagne de prés de 3 ans…
Rodo, qui lorgne sur Danzig, envoie Masséna en éclaireur et masse ses propres troupes un peu plus loin. 80 lieues plus à l’est, Murat a, lui, décidé du terrain : ce sera Friedland…
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La victoire de Friedland est totale, exemple de parfaite coordination entre l’infanterie du centre commandée par le colonel Gladiatt et la cavalerie dirigée par le général Maximus. La faible cavalerie prussienne est anéantie dés les premiers échanges et l’infanterie forme deux goulets dans lesquels vient s’enferrer la masse prussienne.
L’infanterie se rabat des 2 côtés et chaque nasse est fermée hermétiquement par la cavalerie qui surgit par l’arrière. A la catastrophe côté prussien et la chute de la Prusse orientale, s’ajoute la mort du major von Clausewitz. Dans sa tente, on retrouve quelques pages griffonnées que les grognards français récupèrent afin d’user de l’envers pour leur courrier aux familles. Une lavandiére récupère la page de garde, barrée d’un grand « de la guerre » Trop tachée, la page finira le soir dans un brasier.
Plus à l’ouest, l’avant-garde de Masséna se heurte à 25.000 soldats prussiens sortis de Danzig. Les ordres de Rodo sont de tenir le plus longtemps, il est fait selon ses ordres. Au bout d’une journée de combat, Masséna doit battre en retraite, avec prés de 50% de pertes dans ses effectifs.
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Le premier régiment d’infanterie de ligne a particulièrement souffert, on ne compte plus qu’un homme sur cinq debout. Le colonel Lionel est touché en début d’après-midi par les éclats d’un boulet, son ordonnance meurt sur le coup. On emporte l’homme un peu à l’écart, et on fait venir le chirurgien–major Superchaussette. Une jambe a été arrachée au niveau du tibia lors de la déflagration, quand à l’autre, les muscles ont été arrachés et seuls quelques tendons maintiennent encore péniblement le pied. Double amputation effectuée des mains même du major, tandis que certains s’écrient : « il ne tiendra pas le choc ! »
Mais le colonel Lionel survit au choc et à la perte de sang. C’est la fièvre qui l’emporte dans la nuit, alors qu’on hésitait encore à le bouger. Cette nuit là, ils seront des centaines de Français à agoniser sur des ballots de paille, dans la boue creusée par les cratéres d’obus, ou alors à quelques mètres de leurs camarades, un peu à l'écart, un infirmier ayant constaté une blessure inopérable.
Côté prussien, on tente de se soigner durant la nuit : la victoire sur les Français a couté cher, très cher : prés de 10.000 pertes, et ce n’était qu’une force secondaire, Rodo doit être 40km plus au sud …
Au petit matin, la troupe prussienne reprend son chemin pour Dantzig, quand soudain Rodo s’immisce comme un coin entre elle et la place-forte : les troupes n’ont cessé d’avancer sans prendre aucun repos, afin de bloquer toute retraite de l’ennemie. Deuxième combat en 2 jours pour les Prussiens, dont le moral s’effondre au bout de trois petites heures. La colonne prussienne est anéantie et Rodo peut envoyer un millier d’hommes s’emparer de Dantzig, non défendue.
La campagne de Prusse trouve enfin son terme avec la disparition d’une nation que Rodo avait tant voulu favoriser, mais qui crû bon s’opposer aux desseins français. On rattache les territoires au Duché de Varsovie, permettant ainsi la mise en place d’un territoire tampon entre Français et Russes.
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On compte de nombreux prisonniers de marque, mais force est de constater que l'un des plus grands adversaires de la Révolution est absent : Le général Herbert von Palpatine a certainement dû proposer ses services à l'Autriche, la Russie ou l'Angleterre.
En Italie, Davout parvient presque miraculeusement à rejoindre Venise. Les ordres sont clairs : retrouver un semblant d’unité, puis marcher sur Milan et y rejoindre les troupes fraiches envoyées depuis Marseille et qui sont établies à proximité de la cité ennemie. La guerre contre le Pape ? Ce sera pour plus tard, si les troupes ne sont pas envoyées sur un autre secteur européen…
Avec son armée, Ney quitte Berlin et marche plein ouest en direction des unités bataves. Ces dernières, conseillées par des attachés militaires anglais, s’enfuient à la vue des colonnes françaises : il n’est pas encore temps pour elles de mourir quand bien même les sommes versées par l’Anglais sont conséquentes.
L’Anglais, toujours lui, continue d’arroser l’Espagne de son argent. Deux nouveaux comptoirs français sont détruits par l’Armada en Méditerranée tandis que les navires français qui sont capturés sont conduits dans la baie de Cadix. Démâtés, ils augurent de ce que seront les pontons pour les prisonniers français…
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L’Amiral Villeneuve, lui, continue à faire des ronds dans l'eau, cherchant désespérément à intercepter les flottes espagnoles, anglaises ou napolitaines. Sans rencontrer une seule des trois ...
ar sparfell
27/08/2012, 20h10
Ahah, voici le retour du grand Rodo, et, surtout, du colonel d'Aspar !! :ok::hello:
A n'en pas douté ce dernier remettra bien vite de l'ordre dans les troupes d'Espagne et réglera bien vite la situation !! :hello:
Ahah, voici le retour du grand Rodo, et, surtout, du colonel d'Aspar !! :ok::hello:
A n'en pas douté ce dernier remettra bien vite de l'ordre dans les troupes d'Espagne et réglera bien vite la situation !! :hello:
A noter qu'actuellement tu continues à faire des ronds dans l'eau au large des Baléares (je n'arrive pas à trouver un créneau assez long pour finir la traverser sans tomber sur des navires espagnols ou Anglais) ... Par contre dés que Villeneuve arrive, comme par hasard, il n'y a plus personne :lol:
Petit point sur les affectations actuelles :
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Certains ont peut être "sautés" lorsque j'ai pointé tout le monde, je reverifierai donc :o: Ne sont pas indiqués certains affectés à d'autres postes (cantinçiéres :mrgreen: , chirurgien, service des armées etc) à savoir Moradim, Amaris, Superchaussette et Flump. Idem pour les adversaires (Coelio, Aheuc, Leaz, Palpat et Reborn)
Actuellement (début octobre 1807) la Grande Armée frôle les 100.000 hommes, je pensais quand même plus, mais bon ... il y a de toute façon pas mal de production en cours (dans les 8.000 hommes, et 3 navires)
Et les points chauds sont (contact avec l'ennemi) :
- Milan, Naples, et Rome entre les deux (bref toute l'Italie... Davout se ressource et prend des forces avant de partir pour Milan, quant à Reynier, il ne peut toujours pas traverser le détroit de Messine faute de navires et de renforts)
- Pays-Bas... la république batave a tenté une incursion plus à l'est mais reflue sous la poussée de Ney, en attendant qu'ils acceptent le combat.
- Espagne, quelques incursions sporadiques au delà des Pyrénées, mais beaucoup de renforts approchent (Sval et 1200 cavaliers sont à Marseille, avec de l'artillerie, ils vont se rallier à l'infanterie de Montpellier pour attaquer l'Espagne au nord) Et Ar Sparfell qui tergiverse avec ses troupes (plus de 6.000 hommes, mais la créme de la créme, aucune infanterie de ligne basique parmi eux) quelque part entre la Sardaigne et les Baléares, sur quelques coquilles de noix, tentant d'éviter les raids des Alliées.
- Niveau maritime, bien sur, le danger c'est la Méditerranée. Grosse flotte napolitaine qui zone du côté du détroit de Messine, très grosse flotte espagnole qui bloque Gibraltar (ou elle a flingué notre meilleur amiral la derniére fois :oops: ) et quelques navires anglais à gauche à droite. Le gros de la flotte anglaise est, elle, toujours dans la Manche, faisant parfois des incursions dans l'ATlantique Nord dés qu'on essaie de rassembler les navires sortis des arsenaux de Nantes et Brest)
Enfin l'ogre russe attend derriére les frontiéres du Duché de Varsovie (sympa, ce petit Etat tampon :mrgreen: ) mais devrait débouler plus au sud via le terres autrichiennes. Les Autrichiens, d'ailleurs, continuent à défaire les accords un à un chaque tour, ils nous auront certainement déclaré la guerre avant les premiéres neiges... Murat reste au nord (avec le soutien de Delaborde en arriére) tandis que Rodo et surtout Masséna (dont les troupes sont usées et ont besoin de renforts de qualité à la place de l'infanterie de ligne basique) redescendent à la frontiére autrichienne du côté de Vienne.
:hello:
Octobre 1807
Les hommes regardent l’amiral Villeneuve d’une drôle de façon. Certains marins se signent en marmonnant des prières oubliées et en jetant des pièces à la mer. Il faut dire que le fait n’est pas banal : Villeneuve a enfin réussi à trouver et couler un ennemi…
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Pourtant la veille, l’affaire était tout sauf entendue. Un navire marchand français s’était approché de la flotte et avait annoncé avoir fuit un raid espagnol sur les côtes tunisiennes. Dans un élan marseillais qui collait si bien avec son accent, le capitaine avait donné des détails sur les navires ennemis : au moins 15, voir 30, des Espagnols, des Russes et des Anglais aussi, et le pêcheur avait tout juste échappé à coup de canon tiré par Nelson en personne…
Cela avait bien amusé tout l’équipage du Triomphant, sauf Villeneuve lui-même, qui était retourné s’enfermer dans sa cabine. Des Russes ! Et Nelson ! Bien sur, ça expliquait pourquoi il ne pouvait arriver à rien ! Le plus sur était de retourner à l’abris d’un port, et d’attendre des renforts maritimes. Rodo a bien promis que la Royale égalerait la flotte anglaise d’ici à 1814, et bien, on attendra jusque là !
Il fallut toute la persuasion du Capitaine Bob Terrius pour initier le doute dans l’esprit de Villeneuve. Nelson, vraiment, alors que des informations le signalaient dans la Manche un mois plus tôt ? Et des … Russes ? Au sud de la Sardaigne ?
« Quand même, on risque de finir au tapis ! » avait grogné Villeneuve avant que toute l’armada ne prenne la direction indiquée par notre pêcheur Marseillais. Et au final … on tomba sur 20 pauvres canons espagnols. C’était ça la menace qui fermait la Méditerranée depuis 3 mois ?
Villeneuve retourna s’enfermer dans sa cabine, une boule au ventre, criant à qui voulait bien l’entendre que c’était un piége, qu’il fallait plutôt fuir ou, mieux, se rendre …
Le Triomphant, mais aussi l’Algesiras de Bartimeus et le Pompée de Patrick de Whatman prennent le vent jusqu’aux embarcations espagnoles puis tirent chacun une bordée qui écrase les ponts principaux des 3 navires : une frégate légére déjà bien abimée, et deux navires marchands …
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La frégate coule rapidement, un des navires marchands commence également à s’enfoncer dans les eaux, le troisiéme hisse le drapeau blanc – il rejoindra la flotte commerciale française. Les canons se taisent et, par l'une des fenêtres du chateau arrière, on pouvait encore entendre distinctement les cris de l'amiral avertissant la flotte du piége inexorable qui se refermait sur elle.
A Vienne, la nouvelle secoue Rodo. Ainsi donc, à 12 contre 1, Villeneuve est capable de gagner une bataille ? L’Empereur s’exclame :« Mes amis, confions lui toute une flotte et nous pourrons débarquer en Angleterre d’ici 1 semaine ! » Son entourage s’esclaffe en félicitant l’Empereur pour son bon mot et son humour. Il n’empêche, Rodo envoie un petit mot de félicitations à Villeneuve – l’amiral gagne enfin un peu de moral …
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Car même si cela est anecdotique, cela signifie que le commerce peut reprendre dans ce secteur. Une dizaine de commerçants se réinstallent dans les comptoirs d’Afrique du Nord, l’argent recoule à flot. Surtout, les transports de troupes peuvent également naviguer tant que les navires Espagnols restent au-delà du détroit de Gibraltar …
Les navires transportant l’armée du Prince d’Ar Sparfell peuvent accoster à une trentaine de lieues de Barcelone. A proximité de la ville, le Prince du Rocher, outre ses troupes, peut retrouver l’armée du général de Vimeur qui a traversé les Pyrénées, profitant d’un automne particulièrement doux. Dans ses malles, outre du ravitaillement et des canons, plus de 1300 cavaliers, principalement des Cuirassiers commandés par le colonel Sval. Devant la ville qui attend un combat sans cesse repoussé, la France a dépêché prés d’un quart de sa cavalerie pour ramener l’ordre en Espagne.
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Barcelone, 12 octobre 1807
Après plusieurs semaines passées en mer, l’armée du colonel d’Aspar n’est pas des plus reluisantes. Certains comme le régiment de Tahiti Bob ont tellement souffert du voyage qu’il leur faudra quelques jours pour se remettre. Pour la Garde et la vieille Garde, le colonel d’Aspar est formel : elle ne doit s’abaisser à se battre contre des paysans espagnols. Les colonels Guerrand Amédé Thrawn et Elvis Gérard rentrent au campement en bougonnant, sachant qu’ils pourront se battre pour les rues pavées de villes plus nobles comme Madrid.
Le prince du Rocher doit néanmoins lâcher la bride : à la force principale de Jean-Baptiste de Vimeur, qui marchera sur la ville, on adjoindra les chasseurs de la Garde du capitaine Kara – on sait que certains espagnols, cachés parmi les civils, aiment s’adonner à la guerilla, et ils devront aider à la dislocation des éventuelles forces commandées par les prêtres qui, au nom de leurs deux rois et surtout de leurs privilèges, ont déclaré la guerre sainte contre le France.
Le colonel d’Aspar fait aussi détacher Jean Hubert Bismarck auprès de la force principale : l’artilleur a demandé à pouvoir observer les toutes nouvelles piéces sorties des arsenaux français. Ces canons, dont on ne compte encore que 30 pièces pour tout l’Empire, ont tous été envoyés en Espagne. Pour la première fois, on atteint une portée de 740 mètres, bien plus loin que tout autre canon en Europe.
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On exauce le vœu de l’artilleur, qui pourra tâter de la bête. Le colonel d’Aspar espère surtout que par la suite, le Général de Vimeur lui laissera dix de ses trente canons, et l’expérience de Bismarck sera nécessaire.
On voulait une bataille de plein jour, mais après la traversée des Pyrénées et de la Méditerranée, un vrai campement est nécessaire. Après regroupement, alors que le soleil se couche, on lance l’assaut (nda/ toujours pas compris pourquoi j'ai autant de batailles de nuit :euh: )
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Les canons, au centre gauche, donnent sur la ville même et permettront de disloquer les Espagnols qui s’y accrocheraient. Avec le soutien des chasseurs du capitaine Kara d’Iskan d’Ar, l’infanterie du flanc gauche devrait facilement occuper la place par la suite. Tout à droite, on profite de l’obscurité naissante pour faire avancer 700 cavaliers à l’orée d’un bois. Chasseurs et éclaireurs de la Garde devront attendre le passage des unités espagnoles et les surprendre, appuyées par deux régiments d’infanterie de ligne. Les unités montées les plus rapides seront, elles, envoyées plein nord afin de prendre les positions d’artillerie adverses. Et afin de tester leur efficacité, on pourra lancer les 600 cuirassiers du colonel Sval sur les lignes espagnoles pour les briser définitivement.
Le plan s’annonce sans accroc, il faut dire qu’en face, les Espagnols ne s’attendaient apparemment pas à une offensive française sur leur territoire avant le printemps. Les Anglais n’ont pas dû faire parvenir toutes leurs infos, certainement… Les forces en présence à Barcelone ne sont pas d’une grande valeur combattive, et on s’en donne à cœur joie. Les boulets se fracassent sur les plus grands bâtiments de la ville, empêchant les Espagnols d’y faire de quelconques bastions…
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Et Kara, qui fait avancer ses chasseurs, peut abattre facilement les miliciens qui refluent en désordre. L’infanterie peut commencer à entrer en ville et s’approcher du centre. L’avantage, c’est qu’elle est, de ce côté, préservée des boulets espagnols.
Plein Est, cachée par les arbres, le gros de la cavalerie française observe les fusillades au loin et attend que l’Espagnol s’approche suffisamment.
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Et quand c’est chose faite … Côté espagnol, le martellement lointain des canons est soudain couvert par un bruit plus sourd, et plus proche. La terre tremble sous les sabots de la cavalerie qui s’est élancée sus aux Espagnols.
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Un régiment entier se délite en quelques instants face à cet assaut. Tandis que certains cavaliers se rabattent pour frapper les Espagnols de côté tandis que l’Infanterie les fusille de face, les unités les plus avancées ont rejoint comme convenu les positions d’artillerie ennemies. Les pièces, qui tonnaient depuis le début de la bataille, se taisent enfin. On en profite également pour tailler en pièce la faible cavalerie ennemie et raser le semblant d’Etat-major installé là.
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De nombreuses pertes néanmoins, car la position de tir espagnole était protégée par force remblais, étais et autres piques plantés dans le sol. Il n’est pas rare qu’un cheval, une pate cassée ou l’échine brisée, s’effondre et que son cavalier, passant par dessus sa monture, ne s’écrase sur un pieu. En quelques minutes, et alors que certaines lignes espagnoles tentent de résister par des salves rageuses, on perd plus de 200 cavaliers. Mais la position est finalement sécurisée.
Dans la ville même de Barcelone, certains notables locaux s’avancent pour négocier un cessez-le-feu avant que leur ville ne soit irrémédiablement détruite. Les prêtres enflamment les esprits et certains, chauffés à blanc, s’en prennent aux émissaires. Un tisserand, qui avait amené un drapeau blanc, est pris à partie sur le parvis même de la cathédrale de la Santa Creu i de Santa Eulàlia. Soudain des cris, des haches qui sortent, l’homme est démembré et on lui enfonce la langue dans une des orbites. Début des exactions espagnoles, mais aussi françaises…
Sur le champ de bataille même, les troupes espagnoles savent que le combat est perdu. Une dernière attaque est initiée, pour convaincre les plus endurcis que tout aura été tenté.
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A quoi répond un silence étrange. Les canons se taisent côté français, et les salves d’infanterie se font plus disparates. La ligne d’infanterie semble s’ouvrir, pour laisser le passage aux cuirassiers du colonel Sval
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L’affaire est entendue. 600 cuirassiers traversent les lignes espagnoles, qui refluent dans le plus grand désordre.
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Les troupes françaises continuent leur progression dans la ville de Barcelone. La plupart des volets et portes sont fermés, même si quelques rares maisons ont bien été transformées en casemates de fortune. On envoie un officier d’ordonnance auprés du colonel d’Aspar, pour lui dire que Barcelone a été rajouté à sa couronne, mais l’homme ne dépasse pas l’angle de la rue, abattu par un tir venant probablement d’un couvent. Alors on lâche les fauves, et on se venge sur tous ceux qui sont à portée.
Les portes sont défoncées, on amène les hommes prés des patios et on les fusille, pour l’exemple. Dans nombre de maisons, les hommes se ruent d’abord dans les caves, pour y trouver du vin et s’y saouler, afin d’oublier les semaines passées en mer. Une fois l’estomac rassasié, ils passent aux femmes, et la tradition barcelonaise admettra que des enfants nés l’année suivante, la majorité provenait des soudards français. Dans une cave, des cris, puis des coups de feu. Devant Kara d’Iskan d’Ar, qui passait là, on fait remonter les hommes. Un chasseur, barbouillé d’alcool et de sang, qui a tiré sur un de ses compagnons, les deux se disputant la même victime. Il marmonne, lui qui aurait donné sa vie pour l’autre sur le champ de bataille, et qui l’a tué sans raison. C’est l’esprit encore engourdi qu’il sera fusillé dans la foulée, tandis qu’on tente de remettre de l’ordre dans les rangs.
Le Capitaine Kara veut faire reculer son régiment, et donne des ordres on ne peu plus ferme. Ailleurs, on laisse faire et le colonel d’Aspar, prince du Rocher et Roi d’Andalousie, regarde la ville se consumer sans émettre aucune objection.
La nouvelle parviendra trois semaines plus tard à l’Empereur Rodo. Mais celui-ci ce soucie alors peu du sort de quelques civils andalous, ou même de la ville de Milan, dont on a appris que, presque sans combattre, elle a été conquise par les troupes de Davout. Car à 50km à l’est de Vienne, après une bataille pourtant anodine contre les Russes, Rodo vient de perdre un de ses plus vieux amis, l’un des rares, même, tant la charge suprême qu’il exerce fait des obligés, mais défait les amitiés. Effondré, l’Empereur relisait sans cesse le billet trempé de sang sur lesquels figuraient les derniers mots que l’homme avait confié à son aide de camp avant de succomber face aux Russes :
« combattre pour la République
fut la plus belle de mes missions
et je continuerais pour elle
jusqu’à la dernière cartouche
ou jusqu’à ma dernière goutte de sang.
enfin, tout ceci, à l'aune de mon respect »
Emp_Palpatine
29/08/2012, 12h40
Je suis sûr que ce fameux général, en tombant, a répondu à son adversaire lui demandant de se rendre "Ta gueule, enc*lé!" :o:
Je suis sûr que ce fameux général, en tombant, a répondu à son adversaire lui demandant de se rendre "Ta gueule, enc*lé!" :o:
On avait dit, pas de spoiler ! :lol:
Je suis sûr que ce fameux général, en tombant, a répondu à son adversaire lui demandant de se rendre "Ta gueule, enc*lé!" :o:
Et ledit adversaire, regardant le général agoniser dans la gadoue, lui aurait répondu "Alors ducon, c'est qui le verrat qui se vautre dans la boue ?" :mrgreen:
25 Octobre 1807, Rastenburg (50km au nord de Vienne, à l’actuelle frontiére avec la Slovaquie)
Les espions envoyés loin à l’est annoncent des rassemblements monstres de troupes russes. Du côté de Riga, c’est plus de 60.000 hommes qui font le va-et-vient sous le commandement de Kutuzov. Et c’est uniquement ce dont on a connaissance, d’autres espions sont donc envoyés jusqu’au bord de la Mer Noire afin d’avoir un schéma plus complet des intentions du Tsar. On fait cependant passer des ordres clairs : chaque agent doit se débarrasser du plus possible de généraux ennemis afin de ralentir la machine du Tsar. Le froid commence à sévir, et les conditions de combat ne pourront que se détériorer pour les troupes française jusqu’en février ou mars.
Fin octobre, un détachement de 10.000 Russes traverse l’Autriche et surgit au nord de Vienne. L’affaire est simple, Rodo se jette sur eux avec, toujours dans ses bagages, l’armée de Masséna qui, doucement, se recompose après le carnage enduré face aux Prussiens. Le 25 octobre, par un temps clair mais froid, Rodo attaque la colonne russe.
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20 piéces d’artillerie au centre, on en a laissé 10 autres attelées à l’écart – les positions françaises ne nécessitent pas une trop grande masse de canons si on veut évoluer sur le terrain. Le général de brigade Boudi et le colonel Jmlo commandent les deux détachements. Sur le flanc droit, une aprtie du 5éme de ligne du colonel Bébert, les grenadiers de Druss d’Haran, un soutien massif avec la vieille garde et le lieutenant Urial, et des renforts conséquents avec de l’infanterie et des chasseurs de la Jeune Garde. Objectif plein nord, dépasser la colline et arriver approximativement à l’endroit ou est positionnée l’artillerie russe. En soutien, toujours, le colonel Griffon et deux régiments de dragons.
Sur le flanc gauche, même idée, avancer plein nord, traverser l’épaisse forêt la plus éloignée et se rabattre progressivement pour culbuter l’ennemi et l’encercler. On y met aussi les moyens, avec le reste du 5éme de ligne et le capitaine Wiliam Locke, encore de la garde et des chasseurs, et le gros de la cavalerie qui servira pour l’encerclement : les grenadiers à cheval de la Garde du colonel Bravlyon, les chasseurs à cheval du général Hubert de Jagermeister et un escadron des dragons d’Auvergne du capitaine Otto Amable Grandpieds.
Début des hostilités avec la canonnade habituelle des deux côtés. Les Russes envoient deux escadrons de cavalerie en reconnaissance. Une mission suicide qui vient se heurter au carré formé par le régiment de Locke.
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Une partie des cavaliers reflue, les autres sont écharpés par la mitraille utilisée par le 1er régiment d’artillerie de Boudi. Mais les hommes sont si prés les uns des autres que le régiment de Locke est touché de plein fouet. 30 hommes s’effondrent et de son bras valide, le général Boudi ordonne le cesser-le-feu. De son côté, le 8éme régiment d’artillerie du colonel Jmlo a préféré prendre pour cible la masse humaine placée 400 métres plus loin. Les obus font mouche, sous les acclamations côté français.
Les piéces continuent à tonner, tandis qu’on enclenche la progression française des 2 côtés, laissant l’axe central disponible pour les artilleurs.
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Le flanc gauche parvient plus vite à la forêt que ce qui n’était prévu auparavant. Le flanc droit est lui ralenti par les tirs de canons russes à bout portant, et les tergiversations de la cavalerie ennemie. Une première ligne de mousquetaires se présente devant le régiment du colonel Bébert, qui le fusille sommairement. La premiére salve éprouve durement la ligne russe, la deuxiéme provoque sa débandade.
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Les piéces russes prennent le régiment de Bébert pour cible, les hommes tombent par dizaines. De leur côté, ni Jmlo ni Boudi n’arrivent a écraser les positions russes, protégées par un petit talus. Tout le flanc droit étant ralenti, on lance les dragons de Griffon.
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Deux escadrons de hussards ennemis sont culbutés, mais les pertes sont déjà nombreuses du côté de l’escadron griffoniste. Peu importe, il faut continuer pour faire taire ces piéces ! Le colonel se lance sur les artilleurs et les sabre copieusement. Certains lâchent les caissons et veulent se cacher derrière les attelages, tels des verrats fouissant de leur groin l’auge malodorante sans même remarquer le reflet de la lune sur leurs épaules. Lâches ou héroiques, les artilleurs sont massacrés.
De l’arriére, on demande au colonel Griffon de retraiter maintenant que l’affaire est bien engagée. L’officier refuse, on ne lui enlèvera pas cette victoire ! Il continue de progresser, ses hommes tombent les uns après les autres. Le voilà trop avancé, quand bien même l’infanterie essaye de suivre, les russes referment leur masse dés que la cavalerie française est passée. Bientôt ils ne sont plus qu’une poignée. Griffon confie un message à son aide de camp, tandis que les Russes forment un cercle autour d’eux. Un officier russe, dans un français hasardeux, demande au colonel Griffon de se rendre.
« Ferme ta gueule en*ulé ! » lui rétorque l’officier français, avant de lui décharger son pistolet en travers du visage. « Jusqu’à la derniére cartouche ! »
Il jette son pistolet désormais inutile et fonce sur les Russes sabre au clair, suivi de ses hommes. Les Russes tirent dans le tas, les baïonnettes s’enfoncent dans les corps des chevaux comme des hommes. Deux soldats seulement, dont l'aide de camp, parviendront à franchir la masse russe, laissant le colonel Griffon partir comme il l’avait toujours souhaité. L’empereur, qui pleurera un ami, s’écriera « Mais il n’écoutera donc jamais les consignes, jusqu’au bout ? » Les régles ? Pour les jean-foutre, pas pour un descendant des Griffon !
Enfin l’infanterie rejoint le talus où la cavalerie a été détruite. La rage au cœur, le lieutenant Urial fait progresser la vieille Garde, qui participe pleinement à la bataille, pour une fois.
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Sur le flanc gauche, la cavalerie de Bravlyon, Jag et Otto a fini de tourner l’ennemi. La nasse est faite, et presque aucun Russe ne sortira indemne du terrain. La victoire est maigre car toute la cavalerie du flanc gauche a disparue, corps et biens.
La dernière victoire de Rodo à l’est pour cette année 1807. Le froid ne fera que s‘intensifier, empêchant toute progression française. Pas le temps de pleurer leur camarade, Rodo doit remonter plein nord rejoindre Murat, tandis que les Russes, qui ont finalement ouvert les hostilités avec la Pologne, entrent dans l’ancienne Prusse et, à quelques kilométres du champ de bataille de Friedland, écrasent les Polonais venus à leur rencontre. Doucement, le grand-duché de Varsovie commence à s'effondrer.
Rodo et Murat tentent bien de reprendre la ville de Königsberg début décembre mais les Russes s’accrochent, tandis que les Polonais fuient. Pire, la terre commence à geler et, en moins d’une semaine, le froid seul emporte 4.000 hommes dans les armées de Rodo et Murat. S’opposer aux Russes est impossible si le climat s’en mêle – les armées doivent reculer et quitter la Pologne, laissée à elle-même. On attendra février. Ou mars …
Dans son campement en Silésie, Rodo se morfond face à des événements qui ne se déroulent pas comme il le souhaitait. Il attend surtout des informations fiables sur la situation en Italie.
La rumeur, qui enfle, annonce que Reynier a bien réussi à franchir le détroit de Messine, mais que des navires ennemis ont aussitôt bloqué le passage. L’armée de Naples serait tombée sur l’armée française, et aurait fauché les 2/3 des hommes. Ils ne seraient plus que 3.000 à refluer face à la poussée napolitaine, culbutés jusqu’au fin fond de la botte, sans espoir de survie. Quant à l’Espagne … pourquoi a-t-il fallu qu’il confie la couronne à ce colonel d’Aspar ? Barcelone ne cesse de se soulever, et la garnison est progressivement affaiblie par la maladie, la baisse de moral et les embuscades espagnoles. Il faudra plus d’hommes, si on veut seulement sortir de la ville ! La classe de 1808 a déjà été levée il y a quelques mois, il va falloir passer à la classe 1809…
Et surtout, ce message qu’il craint d’ouvrir, et qu’on lui a amené il y a quelques instants. Via Gibraltar, le pli a traversé la moitié de l’Europe en 3 semaines. Des nouvelles de Villeneuve, qui a enfin établit le contact avec la flotte ennemie. On regarde sur une carte où a eu lieu la bataille, a proximité de Cadiz. Le nom n’évoque encore rien pour l’Etat major.
« Trafalgar » ?
Pas un nom a rester dans l’histoire.
C'est vraiment un excellent AAR :ok:
Merci ;)
24 décembre 1807, Trafalgar
La flotte française a quitté Barcelone, reperé et coulé une frégate ennemie au sud des Baléares, puis est descendu jusqu'au cap de Gibraltar qu'elle a franchie il y a deux jours. L’armada espagnole, enfin, accepte le combat. Côté Français, Villeuve, enfin, l’accepte également…
La flotte française compte 7 vaisseaux de premier ordre (122 canons), 2 trois-ponts de 74 canons, et 4 frégates de 32 canons.
Les Espagnols disposent de 7 gros vaisseaux à rapport égal avec les Français, même si certains sont plus armés. Les accompagnent deux navires de ligne de 79 ( ?) canons, deux autres frégates de 32 canons et un autre navire d’une quinzaine de canons. Enfin, un ketch, navire léger armé d’obus explosifs. Les Espagnols ont l’avantage du vent et s’avancent en ligne vers les Français.
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Porté par le vent, le ketch, navire bien plus rapide, est rapidement à portée de l’escadre française alors que les gros navires espagnols se trainent encore au loin. On apprécie la générosité de l’ennemi.
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Deux obus éclatent au dessus du Formidable de Bartimeus. Les éclats lacèrent les voiles et frappent les mats, avant de s’abattre sur le pont, blessant quelques matelots. Le Formidable se rabat et lâche une salve sur le navire espagnol. Deux autres navires engagent également l’ennemi, et la derniére salve fracasse le ketch en deux. 1 à 0 pour les Français, pour un engagement facile.
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La mise à mort est accordée au Formidable, le vaisseau amiral. Villeneuve hésite, on tient là une victoire superbe, pourquoi l’entacher avec des déboires à venir ? Il serait plus prudent de virer lof contre lof et repartir en Méditerranée avec l’escadre au complet. On fait descendre l’amiral anxieux dans sa cabine, et Bob Terrius prend le commandement du navire. L’escadre commence à se former en ligne tandis que le gros de la flotte espagnole approche.
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A l’arrière, côté français, c’est la désorganisation : le vent est contre nous et les vaisseaux les plus lourds ont du mal à manœuvrer. A la pointe du dispositif, on retrouve le Terrible de Bartimeus, suivi d’une frégate et du Formidable de Bob Terrius. Chez les Catalans, c’est l’amiral Federico Gravina qui commande l’escadre à bord du Santisma Trinidad, le plus gros navire qui ait jamais été armé de mémoire d’homme.
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Quatre ponts, contre trois pour les Français, 136 canons (plus quatre d’appoint), le navire le plus lourd à la surface du globe. Mais plus lent que tout autre aussi, sauf quand il peut prendre le vent correctement, contrairement aux Français.
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La réplique du Santisima Trinidad dans le port de Malaga
Premiére salve du Terrible sur le vaisseau amiral. Du bois vol, mais les dégâts sont anecdotiques pour ce mastodonte.
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Côté Français, on n’est pas encore vraiment bien organisé, là ou la ligne espagnole fend les flots méthodiquement. Bob Terrius tire également une salve sur une frégate à portée.
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Mais le problème, c’est bien ce vaisseau amiral… S’il se rabat, ses tirs peuvent éventrer le Terrible. Bartimeus manœuvre au plus prês pour lui couper la route et pouvoir l’aligner tout en se préservant.
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A portée, on peut même tenter d’abattre les têtes ennemies à coup de fusil. Les canons avant du Santisima Trinidad tirent sur le Terrible, tandis que de tous ses autres canons, il fait feu sur la frégate suivant le Terrible, et précédent le Formidable. Fumée, cri, c'est la destruction sur le bateau. Quand à bord du Junon, le capitaine de frégate demande au maître de quart de faire un état des lieux, on compte déjà la moitié des canons détruits ou à la ligne de tir bloquée par des débris. Le chirurgien sort ses outils : on est parti pour des amputations à tour de bras, malgré les tirs ennemis. Il faudra tailler dans la chair entre chaque salve, ça laisse un répit de presque 2 minutes...
(à suivre)
Maurice Morisson
30/08/2012, 13h13
Ça sent quand même le roussi. :goutte:
Mais en tout cas c'est toujours autant plaisant à lire. :ok:
;)
Le Formidable et le Terrible concentrent leur feu sur le vaisseau amiral des Espagnols. D’une des coursives, Villeneuve, pressentant qu’il sera bientôt prisonnier des Catalans et vendu aux Anglais, ne cesse de gueuler « it’s a trap ! » Mais les Français persistent. Une autre frégate, le Neptune, s’est rapproché du Junon et les deux navires prtent main forte aux navires de ligne. C’est désormais un tiers de la flotte française qui martèle le Santisma Trinidad. Le bois ne cesse d’éclater, les voiles sont déchirées et le navire commence à manœuvrer plus difficilement. Surtout, ses bordées sont moins efficaces : certes, l’une des derniéres a quasiment fait éclater le pont principal du Neptune, mais du côté tribord, bientôt plus aucun de ses canons n’est en état de tirer. Sur la hune, un homme fait monter un étendard : le navire est à la dérive !
Stupeur et hourras côté français, on a écarté ce qui était le danger principal. Du moins le pensait-on … car durant cette période, alors que la flotte était monopolisée par une même cible, les Espagnols ont progressé et matraqué résolument tout ce qui était à portée. Toujours en tête, le Terrible manœuvre face à un nouveau danger, le Victoria (à ne pas confondre avec le Victory …) et ses 122 canons
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Au centre, l’Algésiras, frégate française, a été durement éprouvée par les tirs espagnols, tant du Victoria que d’un autre mastodonte, l’Arrogante. Un incendie éclate à bord.
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Il tente de garder la ligne et tire une bordée sur l’Arrogante. La réplique blesse le français à mort : la proue éclate, les matelots savent le navire perdu. Il commence à giter dangereusement, avant de couler en moins d’un quart d’heure. Nul ne peut prendre le temps de s’arrêter pour recueillir les malheureux à l’eau : tous les navires français sont sous le feu de l’ennemi. Le Junon et le Neptune abandonnent également le combat, trop touchés par les destructions occasionnées au début de la bataille. Le premier se laisse dériver tandis que le second, tout comme l’Algesiras, est englouti par les eau en quelques minutes.
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Déjà trois de nos 4 grosses frégates sont annihilées. A l’avant, le Terrible a essuyé aussi beaucoup de dégâts en bataillant avec le Victoria. L’Arrogante, elle, est en feu, et retourne se cacher à l’abri des autres navires espagnols
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Le feu dévore l’entre-pont de l’Espagnol. 20 minutes plus tard, une terrible explosion secoue le navire et le brise en deux. Un géant de moins en face. Mais les Français n’ont rien à fêter : A l’avant, le plus exposé, le Terrible est dans un piteux état, sur ses 120 canons, il n’en reste plus que 40 en état de fonctionnement. Le capitaine Bartimeus tente de colmater les brèches, le navire commençant à doucement prendre l’eau. Il est rejoint par le Formidable de Bob Terrius et le Pompée de Whatman, les deux s’interposant pour éviter que quelques boulets espagnols ne finissent de mettre à l’eau le Terrible. Le capitaine Bartimeus ne peut que contempler les ponts dévastés et les hommes hachés par la mitraille : « ce qu’il y a de Terrible, sur ce navire, c’est bien son apparence »
Plus loin, on élimine une énième frégate espagnole. Mais c’est un autre vaisseau de ligne français qui doit aussi abandonner le combat, n’étant plus capable de s’opposer aux espagnols : le Zodiaque est hors-course et nul ne sait s’il tiendra jusqu’au bout de la bataille. A proximité, l’une des dernières frégates française, le Pégase, préfère se rendre aux Espagnols.
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Ces derniers lancent des cordages pour amarrer le navire mais un officier français, découragé par la réaction du capitaine, amène à lui quelques hommes pour saborder le navire. Les Espagnols ont tout juste le temps de se détacher avant qu’ils ne soient eux même emportés par la masse qui s’engouffre dans l’océan.
Les destructions se succèdent, des deux côtés. Ne restent plus que 5 navires de ligne pour Villeneuve, puis 4 : le Wattignies annonce qu’il ne peut plus résister. Pour l’amiral Federico Gravina, le constat est tout aussi accablant : ses navires n’ont pas plus supporté le choc. Plus que 3 navires de ligne et une petite embarcation de 15 canons.
Le Foudroyant hésite à trouver une cible et tire sur la frêle embarcation, qui est aussitôt détruite. Les Espagnols, plus intelligents, se concentrent sur le Foudroyant. Deux bordées et le navire français jette l’éponge et s’écarte. Un autre Espagnol se débande aussi, sans que l’on comprenne trop pourquoi. Le Pompée jette son dévolu sur l’un des derniers Catalans, s’en approche de front puis le longe par tribord.
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Echange de bordée des deux côtés. Les bateaux sont désormais si proches que le bois qui se déchire sur le flanc du navire espagnol retombe en éclats sur le pont français. Patrick de Whatman décide de prendre d’assaut l’Espagnol : c’est désormais le dernier en course, l’équipage de l’autre navire catalan consacrant tous ses efforts à éteindre l’incendie qui a pris dans les voiles et les mats.
On lance les harpons, et on passe à la mitraille pour nettoyer le pont. Les Espagnols, eux, préfèrent rester au boulet…
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Et les derniers tirs fracassent l’entre-deux pont du Pompée. Whatman ne peut que se mordre les poings, il doit dégager au plus vite avant qu’un tir n’atteigne la sainte-barbe. C’est le Formidable qui termine le travail en tirant sur la proue de l’espagnol : l’ennemi préfère se rendre plutôt que de sombrer.
Côté Français, on a perdu 6 navires, à savoir la totalité des frégates. Les 7 navires de ligne restant, si on excepte le Formidable, ne sont pas dans un état reluisant. On s’étonne même que certains ne soient pas en train de sombrer. Sur le Terrible, Bartimeus compte les pertes : plus de la moitié de son éuipage a été tout simplement anihilé, et il ne reste que 28 canons.
Côté espagnol, Trafalgar signifie la perte de toute action navale d’envergure : 7 navires ont été coulés. 6 autres tombent entre les mains des Français, mais dans quel état ! Il faut remorquer le tout jusqu’à Gibraltar, ou l’on verra ce qui peut être réparé.
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Le point trés positif, c'est que chaque perte a été récuperée sur le dos des Espagnols. Certaines frégates perdues seront remplacés par d'imposants navires de lignes.
La prise la plus importante, c’est bien sur le vaisseau amiral espagnol qui, s’il est bien employé, pourrait être un acteur de poids face aux Anglais. Le capitaine Bartimeus se console de ses pertes en regardant le navire avec des yeux gourmands : le Santisma Trinidad, rebaptisé l’Orgueuilleux, sera son prochain commandement…
Janvier 1808
Peu de combats en cette année nouvelle, on se repositionne juste à travers toute l'Europe, sur mer et sur terre, en se fixant deux objectifs :
- faire reculer les Russes au delà de la Pologne. Une marche sur Moscou serait la meilleure chose à faire mais on décidera de cela en 1809, pas avant : l'Autriche menace de plus en plus et on ne pourra gérer l'Autriche et l'avance sur Moscou si on prépare en même temps le second objectif :
- anéantir la flotte anglaise (ou à défaut écarter suffisamment longtemps Nelson de la Manche) et préparer un débarquement en Angleterre.
La bonne nouvelle de ce début d'année, c'est la défaite du Tsar Alexandre à Constantinople : aprés plusieurs mois de rebellion, la ville est reprise par les forces ottomanes qui récupèrent leur ancienne capitale sur le dos des Russes.
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On aurait pu penser les Ottomans définitivement enterrés, ce n'est pas le cas, on envoie un nouvel ambassadeur à Constantinople avec une certaine satisfaction. Cela traduit une faiblesse dans le dispositif russe, qu'il faudra utiliser à bon escient. Car à priori le tsar a massé toutes les troupes au nord de son empire, délaissant des régions entiéres. Cela explique également pourquoi le pression est toujours plus forte sur le Grand Duché de Varsovie...
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Aprés Königsberg, c'est Dantzig qui tombe dans les mains du Tsar. Seule la capitale polonaise tient encore, mais à Varsovie, l'inquiétude est des plus vive : Alexandre a juré de prendre la ville avant la fonte des neiges et déjà les troupes ont entamé le siége. dans son palais, Tzarkubis Tryp fait mander son frére, le Prince Chazam, pour savoir où il en est de la construction de cette glorieuse armée, du recrutement des lanciers, bref de tout ce qu'il faut d'hommes, de chevaux et d'armes pour défendre la nation. Le Prince ne peut que lui présenter quelques régiments de milice et d'infanterie, et les riches de la ville, sachant l'affaire mal engagée, commence à fuir, entassant leurs richesses sur des chariots et prenant la direction des lignes françaises.
Rodo et Murat ont néanmoins entamé leur propre progression, en direction de Varsovie (qu'il faut défendre) et de Dantzig (qu'il faut reprendre) - mais le gel prend son tribu chaque nuit, et c'est par centaines que de pauvres soldats finissent leur route sous une neige blanche qui les emporte, tandis qu'ils sont des milliers à perdre ici des doigts, là des orteils, quand ce n'est pas un nez qui se gangréne sur le visage même. dans une semaine, les deux armées devront passer à l'offensive ou elles devront de nouveau retraiter, du fait des effroyables pertes dues au climat et à la maladie.
En Italie, la douceur de la météo ne fait pas oublier la situation catastrophique dans laquelle se retrouve l'armée de Reygnier...
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Désormais moins de 2.000 hommes, pourchassés par l'armée de Naples, forte de prés de 10.000 hommes. A l'Etat-Major, même si personne ne l'avoue, on a déjà fait une croix sur cette armée. Sur place, on ne doute pas que Reygnier, mais aussi le lieutenant gaspard Sentenza, se battront jusqu'au bout, mais tout joue contre eux. Plus au nord, c'est la flotte napolitaine qui est de sortie et fait le blocus des Apulies pour empêcher toute retraite française. Reste bien une solution, un pari hautement risqué : rapatrier les quelques navires présents dans le port de Dubrovnik, espérer passer le blocus naval, approcher des côtes et embarquer l'armée de Reygnier avant l'assaut ennemi. Bref, cette armée a toutes les chances de mourir sur terre ou, à défaut, sur mer...
En Espagne, toujours pas de progression des armées au delà de la province de Barcelone. En revanche, la flotte a été retapée et commence sa remontée en Atlantique-nord.
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Les 6 frégates perdues ont été remplacées par les 6 navires espagnols capturées. Outre le Santisima Trinidad (et ses 140 canons) désormais commandé par Homère J. Bartimeus, on compte 2 vaisseaux de ligne de 106 canons, deux frégates de 80 canons et un vaisseau rapide de 38 canons. Les 7 autres trois-ponts français sont sous le commandement du vice-amiral Bob Terrius, Villeneuve gardant la maitrise de toute l'armada.
On croise une grande (mais pas forcémment bien armée ?) flotte russe, de retour de Antilles (!!!) dont on ne sait que faire, tandis que dans le golfe de Gascogne, l'autre escadre française de 5 navires de lignes avec entre autre le capitaine Eugéne Marie Bucher, descend afin de rallier l'escadre de Villeneuve. A la tete de cette flottile venue de Nantes, l'amiral Laurent Truguet, acheté à prix d'or.
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Truguet
Entre le positionnement de la flotte, encore au large de Bayonne, et Lisbonne, à l'ouest de laquelle doit se faire le regroupement, on compte encore quelques navires espagnols, apparemment pas plus de 4 vaisseaux (sans connaitre plus exactement les détails...)
Petit résumé de la bataille de Trafalgar :
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GA_Thrawn
01/09/2012, 23h24
"Une oeuvre puissante, forte, magistrale!"
Allociné
"On regrettera que l'histoire d'amour entre le capitaine homosexuel refoulé et de la jeune fille rom en passe d'être expulsé par l'empereur ne soit pas plus développée"
Télérama
"De la daube pour les gogos"
Griffon Magazine
:mrgreen:
jagermeister
02/09/2012, 00h36
"Un récit palpitant mais manquant de matière"
Popo magazine
:o::mrgreen:
Janvier 1808
L’année débute par un sauvetage miracle : nos navires ont finalement réussi à embarquer ce qu’il restait de l’armée du général Reynier, auparavant prisonnière au sud de l’Italie. Tout ce qui peut flotter a été réquisitionné en mer Egée et tandis que certains navires distrayaient l’attention de l’escadre napolitaine, le reste des bateaux, habituellement chargés de produits venus d’Afrique et d’Orient, rembarquaient les soldats français sur la côte calabraise.
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Tandis que la flotte ennemie anéantissait un à un les navires ralentissant son chemin, les forces terrestres étaient ramenées en catastrophe en Croatie. Or déjà, prenant le vent à quelques miles, on distinguait la flotte italienne ! L’armée aura à peine finie de retrouver son souffle sur les plages que les derniers navires français sont détruits à proximité. La flotte commerciale de Mer Egée a été entièrement détruite dans cette opération de sauvetage, mais au moins l’Empire n’aura pas connu la vexation suprême de voir un de ses généraux tomber entre les mains de paysans italiens…
Quant à Reynier, il tarde à rendre des comptes à l’Empereur : il a perdu la quasi-totalité de ses canons, de ses chevaux, de ses troupes … en se réchauffant autour de quelques tisons, on fait les comptes : il ne reste plus que 1000 hommes dans cette aventure … l’invasion de Naples par le sud est un échec magistral. Au moins dans la garde d’honneur, Gaspard Sentenza se console : il a pu conserver son cheval, son honneur et, chose rare, sa vie. Son unité est, elle, quasiment réduite à néant. Le lieutenant est mis de force sur son cheval et expédié à Paris, où il devra remettre sur pied son escadron. On le renverra ensuite en Espagne, où rien ne bouge : Le colonel d’Aspar végète toujours dans les faubourgs de Barcelone avec toute l’Armée d’Espagne, retranchée derrière les fleuves face aux brigandages des rebelles espagnols échauffés par les prêtres du royaume. On ne cesse de renvoyer des renforts dans ce secteur, depuis les casernes de Gironde, les camps du Rhône, les arsenaux de Toulon …
En Bretagne, le général Lasalle rafle tout ce qu’il peut trouver dans les écoles militaires. 1.200 cuirassiers l’accompagnent, direction Bordeaux, puis St Jean de Luz, et enfin l’enfer de la péninsule.
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Dans les plaines enneigées de Pologne, ou de Russie, on ne sait plus trop désormais tant l’avance des cosaques est rapide, l’armée de Rodo compte ses morts. Aucune balle n’a fauché quiconque depuis longtemps, mais le froid fait bien plus vite son œuvre que les Russes, les Italiens et les Espagnols réunis. 3.000 hommes tombent en une semaine, prés d’un quart des forces de l’Empereur. Hubert de Jagermeister s’aperçoit lors d’une matinée encore plus glaciale que les autres qu’il a perdu un orteil, et tandis que ses camarades, le capitaine Otto Grandpieds et le colonel Bravlyon l’accompagnent jusque sous la tente des médecins il continue de fanfaronner : « Hé, quoi ? Il m’en reste encore neuf ! »
Ce n’est apparemment pas l’avis du chirurgien-major Superchaussette qui lui en prélève trois autres, la gangrène menaçant. « Mais comment vais-je monter à cheval avec ce moignon ? » se désole le général de brigade. Otto Amable Grandpieds maugrée, que lui parle-t-il de cheval, ce bougre ? Lui-même en a perdu trois en quelques jours, deux de froid, tandis que le troisiéme a mystérieusement disparu, certainement mangé (pense t’il) par quelques soldats d’infanterie, un Urial, un Druss ou un Locke. Qu’il y a-t-il de pire pour un cavalier que de devoir se battre sans monture ? Il va en être encore de sa bourse pour se racheter un hongre.
Rodo donne à nouveau l’ordre de retraiter, on ne peut décidemment rien contre l’Hiver. L’armée reprend le chemin de l’Allemagne. Il manque deux hommes, deux généraux de brigade récemment promus : Bébert Pontcarral et Jmlo, qui vont commander respectivement l’infanterie et l’artillerie de l’Armée d’Italie (actuellement à Milan) sous les ordres du général Davout.
De son côté l’armée de Murat, au nord de Varsovie, garde la rive occidentale de la Vistule, renforçant ainsi les troupes du Prince Chazam positionnées aux alentours de la capitale du Grand Duché. Le 24 janvier 1808, un corps russe un peu plus avancé que les autres tente de forcer le passage pour s’emparer de la capitale polonaise.
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Le gué le plus au nord est facilement bouclé par l’artillerie française. Au sud, un seul pont enjambant la Vistule et que les armées Russes doivent obligatoirement traverser.
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On envoie quelques détachements à proximité du pont, commandés par le général de brigade Gladiatt, mais les ordres de Murat sont clairs : les 10.000 soldats français ne sont pas là pour perdre des hommes inutilement. Face aux 7.000 Russes, on verra quel est le potentiel des 6.000 Polonais et on les appuiera, mais sans engagement majeur sauf si les Polonais sont surclassés.
Les premiers cosaques et uhlans russes qui ont traversé la Vistule sont rapidement pris à partie par les lanciers polonais du Prince Chazam.
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Les pertes sont importantes des deux côtés, mais les Polonais s’accrochent à la rive et emêchent ainsi les Russes de pouvoir percer. L’artillerie française s’avance sur le plateau afin d’aligner les régiments massés sur le côté oriental du pont. Les Russes sont en partie repoussés, quand une charge de cosaque surprend l’Etat Major polonais. Le porte étendard du Prince Chazam s’effondre, puis son aide de camp. Clameur côté polonais, le vent semble tourner. Dans la précipitation, personne ne prend garde au Prince Chazam qui gît, blême, à quelques métres de sa monture. Le général Gladiatt fait donner son infanterie pour balayer définitivement les Russes de la rive occidentale.
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Au nord, on envoie la cavalerie du général Maximus, appuyé par une compagnie du 12éme de ligne du capitaine Riri, afin de traverser la Vistule et prendre les Russes par revers. Tandis qu’on écrase les positions russes au boulet, les Polonais, qui veulent venger la mort du Prince Chazam, commencent eux aussi à traverser la Vistule au sud. Engagé par chaque côté, le corps russe se délite avant de s’enfuir.
Le tsar Alexandre prend acte de sa défaite et de l’impossibilité matérielle de s’emparer de Varsovie. Les Russes envoient un émissaire auprès de Rodo, afin de négocier un cesser le feu avantageux pour les deux parties. Le 4 février 1808, le tsar Alexandre rencontre l’empereur Rodo 1er, les deux s’échangeant fortes embrassades et flatteries comme deux bons amis. La France accepte la paix avec la Russie, contre 10.000 piéces d’or, des accords commerciaux et une alliance militaire qui devrait empêcher toute velléité côté autrichien.
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Côté polonais, on s’inquiète. Rodo aurait-il lâché Varsovie ? Les Russes sont encore en guerre avec le Duché, les deux tiers du territoire sont occupés, et les échos de la bataille de la Vistule fon maugréer les bourgeois de Varsovie. Ainsi donc les Français n’ont que mollement épaulé les armées polonaises ? Et de Prince Chazam, dont la disparition ne semble pas incommoder grandement les Français ? Murat quitte Varsovie, tandis que la ville est également fuit par les divers ressortissants français. Le Duché est laissé à son sort, on préfére sacrifier le peu qu’il en reste pour avoir enfin la paix à l’est.
Désormais seule se poursuit la guerre avec l’Espagne, l’Italie et surtout l’Angleterre. Le Duc de Wellington à débarqué à Hanovre et fait le siége de la ville, on envoie en catastrophe des renforts sur place, mais la partie semble mal engagée. Les Coldstream Guards de James Basileon Coelio et les Scot Greys de Peregrine Aheuc auraient été vus sur place, dit-on.
La flotte de l’Atlantique fait également sa jonction, sans avoir pu s’en prendre aux navires russes, du fait du traité de paix intervenu entre temps. Une escale à Brest, peut être, puis la Manche et l’embouchure de la Tamise. On embauche à tour de bras, c’est désormais le général Mortier qui rassemble les troupes et commence à monter sur Boulogne s/ Mer. Dans la capitale, on s’arrache les exemplaire du Moniteur : Ney est aux porte des Flandres, Murat, Rodo et Masséna quittent la Pologne et la Silésie pour prendre la route plein ouest en direction du Pas de Calais…
Partout le mot est repris : sus à l’Angloy !
Milan :smoke: Au moins y'a pas de tempête de neige là bas !
C'est chouette Milan, effectivement, en plus, contrairement à Barcelone, il n'y a pas d'espagnols dans le coin :ok:
Vive l'Empereur! Vive Rodo 1er!
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